[✓] United States of America
2 participants
Chacun son Pays - le forum :: Archives du jeu :: Accéder aux archives :: Année 2018 :: V2018 (27 juin - 17 septembre 2018)
Page 2 sur 2
Page 2 sur 2 • 1, 2
Re: [✓] United States of America
Affaires étrangères / Asie
Le président Trump s’est réjoui dans un tweet du vote du peuple japonais en faveur de la révision de l’article 9 de la Constitution. « Félicitations au peuple japonais, il prend aujourd’hui sa défense en main ! ». L’Administration Trump espère ainsi à mots couverts que la formation d’une véritable armée japonaise puissante permettra à l’armée américaine de minimiser ses dépenses dans la région (notamment l’entretien de nombreux soldats et systèmes d’armement dans l’archipel nippon). Nul doute qu’une armée japonaise sera de plus de la plus grande aide aux forces américaines face à la montée des capacités chinoises. Dans un communiqué le département de la Défense a fait savoir qu’il espérait que les changements à venir dans le système de défense japonais sera l’occasion d’accentuer la coopération Etats Unis-Japon dans le domaine.
Toujours dans un registre asiatique, la Maison-Blanche, suite à un entretien téléphonique entre Donald Trump et Xi Jinping, a fait savoir par communiqué que le numéro un chinois effectuerait à l’hiver prochain une visite d’État d’importance aux Etats Unis. Au programme : commerce, sécurité de la zone Asie-Pacifique etc. La diplomatie avance la date de février 2018 pour cette rencontre (après les élections présidentielles américaines). L’Administration américaine a de plus fait savoir que les récentes mesures édictées en terme de contrôle des investissements et de sanctions contre ZTE n’avait « rien à voir avec le dossier des passeports commerciaux et de la justice des échanges sino-américains ».
Dans le dossier nord-coréen, les Etats Unis se proposent finalement de procéder eux même au démantèlement des arsenaux nord coréen et de la matière fissile que remettra Pyongyang. Ce démantèlement aura lieu sur des sites du territoire national américain, dans les limites permises par la protection de la sécurité nationale des observateurs issus de l’ensemble des parties signataires pourront observer le processus afin de contrôler son bon déroulement.
Affaires intérieures :
Elections présidentielles 2020 :
Au terme des primaires, l’on connaît désormais l’affiche de la présidentielle 2020. Comme d’habitude, deux candidats principaux s’affronteront. D’un côté le candidat démocrate Gavin Newsom (gouverneur de Californie et son colistier Deval Patrick, proche d’Obama, ancien sénateur noir du Massachusetts. Côté républicain Donald Trump a finalement et sans surprise triomphé d’une opposition famélique et anecdotique. Le ticket républicain sortant Trump-Pence se relance donc dans une nouvelle course électorale en mettant en avant son bilan, son slogan « Keep America Great » et les méthodes toujours transgressives de Trump. La campagne s’annonce rude, deux Amériques s’opposent bel et bien, les sondages d’opinion sont très indécis et les débats télévisés d’octobre sont attendus avec impatience.
Attentat contre l'oléoduc Keystone :
C’est dans ce contexte de campagne électorale que s’est produit l’attentat contre l’oléoduc Keystone. L’acte a vite été très fermement condamné par l’Administration et au premier chef le président qui a réagi sur Twitter selon son habitude et dans les plus brefs délais. Fort heureusement aucun dégât majeur n’est à déplorer et l’oléoduc a vite été remis en marche normalement.
Malgré des interpellations dans divers milieux, notamment « écologistes » du fait de la récente mode d’attentats « écolos » dans le monde, par le FBI aucun suspect sérieux n’a été interpellé. Face à ces attentas écolos le président Trump en campagne s’est lancé dans une nouvelle vague de propositions démagos en terme de renforcement de la lutte anti terroristes et de la sécurité intérieure. Il a notamment proposé la mise sur pied d’équipes spécialisées au sein du FBI afin de traquer les « terroristes environnementaux, assurément une potentielle menace pour nos citoyens, notre sécurité et notre économie ». Ces déclarations inquiètent les milieux écologistes américains qui craignent une criminalisation de leur lutte, très active notamment sous ce mandat républicain, de leur action sous prétexte de ces attentats.
Jhe- Administrateur
- Messages : 1135
Date d'inscription : 25/04/2015
Re: [✓] United States of America
Affaires intérieures :
Elections présidentielles 2020 :
Comme tous les 4 ans les Américains se sont rendus aux urnes pour élire leur président, leurs représentants parlementaires ainsi que divers élus étatiques et locaux (gouverneur, députés et sénateurs locaux etc). A l’issue d’une campagne aux allures de véritable marathon médiatique, une nouvelle fois marquée par les exubérances du candidat Trump qui n’a cessé de vanter son bilan, qui a rendu sa grandeur à l’Amérique, et de promettre de poursuivre et d’approfondir sa politique lors des quatre années à venir sur tous les points. En face Gavin Newson réalise également une bonne campagne mais celle ci est restée très centrée sur un thème anti-Trump à tous les niveau, favorable à une Amérique plus ouverte mais sans réelles propositions nouvelles concrètes au-delà des incantations (baisse des inégalités et défense de la classe moyenne), ce qui est insuffisant face au relativement bon bilan économique de l’équipe sortante.
Jusqu’au bout et malgré les débats télévisés, les sondages d’opinion sont restés très indécis, oscillant entre une nouvelle victoire d’un Trump minoritaire et une légère victoire démocrate. Cette indécision aura tout du moins permis une assez forte participation des électeurs puisque celle ci s’est élevée à 58 % (+3 points par rapport à 2016). La soirée électorale aura elle aussi été marquée par un long suspense jusqu’à ce qu’au final les résultats définitifs annoncent tard une victoire du président sortant Donald J. Trump.
Ce dernier est réélu avec 47 % des voix et 275 grands électeurs (la majorité requise étant de 270). le candidat démocrate a quand à lui obtenu 48 % du vote populaire mais doit se contenter de 256 grands électeurs. Comme en 2016, les Démocrates ont réalisé de très bons scores dans leurs fiefs (les côtes et les grandes villes) ainsi qu’auprès des minorités tandis que les Républicains ont capitalisé sur les électeurs blancs, les Etats ruraux surreprésentés et de la victoire dans de nombreux swing states (notamment les états désindustrialisés du nord ouest qui sont resté acquis à Trump). Très soutenu par sa base, Donald Trump a donc su garder ses électeurs de 2016 dans son escarcelle confirmant son statut de président minorité, mais appuyé sur une minorité lui permettant de remporter des scrutins dans le contexte américain. Le président sortant accuse toutefois une perte de taille : celle de la Floride.
Réélu, le président Trump a promis de poursuivre sa politique : fermeté sur l’immigration, poursuite des offensives commerciales (notamment contre la Chine qui a à nouveau été visée), augmentation des dépenses militaires et de sécurité et promesses de coupes budgétaires dans les administrations et certains programmes sociaux afin de réduire le déficit, poursuite et concrétisation du grand plan d’investissement, baisses d’impôts et déréglementation économique (notamment au niveau écologique), politique étrangère ferme envers l’Iran et pro-Israël, très unilatéraliste etc.
La confirmation des majorités républicaines dans les deux chambres du Congrès lors des législatives qui se sont tenus en même temps que les présidentielles va de plus faciliter la tâche du président même si au Sénat celle ci reste relativement limitée.
Jhe- Administrateur
- Messages : 1135
Date d'inscription : 25/04/2015
Re: [✓] United States of America
Affaires intérieures :
Le président Trump ayant été réélu aucune période de transition ne se met en place, le magnat de l’immobilier devra seulement prêter à nouveau serment devant le chief justice le 20 janvier 2021 afin de débuter officiellement son second mandat. Cette prestation de serment ne donnera pas lieu à une nouvelle cérémonie mais aura lieu en privé à la Maison Blanche. En attendant Donald Trump a d’ores et déjà confirmé nombre de ses collaborateurs dans leurs fonctions. Les postes clés de l’Administration resteront ainsi pour l’instant entre les mains des mêmes personnalités. Mike Pompeo conserve la diplomatie, John Bolton le poste de Conseiller à la Sécurité Nationale, Ivanka et Jared Kushner leurs postes de conseillers. Les militaires qui ont su encadrer le président tout en gagnant sa confiance restent également aux postes clés, notamment Jim Mattis qui conserve la direction du Pentagone et le général John Kelly qui reste lui chief of staff de la Maison Blanche.
Le président réélu s’apprête lui à accueillir le président chinois Xi Jinping en début d’année prochaine. Le dossier du commerce sera au premier plan, le président entend bien forcer le leader chinois à tenir ses engagements de 2018 et à lui arracher de nouvelles concessions. Trump semble notamment très remonté au sujet du passeport commercial, accordé au compte goutte par la bureaucratie chinoise. La Maison Blanche espère également faire avancer les discussions avec l’UE afin de mieux ouvrir le marché européen aux produits américains, l’augmentation des importations du Vieux Continent en terme d’achat de soja et de gaz naturel américain fait notamment partie des objectifs de l’Administration.
En outre en terme diplomatique Mike Pompeo a confirmé que les sanctions contre Moscou restent en vigueur « jusqu’à nouvel ordre ». Le nouveau mandat présidentiel ne changera en effet rien au niveau de la politique de fermeté décidé il y a quelques mois face à la Russie, notamment suite au renouveau de sa politique agressive vis à vis de l’Ukraine. A l’heure actuelle des pans entiers de l’économie russes sont frappés par ces sanctions ainsi que la quasi totalité des oligarques proches du Kremlin.
Jhe- Administrateur
- Messages : 1135
Date d'inscription : 25/04/2015
Re: [✓] United States of America
[quote]
Affaires intérieures :
Avec 3 % de croissance en 2020, l’Amérique de Trump se porte pour le mieux. Le chômage est à son plus bas niveau historique, des milliers d’emplois industriels ont été recréés dans le pays et la réforme fiscale de 2017 produit des effets très bénéfiques. Les ménages américains investissent en effet avec ce gain de pouvoir d’achat, alimentant la consommation (principal moteur de la croissance). Les déficits commerciaux américains sont également en baisse (favorisant notamment l’industrie automobile qui exporte plus vers l’UE) Les entreprises font de même via la baisse de leur taux d’imposition. Ces derniers sont de plus incités par les nombreuses mesures de déréglementation prises par l’Administration, notamment en matière écologique (retrait de l’accord de Paris). Ainsi, de nombreuses normes ont été supprimées ou revues drastiquement à la baisse dans le domaine du charbon et de l’automobile (la plupart des normes environnementales pesant sur les voitures instaurées par Obama notamment). Dans le domaine pétrolier et gazier également de nombreux projets se sont développés, notamment du fait de la réduction de l’aire de certains parcs nationaux. Dans le pays ces mesures provoquent l’indignation de plus en plus grande de nombreux défenseurs de l’environnement, ces derniers s’ajoutent donc aux multiples déçus du trumpisme. Malheureusement pour eux la base électorale du président plébiscite ces mesures et ces résultats économiques. Certains Etats comme la Californie continue toutefois de faire de la résistance, notamment sur le terrain juridique contre l’État fédéral. La coloration de plus en plus conservatrice de la Cour Suprême fait toutefois que l’Administration obtient souvent gain de cause.
Nonobstant tout cela, le président Trump semble même se radicaliser sur de nombreux points, libéré de contraintes électorales (à l’exception des mid term 2022) celui ci sera en effet plus libre et de nombreux militants (LGBT, féministes, environnementaux etc) craignent une offensive contre les avancées qu’ils avaient obtenues. Le président compter sur une Cour Suprême majoritairement conservatrice pour cela.
Dans le domaine économique la grande affaire du mandat sera toutefois le grand plan d’investissements dans les infrastructures. Ébauchés lors du premier mandat et financé en partie en 2019 et 2020, il est en effet temps que celui ci monte en régime afin de pouvoir tenir les objectifs fixés (s’étalant sur une décennie et prévoyant 200 milliards de dollars fédéraux dans les infrastructures). Ces mesures permettront de nombreuses nouvelles création d’emplois dans le pays et permettront une remise à niveau des infrastructures américaines (transports etc) souvent assez vétustes.
Après sa nouvelle prestation de serment, le 20 janvier 2021, le président a également fait une annonce dans le domaine de la sécurité intérieure : une enveloppe de plusieurs millions de dollars sera débloquée dans le budget 2021 du département de la Sécurité Intérieure. Cette enveloppe qui sera pérennisée visera à la formation d’équipes spécialisées, au sein du FBI et des autres agences de la Homeland Security, dans la lutte contre le terrorisme environnemental. Cette ligne de crédit s’accompagnera d’une modification de la législation afin de mieux protéger les entreprises des potentielles visées de terroristes verts. Ces mesures font suite à des promesses de campagnes faites au moment de l’attentat contre l’oléoduc Keystone. L’enquête a conduit à l’interpellation de militants environnementaux qui sont actuellement poursuivis devant les tribunaux et risquent une lourde peine.
Affaires étrangères :
Un contingent de 2,000 hommes est maintenu au nouveau Kurdistan syrien. Officiellement cette mission a pour objectif la lutte contre les résidus du groupe Etat Islamique.
Les Etats Unis ont en outre affirmé comme d’habitude leur solidarité vis à vis de l’Europe à nouveau régulièrement touchée par le terrorisme. Dans cette optique les frappes françaises en Libye reçoivent le soutien diplomatique américain. La France peut bien entendu compter sur l’assistance américaine dans les domaines techniques et du renseignement si besoin. Face à la situation l’Administration Trump envisage d’ailleurs le potentiel lancement de frappes de drones (sur le modèle pakistanais) en Libye.
Enfin, le secrétaire d’État Pompeo a déclaré que les USA étaient très inquiets de la situation en Algérie. Le département d’État n’a pas reconnu la validité d’un vote entaché par de nombreuses irrégularités et appelle l’ensemble des protagonistes au dialogue afin de garantir la démocratie ainsi que stabilité du pays et de la région (la moindre faiblesse de l’État algérien pouvant conduire à une résurgence du terrorisme islamiste).
Jhe- Administrateur
- Messages : 1135
Date d'inscription : 25/04/2015
Re: [✓] United States of America
[quote]
Affaires intérieures :
Plan d’investissement Trump dans les infrastructures :
En cette année 2021, le grand plan Trump d’investissement dans les infrastructures va entrer dans sa troisième année. Lancé réellement en 2019, celui ci va maintenant entrer en vitesse de croisière. Depuis 2019 ce sont en effet 20 milliards de dollars annuels qui sont injectés par l’État fédéral, le plan approuvé durera au moins 10 ans et verra donc au moins 200 milliards investis.
L’objectif de ce grand plan est double : rénover les infrastructures américaines et entretenir la croissance économique et soutenir l’emploi (même si officiellement le plein emploi est de mise aux Etats Unis). Ces milliards de dollars sont dirigés vers des projets de rénovation des infrastructures (route, autoroutes, ponts, voies ferrées, aéroport etc). Malgré que le pays soit la première puissance économique mondiale celle ci sont en effet souvent vétustes datent souvent des années 1950/1970 (temps des Trente Glorieuses) et l’effort de modernisation et d’entretien a souvent été insuffisant pour empêcher nombre d’installation d’être tombé aujourd’hui dans un état de quasi décrépitude dans certains cas. Cet état de fait pèse sur l’économie nationale puisque des infrastructures de qualité sont aujourd’hui un facteur essentiel de la compétitivité économique et du développement. On estime aujourd’hui, par exemple, que les embouteillages coûtent chaque année 120 milliards de dollars (pénalisant lourdement le secteur des transports routiers).
Selon les plans de l’Administration, cette injection fédérale permettra un effet de levier entraînant de nombreuses créations d’emplois et permettant des investissements connexes provenant du privé (partenariats public-privé) et des autorités locales (notamment au niveau des Etats) qui pourraient s’élever jusqu’à 1,500 milliards de dollars sur la décennie. L’investissement fédéral de base pourra être augmenté si nécessaire ces prochaines années avec l’accord du Congrès (le chiffre de 30 milliards annuels se murmure). La majorité de ces fonds abonderont directement les caisses des Etats pour les aider dans leurs projets tandis que des prêts accessibles seront également proposés par l’État fédéral.
En faisant reposer en grande partie sur les Etats ces grands projets un risque existe toutefois : que ceux ci augmentent les impôts pour financer les investissements à leur charge directe. Pour éviter cela l’usager va sans doute devoir payer : des mesures facilitant la mise en place de péages routiers (très encadrés) ont été prises tandis que des aéroports vont être privatisés. La taxe sur les produits pétroliers pourrait également être augmentée dans le prochain budget qui prévoira également des fonds de renflouement des sociétés d’autoroutes fédérales dont certaines sont en quasi faillite.
D’autres mesures plus réglementaires ont également été prises :
-les procédures pour obtenir un permis de construire seront limitées strictement à deux ans maximum par la loi fédérale ;
-abaissement des normes de construction (notamment du point de vue écologique) pour limiter les coûts ;
-création d’un guichet unique au niveau fédéral pour faciliter l’obtention des autorisation diverses ;
Les Etats ruraux ayant voté Trump sont clairement favorisés par ce plan, notamment via le financement possible de projet potentiellement non réellement rentable en milieu rural via des partenariats publics privés très soutenus par l’État fédéral (installation de la fibre optique etc).
Space Force :
2021 voit également, avec un peu de retard du fait des réticences de certains élus du Congrès, le lancement en grande pompe de la Space Force annoncée par Donald Trump en 2018 et promise lors de la campagne électorale 2020. La création de cette sixième branche des forces armées américaines a en effet été approuvées par le corps législatif américain.
La branche spatiale de l’US Air Force (gérant notamment des systèmes de géolocalisation et de communication par satellite) va donc devenir une force autonome disposant de ses propres forces et des systèmes spatiaux de la sécurité nationale. Cette Space Force aura pour but d’assurer la « domination américaine sur l’espace » selon les mots de Donald Trump. Un budget de 10 milliards supplémentaire intégré au budget du Pentagone sur cinq ans (2021-2026) financer l’essentiel des systèmes de cette nouvelle branche de l’US Army. Cette somme permettra également la mise en place des services propres de cette nouvelle armée (administration etc).
Jhe- Administrateur
- Messages : 1135
Date d'inscription : 25/04/2015
Re: [✓] United States of America
[quote]
Affaires intérieures :
Frappes américaines en Iran :
Le 04 juillet 2021, alors que le peuple américain venait de célébrer sa fête nationale comme tous les ans à cette date, lorsque, tard dans la soirée, les médias ont annoncé une allocution imminente de Donald Trump ainsi qu’une activité très inhabituelle à cette heure au Pentagone. La twittoshphère s’est très vote agité, rumeurs et fake news se sont multipliés tandis que la nouvelle d’un nouvel accès de violence entre l’Iran et Israël en Syrie se répandait sur les réseaux sociaux. Plus tard dans la soirée ce sont des informations relatant d’intenses explosions en Iran qui se sont répandues. Peu à peu la nouvelle s’est donc répandu et avant même que Donald Trump n’apparaisse sur les écrans de télévision les spécialistes sont formels : les Etats Unis viennent de lancer une opération militaire contre le programme nucléaire iranien.
Peu après Donald Trump a confirmé officiellement ses dires lors d’une déclaration solennelle au peuple américain depuis la Maison Blanche.« Sur mon ordre, avec la collaboration de l’État d’Israël et de l’Arabie Saoudite, les forces armées américaines viennent de lancer des frappes aériennes contre les installations nucléaires iraniennes. Ces derniers temps la République islamique, un des pires Etats voyou de la planète, a en effet multiplié les gestes d’agressivité envers notre pays et ses alliés, ignorant nos appels au dialogue afin de discuter à nouveau et de parvenir à un nouveau compromis, un vrai compromis et non pas le mauvais accord signé en 2015 par mon prédécesseur. Nous n’avons jamais voulu la guerre, mais à l’heure ou les intérêts de la nation et la sécurité de nos enfants, du Moyen Orient et du monde entrent en jeu moi même et mon Administration n’avons eu d’autres choix que de réagir, en concertation avec nos alliés les plus fidèles. Ces frappes sont ciblées et ne visent pas à déclencher une guerre, j’appelle l’ensemble des nations de la planète au calme : nous ne faisons que protéger la stabilité mondiale des velléités nucléaires d’un Etat dangereux qui n’a cessé d’ignorer nos avertissements et de mettre à rude épreuve notre patience. [...]
Que Dieu nous vienne en aide, Dieu protège l’Amérique »
Après ce discours solennel du président Trump, la twittosphère s’est remis en action ainsi que les principaux médias. Les propos du chef de l’État ont été vivement commenté, certains approuvant totalement la décision de frapper l’Iran d’autres accusant une nouvelle fois Donald Trump de mener une politique digne d’un fou. De nombreux messages de soutien aux marins et aviateurs engagés ont également afflué. Les réseaux sionistes américains font partie des plus fervents approbateurs des frappes. Les informations fiables ne sont venues que très tard dans la nuit, puis dans la matinée du 05 juillet. Le secrétaire à la Défense Jim Mattis, les traits tirés et entouré des huiles du Pentagone, a en effet détaillé aux médias les opérations. De prime abord celui ci a mis en avant que « pas un appareil américain n’est perdu et que tous nos gars sont actuellement sains et sauf dans leurs bases ». Le secrétaire a ensuite détaillé les forces engagés, les cibles visées et le déroulement des opérations, images satellites à l’appui. « A l’heure actuelle, nous pouvons affirmer que toutes les cibles visées par les forces américaines ont été atteintes et les opérations sont terminées. Trois sites clé du programme nucléaire iranien sont donc neutralisés et nous pouvons actuellement assurer que grâce à cette opération la capacité iranienne de production de nucléaire militaire est hors d’état de nuire ».
Plus tard dans la matinée le président Trump a ouvert le bal de ses tweets par un simple « Mission accomplie ! » avant de féliciter longuement les troupes américaines engagées et de mettre en garde l’Iran et ses « affidés » de toute réaction « visant à l’escalade ». L’Administration américaine intime donc à l’Iran de lever dans les plus brefs délais son blocage du détroit d’Ormuz « qui pénalise avant tout les pays dépendant du pétrole du Golfe et non les Etats Unis en premier lieu ». Si l’Iran n’obtempère pas les Etats Unis et leurs alliés devront prendre leurs responsabilités. Les forces américaines dans la région restent donc mobilisées, notamment le groupe aéronaval du Gerald Ford. Une ouverture pour des négociations est faite à l’Iran : il est maintenant vain de poursuivre la chimère du nucléaire militaire, la volonté des USA est inébranlable, un scénario à la nord coréenne est maintenant envisageable, une solution qui serait profitable à l’ensemble du monde et avant tout au peuple iranien, asphyxié par les sanctions.
Le refus iranien de toute négociation et la poursuite du blocus d’Ormuz contre les pétroliers d’alliés américains (notamment saoudiens) ne va laisser que peu d’options aux Américains et à leurs partenaires. Le groupe aéronaval de l’USS Gerald Ford reste stationné au sud de l’Iran dans l’océan Indien tandis que les forces américaines dans le Golfe (notamment à Barhein) restent en état d’alerte maximale et prêt aux combats.
Aux Etats Unis l’opinion semble soutenir majoritairement, selon les premières enquêtes d’opinion, la décision du président qui s’envole dans les sondages avec cette posture martiale. Dans les médias les responsables de l’Administration multiplient en tout cas les apparitions pour défendre les frappes, notamment le conseiller à la sécurité nationale John Bolton. Dans la classe politique également l’on approuve majoritairement, tout camp confondu, les frappes contre l’Iran même si certaines voix (notamment démocrates) se font entendre pour critiquer cette aventure militaire. Plus que le président les politiciens de l’opposition félicitent avant tout les soldats engagés dans un esprit patriotique très américain. L’ancien sénateur John Mac Cain, mourant dans sa retraite de l’Arizone, a posté un simple tweet : « Félicitations à nos forces armées, la Patrie peut être fière de vous. ».
Le président américain a en outre félicité chaudement Shinzo Abe, grand ami de l’Amérique, qui reprend du service au Japon.
Washington n’émet également aucune critique et encourage tacitement l’offensive ukrainienne dans le Donbass.
Jhe- Administrateur
- Messages : 1135
Date d'inscription : 25/04/2015
Re: [✓] United States of America
Affaires étrangères :
Réactions aux Etats Unis au déblocage du détroit d’Ormuz [juillet 2021] :
Après le succès de l’opération Wooden Leg contre les installations nucléaires iraniennes, la riposte de Téhéran a obligée les Etats-Unis a poursuivre les opérations avec leurs alliés dans ce que l’on nommera désormais « la crise du Golfe de 2021 ». Devant le refus de Téhéran d’entrer dans de nouvelles négociations et à son blocus obstiné du détroit d’Ormuz mettant en péril l’approvisionnement pétrolier mondiale (notamment de nombreux alliés des Etats Unis comme le Japon), le président américain a en effet ordonné le déblocage par la force des canons de la zone. Les opérations ont impliquées deux groupes aéronavaux américains, un destroyer japonais ainsi que des appareils israéliens.
Au terme de rudes combats la victoire est finalement revenu aux forces coalisées, forte d’une résolution de l’ONU appelant au déblocage d’Ormuz. Aucune contestation internationale n’est venue contredire cette action visant à rétablir l’approvisionnement pétrolier du Golfe.
Le lancement des opérations a été annoncé par le président Trump en personne à la télévision au coeur du mois de juillet.« Aujourd’hui nos forces armées, aidées par les forces israéliennes ainsi qu’un navire japonais, vont lancer des opérations visant à débloquer le détroit d’Ormuz et à rétablir l’approvisionnement pétrolier mondial. L’État voyou iranien, véritable régime terroriste insensé, est en effet prêt à entraîner avec lui le monde dans sa chute : nous ne le permettrons pas. Puisque Téhéran semble ne pas avoir compris le message envoyé par la destruction de son programme nucléaire, c’est à contrecoeur que nous allons à nouveau faire tonner le canon pour le bien de l’Humanité toute entière. [...]Notre combat et juste, et j’envoie toutes mes pensées, et celles du peuple américain aux valeureux soldats engagés dans cette véritable croisade pour le Bien et que la formidable puissance de nos forces nous permettra de mener à bien.
Que Dieu nous vienne en aide, Que Dieu protège l’Amérique »
Après les opérations le secrétaire à la Défense Mattis a à nouveau pris la parole depuis le Pentagone pour annoncer le déblocage d’Ormuz et détailler le déroulement des combats. Le ministre a longuement détaillé les pertes iraniennes, affirmant qu’une bonne partie de la Marine iranienne a été anéanti.Le président, le vice président et le secrétaire à la Défense avant une réunion de crise
Le secrétaire à la Défense a annoncé que les opérations sont actuellement terminées et que la Navy a le contrôle du détroit d’Ormuz. « Nos forces resteront déployées et en état d’alerte maximale tout le temps nécessaire, toute nouvelle action offensive iranienne entraînera une riposte américaine sans pitié. Nous avons démontré que les forces américaines sont capables d’infliger au plus puissant rogue state du monde, à Téhéran d’en tirer les conséquences ».
Le peuple américain a suivi massivement et en direct les développements de cette grande et nouvelle crise du Golfe sur les médias (télévision en live et réseaux sociaux) et ce dans une grande ferveur patriotique.
L’annonce des importantes pertes américaines a toutefois plongé le pays dans un profond deuil et une émotion profonde. Plusieurs appareils américains ont en effet été abattus mais c’est surtout la destruction du croiseur Normandy et la mort de 280 marins qui causent le plus d’émotion au pays. Les hommages à ces valeureux marins, « les héros d’Ormuz » se multiplient et dans cet élan les taux d’approbation de l’Administration Trump s’envolent. Les hommages envers les héros israéliens et japonais affluent également, l’on parle déjà d’une adaptation cinématographique de l’épopée du destroyer japonais qui a « sauvé le Gerald Ford ».Premiers hommages aux "héros d'Ormuz"
Dans une allocution le président a déclaré que « les Etats Unis ont montré leur capacité à maîtriser le rogue state iranien, à l’heure actuelle le programme nucléaire iranien est neutralisé et une bonne partie de la Marine nationale également. Mon seul regret et de n’avoir pas frappé plus tôt pour éviter que l’Iran ne dispose de ses quelques ogives. A Téhéran et à ses amis d’en tirer les conséquences pour l’avenir, la détermination des Etats Unis ne faiblira pas ». Donald Trump a en outre affirmé que des budgets militaires « records » seraient débloqués pour remplacer le matériel perdu. La Maison Blanche a également diffusé un communiqué affirmant que le président s’est longtemps entretenu avec ses homologues Netanyahu et MBS. Les trois hommes ont décidé de « ne pas relâcher la pression et la vigilance » à l’encontre de la République Islamique.La fine équipe
Les voix critiques se font assez rare dans ce moment d’union nationale mais nulle doute que les commissions du Congrès seront par la suite sans pitié, du matériel militaire américain dernier cri à en effet souffert face aux capacités d’un Etat sous embargo depuis plus de 30 ans.
Au Pentagone l’on a également communiqué à la Maison Blanche que c’est un missile d’origine russe, qui n’a jusque là jamais figuré dans les capacités militaires iraniennes, qui a endommagé le destroyer Arleigh Burke. L’information reste pour l’instant confidentielle.
L'Arleigh Burke endommagé
Carabistouilles chinoises aux Philippines :
La Maison Blanche a été vite informée par le président Duterte des informations relatives au mystérieux avion chinois qui s’est écrasé aux Philippines. Une fois l’information rendue publique, l’Administration américaine a immédiatement dénoncé « les agissements obscurs de la Chine dans la région ». « Les accusations philippines sont graves mais nous n’avons aucune raison d’en douter » à affirmé Mike Pompeo qui réclame la vérité au gouvernement chinois et assure que ces agissements ne resteront pas sans conséquences, d’autant plus que la RPC n’aura bientôt plus « aucune crédibilité » dans la région avec de tels agissements.
Le président Trump se rendra lui en décembre aux Philippines assurer le pays du soutien américain. Les livraisons d’armes se feront elles de manière discrètes. Des fonds seront aussi débloqués pour financer la reconstruction nationale philippines, en plus de l’aide humanitaire déjà débloquée et envoyée dans le pays.
Jhe- Administrateur
- Messages : 1135
Date d'inscription : 25/04/2015
Re: [✓] United States of America
Affaires extérieures :
L’annonce de la détention par l’Iran d’un pilote américain, que la famille considérait comme mort, soulève une tempête médiatique aux Etats Unis, remettant au premier rang de l’actualité la crise du Golfe de l’été. Le président Trump a personnellement rencontré la famille du prisonnier, présentant les excuses de l’État fédéral pour la négligence qui a conduit à considérer ce pilote comme mort. Le chef de l’État assuré qu’il veillerait bien sûr personnellement a ce que « tout le possible soit fait » pour ramener le pilote au pays, affirmant toutefois qu’il serait très dur de discuter et de négocier avec un Etat voyou aux abois.Le président rencontrant la famille du pilote prisonnier
Concernant cette crise du Golfe, une commission d’enquête du Congrès américain débutera ses activités en janvier 2022 concernant la gestion de cette crise du Golfe. La lumière devra notamment être faite sur la perte du croiseur Normandy.
Toujours dans le Golfe, Washington semble s’orienter vers une véritable politique de réinvestissement du Golfe après l’ère de retrait partiel opéré par Barack Obama. D’importants contrats d’armement devraient être prochainement signé avec les pays de la Péninsule, les Etats Unis affirmant plus fort que jamais leur volonté d’agir en véritable bouclier du Golfe sunnite contre la puissance perse aux abois. Le président Trump a toutefois réitéré à plusieurs reprises que s’il n’était pas question de relâcher la pression sur l’Iran Washington est ouverte à des discussions sur les programmes nucléaires et balistiques iraniens afin de résoudre définitivement le problème. Tout refus iranien de négocier et tout nouvel agissement illégal de la République islamique sera en revanche sanctionné avec la plus grande force.
Après plusieurs mois de froid glacial entre Washington et Moscou suite aux graves agissements russes en Ukraine l’été dernier, le département d’État a fait savoir que des négociations étaient actuellement en cours avec la Russie pour la tenue d’une rencontre entre le secrétaire d’État américain et Mr Lavrov. Cette rencontre permettrait une reprise officielle des contacts bilatéraux de haut niveau entre les deux pays, suspendus depuis des mois, et de discuter des affaires mondiales, notamment ukrainiennes et iraniennes. L’émotion suscitée par les opérations russes en Ukraine est en effet tout de même retombé aux Etats Unis et la situation est depuis objectivement figée. Les mouvements de retrait russe dans le Donbass ont été bien reçu à Washington, une relance des discussions devient donc envisageable. L’Administration américaine a en outre fait savoir au Kremlin qu’elle était tout à fait au courant des agissements russes en Iran, notamment de la livraison de missiles anti navires. Si l’information n’a pas encore été divulguée au public américain, Washington estime que des discussions à ce sujet s’impose.
Enfin, l’Administration Trump a fait savoir que le financement de l’ISS serait prorogé en 2025 pour une année supplémentaire. Les discussions avec les géants du spatial privé américain n’ont en effet pas donné grand-chose, le coût d’entretien de l’ISS serait bien trop élevé pour l’usage qu’elles pourraient en avoir. Le principe de négociations avec les Russes et Européens sur l’avenir de la station est acceptée, même si les USA ne financeront pas indéfiniment cette station : une échancre doit être fixée.
Jhe- Administrateur
- Messages : 1135
Date d'inscription : 25/04/2015
Re: [✓] United States of America
[quote]
Affaires extérieures :
Exécution du pilote américain prisonnier en Iran :
L’annonce de l’exécution de l’otage américain à Téhéran est un vrai choc aux Etats Unis. Si l’on s’attendait pas à un traitement de faveur du pilote par les Iraniens, une exécution pure et simple à l’issue d’un simulacre de procès si rapide n’était pas vraiment envisagé à Washington.
Le président Trump a rendu hommage dans une déclaration au pilote Paul D. Moore, « un héros qui fait honneur à l’Amérique ». Partout dans le pays les messages d’hommage et les cérémonies religieuses en hommage au défunt se sont multipliés en ce mois de décembre. La mise à mort de l’Américain le jour même de Noël augmente encore le choc. La famille du défunt a très vite été reçu avec les honneurs à la Maison Blanche ou une minute de silence a été observée.Le président Trump et son épouse observant une minute de silence
A l’issue de cette rencontre, le 26 décembre 2021, le président Trump a donc pris la parole :« L’Iran fait une nouvelle fois preuve de son comportement d’État voyou. Aujourd’hui la Nation est à nouveau en deuil et nos pensées doivent avant tout aller à la famille et aux proches du héros que nous perdons aujourd’hui. En assassinant de sang froid après un simulacre de procès un citoyen américain la République islamique d’Iran montre qu’elle ne cherche que l’escalade avec les Etats Unis et le monde civilisé. Moi même et mon Administration ne cessons d’assurer que tout nouvel agissement illégal de l’Iran et de son gouvernement terroriste à la dérive serait immédiatement sanctionné : nous tiendrons parole. Ce meurtre sera puni avec la plus grande sévérité par notre formidable puissance que n’effraie pas une clique d’assassins. Cette riposte viendra en temps voulu, cela peut être demain, cela peut être dans un mois mais elle viendra, le sang répandu sera vengé. […]
Que Dieu protège l’Amérique"
Les médias américains n’ont pas manqué de noter qu’une réunion du Conseil de Sécurité Nationale s’était déroulée peu après cette déclaration du président et les spéculations sur la riposte américaine vont bon train.
Visite du président Trump aux Philippines :
Plus tôt dans le mois, le chef de l’État a effectué sa visite d’État aux Philippines. Donald Trump a été reçu en grande pompe avec le président Duterte avec lequel il a eu de longs entretiens approfondis. Le magnat de l’immobilier a assuré à son homologue philippin que le matériel militaire commandé serait livré en 2022. Lors d’une conférence de presse commune, le président américain a assuré que les liens américano-philippins entraient dans une phase de grand rapprochement. L’alliance entre les deux pays sort assurément fortifié de cette rencontre dans un contexte de menace chinoise. Donald Trump a à cette occasion appelé la Chine à « dire enfin la vérité » concernant l’affaire du mystérieux crash aérien tout en dénonçant « ses agissements dangereux pour la stabilité régionale, témoin des ambitions hégémoniques sans pitié de Pékin ». Un renforcement de la collaboration militaire est proposée au président Duterte (renseignement, vente d’armes, exercices militaires conjoints de grande ampleur ces prochaines années).
Entrée de la Suède dans l’OTAN :
L’Administration américaine apporte son soutien plein et entier au processus d’adhésion de la Suède à l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord. « Le climat géopolitique actuel nous paraît rendre totalement légitime la volonté suédoise de rejoindre la plus puissante alliance militaire du monde » a déclaré Mike Pompe qui a en même temps assuré que personne ne devait se sentir menacé par cette élargissement de l’OTAN (visant sans doute par là la Russie).
Relations russo-américaines :
Mike Pompeo a annoncé dans un communiqué qu’il rencontrerait son homologue Serguei Lavrov en février 2022 à Helsinki, capitale finlandaise déjà théâtre de sommet entre la Russie et les USA. Au menu de cette rencontre : Ukraine, Iran, Syrie, relations bilatérales, programmes spatiaux. La collaboration américaine au projet Venera-D sera notamment discutée lors de cette rencontre. Washington n’entend en effet pour l’instant pas rejoindre ce programme en l’état mais ne ferme pas totalement la porte si les discussions sont fructueuses. Pour le reste les Etats Unis rappellent qu’ils ont déjà fait preuve de bonne volonté en prorogeant d’au moins un an leur collaboration au programme ISS.
Affaires intérieures :
Politique migratoire :
L’Administration Trump entend bien poursuivre lord du deuxième mandat sa politique intransigeante en matière d’immigration. Les illégaux arrêtés aux frontières sont plus que jamais traqués par les services du Homeland Security. L’objectif est de clairement décourager les candidats au départ de fouler le sol américain. L’Administration va d’ailleurs revenir à la charge sur un sujet : la détention illimitée des enfants migrants et de leurs parents (rejetée par la justice en 2018). Les capacités de détention du ministère de la Sécurité Intérieure seront d’ailleurs augmentées de 10,000 places via le budget 2022. 57,000 migrants illégaux pourront être détenus quotidiennement dans les geôles des services de l’immigration. Les procédures d’expulsion devraient être encore facilitées, selon les vœux du président qui s’y attachera.
Les travaux de construction du Mur avance eux de façon normale et le président se rend régulièrement sur les travaux de ce qu’il qualifie souvent de « plus belle réalisation de sa présidence ». Si le rythme actuel se poursuit les travaux seront bel et bien terminés en 2028. Pour 2022 c’est à nouveau 2 milliards de dollars qui seront débloqués pour ces travaux. Selon certains rapports une hausse des investissements dans cette grande réalisation devra toutefois être effectuée pour atteindre l’objectif fixé de couvrir la moitié de la frontière (pouvant s’appuyer sur une enveloppe de 25 milliards maximum d’ici 2028 selon les crédits accordés par le Congrès).
Par ailleurs, après plusieurs années de report du à un bocage politique et une forte pression, l’Administration Trump entend frapper un nouveau grand coup en matière migratoire. Le statut spécial protégeant de l’expulsion plus de 200,000 Salvadoriens résidant aux Etats Unis va en effet être supprimé définitivement en juin 2022. Ce statut de protection temporaire permettant aux ressortissants du Salvador de travailler sans titre de séjour (datant de 2001) était dans le viseur du gouvernement depuis déjà plusieurs années. Les Salvadoriens bénéficiant de ce statut ont jusqu’au mois de juin pour préparer leur départ ou tenter d’acquérir un autre statut légal d’immigration. Un statut similaire va également être supprimé pour les Honduriens (57,000 personnes) et avait déjà été abrogé pour 60,000 Haïtiens, 5,000 Nicaraguayens et un millier de Soudanais.
De nombreuses contestations s’élèvent à nouveau, des élus du Congrès vont notamment tenter de trouver une solution pour éviter les expulsions massives (vote d’une régularisation etc) mais ces tentatives qui n’avaient pas abouti pour les Haïtiens and coe ont peu de chances d’aboutir. Le département du Homeland Security prépare d’ores et déjà des opérations d’expulsions.
Jhe- Administrateur
- Messages : 1135
Date d'inscription : 25/04/2015
Re: [✓] United States of America
[quote]
Affaires intérieures :
Budget 2022 :
Après des mois de négociations, le Budget a adopté le budget fédéral américain pour l’année 2022 :
Administration et Diplomatie : coupe de 8,5 milliards dans les budgets, principalement de la diplomatie (et notamment des fonds d’aide humanitaires de l’US Aid) ainsi que quelques coup de rabot dans les fonds de divers ministères. Le budget comprend malgré tout 500 millions de dollars pour les Philippines suite à l’ouragan Nina, 2 milliards de dollars pour l’Ukraine, environ un milliard respectivement pour le Pakistan et l’Afghanistan.
Agriculture etc : budget stable.
Défense Nationale : 812 milliards de budget total (630 milliards pour la dotation de base du Pentagone comprenant les 8 milliards de la Space Force, 70 milliards pour les opérations à l’étranger, 22 milliards aux armes nucléaires, 90 milliards pour les Vétérans).
Ecologie et développement durable : coupe du budget de l’Agence pour la Protection de l’Environnement de 2 milliards de dollars.
Enseignement, enseignement supérieur et recherche : stabilité des budgets
Immigration : +1 milliard pour encore renforcer les opérations de sécurité aux frontières et les capacités de détention d’illégaux. Poursuite des investissements dans la construction du Mur (2 milliard de dollars).
Sécurité et Police : +1 milliard pour le renforcement des capacités du département de la Sécurité Intérieure et de ses agences (FBI etc).
Régions et Territoires : 92,3 milliards de dollars, stabilité des budgets (20 milliards dans le plan de rénovation des infrastructures).
Régimes sociaux et retraites : importantes coupes budgétaires de 90 milliards de dollars (-75 milliards de dollars pour le Medicaid en 2022, -15 milliards pour le programme des bons alimentaires).
Remboursement de la dette : 490 milliards (+50 milliards par rapport à 2021).
Déficit budgétaire : 803 milliards de dollars (-121,7 milliards de dollars). Les coupes budgétaires et les hausses de recettes liées à la croissance économique permettent de sensiblement réduire le déficit public américain.Le président signant la loi budgétaire 2022
L’élaboration de ce budget a été un long parcours pour l’Administration Trump. Certains Républicains ont en effet été très réticents face à ces coupes dans les budgets sociaux. Certains points comme la forte augmentation du budget de la Défense ont toutefois plus ou moins fait l’unanimité au sein de la Chambre et du Sénat au vu du contexte. Pour faire avancer son programme de coupes budgétaires, le président Trump a du faire une concession de taille aux républicains les plus modérés et aux Démocrates : une prolongation jusqu’en 2025 du statut des 200,000 Salvadoriens menacés d’expulsion d’ici le milieu de l’année. L’avenir s’éclaircit pour ces centaines de milliers de personnes dont le statut arrivera à expiration une fois le président Trump parti de la Maison Blanche. Une alternance au profit des Démocrates pourrait même leur ouvrir les portes de la régularisation officielle et définitive.
Frappes sur les bases iraniennes en Syrie et au Yémen :
La fin de l’année 2021 est marquée par les frappes menées par l’aviation américaine en Syrie et au Yémen contre les positions de la République Islamique et de ses alliés (Houthis, Hezbollah). Au moment du déclenchement de ces opérations le président Trump a pris la parole pour annoncer qu’elle constituait « la riposte des Etats Unis à l’assassinat barbare du pilote américain par le régime terroriste iranien ». Le chef de l’État américain a avertit que le moindre faux pas ou provocation de Téhéran serait désormais et conformément à ses engagements punis avec une grande sévérité par les forces américaines. « Nous ne relâcherons pas la pression, si Téhéran refuse de négocier nous poursuivrons notre politique » a précisé le magnat de l’immobilier.
Le secrétaire Mattis a comme à l’habitude détaillé le résultat des frappes à la presse, passant quelque peu sous silence la moindre efficacité des opérations au Yémen (que la presse n’a pas manquée de mettre en évidence les jours suivants provoquant une petite polémique). Le Pentagone a également rejeté l’idée d’une bavure en Syrie. Seuls des cibles militaires iraniennes et affiliés ont été ciblées par les avions américains et certaines d’entre elles étaient effectivement proches de l’aéroport de Damas. Toutefois l’aviation américaine n’a pas ciblé celui ci de façon directe et intentionnel. L’Administration américaine rejette dénonce clairement des « fake news » provenant de médias syriens, iraniens et russes ayant monté en épingle quelques dégâts sur l’aéroport damascène.
République Populaire de Chine :
L’Administration américaine dénonce la mise en place de la zone d’identification aérienne chinoise en mer de Chine du Sud. Cet agissement démontre une nouvelle fois que la RPC mène clairement une politique expansionniste dangereuse pour la région et renforce les USA dans leur volonté de resserrer leurs liens avec les partenaires régionaux. Les Etats Unis proposent aux pays menacés par la Chine (Japon, Philippines etc) et à ses alliés de lancer des procédures devant les organes internationaux compétents afin de porter sur la place publique les violations chinoises du droit international. En outre le président Trump a à nouveau tweeté sur les questions commerciales, ajoutant que s’il y a désormais un véritable mieux vis à vis de la Chine « les délivrances de passeports commerciaux chinois sont l’objet de tracasseries et de limitations opaques, cela suffit ! ».
Toutefois, en parallèle de ces tensions, les relations sino américaines ne sont pas au plus mal. Des exercices militaires conjoints ont eu lieu, démontrant la poursuite d’une coopération contre les menaces communes (piraterie etc). Le président Trump se rendra d’ailleurs en République Populaire à l’hiver 2022 pour rencontrer à nouveau le secrétaire général Xi.
Jhe- Administrateur
- Messages : 1135
Date d'inscription : 25/04/2015
Re: [✓] United States of America
Affaires intérieures :
Au pays, les coupes budgétaires décidées dans les programmes sociaux risquent de coûter à l’Administration Trump. Celle ci touchent en effet en partie l’électorat blanc modeste du président américain, et par extension du parti républicain puisque les vues trumpistes ont véritablement phagocytées le Great Old Party.
En 2022 le programme Medicaid perd ainsi 75 milliards de dollars et l’objectif de l’Administration est de pérenniser ces coupes (qui, sur dix ans, représenteraient la somme énorme de 750 milliards de dollars). La baisse des dotations de ce programme (qui a pour but de fournir une assurance maladie aux personnes et aux familles à faibles revenus/ressources) frappe de plein fouet les Américains modestes.
Un certain cynisme électoral guide toutefois les décisions de l’Administration Trump : aucune coupe n’est ainsi faite dans le programme Medicare assistant les personnes âgées (surtout en terme de couverture maladie) de plus de 65 ans ayant suffisamment cotisées. Les personnes âgées constituant une base de l’électorat républicain celles ci ne sont donc pas impactées par les coupes budgétaires dans le domaine social (tandis que les minorités bénéficient beaucoup du programme Medicaid).
Dans les faits, cette coupe budgétaire de 75 milliards de dollars en 2022 (qui sera sans doute prolongée en 2023) va surtout prendre la forme d’une baisse du nombre de personnes aidées. Le programme Medicaid est largement géré par les Etats (qui le cofinance) pour ses modalités concrètes (critères d’admissibilité pour toucher les aides etc). Ces derniers vont recevoir plus de flexibilité afin de cibler les aides sur les personnes en ayant le plus besoin (le principe d’un filet de sécurité minimal n’est pas remis en cause). Les personnes touchant ces aides mais pouvant être remise dans le chemin du travail sont particulièrement ciblées par ces coupes tandis que d’un autre côté les Etats pourront également davantage conditionner les aides au fait de travailler (afin de rendre cela incitatif). C’est donc en jouant sur les critères d’accès et les modalités concrètes revues à la baisse que les économies prendront forme (les Etats devront bien s’y résoudre puisque la dotation fédérale baissera).
L’objectif de l’Administration est clairement de faire baisser de plus de 5 millions au moins le nombre de bénéficiaires des aides du Medicaid d’ici la fin de l’année fiscale 2023.
Une coupe de 15 milliards est également effectuée en 2022 dans le programme Food Stamps (géré par le département de l’Agriculture qui fournit des bons alimentaires aux familles les plus modestes pour les aider à payer leurs dépenses alimentaires). La coupe est ici purement comptable et prendra la forme d’une baisse des sommes allouées au financement du programme (qui aidera donc un peu moins les familles).
Le président Trump met en avant que ces coupes sociales sont parfaitement justifiées d’une part par la bonne santé économique du pays (2,6 % de croissance en 2021, à peine 4 % de chômage). Le travail étant abondant il est normal de couper dans les budgets sociaux puisqu’il est plus facile à un grand nombre d’Américains de subvenir sans aide à leurs besoins. Ces mesures permettent de plus une économie substantielle dans le budget américain largement déficitaire (et c’est là la principale motivation).
L’Administration Trump met de plus en avant à nouveau toutes ses mesures de dérégulation qui ont permis de créer de nombreux secteurs industriels et d’en sauver de nombreux autres menacés (soutien massif au secteur charbonnier par la suppression des normes antipollution d’Obama, soutien massif au développement du secteur pétrolier américain rencontrant beaucoup moins d’entraves etc). Le plan d’investissement dans les infrastructures qui permet la création d’emplois est également mis en avant.
L’opposition démocrate n’en dénonce pas moins une politique folle, destructrice pour l’environnement et prenant maintenant la forme d’une chasse aux pauvres (visant à nouveau principalement des minorités dont les membres sont souvent plus modestes) tandis qu’à côté des projets fous sont financés massivement (Mur frontalier) et que la Défense se gave littéralement. Malgré une base électorale qui reste solide, la popularité de l’Administration en prend toutefois un coup et descend dans certains sondages sous les 40 % d’approbation (même si la politique économique reste plébiscitée ainsi que le renforcement des forces armées). L’opposition démocrate reprend ainsi quelques couleurs, en se positionnant nettement sur ces enjeux sociaux, en vue des élections de mi mandat qui se dérouleront à la fin de l’année. Cette baisse de popularité est également alimentée par certains éléments comme l’interventionnisme de plus en plus marqué du gouvernement dans le monde suite à la crise iranienne et à certains imbroglio comme les « avions fantômes » de Mattis largement moqués ou encore certaines failles mises en avant par la commission d’enquête du Congrès sur la crise du Golfe (qui a vu la mort de 280 marins américains).
De son côté le président Trump et son secrétaire à la Défense mettent davantage en avant l’investissement record dans les forces armées (812 milliards de dollars en tout, comprenant les anciens combattants). Cet investissement fera des forces armées américaines « le plus puissant outil militaire de l’histoire de l’humanité » a promis le chef de l’État dans un grand discours aux troupes.
Ce budget comprend l’achat des nouveaux matériels (terrestres, aériens, notamment avec la poursuite de l’entrée en service du F35, maritimes avec la construction des nouveaux navires de guerre prévus auxquels s’ajoutent un nouveau destroyer Ticonderoga pour environ un milliard de dollars). Les financement permettent de plus le financement de la mise en place de la Space Force (environ 10 milliards de dollars sur 5 ans d’investissement supplémentaire dans le spatial qui reçoit déjà environ 20 milliards par an), le recrutement de 16,000 soldats supplémentaires en service actif ainsi qu’une augmentation de toutes les soldes de 2,5 %.
Affaires extérieures :
France :
Le président Trump a félicité la réélection d’Emmanuel Macron « ha^te de reprendre le travail avec vous Mr Macron et bonne chance pour ces cinq prochaines années ! » a t il tweeté.
Pakistan :
Le président Trump a également félicité le nouveau Premier ministre pakistanais Raheel Sharif « un grand militaire, le Pakistan peut être fier de l’avoir comme Premier Ministre ! ». Ce retour d’un militaire au pouvoir ne rencontre aucune opposition à Washington, celui ci prend en effet le pouvoir dans le respect de la démocratie. Sous son autorité le gouvernement pakistanais pourra toujours compter sur l’aide américaine financière et militaire dans son action en Afghanistan.
Jhe- Administrateur
- Messages : 1135
Date d'inscription : 25/04/2015
Re: [✓] United States of America
Affaires extérieures :
Visite de Shinzo Abe aux Etats Unis :
C’est avec grand plaisir que le président Trump a à nouveau accueilli son ami Shinzo Abe à la Maison Blanche pour des entretiens approfondis. A l’occasion du 04 juillet le président et le premier ministre japonais ont participé ensemble à des commémorations célébrant l’amitié plus forte que jamais entre les deux pays. Les deux hommes ont notamment dévoilé une plaque en la mémoire des victimes américaines, japonaises et israéliennes de la crise du Golfe à l’occasion des un ans de ces marquants évènements. Dans son discours Donald Trump a à nouveau rendu un vibrant hommage aux marins du destroyer japonais engagé dans les combats, ajoutant que ces derniers recevraient des distinctions militaire américaines (y compris à titre posthume) au vu des services rendus à la patrie.
En plus des cérémonies officielles les deux chefs d’État ont tout de même passé de longues heures en discussions bilatérales, avec leurs équipes et en tête à tête.
Proposition ferroviaire nippone : Le président Trump s’est montré très convaincu par les explications de Shinzo Abe au sujet du SCMaglev. Prompt à s’emporter, le président américain a en effet été impressionné par les performances du train magnétique nippon. Personnellement ce dernier est donc déjà acquis à cette cause et favorable à ce que ce bijou technologique participe à la modernisation du Northeast Corridor. Le président n’est toutefois pas le seul décideur dans ce dossier. Des éclaircissements sont donc demandés à Tokyo au sujet du coût que l’on craint très élevé. Dans le cadre de sa politique de développement de l’emploi industriel américain l’Administration souhaite également qu’un éventuel achat permette un développement local et donc qu’une partie des trains au moins soient construits aux Etats Unis.
Affaires régionales : Les Etats Unis assurent une nouvelle fois le Japon de leur total soutien face aux agissements et à l’expansionnisme chinois en mer de Chine. Le président Trump est d’avis que dans ce contexte il est plus que jamais nécessaire de renforcer autant que possible la relation trans-pacifique entre les Etats Unis et leurs alliés régionaux (Japon, Taïwan, Philippines etc). Des détails sont également transmis à Shinzo Abe au sujet des difficultés nord coréennes : une relance des tensions dans la Péninsule n’est pas à exclure puisque le risque d’un capotage dans les mois à venir du processus de dénucléarisation est réel.
Contrats d’armement : Le Pentagone a donné son accord au lancement d’un processus de renforcement de la flotte aérienne japonaise qui va s’étaler sur les prochaines années. Celui ci prendra la forme, en plus de ventes de F35, celui ci prendra donc la forme d’une modernisation des F15 nippons ainsi que d’une association américano-nippone en vue de moderniser le F22. Cette association impliquerait principalement Lokheed Martin et le japonais Mitsubishi. Le Japon se porterait acquéreur d’une centaine de ses appareils modernisés.
Les hausses de budget militaire annoncées par Tokyo (avec l’objectif des 100 milliards en ligne de mire) rassure totalement Washington quand à la volonté japonaise de développer son outil de défense.
Concernant le navire de classe America désiré par le Japon, les Etats Unis et les entreprises impliquées de leur complexe militaro industriel sont bien entendu favorables à ce gros contrat. Toutefois la Navy ayant déjà de nombreux navires de ce type en attente les arsenaux américains ne pourront honorer la commande dans les temps en l’état actuel. Il est donc proposé au Japon de produire au pays avec le soutien des ingénieurs américains ce navire.
Concernant la volonté japonaise de se doter d’un porte avion nucléaire dans les années à venir le Pentagone continue de temporiser mais il est fait à Shinzo Abe qu’un plan consistant à transférer au Japon l’USS Nimitz est à l’étude par le Pentagone. Ce navire lancé en 1975 va en effet sortir du service actif cette année pour être remplacé par le porte avion de classe Gerald Ford USS John Kennedy.
République Populaire de Chine :
La Maison Blanche a présenté à la Chine ses plus sincères condoléances suite au décès d’un taïkonaute chinois dans l’espace. Si en coulisse l’on n’est pas mécontent de voir le programme spatial chinois en difficulté l’Administration américaine continue malgré tout d’affirmer la nécessité d’une coopération spatiale internationale pour relever le défi scientifique spatial. Le président Trump va d’ailleurs bientôt présenter ses projets spatiaux pour les années à venir, le thème revient en effet à la une de l’actualité américaine au vu des efforts consentis dans ce domaine par certains pays. Dans une certaine schizophrénie le président Trump a toutefois réaffirmé que dans le domaine militaire c’est à une domination de l’espace et non à une coopération que les USA devaient travailler.La porte parole de la Maison Blanche présentant les condoléances du président Trump suite au décès d'un taïkonaute chinois
Concernant la Corée du Nord le gouvernement américain ne s’engagera dans aucune nouvelle levée de sanctions ni retrait de troupes ou de matériel militaire de la péninsule coréenne sans pas en avant de Pyongyang (révélation de nouveaux sites nucléaires, lancement de leur démantèlement, idem pour les ogives nucléaires). Une rencontre avec la Chine à ce sujet est acceptée pour tenter de sauver le processus. Malgré tout l’on évoque désormais à haute voix un possible retrait américain du processus, ce qui acterait son échec et relancerait les tensions dans la région.
Intervention française au Gabon :
Le département d’État ne montre pas grand enthousiasme devant l’intervention française au Gabon. Les Etats Unis « se foutent » en effet de cette affaire aurait déclaré en off Donald Trump selon CNN, pourvoyeur habituel de fake news. Le renversement d’Ali Bongo n’est pas condamné mais les Etats Unis appellent la France à s’engager dans la durée pour assurer une transition calme dans le pays et éviter un bain de sang.
Affaires intérieures :
Typhon à Hawaï :
Le président Trump a présenté ses condoléances aux familles des victimes du passage du typhon Lane à Hawaï. Le chef de l’État s’est rendu personnellement sur place rencontrer les familles des victimes et se mettre en scène en train d’acheminer de l’aide. Une assistance fédérale est d’ores et déjà apportée à l’État via la FEMA tandis qu’une enveloppe fédérale participera au financement de la reconstruction, les dégâts matériels étant non négligeables.Donald Trump mettant personnellement la main à la pâte pour apporter de l'aide d'urgence aux citoyens sinistrés
Jhe- Administrateur
- Messages : 1135
Date d'inscription : 25/04/2015
Re: [✓] United States of America
[quote]
Affaires intérieures & extérieures :
Sur le plan intérieur la popularité de Donald Trump et du Parti Républicain, qui lui est largement acquis, s’érode sérieusement. Les coupes budgétaires dans le social, destinées à réduire le déficit public américain et étant justifiées par l’amélioration de la situation économique, ternit l’image d’un Donald Trump proche des ouvriers prolétaires qui ont fait son succès politique.
L’opposition démocrate reprend des couleurs en jouant sur ces aspects sociaux et les différentes minorités leurs sont plus que jamais acquises. Ainsi, la « gauche » américaine devance t-elle les Républicains dans les sondages pour les mid-terms de novembre 2022. Plus largement, l’usure du pouvoir trumpiste commence à s’installer. Malgré la bonne situation économique le président s’est ainsi largement « normalisé » pour beaucoup de ses électeurs. Malgré ses saillies par tweets le président s’est en effet résigné aux coupes budgétaires et s’est globalement calmé au niveau commercial. Si sa politique a permis de réduire des déficits commerciaux américains et de rapatrier certains emplois, les grandes offensives commerciales du début du mandat sont passées.
La politique étrangère est également critiquée. Malgré sa fermeté contre la Russie et la Chine dans la région Asie Pacifique, la politique moyen orientale du président apparaît comme contrasté. Le Pacte de Damas a en effet sanctionné une quasi victoire de Damas et de ses alliés tout en multipliant de futures occasions de tensions (comme avec la Turquie actuellement) tandis que le régime iranien est toujours debout malgré le déluge de feu américain. Les opérations avec le Pakistan en Afghanistan sont également critiquées.
A l’approche de la mi temps de 2022 et en vue des élections de mi mandat le président Trump compte bien contre attaquer, pour au moins remobiliser derrière lui l’électorat républicain lui étant le plus fidèle. Cela passe tout d’abord par une dénigration permanente de l’opposition démocrate, présenté comme dangereuse pour le pays et les acquis du trumpisme. Ensuite le président compte également lancer une grande offensive dans le domaine sociétal.
Le budget 2022 a déjà rogné les financements du planning familial et de là aux cliniques pratiquant l’avortement. Une loi prévoyant de limiter très strictement l’avortement tardif (plus de 5 semaines) est également en cours de discussion au Congrès, a d’ores et déjà été adoptée par la chambre des représentants, le tout avec la bénédiction de l’Administration Trump. Cette politique plus que jamais conservatrice maintient nettement dans l’opposition des libéraux qui n’ont du reste jamais désarmés.
Ces décisions contre l’avortement se situent de plus dans la continuité du mandat du magnat de l’immobilier. Depuis son avènement les décisions mettant à mal de nombreuses cibles conservateurs (discrimination positive, armes à feu, peine de mort etc) ont été prises avec la complicité de la Cour Suprême passée conservatrice. En 2022 aux Etats Unis la discrimination positive a dont été largement mise à mal tandis que sur les dossiers de la peine de mort et du port d’arme les reculs se multiplient pour les libéraux.
Chine / Japon :
Les Etats Unis dénoncent fermement les rodomontades de Pékin vis à vis de l’exploitation du pétrole autour des îles Diaoyu. Les deux parties sont appelées au dialogue et la modération de Tokyo est louée par les officiels américains. Cette petite crise confirme la nécessité pour les Etats Unis de poursuivre leur soutien total au Japon (très largement mis en scène lors de la visite de Shinzo Abe aux States) et permet une nouvelle fois de critiquer « le menaçant expansionnisme chinois en mer de Chine qui ne cesse de se développer, nécessitant une vigilance de tous les instants de la part des pays de la région ».
Dans le cadre de cette politique de renforcement du système d’alliances et de coopérations américaines dans la région, l’Administration Trump envisage un rapprochement net avec le Vietnam, pays ouvertement menacé par Beijing. Une visite du vice-président Mike Pence et du secrétaire d’État Pompeo est proposée aux officiels vietnamiens afin de discuter des relations entre les deux pays et de montrer à la RPC que l’Amérique compte bien discuter avec tous les pays de la région dont l’intégrité est menacée.
Dans une sortie remarquée dans une interview à la presse économique, le secrétaire américain au Trésor a affirmé que face aux agissements chinois la relance d’un processus de traité commercial « type TTP » était « envisageable » afin de limiter la dépendance des alliés américains vis à vis de l’économie chinoise et de mieux y résister. Aucun commentaire supplémentaire n’a été fait par l’Administration ou la Maison Blanche. Cette annonce surprend, Donald Trump n’a en effet pas cessé de dénigrer les accords bilatéraux et son premier acte présidentiel avait été de retirer les Etats Unis du Traité Trans Pacifique initié par Obama. Bien entendu dans son interview le secrétaire a précisé que ce possible nouvel accord serait « très différent du mauvais accord négocié par l’Administration Obama ».Interview du secrétaire au Trésor
Jhe- Administrateur
- Messages : 1135
Date d'inscription : 25/04/2015
Re: [✓] United States of America
Affaires intérieures :
Une année difficile s’ouvre assurément pour l’Administration Trump. La fin de l’année 2022 à en effet vu une défaite nette du Parti républicain aux élections de mi mandat (renouvellement de la chambre des représentants et plus important encore du Sénat). Au terme de ces consultations (comprenant également de nombreux scrutins locaux), le Great Old Party a perdu le contrôle du Sénat et de la chambre des représentants (contrôlée par les Républicains depuis les élections de 2010). Cette défaite marque la fin d’une longue période de contrôle des instances législatives fédérales pour le parti de Donald Trump.
Ce dernier et son Administration vont donc maintenant devoir compter avec un Congrès démocrate, ce qui compliquera énormément l’action de l’exécutif pour ses deux dernières années de mandat qui vont marquer le crépuscule du trumpisme triomphant. Le fringant président républicain n’échappe donc finalement pas à la règle américaine voulant qu’en fin de mandat le locataire de la Maison Blanche subit l’usure du pouvoir et perd donc les scrutins intermédiaires. Dans le cas présent cette défaite tient à plusieurs facteurs : usure du pouvoir, démobilisation de la base républicaine (du fait de certains renoncement, d’un moindre enthousiasme, de certains revers et couacs en politique étrangère qui sont un peu venus miner la crédibilité de l’Administration), meilleure mobilisation démocrate. Désormais l’élection présidentielle de 2024 et dans toutes les têtes et les premiers candidats dans les deux camps se feront sans doute connaître dans le courant de cette année.
Plus immédiatement la majorité démocrate fera sans doute la vie dure au gouvernement pour les votes du budget (déjà compliqué avec une majorité républicaine) ainsi que la confirmation des nominations présidentielles (secrétaires, directeurs des grandes agences etc). Les responsables démocrates au Congrès, qui ont pris leurs fonctions début janvier 2023, ont ainsi annoncés qu’ils bloqueraient les nominations « dangereuses » du président Trump, notamment à la Cour Suprême, et qu’ils allaient réexaminer l’ensemble des dossiers judiciaires qui continuent de coller aux basques du magnat de l’immobilier (malgré la fin de l’enquête Mueller il y a quelques années n’ayant pas pu démontrer une collusion personnelle du président avec les russes lors de la campagne de 2016). Le déclenchement d’une procédure d’impeachment à la Chambre n’est donc pas à exclure, son aboutissement serait toutefois très aléatoire puisque les démocrates n’ont pas la majorité nécessaire pour faire aboutir le processus au Sénat où une majorité des deux tiers est requise.
Une fin de mandat compliquée s’ouvre donc pour The Donald.
Le début d’année est également marquée par l’échec partiel d’une opération de sauvetage des otages américains, membres de l’équipage d’un pétrolier d’ExxonMobile victime de la piraterie dans le Golfe d’Aden. 6 otages ont en effet été exécutés et un membre des Seals tués également dans l’assaut. Même si l’opération a permis la libération des autres otages et l’élimination du groupe pirate l’affaire fait grand bruit au pays et nuit logiquement à la popularité de l’équipe au pouvoir.
Affaires extérieures:
L’Administration américaine a officialisée sa position concernant le TTP par la voix même du président Trump. Ce dernier s’est défendu de toute volte-face, assurant que le traité duquel il s’était retiré dès janvier 2017 était « un très mauvais traité pour les Etats Unis ». « Aujourd’hui, face aux progrès constant de la Chine, tout les moyens doivent être mis en place pour resserrer les rangs en Asie et garantir l’indépendance de nos alliés ». En conséquence de cause, une délégation américaine va se rendre à Yokohama pour débuter un premier round de négociations. Le locataire de la Maison Blanche a assuré que cette démarche intégrerait totalement son combat pour un commerce juste et la défense de l’emploi américain. « Les Etats Unis ont partiellement rééquilibrés leurs relations avec de nombreux partenaires, une relation de confiance inédite a été instauré avec le Japon : nous pouvons obtenir un bon accord pour un fair trade ! ». Le magnat de l’immobilier assure aussi qu’il ne signera pas un mauvais accord et que sa délégation serait intraitable.
Ce changement de position américain est significatif d’une position américaine visant à resserrer les rangs en Asie face à la RPC, l’Administration Trump assure d’ailleurs que ce TTP 2.0 ne sera qu’un élément d’un plus vaste projet dont les jalons seront posés d’ici à début 2025.
L’Administration américaine a vertement dénoncée l’entrée massive, et dans le sang, de troupes syriennes dans la régions spéciale d’Al Bab, en violation des accords de Damas. Une telle violation du Pacte ne fait qu’accroître la tension alors même que des négociations sont en cours à Sotchi. Lors d’un entretien téléphonique officieux à Erdogan, Donald Trump a assuré que les Etats Unis ne s’opposeraient pas à une influence et une présence turque « plus discrète » à Al Bab mais a insisté sur le fait que les USA ne se laisseraient pas entraîner dans une grave crise syrienne pour ses « signeries » selon les mots du magnat de l’immobilier.
Jhe- Administrateur
- Messages : 1135
Date d'inscription : 25/04/2015
Page 2 sur 2 • 1, 2
Sujets similaires
» [X] United States of America
» [✔] The United States of America
» United States of America
» [✓] The United States of America
» [x] United States of America
» [✔] The United States of America
» United States of America
» [✓] The United States of America
» [x] United States of America
Chacun son Pays - le forum :: Archives du jeu :: Accéder aux archives :: Année 2018 :: V2018 (27 juin - 17 septembre 2018)
Page 2 sur 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum