[✓] United States of America
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Chacun son Pays - le forum :: Archives du jeu :: Accéder aux archives :: Année 2018 :: V2018 (27 juin - 17 septembre 2018)
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[✓] United States of America
United States of AmericaInformations générales :
Forme de l’État : République fédérale présidentielle
Population : 326,766,748 (2018)
Langue : anglais (langue officielle de fait)
Capitale : Washington DC
Superficie : 9,833,517 km²
Devise : In God We Trust
Carte :Informations politiques :
Les Etats Unis sont une République fédérale composée de 51 États. Si ces derniers sont très autonomes, un puissant pouvoir fédéral chapeaute l’ensemble de l’Union et assure certaines fonctions régaliennes (forces armées, diplomatie, monnaie etc). L’organisation politique du pays est défini par une Constitution démocratique en vigueur depuis 1787.Au niveau fédéral le régime politique est de type présidentiel. Un président élu tous les 4 ans au suffrage universel indirect assume ainsi le pouvoir exécutif tandis que le pouvoir législatif est exercé par un parlement bicaméral (Chambre des représentants et Sénat), le Congrès, élu directement par les citoyens américains. Le pouvoir judiciaire jouit lui aussi de son autonomie, à son sommet on trouve une Cour Suprême dont les membres sont nommés à vie par le président. Terre de démocratie par excellence, le régime politique américain reste souvent considéré comme une référence malgré ses nombreuses carences (forte abstention, poids des lobbys etc). Le statut de première puissance politique et économique occupé depuis 1945 par les USA donne de plus un poids considérable de par le monde aux évolutions politiques américaines.
Président : Donald Trump (Parti Républicain)
Vice Président : Mike Pence (Parti Républicain)
Chambre des représentants : majorité républicaine (238 sièges sur 435), speaker Paul Ryan
Sénat : majorité républicaine (51 sièges sur 100), président pro tempore Orrin HatchInformations économiques :
Première puissance économique du monde, les Etats Unis d’Amérique représentent aujourd’hui environ 1/5ème de l’économie mondiale et occupent une position de leader dans de nombreux domaines. Malgré l’émergence de nouveaux acteurs économiques majeurs (Chine…), les USA restent un pilier de l’économie mondiale, notamment grâce à leur monnaie qui constitue une référence au niveau mondial et continue de dominer les échanges. Très tournée vers le tertiaire, le poids de l’industrie reste malgré tout prégnant dans l’économie américaine, d’autant plus que le pays mise beaucoup sur l’innovation. La production ainsi que l’exportation de ressources naturelles et de biens culturels constituent d’autres piliers de l’économie nationale.
- Données économiques:
- Budget fédéral 2020:
PIB : 20, 412, 000, 000 de dollars (2018)
Monnaie : dollar américainUnited States Armed Forces
Effectif des forces armées
1,301,500 hommes et femmes actifs
811,000 réservistes
Department of the Army
460,000 Regular Army
335,000 Army National Guard
195,000 Army Reserve
990,000 total
- Spoiler:
Chars
* 5 567 M1 Abrams.
Véhicules blindés
* 6 230 M2 Bradley.
* 500 M3 Bradley.
* 4 466 IAV Stryker.
* 160 000 Humvee.
* 6 000 M113 armored personnel carrier.
* 53 582 Joint Light Tactical Vehicle
* ? Light Strike Vehicle
* ? Textron TAPV
* 748 M88 Hercules
* 490 M9
* 108 M93 Fox
* 60 RSOV
* 2 777 M1117
* 8 722 M-ATV
* 2 868 Caiman
* 4 400 Cougar H/HE
* 8 780 International MaxxPro
* 2 300 RG-31
* 2 386 RG-33
* 750 Buffalo
* 32 000 M939 Truck.
* 120 000 Family of Medium Tactical Vehicles.
* 27 400 Heavy Expanded Mobility Tactical Truck.
* 2 400 Heavy Equipment Transport System.
Artillerie (sol-sol et sol-air)
* 950 M109 howitzer.
* 392 M119 howitzer.
* 327 M198 howitzer.
* 403 M777 howitzer.
* 340 M142 High Mobility Artillery Rocket System.
* 857 M270 Multiple Launch Rocket System.
* ? C-RAM
* 800 AN/TWQ-1 Avenger.
* 1 106 MIM-104F (PAC-3) Patriot.
Hélicoptères
* 47 AH-6 Little Bird.
* 756 AH-64 Apache.
* 618 OH-58 Kiowa.
* 469 CH-47 Chinook.
* 64 EH-60A Black Haw.
* 58 MH-60 Black Hawk.
* 1 227 UH-60 Black Hawk.
* 345 UH-72 Lakota.
Avions
* 48 C-12 Huron.
* 56 C-23 Sherpa.
* 11 C-26 Metroliner.
* 27 Cessna UC-35.
* 77 Alenia C-27J Spartan.
* 36 RC-12 Huron.
* 8 de Havilland Canada Dash 7.
Autres matériels militaires (véhicules d’ingénierie, UAV, missiles, etc...)
* 447 M9 Armored Combat Earthmover.
* 2 400 M88 Recovery Vehicle.
* AeroVironment Switchblade (drone d'attaque).
* MQ-1C Warrior (drone d'attaque).
* AAI RQ-7 Shadow (drone de reconnaissance).
* RQ-5 Hunter (drone de reconnaissance).
Department of the Air Force
318,415 active personnel
140,169 full-time employees
69,200 reserve personnel
105,700 air guard personnel
5,500 aircraft
406 ICBMs
170 satellites
- Spoiler:
Avions de chasse (attaque, supériorité aérienne, multirôle)
* 291 A-10 Thunderbolt II.
* 450 F-15/E Eagle.
* 195 F-22 Raptor.
* 957 F-16 Fighting Falcon.
* 71 F-35A Lightning II.
Bombardiers
* 20 B-52 Stratofortress.
* 68 B-1 Lancer.
* 20 B-2 Spirit.
Avions de guerre
* 29 AC-130.
* 14 EC-130H Compass Call.
* 7 EC-130 Command Solo III.
Appareils de reconnaissance
* 30 E-3 Sentry.
* 4 E-4 Advanced Airborne Command Post.
* 16 E-8 Joint STARS.
* 5 E-9A Widget
* 4 E-11A
* 2 OC-135B Open Skies.
* 22 RC-135.
* 21 U-2 Dragon Lady.
* 2 WC-135 Constant Phoenix.
* 10 WC-130 Hercules.
Avions de transport
* 103 C-5 Galaxy.
* 65 C-12 Huron.
* 223 C-17 Globemaster III.
* 38 C-27J Spartan.
* 328 C-130 Hercules.
* 129 C-130J Super Hercules.
* 106 MC-130.
Autres avions (tanker):
* 56 KC-10 Extender.
* 418 KC-135 Stratotanker.
* 100 KC-46 (2013).
Hélicoptères:
* 99 HH-60 Pave Hawk.
* 50 V-22 Osprey.
* 62 UH-1N Twin Huey.
Department of the Navy
324,460 active duty personnel
106,622 reserve personnel
- Spoiler:
Porte-avions
* 10 Nimitz-class aircraft carrier.
* (1 complété, 2 en construction) 3 Gerald R. Ford-class aircraft carrier
Navires d'assaut amphibie
* 2 America-class amphibious assault ship.
* 8 Wasp-class amphibious assault ship.
Destroyers:
* 76 Arleigh Burke class destroyer.
* 1 Zumwalt-class destroyer.
Croiseurs:
* 22 Ticonderoga class cruiser.
Frégates:
* 3 Freedom-class littoral combat ship.
* 3 Independence-class littoral combat ship.
Patrouilleurs:
* 13 Cyclone-class patrol ship.
Chasseurs de mines:
* 11 Avenger class mine countermeasures ship.
Autres bâtiments (de débarquements, de soutien, lanceurs de missiles)
* 2 Amphibious Command Ship.
* 2 Austin class amphibious transport dock.
* 11 San Antonio class amphibious transport dock.
* 8 Whidbey Island class dock landing ship.
* 4 Harpers Ferry class dock landing ship.
* 12 Cyclone class coastal patrol ship.
Sous-marins
* 39 Los Angeles class submarine.
* 3 Seawolf class submarine.
* 32 Virginia class submarine.
* 18 Ohio-class submarine.
Avions
* 81 EA-6B Prowler.
* 85 EA-18G Growler.
* 765 F/A-18 Hornet.
* 50 F-35B Lightning II.
* 50 F-35C Lightning II
* 34 C-2 Greyhound.
* 67 E-2 Hawkeye.
* 170 P-3 Orion.
Hélicoptères
* 49 HH-60H "Rescue Hawk".
* 36 MH-53E Sea Dragon.
* 527 MH-60.
* 189 SH-60 Seahawk.
U.S Marine Corps
182,000 active
38,500 reserve
- Spoiler:
Wheeled vehicles
* 19,598 HMMWV
* 11,400 Medium Tactical Vehicle Replacement
* ? Mercedes-Benz G Class/Interim Fast Attack Vehicle
* ? Growler
* ? MRZR-D
* ? Logistics Vehicle System
* 1806 Logistic Vehicle System Replacement (LVSR)
* 828 Light Armored Vehicle (Type LAV de différentes versions)
* ? HIMARS High Mobility Artillery Rocket System
Tracked Vehicles
* 401 M1 Abrams
* 69 M88 Recovery Vehicle
* 1,321 Amphibious Assault Vehicle
Support/Engineer
* ? Divers véhicules de support de troupes ou du génie
Aircraft
* 240 F/A-18 Hornet (version diverses)
* 175 AV-8 Harrier
* 20 EA-6 Prowler
* 70 KC-130 Hercules/Super Hercules
* 147 AH-1 Cobra
* 38 F-35B Lightning II
* ? UH-1 Iroquois
* 160 CH-53E Super Stallion
* 348 MV-22 Osprey
United States Coast Guards
Civilian employees: 7,064
Active duty personnel: 36,235
Selected reservists: 7,351
Auxiliarists: 29,620
238 cutters
1,523 boats
187 aircraft
- Spoiler:
https://en.wikipedia.org/wiki/List_of_equipment_of_the_United_States_Coast_Guard
Dernière édition par Jhe le Ven 27 Juil 2018 - 11:10, édité 1 fois
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Re: [✓] United States of America
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Sanctions iraniennes :
En ce mois d’août 2018 la sphère politico médiatique américaine est à nouveau en émoi suite à une nouvelle série de tweets matinaux du président Trump. Dans ces derniers, le chef de l’État américain a violemment pris à partie la position française par rapport aux sanctions que compte appliquer l’Administration fédérale américaine contre les entreprises qui commerceraient avec l’Iran. Accusant à mots ouverts la France, et plus largement l’Union Européenne, de faire le jeu d’une « République islamique terroriste menaçant le monde ! » le président a réaffirmé haut et fort la position américaine : les entreprises continuant de commercer avec l’Iran au mépris des injonctions américaine seront sanctionnées.
Concernant les menaces de représailles qu’a lancé Emmanuel Macron, le POTUS a tweeté que les Etats Unis prendraient en ce cas toutes les mesures nécessaires tout en rappelant dans le même tweet que le marché américain constitue pour de nombreuses entreprises françaises et européennes un débouché beaucoup plus juteux que la République Islamique. Washington réaffirme donc haut et fort sa ligne alors même que les premières sanctions contre les entreprises commerçant avec l’Iran entrent en vigueur. Un délai de 3 à 6 mois maximum a en effet été fixé par l’Administration Trump en mai avant d’enclencher les sanctions. Ces dernières prévoient notamment des restrictions à l’entrée sur le marché américain, des sanctions financières ainsi que la possibilité d’empêcher l’utilisation du dollar. « Faites le bon choix ! » à conclu le président en direction des entreprises françaises et européennes. En effet de nombreuses sociétés françaises et européennes lorgnant sur l’Iran bénéficient beaucoup du marché américain (alliance Renault-Nissan, usines Bel, usines d’Airbus, AccorHotels…) tandis que les entreprises américaines sont également pourvoyeuses de nombreux emplois en France et en Europe. Signe que les menaces font leur effet certaines entreprises (PSA, Vinci) ont déjà arrêté certains projets iraniens.
Pour garder un éventuel levier de négociation, des voix off au sein du ministère du Commerce rappellent toutefois que des « exemptions spécifiques » avaient été mises en place dans les années 1990 suite à des premières sanctions votées par le Congrès contre la République Islamique.
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Re: [✓] United States of America
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Syrie :
La question de la crise turco-russe fait grand bruit à Washington. La Turquie reste en effet un pays membre de l’OTAN même si les sujets de tensions entre Ankara et les autres capitales de l’Alliance sont légions depuis quelques mois. Le département d’État a ainsi vertement critiqué la politique russe de rupture d’un apaisement des relations russo-turc (qui sera préjudiciable aux deux parties) au prétexte de motifs fallacieux. La Turquie abrite en effet depuis 2011 une opposition syrienne dominée par l’islamisme politique et Moscou n’avait jusque là rien trouvé à y redire, jusqu’à cette riposte disproportionnée de juillet/août 2018. L’Administration américaine n’a enfin pas commenté les accusations de collusion entre Ankara et des groupes terroristes syriens, se bornant à rappeler les liens de Moscou avec la République islamique d’Iran et ses sous fifres du Hezbollah en Syrie. C’est dans ces conditions et en avançant ses arguments que les Etats Unis ont posé leur véto à la proposition russe contre la Turquie au Conseil de Sécurité de l’ONU.
En réalité cette rupture russo-turque arrange plus ou moins Washington. La Turquie ne pouvant plus compter sur une alliance plus ou moins tacite avec la Russie dans le dossier syrien va maintenant devoir revenir nettement vers ses alliés occidentaux, notamment pour son armement ainsi que pour des dossiers plus économiques (pétrole et gaz). Le premier signe de ce retour turc vers l’Ouest apparaît déjà avec la conclusion d’un accord russo-américain portant sur l’achat par Ankara de 13 système de missiles Patriot (10 systèmes PAC-3 avec lanceurs à 16 tubes et 3 systèmes PAC-3 MSE avec lanceur à 4 tubes) pour un total une somme de 40 millions de dollar. Des négociations sur le chasseur F-35 vont elles se rouvrir.
Dans la même veine, Washington dénonce la reprise de contrôle par les Russes et le régime du ciel d’une partie du nord de la Syrie, toujours appuyée sur les mêmes motifs fallacieux contre les Turcs. Les forces américaines sur place n’ont pas riposté, les chasseurs américains ne sont en effet pas concerné par cette mesure (qui ne s’étend de plus pas à l’est de l’Euphrate) mais des discussions entre Russes et Américains sont en cours à ce sujet via les canaux de communication ouverts depuis que ces deux puissances doivent se parler du fait de leur implication en Syrie. Des discussions avec les Turcs sont également toujours en cours au sujet de Manjib.
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Re: [✓] United States of America
Dossier coréen :
Le sommet du 12 juin entre Donald Trump et Kim Jong Un a incontestablement constitué un jalon important dans l’évolution du dossier nord coréen à l’œuvre depuis le début de la présidence du magnat de l’immobilier. Si cette rencontre au plus haut niveau a eu un fort retentissement symbolique les choses restent toutefois complexes et aucun calendrier définitif concernant la dénucléarisation de la Péninsule n’a été défini, celle ci a en effet été renvoyée à des négociations ultérieures. Pire, les médias américains relayent ces derniers mois des rumeurs, appuyés sur des sources au sein des services américains affirment que la Corée du Nord dissimule une partie de ses installations nucléaires et continue à les faire fonctionner. Ses informations n’ont été ni confirmé ni clairement démenti par l’Administration même si le président Trump a réaffirmé sa confiance dans le processus en cours.
Pour faire avancer le processus, déjà préparé par des négociations préliminaires ces derniers mois via des contacts entre des délégations des deux pays, l’Administration Trump propose à la Corée du Nord l’envoi à Pyongyang du secrétaire d’État Mike Pompeo et de son équipe afin de discuter des modalités qui permettraient l’ouverture d’un processus régulier de négociations entre les parties en présence afin de transformer en acte les paroles du 12 juin.
Commerce international :
Dans une interview dans un média centré sur l’économie, le secrétaire au Commerce, Wilbur Ross a affirmé aux journalistes que la Maison Blanche pourrait utiliser les sanctions contre l’Iran comme arme dans le cadre du bras de fer commercial à l’œuvre entre les États Unis et l’Union Européenne. En toute discrétion et en mots pesés, le secrétaire a en effet rappelé que des exemptions sont possibles pour les entreprises européennes souhaitant commercer avec l’Iran malgré les sanctions américaines. Des exemptions de la sorte pourraient être utilisé afin d’obtenir en retour des avancées sur le dossier commercial. Si le protectionnisme américain se limite pour l’instant à l’acier et à l’aluminium, ces taxes sur les importations pourraient enclencher un processus de guerre commerciale suite aux contre mesures de l’UE. Les milieux économiques américains ont d’ores et déjà affirmé leur réticence face à cette politique qui pourrait mettre en difficulté des pans de l’économie tandis qu’à la Maison Blanche on commence à craindre de possibles répercussions électorales si jamais ces contre mesures protectionnistes pesaient sur les emplois américains, même si cette perspective d’ici novembre et les élections de mi mandat reste assez hypothétique. Un tel « deal » pour reprendre les mots de Trump pourrait aurait plusieurs objectifs :
-négocier des exemptions de sanctions contre des avancées vers un commerce plus juste (investissements allemands et hausse des salaires locaux afin de limiter les excédents commerciaux produits par l’Allemagne du fait de son économie compétitive et exportatrice, meilleure pénétration des véhicules produits agricoles américains en Europe, jusqu’à une réévaluation de l’euro dans les rêves du président).
-tenter de diviser l’UE en accordant à certains pays des exemptions contre une action en faveur des intérêts commerciaux américains au sein de l’Europe (les décisions de l’UE devant être validé à l’unanimité).
En attendant le président a continué son offensive contre le commerce allemand, ajoutant que des taxes sur les importations automobiles sont en cours d’étude par le département du Commerce et pourraient donc être mise en vigueur. L’Administration américaine attend notamment de connaître les prochaines évolutions politiques européennes, et surtout allemande, avant de définir clairement sa stratégie, une Europe affaibli davantage permettrait en effet aux Américains de pousser leur avantage. Concernant la chute d’Angela Merkel il est à noter que Donald Trump a eu du mal à cacher sa joie dans ses tweets commentant l’explosion de la coalition de la chancelière.
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Re: [✓] United States of America
Commerce avec la Chine ::
La Maison Blanche et l’Administration Trump continuent leur offensive mondiale contre le commerce inéquitable frappant les États Unis, cette fois c’est la Chine qui est à nouveau dans le collimateur du président. Avec l’Allemagne, l’Empire du Milieu est en effet la principale victime des imprécations du chef de l’exécutif américain. Dans une interview le président a cette fois confirmé que les Etats Unis allaient bel et bien mettre pleinement en œuvre leur politique, annoncée il y a quelques mois et qui a commencé à être mise en place, d’imposition de droits de douanes à 25% sur 50 milliards de dollar d’exportations chinoises vers les USA. Si la Chine riposte et que les négociations ne donnent rien, le montant de ces exportations taxées pourrait viser un palier supplémentaire : 200 milliards d’exportations chinoises supplémentaires taxées à 10 %.
Parmi ces importations les produits de haute technologie du plan « China 2025 » figurent au premier rang. Environ un millier de biens de haute technologie (robotique, puces électroniques) mais aussi du produits industriels plus courants (pièces détachées, moteurs électriques etc) seront ainsi taxés à 25 %. L’objectif est de protéger les industries américaines de cette concurrence souvent subventionnée par l’État chinois, de réduire le déficit commercial avec l’Empire du Milieu ainsi que de limiter les transferts de technologies américaines vers la République Populaire.
L’objectif du président est de réduire le déficit commercial vis à vis de la Chine de 200 milliards de dollar ainsi que d’obtenir de Xi Jinping qu’il change ses pratiques commerciales déloyales et ouvre davantage son marché aux entreprises américaines. Un autre objectif est également de freiner le plan China 2025 qui cherche à faire de la Chine une puissance majeure de la haute technologie d’ici quelques années. Ces mesures mettent ainsi une pression supplémentaire sur les négociations commerciales en cours et à venir entre les deux grandes puissances.
Parallèlement à cette politique douanière, l’Administration américaine étudie également une série de mesures visant à limiter très fortement les capacités chinoises à investir dans certains domaines clés aux Etats Unis (robotique, aéronautique, énergies renouvelables etc) et visés par la Chine dans son projet China 2025. Il s’agirait encore de freiner la progression chinoise et de protéger les technologies américaines. Pour cela, une très stricte procédure de contrôle des investissements chinois dans ces domaines serait systématisée afin de bloquer les projets d’investissements chinois dans les domaines visés.
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Re: [✓] United States of America
Crise russo-turque & affaires syriennes :
Devant l’aggravation de la crise entre la Turquie et la Fédération de Russie, les Etats Unis sont dans l’expectative. Cette crise ramène en effet vers le camp occidental la Turquie qui se rapprochait il y a quelques mois encore de Moscou. Le secrétaire d’État Mike Pompeo a tout de même appelé les deux pays à se remettre à la table des négociations afin de désamorcer une dangereuse crise. Le département d’État américain a ainsi confirmé que les Etats Unis ne participeraient pas aux négociations proposées, que Washington aurait autrement accepté, si la Russie continue d’imposer cette zone d’exclusion aérienne stricte au dessus de régions ou se trouvent des forces américaines (Majinb). En retour, l’Administration américaine signifie toutefois aux Turcs que si les avancées turques à Afrine ne posent pas de problèmes aux Etats Unis, ceux ci ne céderont pas Manjib à la Turquie (même s’ils sont prêt à accentuer le contrôle de ce territoire abritant selon Ankara de dangereux terroristes). Sur ce point Mike Pompeo a fait savoir que l’accord de juin 2018 entre Turcs et Américains sur la question (départ des milices YPG de Manjib et mise en place d’une nouvelle administration kurde dans la ville, maintien de forces américaines) restait d’actualité pour la partie nord américaine.
Le département de la Défense a enfin fait savoir que la suspension de la Turquie du programme F-35 allait être levée et qu’Ankara va donc pouvoir recevoir ses appareils. En revanche l’on fait secrètement savoir en coulisses que si la Turquie poursuit sa politique menaçant d’entraîner une crise majeure entre OTAN et Russie le programme pourrait à nouveau être suspendu. L’objectif est de pousser Ankara à se « calmer » et à ouvrir de nouvelles négociations avec Moscou, la première pourrait alors compter sur le soutien de Washington dans les discussions sur un certain nombre de points. Les Russes sont avertis de cet état de fait et les Américains font état de leur volonté de maintenir malgré la crise avec les Turcs les canaux de discussions existants au sujet de la Syrie. Washington ne cherche aucunement à mettre de l'huile sur le feu et se félicite en coulisse de la position "modérée" des Russes qui ont exclu les appareils américains de leurs opérations.
Dans un autre registre, le département de l’Energie fait savoir à la Turquie qu’un accord portant sur la livraison 6 millions de barils par an a été ratifié. La production de pétrole de schiste américain permet en effet largement de répondre à cette demande, le tout à un prix très avantageux au vu de la lourdeur des stocks américains.
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Re: [✓] United States of America
Mid-term election :
Victoire pour les Républicains ! A l’issue d’une campagne qui a à vrai dire peu intéressé et mobilisé les Américains, le parti présidentiel a en effet remporté une victoire assez inattendu. Depuis l’entrée en fonction de Donald Trump la plupart des médias télévisuels mainstream, à l’exception de la Fox,et une grande partie de la presse, mettent en avant des sondages favorables aux démocrates ainsi que la « loi » naturelle des élections de mi mandat qui accouche le plus souvent d’une défaite pour le parti du locataire de la Maison Blanche. En 2018, comme en 2016, c’est donc la désillusion pour le camp démocrate puisque celui ci ne reprend pas le contrôle de la Chambre des représentants (dans laquelle les Républicains gardent une majorité de 10 sièges) et encore moins du Sénat ou la majorité républicaine sortante se renforce d’un siège (52 sièges sur les 100 sénateurs).
Divisé entre une tendance plus à gauche et un centre héritier d’Hillary Clinton, le parti démocrate n’en a pas moins mobilisé plus d’électeurs que le parti présidentiel puisque 48 % des votants ont voté démocrate au niveau national pour les élections à la Chambre (seulement 46 % pour les Républicains). Cet engouement n’a toutefois pas suffit, le découpage électoral est en effet très favorable au Great Old Party et la base électorale du président a répondu présente, confortée par les récents actes et discours du président (protectionnisme, retrait de l’accord iranien etc) ainsi que la bonne santé économique du pays. Les Démocrates ont quand à eux fait le plein de voix au sein des minorités et dans leurs fiefs (Californie etc) mais cette concentration des voix dans les grands centres urbains n’a pas permis de reprendre assez de circonscriptions aux candidats du chef de l’État. Les Démocrates n’en gagnent pas moins 14 sièges par rapport à la Chambre sortante, ce qui peut être de bonne augure pour les élections de 2020.
Au Sénat, la défaite démocrate s’explique là aussi par une conjonction de circonstances défavorables à la « gauche ». Les Démocrates devaient en effet défendre une dizaine de sièges (sur les 33 en jeu) dans dans des Etats ayant voté Trump en 2016. La mobilisation de la base électorale du président a donc permis là aussi de permettre au parti Républicain de conserver sa majorité, et même de l’accroître d’un siège.
Cette victoire électorale de Donald Trump (malgré un taux de participation bas, environ 40%) est un grand succès. Le chef de l’État ne va en effet pas avoir a négocier avec un Congrès démocrate (même si un Congrès républicain peut être également difficile à manœuvrer) pour son programme législatif ou encore pour faire ratifier la nomination d’un juge à la Cour Suprême (un siège y étant vacant depuis l’été). De plus, ce maintien républicain éloigne les menaces d’impeachment alors même que le procureur Mueller poursuit son enquête sur l’ingérence russe.
Jhe- Administrateur
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Re: [✓] United States of America
Corée :
L’Administration américaine accepte la proposition nord coréenne. Une délégation américaine, conduite personnellement par Mike Pompeo dans les premiers jours, se rend donc à Singapour afin de négocier un processus de dénucléarisation de la Corée dans le cadre de la feuille de route de juin 2018. Concernant le format de cette réunion, multilatérale (et non bilatérale) puisque la Corée du Sud, la RPC et la Fédération de Russie sont conviés, le président Trump a prévenu que la délégation américaine n’en serait pas moins intransigeante et qu’elle n’hésiterait pas à claquer la porte en cas de « mauvais deal ». Trump a toutefois précisé qu’il avait une grande confiance dans les chances de réussite du sommet. En attendant, l’Administration américaine s’oppose à toute levée des sanctions sur la Corée du Nord temps qu’aucun accord concret de dénucléarisation n’est signé. Les exercices militaires conjoints avec la Corée du Sud restent eux suspendus en gage de bonne volonté. Dans les couloirs de la Maison Blanche les rapports des services de renseignement faisant état d’une poursuite clandestine malgré tout du programme nucléaire nord coréen ne sont pas rendus public, le président garde confiance dans la volonté nord coréenne d’avancer. La position stricte de Washington sur les sanctions découlent toutefois de ces informations, sur les conseils de son conseiller à la Sécurité Nationale John Bolton le président a en outre ordonné au Pentagone de continuer ses travaux confidentiels sur un éventuel programme de frappes sur le Corée du Nord si jamais l’on devait en arriver là.
Commerce chinois :
Le président Trump a vertement critiqué la riposte chinoise sur twitter, le chef de l’État a ainsi tancé « l’égoïste Chine qui n’hésite pas à mettre en péril la stabilité monétaire mondiale pour défendre ses pratiques commerciales injustes ! ». La mise en vente de bons du Trésor américain par la République Populaire fait en effet baisser la valeur du dollar, même si les créances bradées représentent une somme encore assez limitée et que la Chine n’a clairement pas encore appuyer sur son « bouton nucléaire » monétaire. Devant la situation le président Trump a toutefois lâché du lest, si les taxes d’ores et déjà imposées sont maintenues, le secrétaire au Commerce a précisé que le plan de blocage des investissements chinois n’était encore à l’état que de projet, serait en fait assez limité et ne criblerait pas que les investissements venus de l’Empire du Milieiu. Le Congrès travaille actuellement sur la question. Quoi qu’il en soit, la Maison Blanche propose aux autorités de Pékin l’ouverture d’un nouveau round de négociations commerciales afin de tenter de résoudre les différents entre les deux pays. Le président a toutefois prévenu que l’Administration travaille d’ores et déjà sur un plan de taxation à 10 % de 400 milliards de dollars d’exportations chinoises vers les Etats Unis si aucune avancée n’est trouvée dans les prochains mois.
Commerce avec l’UE & sanctions iraniennes :
Enfin, le gouvernement américain fait un geste, conforté suite aux élections de mi mandat, fait un geste envers l’Union européenne, suite à des appels téléphoniques entre la Maison Blanche et l’Elysée entre autres. Les Etats Unis ont en effet indiqué qu’un compromis sur les questions commerciales restait dans les objectifs de Donald Trump. La Maison Blanche a ainsi fait savoir que des exemptions conséquentes de sanctions pour les entreprises européennes commerçant avec l’Iran pourraient être accordées si les Etats européens consentent à l’ouverture de négociations commerciales approfondies prenant en compte certaines demandes américaines (notamment vis à vis de la balance commerciale) et pouvant permettre une levée des taxes américaines et de la riposte douanière des 27. L’Administration a notamment mis en avant le fait que l’UE et les pays membres devrait intervenir afin de favoriser le marché intérieur européen (investissements en Allemagne pour augmenter la consommation intérieure et réduire les excédents commerciaux …). Le président a toutefois tweeté que si l’UE ne fait aucune avancée de son côté les sanctions contre les entreprises seraient appliqué avec la plus grande sévérité et que les Etats Unis passeraient définitivement à l’offensive en taxant les importations d’automobiles européennes. En attendant la réponse européenne une « suspension » bienveillante des sanctions est décidée de manière tacite.
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Re: [✓] United States of America
Affaires étrangères :
Suite à l’acceptation par la République Populaire de Chine d’un nouveau round de négociations commerciales pour tenter d’éviter la guerre commerciale totale, le Maison Blanche a fait savoir que celles ci débuteraient dès janvier 2019, une équipe du département du Commerce est d’ores et déjà sur les rangs pour affronter les positions de la délégation chinoise. En attendant aucune nouvelle taxe ni mesure punitive n’est imposée à la Chine, mais les tarifs douaniers décidés plus tôt dans l’année restent en vigueur. Le président Trump a tweeté que ces négociations seraient décisives et que l’équipe américaine « signerait un bon deal ou rien du tout ».
Toujours en politique étrangère, et alors que les négociations avec la Corée du Nord sont actuellement en cours à Singapour, le président américain s’en est cette fois pris dans une série de tweets à l’OTAN. Donald Trump a dénoncé cette Europe qui profite commercialement des Etats Unis et s’enrichit tout en ne finançant pas sa défense et se reposant pour celle ci sur les USA. L’Administration Trump est donc décidée à imposer à ses alliés, notamment à ceux qui ne dépensent pas assez dans leur défense (Canada, Allemagne etc), le respect du 2 % de PIB investi dans les forces armées. Si les alliés des Etats Unis persistent à ne pas faire d’effort les dispositifs militaires américains de par le monde seront revus, le Pentagone prépare notamment un plan de retrait d’une grande partie des troupes américaines d’Allemagne (pays particulièrement visé par Donald Trump).
Affaires intérieures :
Au niveau budgétaire, suite à un accord de début d’année au Congrès portant sur les budgets 2018 et 2019, le financement du gouvernement fédéral est assuré jusqu’au 30 septembre 2019 (fin de l’année fiscale 2019). Sur la période octobre 2018-septembre 2019 le déficit du gouvernement américain va donc s’établir à environ 985 milliards de dollars. Les baisses d’impôts conjuguées à la hausse des dépenses militaires (le budget de base du département à la Défense va atteindre les 600 milliards de dollars) et à l’échec de l’Administration Trump à faire voter des coupes budgétaires au Congrès expliquent cet énorme creusement du déficit public. Des discussions sont toutefois toujours en cours au Congrès pour le vote définitif des dépenses. Le président cherche en effet à faire voter un plan d’investissement dans les infrastructures de 200 milliards de dollars sur 10 ans, de nouvelles hausse du budget militaire et de sécurité (avec notamment la recherche d’une enveloppe pour financer le Mur à la frontière mexicaine) ainsi que des coupes budgétaires au sein du gouvernement et des programmes sociaux. Le projet présidentiel de budget 2020 sera également présenté en début d’année prochaine (février).
Au niveau de la Cour Suprême, la majorité républicaine au Sénat a entériné en ce mois de décembre la nomination de la juge Amy Coney Barrett pour occuper le siège vacant depuis l’été au sein de la juridiction suprême américaine. La nomination de cette femme de loi catholique mère de 7 enfants et très conservatrice est une nouvelle provocation du président envers les libéraux américains. Cette nouvelle modification de la Cour entérine en effet un peu plus son basculement vers la droite, les prises de position de la nouvelle juge sur des sujets comme l’avortement ou l’Obamacare suscitent en effet l’ire des Démocrates, mais à contrario le ravissement d’une grande partie de la base électorale du président.
Toujours dans le domaine judiciaire les investigations du procureur Mueller sur l’ingérence russe dans la campagne de 2016 se poursuivent même si aucune nouvelle inculpation majeure n’a eu lieu ces derniers mois. L’équipe du procureur spécial n’en continue pas moins de travailler s’arrache pied et du nouveau devrait se produire au début de l’année 2020 selon certains médias américains bien informés.
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Re: [✓] United States of America
Affaires étrangères :
Le 1er janvier au matin n’a pas fait exception à la règle et dès les aurores une nouvelle série de tweets présidentiels est apparu sur le compte de Donald Trump. Après avoir souhaité une bonne année à ses concitoyens, le chef de l’exécutif a ainsi vertement attaqué, une nouvelle fois l’Allemagne et son chancelier Jens Spahn. Refusant tout compromis, le gouvernement allemand a en effet rejeté l’injonction trumpienne d’une hausse des dépenses militaires, prônant au contraire une intégration militaire européenne plus poussée. L’Iran et le commerce restent également des sujets de friction majeurs. Malgré tout, la Maison Blanche a lancée une invitation au chancelier Spahn, celui ci est donc convié à se rendre aux Etats Unis dans le courant de l’année afin d’échanger en face à face avec Donald Trump et essayer de trouver un accord.
Parallèlement, l’Administration américaine a annoncée l’engagement de poursuites judiciaires contre plusieurs groupes allemands, au premier rang desquels Volkswagen, pour commerce illégal en dollar avec l’Iran. Le constructeur automobile s’expose désormais à plusieurs milliards de dollars d’amendes qui lui seront sans doute infligé dès les prochains mois par la justice américaine.
« Si aucun progrès n’est fait d’ici au mois de juin les sanctions seront appliquée avec la plus grande fermeté et les Etats Unis prendront les mesures appropriées contre les pays européens lui faisant du mal ! » a conclu le président.
Donald Trump a par contre tenu à féliciter les pays « réalistes » de l’Union ayant répondu favorablement à ses demandes concernant l’OTAN. Les experts juridiques de la Maison Blanche travaillent en ce moment même d’arrache pied pour tenter de trouver des failles dans le droit européen et les traités qui permettraient aux USA de favoriser des relations bilatérales avec les pays « fidèles » (abaissement des tarifs douaniers ciblés etc).
Concernant le Canada, le président Trump a fait savoir au Premier Ministre Trudeau que « tout pouvait être négocié » entre Washington et Ottawa. L’Administration américaine a toutefois fait savoir implicitement dans ses déclarations que tout accord sur la défense canadienne ou encore sur une possible levée des taxes infligées au Canada sur l’acier et l’aluminium serait conditionné à une renégociation de l’ALENA, thème cher au président Trump qui compte bien en faire un des ses cheval de bataille pour 2019.
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Re: [✓] United States of America
Enquête Mueller :
En ce début d’année 2019 l’enquête du procureur Mueller sur « l’affaire russe » a enfin connu sa conclusion dans une véritable tempête médiatique. Après plus d’un an et demi d’enquête l’affaire a en effet culminé avec une audition privée entre Donald Trump et ses avocats et le procureur Mueller. Chargé de déterminer si l’équipe du président, voire même le désormais chef de l’État directement, a entretenu une véritable collusion avec les services russes en vue de gagner l’élection de 2016, l’incorruptible Mueller aura travaillé sans relâche, malgré les tweets et les quolibets de Donald Trump et de son clan qui n’ont cessé de dénoncer une « chasse aux sorcières ».
Malgré la menace, l’enquête portait en effet sur l’affaire russe elle même ainsi que sur des soupçons d’obstruction à la justice du président (suite au limogeage du chef du FBI en mai 2017), le président aura tout de même laissé jusqu’au bout le procureur poursuivre ses investigations (sur le conseil de ses avocats et de ses conseillers : le limoger aurait constitué un risque politique énorme accréditant l’idée d’un Donald Trump acculé).
Finalement, en ce mois de mars 2019, suite à de dernières investigations et une audition du président (fait quasi unique dans l’histoire américaine) que Donald Trump a accepté en gage de bonne foi, le procureur spécial a rendu ses conclusions devant le Congrès. Celui ci a clos l’affaire en déclarant solennellement qu’à l’heure actuelle aucun élément crédible et concordant ne permet d’accréditer une implication directe du président dans cette affaire. Une vingtaine de personnes, dont beaucoup issus de la campagne de Donald Trump, et 3 sociétés ont malgré tout été inculpé et feront l’objet de poursuite dans cette affaire pour liens avec les services russes. Malgré tout aucun élément ne permet donc de lier le président Trump à ses activités, ni même à accréditer le fait qu’il ait été au courant des agissements de ces employés de sa campagne électorale. Les soupçons d’obstructions à la justice n’ont également pas pu être prouvé de façon claire par l’équipe du procureur.
Ces conclusions interviennent alors même que l’opinion pense aujourd’hui majoritairement que cette enquête a eu des motifs politiques et que des révélations sur les méthodes du FBI aux débuts de l’affaire et sur les motivations politiques de membres de l’Agence ont eu lieu, renforçant la ligne de défense présidentielle. La victoire de Donald Trump et des républicains au mid term election ont d’autant plus renforcé le président. Au vu de ses conclusions un Congrès républicain n’engagera pas de procédure d’impeachment, un Congrès démocrate l’aurait peut être fait étant donné qu’il est malgré tout prouvé que des membres de l’équipe Trump ont fricoté avec les Russes. En attendant le président a bien entendu réagit via un tweet dans lequel il s’est exclamé : « Justice est rendue ! ».
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Re: [✓] United States of America
Rencontre avec le chancelier allemand :
Au mois de mars 2019 le président Trump a reçu en grande pompe à la Maison Blanche le chancelier allemand, Jens Spahn. Les sourires de façade et les poignées de mains viriles n’ont toutefois pu faire oublier le climat de réelle tensions, sur de multiples sujets, entre les Etats Unis et l’Allemagne. Lors de l’entretien privé dans le bureau ovale de la Maison Blanche, le magnat de l’immobilier a joué carte sur table vis à vis de son homologue allemand et lui a proposé un grand accord germano-américain (et par là américano-européen) dont il a exposé les grandes lignes :
-L’Allemagne cesse totalement son commerce avec l’Iran et fait cesser les activités de ses entreprises sur place, en échange les Etats Unis engagent une suspension de leurs taxes sur l’acier et l’aluminium européen décrétées en 2018 ;
-Bruxelles et Washington engagent un processus d’abandon de leurs taxes actuelles sur l’automobile (les USA taxent actuellement à 2,5 % les voitures européennes, à 25 % les camionnettes et les pick up ; l’UE taxe à 10 % les importations automobiles américaines). En échange Washington met donc au placard sa menace de taxe à 20 % sur les importations automobiles européennes (une grave menace pour l’industrie allemande).
-L’Allemagne s’engage à tenir sa promesse, faite dans le cadre de l’OTAN, d’atteindre 2 % d’investissement dans la Défense d’ici 2024/2025. En ce cas les Etats Unis annuleront leur projet de redéploiement d’une partie des GI’s stationnés en Allemagne vers l’Europe de l’Est (alors même que cette présence américaine en Allemagne est un élément important du dispositif de défense allemand et apporte d’intéressantes retombées économiques pour les régions abritant des bases).
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Re: [✓] United States of America
Affaires intérieures & extérieures :
Après son blanchissement personnel dans l’affaire de l’ingérence russe, le président américain traverse assurément une bonne phase (que l’on peut même faire remonter à sa victoire au mid term election de la fin 2018). Donald Trump vient en effet de remporter une indéniable victoire sur l’Allemagne. Sitôt le chancelier fédéral parti de Washington, le chef de l’exécutif s’est en effet vanté dans une salve de tweets d’avoir conclu un « great and good deal » avec l’Allemagne. Le spectre de la guerre commerciale s’éloigne en effet et un processus de désarmement douanier dans le domaine automobile devrait se lancer, ce qui ouvrira définitivement et totalement le marché européen aux Ford & cie. Pour le président justice est rendu, il ne s’agit en effet pour lui que d’un juste retour des choses puisque les excédents commerciaux allemands profitaient de taxes très faibles à l’exportation tandis que le marché de l’UE était quand à lui bien mieux défendu.
Une victoire majeure est également obtenu concernant l’Iran puisque la puissance dominante de l’UE renonce définitivement à ses prétentions commerciales dans le pays des mollahs et s’engage à respecter ses engagement financiers au sein de l’OTAN. Concernant l’accord douanier automobile, Berlin va toutefois maintenant devoir convaincre ses partenaires européens de l’accepter, la politique douanière est en effet une prérogative de Bruxelles. Si l’accord est ratifié des négociations complémentaires pour l’application de ce deal douanier s’ouvriront et si le processus va à son terme les Etats Unis lèveront leurs taxes sur l’aluminium et l’acier européen.
Concernant l’Iran, les poursuites engagées par l’Administration américaine contre Volkswagen vont être suspendues. Le président américain appelle désormais les derniers pays européens ayant encore des intérêts en Iran à s’aligner sur la position de Berlin. La même attente est exprimée concernant le respect des engagements de défense de l’OTAN.
Les objectifs de l’Administration Trump concernant le continent européen vont maintenant se recentrer sur plusieurs points : toujours chercher à obtenir un meilleur accès au marché européen dans un certain nombre de domaines, tenter de recentrer un Royaume Uni en grande difficulté vers la relation transatlantique et se rapprocher des pays d’Europe centrale et oriental, Donald Trump apprécie en effet de plus en plus ces pays dirigés par des droites nationalistes en accord avec sa ligne idéologique sur de nombreux points et faisant preuve d’une grande fidélité à l’Oncle Sam.
Enfin, le département de la Défense américaine s’est dit prêt à autoriser la signature de contrats portant sur des ventes de drones avec Bagadad. L’Irak est toutefois appelée à préciser ses besoins tant en terme numérique qu’au sujet des modèles susceptibles de l’intéresser.
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Re: [✓] United States of America
Affaires intérieures :
Le début de l’année 2019 a vu la fin du processus budgétaire 2019, le Congrès a en effet définitivement adopté en février un budget fédéral. Comme d’habitude les tractations se sont éternisées et après un petit shutdown et plusieurs votes de lignes de crédit permettant de financer temporairement l’État fédéral, représentants et sénateurs ont adopté l’ensemble des lois de finances nécessaires pour les dépenses discrétionnaires du gouvernement.
Comme d’habitude un accord bipartisan a du être conclu entre la Maison Blanche et les élus, au Sénat une majorité de 60 voix est en effet nécessaire pour adopter les lois budgétaires (les Républicains ne disposent que d’une majorité de 52 sièges).
Voici les grandes lignes de cet accord :
-Hausse des dépenses militaires et de sécurité (le budget de base du département de la Défense voté s’élève à 597 milliards de dollars, à cela s’ajoute 88 milliards de dollars supplémentaires pour les opérations extérieures ainsi qu’environ 80 milliards pour les dépenses liées auxVétérans).
-Annulation ou réduction de la plupart des coupes budgétaires prévues dans les dotations de fonctionnement des ministères et les programmes sociaux.
-Vote de deux enveloppes exceptionnelles sur 10 ans : 25 milliards pour la construction du Mur, dont 1,6 milliards dès cette année (budget Immigration) et de 200 milliards d’investissements fédéraux dans les infrastructures (budget Régions et Territoires), dont 15 milliards dès cette année.
-En échange de ces concessions démocrates, notamment sur le Mur l’Administration va engager le lancement d’un processus de naturalisation d’environ 1,8 millions de migrants (sur une dizaine d’années) dont les environ 600,000 Dreamers et leurs parents. Le programme DACA qui protège les mineurs arrivés illégalement (leur permettant de séjourner, d’étudier etc) aux Etats Unis est également maintenu pour ses actuels bénéficiaires.
Cet accord budgétaire à un prix : plus de 1,000 milliards de déficit budgétaire pour l’État fédéral américain pour l’année 2019. Les grandes coupes budgétaires prévues par le président ont en effet été rejetées par les démocrates, peu de postes budgétaires sont donc en baisse tandis que pour certains c’est une véritable gabegie (+80 milliards de dollars pour les forces armées américaines). Les baisses massives d’impôts votées en 2017 n’arrangent pas ce tableau. Donald Trump s’est malgré tout félicité de cet accord bipartisan et a annoncé que son Administration reviendrait à la charge afin de réduire les dépenses de l’État ainsi que les dépenses sociales tout en assurant que sa politique permettrait d’atteindre une croissance plus élevée, donc d’augmenter les recettes fédérales. A ce sujet il ne s’est pas privé de rejeter sur les Démocrates la faute de ce déficit budgétaire record. Les principaux objectifs du président sont malgré tout atteints puisque malgré cet écart énorme entre recettes et dépenses, qui effraie bon nombre de républicains attachés à l’orthodoxie budgétaire, le président obtient ses financements pour l’armée et la sécurité, pour l’immigration et la construction du Mur ainsi que pour les investissements dans les infrastructures.
Après une nouvelle fusillade en Arizona ayant fait une vingtaine de tués, le débat sur les armes à feu une nouvelle fois ressurgi dans le paysage politique américain. Si Donald Trump a une nouvelle fois immédiatement tweeté pour assurer les victimes et leurs familles de ses condoléances, celui ci n’a aucunement l’intention de changer sa politique concernant les armes à feu. Pour le chef de l’État seul un travail efface de la police (à ce titre Trump a assuré que le FBI aurait mieux fait de s’intéresser à de tels fous dangereux plutôt qu’à ses liens supposés avec la Russie) et un armement des citoyens et des enseignants peut éviter de tels massacres causés par des personnes déséquilibrés. Dans ce dossier les gros sous de la NRA pèsent très lourd et de nombreux élus républicains sont véritablement tenus par le lobby des armes, la politique du Congrès n’est donc pas près de changer non plus même si de plus en plus d’élus, notamment démocrates, plaident pour un meilleur contrôle des armes à feu. Un véritable mouvement anti armes, symbolisé par ces jeunes manifestant à la suite des tueries semble toutefois se mettre en place et celui ci pourrait se révéler dangereux puisque ces jeunes sont bien décidés à se mobiliser pour sanctionner dans les urnes les élus financés par la NRA, un électorat qui sera donc vraisemblablement dangereux pour le locataire de la Maison Blanche et ses troupes.
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Re: [✓] United States of America
Affaires intérieures & extérieures :
Alors que le milieu de l’année 2019 approche, le président Trump a renoué avec sa base électorale lors d’une tournée du pays au cours duquel il a tenu plusieurs meetings endiablés.
Donald Trump est notamment revenu sur le récent accord commercial avec la Chine, un « very good deal » selon ses mots. Le magnat de l’immobilier a mis en avant le fait que la hausse de 35 milliards de dollars des achats chinois aux Etats Unis (notamment en produits agricoles), les baisses des droits de douanes sur l’automobile et les mesures permettant une meilleure pénétration par les entreprises américaines (celles ci n’auront plus à établir une joint venture avec une entreprise locale pour pouvoir s’implanter) de l’Empire du Milieu allaient permettre de réduire « considérablement » le désastreux déficit commercial américain vis à vis du pays de Xi Jinping. En outre, le président a mis en avant le fait que cet accord allaient permettre une bien meilleure défense de la propriété intellectuelle américaine vis à vis de la Chine (de nombreux transferts de technologie passaient par ces joint venture obligatoires). Comme souvent après un accord de ce genre, Trump a loué le travail de son « ami » le président Xi. Face à son auditoire survolté, le président a toutefois ajouté qu’il « gardait à l’oeil » la Chine et que les Etats Unis ne resteraient pas inactifs si les clauses n’étaient pas respectées.
Plus concrètement, le président a signé officiellement les décrets d’abolition des tarifs douaniers infligés en 2018 à certaines importations chinoises. Ceux ci seront définitivement levé à la mi août.
Dans ses discours, Donald Trump est également revenu sur ses rapports à l’Union européenne avec laquelle un grand deal commercial concernant l’automobile devrait être bientôt signé. A ce sujet, le président a salué son « très bon partenaire » le chancelier allemand Spahn qui a cédé quelques mois plus tôt à ce que la presse mondiale a qualifiée de vrai coup de force sur de nombreux sujets (commerce, automobile, Iran, OTAN). Le milliardaire ne s’est également pas privé de commenter les élections européennes, déclarant à ce sujet ouvertement sa sympathie pour les mouvements nationalistes et anti-migrants européen. « Visiblement ces élections nous montrent que les peuples d’Europe prennent de plus en plus conscience de la destruction de leur culture par l’immigration massive » a lancé Donald Trump. Ce dernier a tout de même salué le nouveau président de la Commission Européenne Dominique de Villepin.
Le département du Commerce a quand à lui transmis à la nouvelle Commission le texte du compromis commercial passé avec Berlin et devant permettre d’éviter une guerre commerciale dans ce domaine :
-lancement d’un processus de suppression mutuelle des tarifs douaniers sur les automobiles (2,5 % à l’entrée des Etats Unis, 10 % à l’entrée de l’Union).
-l’UE renonce à sa politique de contestation de l’extraterritorialité de la loi américaine au sujet des sanctions contre l’Iran. En retour les USA lèvent leurs taxes contre l’acier et l’aluminium européen et permettent ainsi à l’UE de lever à son tour ses contre-taxes adoptées en 2018.
Face à ses militants, le président s’est en outre targué de la réussite de sa politique dans son ensemble, « les entreprises occidentales ont quitté l’Iran en masse, les négociations avec la Corée du Nord sont en cours et progressent, la croissance américaine est robuste et le Mur verra le jour ! » ainsi lancé Donald Trump.
Des négociations avec Londres sont également en cours afin de parvenir à établir un traité de libre-échange entre les Etats Unis et la Grande Bretagne. Selon certains journalistes le président aurait d’ailleurs très mal pris le fait d’apprendre que la Chine était également sur les rangs pour s’approprier une part du « gâteau britannique » en déshérence depuis le hard Brexit. « Nous ne nous ferons pas doubler sur ce marché ! » aurait-il lancé à certains de ses proches au cours d’une partie de golf.
Dans un de ses meetings le président a enfin évoqué les récents attentats ayant secoué le Pakistan. « Bien sûr nous sommes tous attristé par ces images de violence mais certaines questions méritent d’être posées : depuis maintenant 20 ans le Pakistan finance son armée avec NOTRE argent et nous devrions fermer les yeux sur sa duplicité avec le terrorisme islamiste qui mène à de telles massacres au sein de sa propre population ? Je ne resterai pas inactif sur ce dossier et j’en parlerai directement au Premier ministre pakistanais lors de notre prochain entretien, cela suffit ! ».
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Re: [✓] United States of America
Le président Trump a effectué une grande visite dans le sud des Etats Unis, le long de la frontière avec le Mexique afin de lancer officiellement les travaux du Mur. Après avoir obtenu en début d’année du Congrès un maximum de 25 milliards de dollars sur dix ans pour financer son ambitieuse politique migratoire. Concrètement, la Maison Blanche estime le coût du Mur à 17 milliards de dollars au minimum, celui ci devrait être achevé en 2028. La moitié de la frontière sera couverte par les installations (soit 1152 kilomètres), les réalités financières et techniques ont en effet obligées le président à revoir à la baisse son projet digne de Game of Thrones mais celui n’en cesse pas moins de s’en féliciter. En plus de cela, 650 kilomètres de renforcement et de remise à niveau des barrières déjà existantes. Pour l’année 2019 environ 1 milliard de dollars ont déjà été débloqués.
Des prototypes du Mur ont été exposés à la frontière, celui ci se composera principalement d’une barrière en béton pouvant s’élever selon les endroits jusqu’à 9 mètres de haut. Ils seront de plus pourvus de dispositifs anti-escalade. Chaque tronçon du mur coûtera jusqu’à 500,000 dollars. Il s’inscrira dans le cadre d’une politique de durcissement du contrôle aux frontières, celui ci se composera donc d’une barrière physique, de patrouilles routières, de faisceaux lumineux et de divers autres technologies de surveillance. « Ce Mur protégera les citoyens américains des clandestins et des trafics ! » a lancé le président qui a donc posé symboliquement une première pierre de son projet, les financements et les éventuels obstacles juridiques étant des questions maintenant réglées.
Pour le président ce projet est également un moyen de mettre en avant une politique créatrice d’emplois. Quatre entreprises américaines (Caddell Construction Co.; Fisher Sand & Gravel, DBA Fisher Industries; Texas Sterling Construction Co. et W. G. Yates & Sons Construction Company) vont en effet se charger de la construction du Mur aux côtés de nombreuses autres entreprises annexes (système de sécurité, acier etc).
Devant le Mur, le président a de plus réitéré une promesse qu’il professe depuis maintenant plus de 3 ans : « d’une manière ou d’une autre le Mexique participera à la construction de ce fantastique Mur, ce pays nous envoie depuis des décennies clandestins et trafiquants, il est temps qu’il règle son ardoise auprès des citoyens américains ! ».
Cette séquence permet à Trump de se remettre en phase avec ses promesses. En mai/juin le président a en effet du définitivement renoncer à ses volontés de quitter l’Afghanistan puisque celui ci a ordonné des frappes aériennes massives afin d’aider l’armée afghane face à la progression des Talibans et autres djihadistes. En outre, dans la lignée de sa décision de 2017, la Maison Blanche a annoncée l’envoi de 3,000 GI’s supplémentaires dans le pays d’ici la fin 2019 (ce qui portera le contingent américain sur place à 17,000 hommes). Cette force inscrite dans le cadre de l’ISAF aura pour but d’intensifier l’effort d’assistance et de formation de l’armée nationale afghane même si quelques unités combattantes (SEALS et Bérets Verts) ainsi que les drones et aéronefs américains sont eux directement engagés sur le terrain. Une aide supplémentaire d’au moins 3 milliards de dollars pour les années à venir sera de plus demandé au Congrès. En attendant l’Administration Trump a annoncée son plein soutien aux initiatives lancées par le Pakistan, le président s’est d’ailleurs vanté d’avoir « permis par ses mots, parfois durs mais nécessaires » d’avoir mis fin à l’ambiguïté pakistanaise vis à vis de l’Afghanistan. « Une nouvelle et forte coopération entre nos deux pays va se mettre en place, ce sera formidable ! » a notamment tweeté le président.
La fièvre médiatique qui s’était emparée en mai des médias américains au sujet de l’Afghanistan aura toutefois permis à Trump de minimiser l’écho des documents du département du Commerce qui a annoncé que les entreprises françaises bénéficieront d’exemption pour le commerce avec l’Iran. Le président Trump n’a pas fourni d’explications très claires, laissant cela à ses ministres et porte parole, mais s’est contenté dans un tweet rageur de fustiger ceux qui lui reprochent cette décision, présentée comme une volte face, alors « qu’elle s’inscrit dans le cadre d’un deal qui a permis aux Etats Unis d’énormes avancées vis à vis du commerce avec l’Europe, cela vaut bien quelques petites et négligeables affaires avec un rogue state ! ».
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Re: [✓] United States of America
Affaires étrangères :
La Maison Blanche a félicitée le nouveau Premier Ministre Canadien pour son arrivée aux affaires, les analystes politiques mettent notamment en avant que le président Trump s’entendra sans doute mieux avec le conservateur Scheer qu’avec son prédécesseur, le libéral Trudeau. « Je suis sûr que le PM Scheer fera un travail formidable pour le Canada ! » a notamment tweeté le chef de l’exécutif alors même qu’une délégation américaine arrivait à Ottawa pour entamer de nouvelles négociations sur l’ALENA. A ce sujet la Maison Blanche a fait savoir que l’Administration américaine adopterait dans les limites du possible une position raisonnable : Donald Trump n’a en effet pas de mots assez dur pour la zone de libre échange actuelle mais si un accord est trouvé il ne mettra pas exécution ses menaces de retrait américain. Dans le cas contraire c’est sans hésitation que la première puissance mondiale signifiera au Canada et au Mexique son retrait.
Toujours sur le dossier commercial, Donald Trump est revenu à la charge au sujet du commerce avec l’Union Européenne. « Un bon deal a été signé au sujet de l’automobile mais cela ne devrait pas faire oublier que de nombreux obstacles européens à un commerce juste et équitable subsistent ! ». La Maison Blanche a ainsi proposé au président de la Commission Européenne, Dominique de Villepin, l’ouverture de nouvelles discussions commerciales au sujet des produits industriels au sens large et de l’ouverture des marchés publics. Le président Trump a également pointé du doigt le fait « qu’aucune mesure européenne visant à réinvestissement des excédents commerciaux vers le marché intérieur, notamment allemand, n’a encore été prise ».
Autre dossier international important sur laquelle travaille la Maison Blanche, le département d’État et celui de la Défense : l’Afghanistan. Alors que sur le terrain les offensives talibanes et islamistes ont été contenues par l’intervention des forces américaines au milieu de l’année et que les USA vont renforcer leur présence militaire et leur assistance à l’État local, la diplomatie américaine s’active pour faire avancer au sein de l’ONU une proposition pakistanaise visant à la mise en place d’une « coalition locale », soutenue financièrement et éventuellement par une force de casques bleus. L’Administration américaine met notamment en avant le fait que cette intervention plus locale ferait intervenir des hommes plus proche du terrain que le soldat américain ou occidental, permet d’arrimer fermement le Pakistan à la lutte anti terroriste tout en soulageant les Etats Unis qui sont le dernier pays à entretenir des troupes sur place (les retirer ouvrirait la voie à l’effondrement de l’État afghan). Cette solution permettrait ainsi de réduire la présence américaine à terme. En plus d’une contribution onusienne, les Etats Unis sont prêts à contribuer personnellement au financement de cette coalition via leur aide financière internationale.
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Re: [✓] United States of America
Libre échange avec le Royaume Uni :
Alors que depuis des mois Londres et Washington négocient un traité de libre-échange, qui serait un accord majeur pour un Royaume-Uni désormais sorti de l’Union européenne et devant se trouver de nouveaux débouchés commerciaux, les négociateurs américains en sont arrivé à définir une feuille de route pouvant servir d’armature à un accord définitif. Le réel enjeu ne repose pas tant sur la question des droits de douanes, déjà très faibles entre les deux pays du fait des règles de l’OMC que sur celui de l’unification des normes entre les deux pays. Les normes peuvent en effet former de redoutables barrières non tarifaires dans le cadre de relations commerciales.
Les Etats Unis mettent ainsi les points suivants en exergue :
-Lancement d’un processus de suppression quasi totale des droits de douanes entre le Royaume Uni et les Etats Unis une fois l’accord signé. Ce processus pourra bien entendu s’échelonner. Des clauses visant à protéger certains produits spécifiques sont possibles et les négociateurs britanniques sont invités à émettre leurs demandes à ce sujet ;
-Lancement d’un processus d’unification des normes sur le même modèle, là aussi celle ci devra être la plus complète possible même si certaines exemptions peuvent être négociées. Les Etats Unis mettent toutefois en avant que ces exemptions ne pourront se faire qu’à la marge, Washington compte en effet bien ouvrir le marché britannique à ses entreprises agro-alimentaires (question des normes sanitaires pour les bœufs aux hormones et les poulets au chlore) ou encore le secteur de la santé aux assureurs américains (pour cela le National Health Service, gratuit, devrait être au moins en partie ouvert à la concurrence).
-Le Royaume Uni ne devra pas signer d’accord total de libre échange avec l’Union Européenne. Un tel accord ruinerait en effet l’accord puisque le Royaume devrait se plier aux règlements du Marché Unique, comme par avant. Une UE « libre échangeant » avec une Grande Bretagne faisant de même avec les USA serait également sans doute vu comme un cheval de Troie pour les produits américains en Europe (notamment les produits agroalimentaires ne respectant pas les normes sanitaires du continent).
Un tel accord aurait assurément des effets bénéfiques pour les deux pays, les Etats-Unis sont en effet le premier pays d’exportation des entreprises britanniques et le Royaume-Uni le cinquième pour les entreprises américaines. Du reste de nombreuses entreprises anglaises ont des employés au pays de l’Oncle Sam.
Jhe- Administrateur
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Re: [✓] United States of America
Affaires intérieures & situation en Asie et au Nicaragua :
Alors que les Etats Unis entrent en 2020, les chiffres définitifs de la croissance économique pour 2019 ont été dévoilés par la FED : 2,7 %. Au début de l’année 2020 le PIB américain frôle ainsi les 21,000 milliards de dollars tandis que le taux de chômage n’est que de 3,5 % (5,6 millions d’américains au chômage selon les statistiques officielles, chiffre biaisé du fait que de nombreux citoyens sans emploi ne sont en fait plus enregistrés auprès des services pour l’emploi mais traduisant tout de même un quasi plein emploi). Ces chiffres économiques sont une bonne nouvelle pour le président Trump qui n’a pas manqué de les commenter avec force emphase par une série de tweets. Ces bonnes nouvelles pour le camp républicain s’annoncent même que la campagne des primaires s’ouvrent en vue de l’élection de novembre prochain (post à venir là dessus).
En attendant le budget pour 2020 n’a toujours pas été dans son intégralité voté par le Congrès qui s’enlise une nouvelle fois dans les débats et doit voter à intervalles réguliers des lignes budgétaires afin de permettre la continuité de l’État fédéral.
Affaires étrangères :
Le secrétaire d’État Mike Pompeo s’est dit très préoccupé par la situation en Asie du Sud Est, celui ci a appelé l’ensemble des parties à la retenue tout en dénonçant fermement « le dangereux expansionnisme chinois dans la région ». Les États Unis ont notamment assuré les Philippines de leur soutien face à « l’agression chinoise », la première puissance mondiale espère bien exploiter cette crise pour ré arrimer fermement les Philippines dans l’alliance américaine (le président Duterte a en effet exprimé à plusieurs reprises depuis son arrivée au pouvoir sa volonté de s’éloigner de Washington). Le département de la Défense propose notamment à Manille un renforcement des exercices conjoints annuels menés par les forces armées américaines et philippines dans le pays (12,000 hommes contre seulement 2,600 en 2017).
Alors que la tension monte dans la région Washington a également tenu à réaffirmer, en direction de la RPC, la force du lien unissant le Japon aux Etats Unis et de « l’indéfectible alliance unissant les deux pays depuis 1945 ». Ce sont ces termes que la Maison-Blanche a en effet utilisé dans un communiqué publié suite à un entretien téléphonique entre le président Trump et le Premier ministre japonais, Mr Shinzo Abe. Suite à cela le département de la Défense a annoncé la tenu d’ici quelques semaines d’un grand exercice naval américano-nippon qui impliquera notamment le groupe aéronaval du porte avion USS Ronald Reagan (VIIème flotte américaine). Dans les préparatifs de cet exercice les militaires américains proposent également aux japonais la tenue d’exercice plus précis et limité (impliquant environ un millier d’hommes) mettant en scène la reconquête d’îles japonaises occupées par un mystérieux adversaire. Le secrétaire d’État à la Défense Jim Mattis se rendre personnellement dans le Pacifique pour assister aux manœuvres et rencontrer les officiels japonais.
Le département d’État a également ordonné le départ immédiat de son personnel non essentiel au Nicaragua. Le pays est de plus placé sur une liste rouge, les citoyens américains sont ainsi appelé à éviter ce pays dans la mesure du possible, ceux étant sur place sont appelé à rentrer au pays s’ils le peuvent. Un plan de rapatriement des ressortissants américains est également prêt. Les Etats Unis dénoncent clairement la répression meurtrière du régime de Daniel Ortega et appellent celui ci et sa famille à quitter le pouvoir afin « d’éviter le déclenchement d’une guerre civile ». L’Administration américaine n’a pas condamné les mutineries en cours.
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Re: [✓] United States of America
Affaires étrangères (Pakistan, Corée, commerce)
Les Etats-Unis condamnent fermement l’offensive chinoise contre le Vietnam et appellent les deux parties à « une désescalade immédiate » a déclaré le secrétaire d’État Mike Pompeo. Une réunion du Conseil de Sécurité de l’ONU à ce sujet devrait bientôt se tenir.
Le département d’État américain a également annoncé, alors que les préparatifs visant à une intervention onusienne se précisent et entrent dans le dur, que les Etats Unis étaient pleinement impliqué dans le processus. Un plan prévoyant plusieurs milliards de financement et la mise sur pied d’une force de commandement unique de l’ONU en Afghanistan (rassemblant pakistanais, troupes régionales et occidentales ainsi que casques bleus) sera porté par les USA. Les GI’s dans le pays continuent en attendant leurs opérations de soutien à l’armée afghane, qui vont s’intensifier, et épauleront les troupes pakistanaises et régionales (transfert d’information, opération aérienne etc). Un support logistique sera également apporté selon les besoins des pays impliqués (avions de transport etc). L’expertise américaine en terme de connaissance de la région sera donc mise au service de ce plan qui devrait permettre une internationalisation réelle de la stabilisation de l’Afghanistan ainsi « qu’un départ américain à terme et une réelle économie pour notre budget de Défense ! » a notamment lancé Donald Trump, pourtant peu adepte de l’ONU et des entreprises multilatérales.
Un accord sur la dénucléarisation a également été trouvé avec la Corée du Nord (cf topic du sommet d’Asie sur la dénucléarisation), le président Trump s’est longuement auto-congratulé de ce succès diplomatique même si les experts mettent en avant que les Etats Unis ont ratifié un programme de dénucléarisation plus modéré s’étalant sur une dizaine d’années (et non le plan initial de John Bolton prévoyant une dénucléarisation express mais irréaliste).
Dans un tout autre registre le traité de libre échange anglo-américain a été finalement signé (suite à l’approbation par les Américains des quelques réserves émises par Londres) définitivement lors d’une cérémonie solennelle réunissant Donald Trump et Boris Johnson. Cette zone de libre échange transaltantique entrera en vigueur à partir du 01er janvier 2021 et l’unification des normes se fera progressivement sur une période d’environ 5 ans (les barrières seront progressivement levées au fur et à mesure de cette unification des normes).
Un accord à également été trouvé au sein de l’ALENA. Se rendant aux principes de réalité et en vue de la campagne électorale à venir (une suppression de l’ALENA créerait des difficultés économiques) le président Trump a finalement signé une réforme à minima de la zone de libre échange même si certains points chers aux Américains ont été adopté tandis que sur d’autres il faut temporiser (gestion de l’offre …). Les négociations concernant la taxation des achats en ligne est également repoussée et en attendant un accord le statu quo est maintenu.
-dans le secteur automobile 85 % des pièces seront construites en Amérique du Nord, 40% aux Etats Unis même ;
-le mécanisme actuel d’arbitrage de l’ALENA est supprimé pour les cas de dumping et de litiges (il ne bouge pas pour le reste) ;
-ferme engagement canadien à réformer son secteur agricole pour permettre une suppression de la « gestion de l’offre » (barrières douanières protégeant certains secteurs agricoles canadiens) dans 5 ans ;
-tous les 5 ans un processus rigoureux de renégociation de l’ALENA sera entrepris obligatoirement.
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Re: [✓] United States of America
Campagne des primaires :
En ce début d’année 2020 l’immuable rituel des primaires s’ouvrent dans le pays, les sympathisants des deux grands partis américains sont ainsi invité à se prononcer état par état via des scrutins ouverts ou des caucus pour départager les différents candidats.
Du côté démocrate d’assez nombreux candidats se présentent devant les électeurs de leur camp. Ainsio le septuagénaire ex vice président de Barack Obama, Joe Biden, s’est lancé dans l’aventure tout comme de nombreux représentants plus jeunes du parti démocrate comme le sénateur noir Cory Booker ou encore la californienne Kamala Harris. Les personnalités hors de la politique traditionnelle et farouchement anti Trump (Zuckerberg, Oprah Winfrey…) ne se sont eux finalement pas présenté à ces primaires démocrates qui restent donc l’apanage des élus déjà en place. Comme d’habitude dès les premiers scrutins certains candidats, constatant leurs faibles résultats jettent l’éponge et se rallie peu à peu aux candidats plus sérieux et solides. La véritable étoile montant de ces primaires est toutefois le gouverneur de Californie depuis 2018, le cinquantenaire Gavin Newsom. Fervent anti-Trump, défenseur du mariage gay, opposant au Mur, faisant l’apologie de la diversité etc, ce personnage charismatique parfois comparé à Bobby Kennedy par la presse a vite émergé comme l’un des favoris. En ce mois de mars, ses succès lors du Super Tuesday font que ses chances de remporter la primaire sont désormais très importantes au sein du dernier carré de candidat (comprenant notamment Kamala Harris, véritable relève de Bernie Sanders qui a près de 80 ans ne s’est finalement pas présenté malgré sa forte présence médiatique).Gavin Newsom
Du côté républicain les choses sont beaucoup plus simples. Le fort légitimisme du parti républicain (dont les élus au Congrès n’ont finalement opposé que peu de résistance au magnat de l’immobilier ces 4 dernières années) ainsi que la popularité du président Trump (ainsi que sa violence et son efficacité redoutable en campagne) ont découragé d’avance la plupart des potentiels concurrents républicains. Seul un vrai candidat, Jeff Flake, sénateur de l’Arizona, faisant partie d’un groupe d’élus républicains ayant publiquement dénoncé le président sortant se dresse donc contre Donald Trump. Sans surprise cette concurrence pèse bien peu de chose face à la machine médiatique trumpiste et le chef de l’État sortant a bien vite pris le large lors des différents scrutins, répétant sans cesse son nouveau slogan : « Keep America Great ». A l’heure actuelle l’abandon de Jeff Flake serait imminent selon de nombreux commentateurs politiques américains.
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Re: [✓] United States of America
Affaires étrangères :
Alors que les Etats Unis sont plongés dans la campagne des primaires, plusieurs nouvelles de l’actualité internationale font irruption dans l’actualité.
Tout d’abord c’est avec un peu de stupéfaction que le peuple américain, l’Administration fédérale et la Nasa ont appris le succès de la mission lunaire chinoise. Habitué à une certaine domination dans le domaine spatial, les Etats Unis accueillent cette nouvelle comme un défi leur étant lancé par l’Empereur Xi. Officiellement la NASA, qui a donc reçu un échantillon lunaire, a tout de même « saluée cette grande réussite chinoise qui fait faire de nouveau. x progrès à l’avancée de la science spatiale ». Même le président Trump a salué ce « succès spatial ». En meeting dans l’Ohio, casquette « Keep America Great Again » vissée sur la tête, celui ci s’est toutefois dit déterminé à relancer de manière décisive l’effort spatial américain. « Si je suis réélu des milliards et des milliards seront réinjectés dans notre programme spatial et dans la Space Force afin de pérenniser notre domination spatiale, regagner la Lune puis gagner Mars ! Les Etats Unis ne peuvent tolérer de se faire doubler dans ce domaine, surtout par un pays qui, excusez moi de vous le dire, ferait mieux d’investir dans certaines de ses régions dignes du tiers monde que dans un tel programme ! ». En privé le président a eu une violente discussion avec le directeur de la NASA qu’il a accusé d’avoir « sous informé » l’Administration des progrès chinois.
Alors que les tensions font toujours rage en Asie, notamment entre le Vietnam et la RPC, les grandes manœuvres navales américano-japonaises se sont déroulées en ce mois de mai. Le groupe aéronaval de l’USS Ronald Reagan a ainsi pris part à des exercices communs avec des éléments de la force maritime japonaise d’autodéfense. Le secrétaire à la Défense Jim Mattis s’est personnellement rendu sur le pont à la rencontre des marins et a réaffirmé l’engagement total des Etats Unis aux côtés du Japon en ces temps troublés. Certains propos de Mattis ont également été interprété par les observateurs comme un véritable soutien de sa part au processus de réforme constitutionnel engagé au Japon et portant notamment sur la refondation d’une véritable armée. Ces exercices se sont conclus par un exercice terrestre et amphibie impliquant environ un millier de soldats américains et nippons, ces derniers ont notamment simulé la reprise d’une îlot japonaise qu’un ennemi non cité se serait accaparé par la force.Jim Mattis visitant des installations militaires
L’Administration américaine a enfin réagi vivement à l’ultimatum russe contre l’Ukraine. Washington a en effet vivement regretté l’échec du processus de Trianon et appelle à nouveau les deux parties à la raison et à revenir à la table des négociations. En revanche, le secrétaire d’État Pompéo a vivement critiqué l’intransigeance du Kremlin dans les négociations tout en rappelant que l’Ukraine avait « tout à fait le droit de rétablir son intégrité nationale, temps que celle ci ne tourne pas à la vengeance contre les populations russes. Nous ne doutons pas que Kiev mettra quoi qu’il arrive en route un processus de fédéralisation garantissant une autonomie au Donbass dans un cadre stable, et non dans celui du petites républiques voyous à la solde du Kremlin ». Les Etats Unis mettent de plus en avant le fait que l’Ukraine s’en tient à une opération interne puisque rien n’a été engagée contre la Crimée russe. En tout état de cause, les Etats Unis et l’OTAN n’interviendront pas en Ukraine si la situation dégénérait et aucun processus d’adhésion de Kiev au traité de l’Atlantique nord n’est à l’ordre du jour. En revanche, Washington annonce qu’elle poursuivra son programme d’assistance à l’Ukraine (avec ses partenaires de l’OTAN), y compris via la livraison d’armements létaux (des missiles Javelin ont ainsi été livrés à l’Ukraine ces derniers temps). De plus, si la Russie met ses menaces à exécution et poursuit dans cette voie agressive, le Congrès américain votera de nouvelles sanctions contre le Kremlin, en accord avec la Maison Blanche. Depuis sa retraite, l’ex-sénateur John Mac Cain, à l’article de la mort a, chose rare, félicité cette fermeté de l’Administraton Trump tout en tweetant un remarqué « Courage à l’Ukraine, l’expansionnisme poutinien ne passera pas et le monde libre sera derrière vous, nous ne vous abandonnerons pas ! ».
Sur le dossier nord coréen, le secrétaire d’État Pompeo a annoncé que des pourparlers avec la République Populaire de Chine, signataire du traité de dénucléarisation, étaient bien avancés. Ces derniers portent sur le transfert à la Chine des déchets nucléaires nords coréens. La République Populaire se chargerait de les démanteler. Washington exige toutefois la présence d’observateurs américains tout au long du processus afin de s’assurer de son bon déroulement.
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Re: [✓] United States of America
Budget de l’année fiscale 2020 :
En début d’année 2020, le budget pour l’année fiscale 2020 (octobre 2018-30 septembre 2020) était définitivement adopté, une nouvelle fois avec difficulté par le Congrès américain. Loin de la proposition budgétaire de la Maison Blanche, prévoyant une nouvelle fois des coupes sombres dans les administrations, c’est un budget de continuité qui a été voté par les deux chambres.
Grâce à une bonne croissance économique (+2,7%), les recettes fédérales ont augmentées d’environ 4 % par rapport à l’année fiscale 2019 et s’élèvent pour l’année en cours à 3,473 milliards de dollars.
Cette hausse des recettes fédérales permet au budget américain d’accuser un déficit plus faible par rapport à l’année précédente, les hausses budgétaires sont en effet assez limitées et les démocrates ont réussi à sanctuariser les budgets des administrations et des services sociaux.
Administration & diplomatie : ce budget reste stable et n’augmente que de un milliards de dollars, cette somme correspond à la hausse de l’aide financière à l’Afghanistan décidée par Donald Trump l’année dernière. Cette hausse porte à 1,6 milliards de dollars le coût du programme de l’US Aid pour ce pays.
Défense Nationale : hausse de 5 milliards de dollars seulement du budget, stabilité par rapport à 2019.
Immigration & intégration : hausse de 1,4 milliards de dollars du budget annuel (dépenses de 2 milliards de dollars dans la construction du Mur contre 1,6 milliards en 2019 + 1 milliards nouveaux pour le renforcement des agences de contrôle de l’immigration).
Régime sociaux et retraites : hausse de 0,8 % des dépenses, ces dépenses augmentent mécaniquement (sauf réforme de ces mécanismes) chaque année afin d’adapter le niveau de financement des programmes d’aides sociales aux besoins du terrain. Cette hausse absorbe notamment la croissance démographique américaine.
Régions et territoires : hausse de 5 milliards de dollars du budget (passage du plan d’investissement dans les infrastructures de 15 à 20 milliards de dollars).
Remboursement de la dette : il s’agit de la plus forte hausse budgétaire annuelle, devant la hausse de la dette américaine cette charge de la dette réglée par le département du Trésor ne cesse en effet de s’alourdir d’année en année. Fort heureusement le relèvement en 2019 du plafond de la dette américaine va permettre à l’État fédéral de réemprunter sans contraintes jusqu’en 2021 (à cette date un nouveau vote de relèvement du plafond devra être effectué par le Congrès).
Sécurité et police : hausse de un milliards de dollars.
Recherche et enseignement supérieur : augmentation du budget annuel de la NASA de un milliards de dollars (20,6 milliards de dollars).
Déficit budgétaire : 984 milliards de dollars contre 1,032 milliards en 2019 (-48 milliards de dollars).
Evolution de la dette : en 2020 la dette américaine s’élèvera à 17,471 milliards de dollars (+484 milliards de dollars).
- Budget américain 2020:
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Re: [✓] United States of America
Affaires étrangères / République Populaire de Chine
De façon officielle le département d’État américain a présenté ses condoléances au gouvernement central chinois suite aux attentats qui ont endeuillé le pays au Xinjiang, venant nous rappeler que le terrorisme islamiste reste un des défis majeur de ce début de siècle, et ce dans le monde entier. Toutefois, si l’Administration américaine est solidaire du gouvernement chinois dans sa lutte contre le terrorisme qui a également frappé les Etats Unis, celle ci a condamnée dans les termes les plus forts la répression « sans précédent » touchant le Xinjiang. « Cette situation n’est pas sans rappeler celle qui a touché le Tibet il y a quelques années et il est du devoir des gouvernements occidentaux de condamner cette répression et de rappeler au gouvernement chinois l’existence d’un principe simple : celui des droits de l’homme qu’il continue à bafouer. Ce n’est pas en réprimant sauvagement une population entière que le président Xi réglera le problème du terrorisme et de l’indépendantisme du Xinjiang. Ces faits viennent en tout cas nous rappeler que certaines sanctions contre la Chine, comme l’embargo sur les armes en place depuis 1989, restent toujours pertinentes au XXIème siècle. » a déclaré le secrétaire d’État Mike Pompeo lors d’une déclaration à la presse. Prenant moins de gant, Donald Trump a quand à lui tweeté : « malgré tout mon respect pour le président Xi ces faits viennent nous rappeler que la Chine est une DICATURE qui n’hésite pas à bafouer les règles économiques à l’international et les règles des droits de l’homme chez elle ! ».
Malgré tout aucune nouvelles sanctions ne sont annoncées contre la République Populaire de Chine malgré cette sévère condamnation, satisfaisant la presse et une partie de l’opinion indignées par les rares images venues du Xinjiang.
Sur le plan économique, l’Administration américaine note que la RPC n’a toujours pas répondu aux griefs américains concernant le « passeport commercial », ni n’a fait concrètement évoluer sa législation afin de mieux protéger la propriété intellectuelle étrangère, notamment américaine, au pays.
C’est dans ce contexte que l’Administration américaine a annoncée qu’elle allait renforcer les moyens et le contrôle du «Committee on Foreign Investment in the US» (CFIUS). Ce comité interministériel examine d’ores et déjà les investissements étrangers aux Etats Unis. Ce comité va être renforcé par le biais d’une loi récemment votée qui obligera tout investissement de la part d’une entreprise détenue à au moins 25 % par un gouvernement étranger (portant sur aux moins 25 % du capital d’une entreprise américaine) à se soumettre à un strict examen (prenant notamment en compte l’impact de l’investissement sur les technologies et infrastructures critiques pour le pays). Cette législation marque un renforcement du contrôle des investissements aux Etats Unis même si elle ne va pas aussi loin que le préconisent certains faucons qui réclamaient le recours à une loi de 1977 permettant au président de bloquer des investissements par décret pour protéger la sécurité nationale. Cette mesure reste tout de même à la disposition de Donald Trump. Officiellement cette mesure n’a rien à voir avec la Chine et frappera l’ensemble des investissements, peu importe la nationalité.
Dans le même temps, l’Administration américaine a annoncée que des sanctions allaient être réinstaurées contre le géant chinois des télécoms ZTE (levée en 2018 pour l’essentiel). Le gouvernement Trump argue notamment que l’entreprise a à nouveau violé l’embargo contre l’Iran et représente une menace pour la sécurité nationale américaine. Des restrictions à l’exportation vers les USA vont donc à nouveau frapper l’entreprise.
Affaires étrangères / Fédération de Russie
Les Etats Unis continuent de condamner fermement les agissements du Kremlin qui a à nouveau « violé la souveraineté ukrainienne en déployant des troupes dans le Donbass ». De simages satellites du Pentagone ont été présentées comme preuve de ces allégations.
Le soutien américain à l’Ukraine va donc s’intensifier tandis que les sanctions décrétées depuis 2014 contre la Russie vont continuer à s’appliquer avec la plus grande rigueur. Le secrétaire au trésor a de plus dévoilé une liste d’une nouvelle trentaine d’oligarques russes sanctionnées (gel de leurs comptes à l’étranger) en vertu de la loi « contre les adversaires de l’Amérique ». De plus, tous les contacts officiels bilatéraux entre les Etats Unis et la Russie prévus dans les mois à venir sont suspendus tandis qu’une vingtaine de ressortissants russes sont expulsés des ambassades pour « espionnages ».
Jhe- Administrateur
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