[✓] République d'Autriche
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[✓] République d'Autriche
Republik Deutschösterreich
République d’Autriche Allemande
Informations générales
Situation du pays : Le pays, suite à la guerre mondiale perdue, subit des difficultés politique, mais également économique. Le pays est un Etat non officiel, non reconnu par le reste du monde, et a notamment vocation à réunir le peuple allemand de l’ancien empire Austro-Hongrois sous un seul Etat.
Population : 10.4 millions d’habitantsSuperficie : 118 311 km²
Capitale : Vienne
Régime politique : République
Politique
Situation politique : Suite à la WW1, l’Etat Autrichien se voit dans une situation de presque anarchique, la famille royale n’ayant plus le pouvoir. L’Etat est devenu une république.
Président : Karl SeitzChancelier : Karl Renner
Economie
Monnaie : Krone
PIB : 14,5 milliards USD (de 1990)
Dette publique : ?
Forces Armées
Equipement Armée de Terre
-Steyr M1912
-Steyr-Mannlicher M1895
-Schwarzlose MG
-Skoda 75mm Model 1915
-Skoda 100mm Model 1916
-10cm Feldhaubitze M99
Equipement Armée de l'Air
-Hansa-Brandeburg G.I
-Halberstadt D.II
-Phönix D.I
-Hansa-Brandeburg C.I
Relations internationales
Très bonnes relations : Allemagne
Bonnes relations : x
Relations indifférentes : Reste du monde
Mauvaises relations : Les alliés, suite à l’armistice
Très mauvaises relations (en guerre) : X
Dernière édition par Skorm123 le Mar 24 Avr 2018 - 16:45, édité 2 fois
Skorm123- Boulet Indiscipliné
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Re: [✓] République d'Autriche
En attente
Skorm123- Boulet Indiscipliné
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Jhe- Administrateur
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Re: [✓] République d'Autriche
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République d’Autriche Allemande
Etat des lieux
Après à peine une année l’armistice d’Octobre 1918, une sorte d’atmosphère pathétique c’était installée sur la capitale autrichienne. Les gens avaient tant bien que mal à se remettre du conflit, de retrouver un travail qui avait certainement disparu durant la guerre, à se réintégrer dans la société en général, qui semblait bien loin des préoccupations des soldats. Les quatre années de guerre ont forgés dans cette génération une dureté et une violence sans nom. En Autriche, toutes les forces politiques en sont issues et en sont le résultat, et même la Gauche en a subit les conséquences. Contrairement au Marxisme soviétique, l’idéologie Austro marxisme qui mettait en avant la Révolution lente et de violence défensive, par les urnes, n’avait plus aucune logique dans un monde dont la violence était le lot quotidien. La montée du nationalisme, ainsi que la radicalisation du communisme et ce qui a, d’après le penseur de cette théorie Otto Bauer, détruit cette école de pensée. La Droite
Les autrichiens se demandaient même le pourquoi de l’existence de l’Autriche. L’Autriche n’a jamais qu’entité Etatique, les autrichiens ne se sentent autrichiens que par l’unité autour de la famille des Habsbourg et nul autrement. « Etre autrichien » n’existe pas, et cela le prouve rien que pour le nom du pays. C’est pourquoi beaucoup de l’élite mais également du peuple réfléchissent à l’union avec Weimar sans pour autant que ce projet n’avance grandement.
L’économie, cela ne va pas tellement mieux que le politique ou le social. L’Autriche revendique beaucoup de zones allemandes en dehors de ce qu’on appeler l’Autriche, car celles-ci sont les plus pourvus industriellement, notamment les différentes régions en Bohème. Et pour cause, la nouvelle entité Tchécoslovaque dispose désormais de 70 à 80% de toute l’industrie de l’ancien Empire Austro-Hongrois. L’économie semble difficile à contrôle, puisque de nombreuses régions importantes économiquement sont tombés sous la main de de nouveaux Etats. Le seul point positif est que ces industries sont encore dépendant des banques de Vienne, encore que ce domaine est désormais bloqué par de nombreuses frontières et donc frais de douanes. Le fait d’avoir perdu le littoral et que le pays soit maintenant entièrement enclavé en Europe pause aussi le problème de l’importation de nourriture et de produits industriels de bases puisque la plupart des voisins, la Tchécoslovaquie, la Hongrie, la Yougoslavie ainsi que l’Italie ont imposés des embargos envers l’Autriche. Le pays n’ayant pas forcément de bases industrielles et une terre peu fertile est obligé d’importer ces produits mais se retrouve bloqué de par sa situation géographique. Le gouvernement doit trouver une solution rapide ou sinon le pays risque de tomber dans la spirale de la crise économique, et s’effondrer dans le même modèle que la Russie.
Les autrichiens se demandaient même le pourquoi de l’existence de l’Autriche. L’Autriche n’a jamais qu’entité Etatique, les autrichiens ne se sentent autrichiens que par l’unité autour de la famille des Habsbourg et nul autrement. « Etre autrichien » n’existe pas, et cela le prouve rien que pour le nom du pays. C’est pourquoi beaucoup de l’élite mais également du peuple réfléchissent à l’union avec Weimar sans pour autant que ce projet n’avance grandement.
L’économie, cela ne va pas tellement mieux que le politique ou le social. L’Autriche revendique beaucoup de zones allemandes en dehors de ce qu’on appeler l’Autriche, car celles-ci sont les plus pourvus industriellement, notamment les différentes régions en Bohème. Et pour cause, la nouvelle entité Tchécoslovaque dispose désormais de 70 à 80% de toute l’industrie de l’ancien Empire Austro-Hongrois. L’économie semble difficile à contrôle, puisque de nombreuses régions importantes économiquement sont tombés sous la main de de nouveaux Etats. Le seul point positif est que ces industries sont encore dépendant des banques de Vienne, encore que ce domaine est désormais bloqué par de nombreuses frontières et donc frais de douanes. Le fait d’avoir perdu le littoral et que le pays soit maintenant entièrement enclavé en Europe pause aussi le problème de l’importation de nourriture et de produits industriels de bases puisque la plupart des voisins, la Tchécoslovaquie, la Hongrie, la Yougoslavie ainsi que l’Italie ont imposés des embargos envers l’Autriche. Le pays n’ayant pas forcément de bases industrielles et une terre peu fertile est obligé d’importer ces produits mais se retrouve bloqué de par sa situation géographique. Le gouvernement doit trouver une solution rapide ou sinon le pays risque de tomber dans la spirale de la crise économique, et s’effondrer dans le même modèle que la Russie.
Skorm123- Boulet Indiscipliné
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Re: [✓] République d'Autriche
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Reformes politiques
Le gouvernement de Karl Renner se met en action, après plusieurs mois sans aucunes mesures ou presque. En effet, en cette année 1919 il est enfin décidé de mettre en place la « loi de l’expulsion de la famille Habsbourg-Lorraine ainsi que la nationalisation de tout leur patrimoine » en Autriche. Cette loi vise à faire passer définitivement l’Autriche vers l’avenir, oublier la famille royale qui est à l’origine des malheurs actuels de l’Autriche, ainsi que de les empêcher de reprendre potentiellement le pouvoir en Autriche. Cette loi autorise cependant les Habsbourg à revenir sur le territoire s’ils abandonnent leurs revendications et leurs droits à jouir à leurs patrimoines d’antan, devenant comme les autres citoyens autrichiens.
Conséquence de cela, Charles Ier, héritier de l’empire d’Autriche-Hongrie, quitta le pays pour la direction du voisin Suisse, ou il s’installa au château Warteegg proche du lac Constance.
Conséquence de cela, Charles Ier, héritier de l’empire d’Autriche-Hongrie, quitta le pays pour la direction du voisin Suisse, ou il s’installa au château Warteegg proche du lac Constance.
Skorm123- Boulet Indiscipliné
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Re: [✓] République d'Autriche
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Affaires étrangères
Steyr accepte la proposition Iranienne.
Skorm123- Boulet Indiscipliné
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Re: [✓] République d'Autriche
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L’Administration d’un nouveau pays
Karl Renner, Chancelier Autrichien
L’Autriche a une économie plutôt en mauvaise posture, mais c’est son budget qui inquiète notamment et tout le monde sait quels en sont les raisons, sans que personne n’ait trouvé de solution dans la coalition actuellement au pouvoir entre le SPO (socialistes), et le CS (chrétien-social) est dans l’incapacité de préparer un projet de loi visant à réduire le nombre de fonctionnaire en Autriche. Car c’est bien là le principal problème budgétaire de l’Autriche : le nombre trop important de fonctionnaire dans le pays et notamment à Vienne. L’explication la plus simple à ce trop grand nombre de fonctionnaire est simple, Vienne fut la capitale administrative d’un immense empire dont l’Autriche a aujourd’hui perdu la majorité de sa surface. Le problème étant que ces fonctionnaires sont assez nombreux pour causer une vague de protestation et bloquer le pays, les licencier en partie sera donc un choix politique difficile. De plus, dans la pensée autrichienne, cette vague de licenciement sera pris comme la fin définitive de l’empire, un abandon de la part de l’Etat, un retour à la réalité pour ceux qui croyaient encore à la possibilité d’une mise en place d’un Etat supranational en Europe centrale. De plus, l’Etat liquidera, privatisera ou licenciera des salariés de certaines entreprises publiques qui sont trop en négatif niveau budget et non stratégique pour l’avenir du pays. Suite à la guerre celles-ci sont nombreuses et pèsent toujours sur le budget de l’Etat, mais cela après la mise en place d’un régime d’assurance chômage afin que ces personnes ne soit pas seul pour la suite.
Toutefois le chancelier Karl Renner ne veut pas voir son pays couler sans rien faire. Son gouvernement est à pied d’œuvre afin de permettre à un projet de loi d’aboutir. Le but étant d’équilibrer les pertes de la part de la population et les gains possibles. Karl Renner est un socialiste, et son principal objectif est de donner à la population des avancées et non des reculs comme semble l’être sa loi sur les fonctionnaires. Pour cela il met aussi son gouvernement au travail pour commencer des projets de loi pour la mise en place de grandes réformes sociales qui concernerait la majorité de la population : la mise en place d’une assurance chômage, de congés payés, la diminution du temps de travail à 8 heures, réforme sur la réglementation des conditions de travails des mineurs, femmes et enfants, aides d’Etats accordés aux personnes handicapées, assurance maladie pour les employés du secteur public, enfin une loi sur la négociation et médiation collective. Avec tout cela, le chancelier Renner espère équilibrer les reculs avec les avancés sociales en Autriche. Renner espèrera que les mouvements sociaux dans l’avenir seront dans ce cas limités à certains secteurs, diminués. Des discours sont diffusés dans les différents médias du pays afin d’informer la population de la situation budgétaire de l’Autriche ainsi que les raisons de cette situation, c’est-à-dire la diminution de l’empire vers un pays mineur européen.
Toutefois le chancelier Karl Renner ne veut pas voir son pays couler sans rien faire. Son gouvernement est à pied d’œuvre afin de permettre à un projet de loi d’aboutir. Le but étant d’équilibrer les pertes de la part de la population et les gains possibles. Karl Renner est un socialiste, et son principal objectif est de donner à la population des avancées et non des reculs comme semble l’être sa loi sur les fonctionnaires. Pour cela il met aussi son gouvernement au travail pour commencer des projets de loi pour la mise en place de grandes réformes sociales qui concernerait la majorité de la population : la mise en place d’une assurance chômage, de congés payés, la diminution du temps de travail à 8 heures, réforme sur la réglementation des conditions de travails des mineurs, femmes et enfants, aides d’Etats accordés aux personnes handicapées, assurance maladie pour les employés du secteur public, enfin une loi sur la négociation et médiation collective. Avec tout cela, le chancelier Renner espère équilibrer les reculs avec les avancés sociales en Autriche. Renner espèrera que les mouvements sociaux dans l’avenir seront dans ce cas limités à certains secteurs, diminués. Des discours sont diffusés dans les différents médias du pays afin d’informer la population de la situation budgétaire de l’Autriche ainsi que les raisons de cette situation, c’est-à-dire la diminution de l’empire vers un pays mineur européen.
Skorm123- Boulet Indiscipliné
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Re: [✓] République d'Autriche
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L’Autriche
Le chancelier Karl Renner signa le traité de Saint-Germain en Laye sans avoir participé aux négociations. Les conditions seront difficiles à accepter pour le peuple ainsi que pour l’élite qui, en plus d’avoir perdus des millions de camarades, ont perdus un empire, ainsi qu’une classe dirigeante qui était au pouvoir dans le pays depuis des siècles. En perdant 60% de son territoire et la majorité de sa population, l’Autriche n’est plus entièrement viable économiquement ainsi que politiquement. Personne en Autriche ne se sent véritablement autrichien, mais plutôt de culture et de langue allemande. Le traité n’empêche cependant pas l’union avec l’Allemagne. Ce projet, au point mort depuis quelques mois semble aujourd’hui viable à long terme afin d’unir le peuple allemand dans une seule nation. Karl Renner n’est pas forcement pour, mais si cela permettrait à l’Autriche de pouvoir se développer et d’exister politiquement et en étant stable, cela pourrait être une solution permettant au pays de se sortir du marasme économique, politique et social.
Cependant, pour la population ce traité signe la fin définitive de l’empire, qui est désormais un lointain souvenir. Plusieurs manifestations nationalistes, parfois avec des miliciens de l’Heimwehr ont éclatés à travers le pays afin d’exprimer leurs désaccords avec le traité de Saint-Germain en Laye. Celle de Vienne a rapidement dégénéré en se dirigeant vers l’ambassade de France à Vienne, celle-ci fut brulée par une masse importante d’autrichiens. Plusieurs raisons ont motivés le peuple autrichien à faire cela, comme le fait que l’Autriche n’a pas pu jouir du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, étant un peuple vaincu, mais aussi le fait que la délégation autrichienne fut exclue des négociations, et finalement que le texte du traité ne fut par traduit en Allemand, une humiliation pour le peuple autrichien.
Le gouvernement autrichien exprima rapidement ses excuses au gouvernement français pour son ambassade.
Cependant, pour la population ce traité signe la fin définitive de l’empire, qui est désormais un lointain souvenir. Plusieurs manifestations nationalistes, parfois avec des miliciens de l’Heimwehr ont éclatés à travers le pays afin d’exprimer leurs désaccords avec le traité de Saint-Germain en Laye. Celle de Vienne a rapidement dégénéré en se dirigeant vers l’ambassade de France à Vienne, celle-ci fut brulée par une masse importante d’autrichiens. Plusieurs raisons ont motivés le peuple autrichien à faire cela, comme le fait que l’Autriche n’a pas pu jouir du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, étant un peuple vaincu, mais aussi le fait que la délégation autrichienne fut exclue des négociations, et finalement que le texte du traité ne fut par traduit en Allemand, une humiliation pour le peuple autrichien.
Le gouvernement autrichien exprima rapidement ses excuses au gouvernement français pour son ambassade.
Skorm123- Boulet Indiscipliné
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Re: [✓] République d'Autriche
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Manifestations en Autriche
L’économie du pays semble à nouveau paralysé par les multiples grèves dans le pays notamment des fonctionnaires mais aussi du privé. Dur pour un gouvernement de coalition de pouvoir trouver une solution aux multiples demandes, sinon d’accélérer les différents projets de lois visant à améliorer les conditions sociales du pays pour quelques années. Cela permettra au gouvernement du chancelier Renner de pouvoir trouver des solutions afin de remettre sur les rails un pays épuisé par la guerre. Durant le mois, la loi sur l’indemnisation chômage est mise au vote du parlement, ayant pour objectif de pouvoir permettre aux familles de personnes au chômage de pouvoir vivre. Rapidement voté par l’assemblée, elle devrait être mise en place dès le début de l’année 1920, cela devrait permettre aux manifestations de diminuer. Pendant ce temps, le gouvernement ne cesse de faire des apparitions publiques pour affirmer la nécessité de diminuer drastiquement le nombre de fonctionnaire dans le pays, ceci afin de décrédibiliser à l’opinion public le mouvement du fonctionnariat, qui est alors une charge lourde pour l’Etat.
Cependant, ce mois d’aout a était difficile pour le gouvernement et notamment la coalition et d’importante fissures sont apparues au sein de la majorité. Beaucoup demandent au gouvernement Renner de changer, avec le chancelier lui-même. Le but de ce nouveau gouvernement serait de pouvoir remonter la pente économique, déjà plusieurs noms circulent pour être le prochain chancelier, on parle d’économistes de l’école autrichienne, ou encore de Joseph Schumpeter qui serait pour beaucoup un économiste hétérodoxe non extrémiste qui pourrait permettre à l’Autriche d’engager des idées novateurs sur le terrain économique afin de trouver des solutions au marasme économique dont elle est aujourd’hui victime. En attendant, Karl Renner cherche à gagner du temps afin de pouvoir passer ses différentes lois sociales, avant la fin de l’année espère-t-il. Pour lui, ceci permettra un retour rapide de l’Autriche sur le devant de la scène européenne. Mais pour les libéraux, ceci n’est que de l’argent dépensé inutilement.
De plus, pour Karl Renner, une partie de la solution à ses problèmes sociaux et économiques vient du fait qu’un embargo a toujours lieu contre l’Autriche pratiqué par pratiquement tous les voisins du pays. L’Autriche est un pays enclavé sans accès à la mer, et doit importer sa nourriture car seul 19% de ses terres sont arables. L’idée du chancelier est de commencer à négocier avec l’Italie, la Yougoslavie ainsi que la Tchécoslovaquie afin qu’ils stoppent leurs embargos afin de pouvoir développer économiquement l’Autriche et pouvoir commercer les matières dont manque l’économie du pays. Ayant signé le Traité de Saint-Germain en Laye, ces pays n’ont plus rien à craindre de l’Autriche qui est désormais un pays mineur sur la scène européenne, de telles sanctions est, du point de vue autrichien, que des représailles envers un passé pas si lointain mais définitivement révolu.
Cependant, ce mois d’aout a était difficile pour le gouvernement et notamment la coalition et d’importante fissures sont apparues au sein de la majorité. Beaucoup demandent au gouvernement Renner de changer, avec le chancelier lui-même. Le but de ce nouveau gouvernement serait de pouvoir remonter la pente économique, déjà plusieurs noms circulent pour être le prochain chancelier, on parle d’économistes de l’école autrichienne, ou encore de Joseph Schumpeter qui serait pour beaucoup un économiste hétérodoxe non extrémiste qui pourrait permettre à l’Autriche d’engager des idées novateurs sur le terrain économique afin de trouver des solutions au marasme économique dont elle est aujourd’hui victime. En attendant, Karl Renner cherche à gagner du temps afin de pouvoir passer ses différentes lois sociales, avant la fin de l’année espère-t-il. Pour lui, ceci permettra un retour rapide de l’Autriche sur le devant de la scène européenne. Mais pour les libéraux, ceci n’est que de l’argent dépensé inutilement.
De plus, pour Karl Renner, une partie de la solution à ses problèmes sociaux et économiques vient du fait qu’un embargo a toujours lieu contre l’Autriche pratiqué par pratiquement tous les voisins du pays. L’Autriche est un pays enclavé sans accès à la mer, et doit importer sa nourriture car seul 19% de ses terres sont arables. L’idée du chancelier est de commencer à négocier avec l’Italie, la Yougoslavie ainsi que la Tchécoslovaquie afin qu’ils stoppent leurs embargos afin de pouvoir développer économiquement l’Autriche et pouvoir commercer les matières dont manque l’économie du pays. Ayant signé le Traité de Saint-Germain en Laye, ces pays n’ont plus rien à craindre de l’Autriche qui est désormais un pays mineur sur la scène européenne, de telles sanctions est, du point de vue autrichien, que des représailles envers un passé pas si lointain mais définitivement révolu.
Skorm123- Boulet Indiscipliné
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Re: [✓] République d'Autriche
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Vienne la Rouge
Vienne la Rouge, Rotes Wien en allemand, Wasserkoft, grosse tête en français … beaucoup de qualificatifs sont utilisés par les autrichiens pour qualifier la macrocéphalie Viennoise d’après-guerre qui capte la majorité du pouvoir économique, politique et social du pays. Pourtant, rien ne va plus dans la capitale, auparavant responsable d’un immense empire, celle-ci est ridiculement grosse et inefficace dans un pays si petit que l’Autriche de 1919. La maladie comme la grippe espagnole, la tuberculose ou encore la syphilis sévie dans les quartiers de la capitale envahis par les réfugiés autrichiens venues des différentes parties de l’empire en tant que réfugiés, notamment de Galicie en proie à la guerre. La classe moyenne est plombée par un début d’hyperinflation ainsi que par des bonds de guerres désormais inutiles. L’immense empire qui nourrissait Vienne n’existe plus, et désormais même cette nourriture commence à manquer, la disette est là et n’aide pas contre la lutte des différentes maladies. Enfin, des milliers de fonctionnaires manifestent pour pouvoir garder leurs métiers, car en étant licencié c’est une longue attente pour retrouver un métier, et en attendant ce seront leurs familles qui meurent de faim. C’est pourquoi, dès les élections du parlement de la ville (Gemeinderat) en mai 1919, la population a massivement voté pour le parti Social-Démocrate. C’est donc un maire ayant des idées austro marxiste qui a été élu, du nom de Jakob Reumann.
Son programme est simple, faire de Vienne une capitale importante européenne et mondiale qui rayonnera de ses lumières économiques, sociales et surtout culturel. Faire de Vienne une ville capable d’être à l’avant-gardiste européen. Pour cela la ville accueillera l’intelligentsia socialiste et juive qui sera exclus des autres villes européennes. La ville compte beaucoup intégrer l’élite juive qui est considéré autre part comme problématique. Concernant le social, la ville va miser sur l’infrastructure pour pouvoir permettre à tous de vivre dans des conditions vivable. Pour cela, Vienne joue sur ses avantages, aujourd’hui la municipalité a la chance d’avoir une faible demande de terrains à bâtir privé ainsi qu’un faible cout de construction permettant à Vienne la Rouge d’établir une planification urbaine extensive. En effet, les politiques de Vienne considèrent que la ville manque de logement ainsi qu’infrastructures, la construction sera la priorité absolue du Gemeinderat.
Mais la santé aussi est une priorité du gouvernement local, et notamment la santé envers les enfants et leurs mères. En premier lieu, les parents reçoivent un sac de vêtement afin dit-on qu’ « aucun enfant de Vienne ne soit habillé par du journal ». Des jardins d’enfants, des crèches, et même des SPA pour enfants et autre devraient ouvrir ou sont en projets afin de permettre aux mères de pouvoir retrouver un métier même après avoir eu un enfant ainsi dit-on, de pouvoir faire sortir les enfants de la rue ou ils peuvent poser des problèmes de criminalités. Les services médicaux deviennent gratuits permettant à chacun de pouvoir se soigner et ainsi éviter les épidémies. Pour finir, de nombreux terrains de vacances, zones récréatives, bains publics, SPA et installations sportives sont aussi en projet afin de permettre à Vienne d’être une ville où il fait bon vivre que ce soit mentalement que physiquement en permettant à chacun de s’exercer sportivement. Ces dépenses sont justifiées par la municipalité : les équipements pour les enfants permettront des économies en prisons, tandis que les soins apportés aux femmes et bébés permettront des mêmes économies dans les hôpitaux. La municipalité de Vienne espère diminuer de moitié le nombre de cas de tuberculose d’ici à 1930 ainsi que la mortalité infantile. De plus, des tarifs abordables concernant le gaz, l’électricité et la collecte des ordures seront proposé à chaque citoyen de Vienne, permettant d’améliorer les normes sanitaires de la Ville.
La ville se tourne vers l’avenir, et oublie son passé impérial pour devenir une ville moderne et dynamique. Une ville rayonnante.
Son programme est simple, faire de Vienne une capitale importante européenne et mondiale qui rayonnera de ses lumières économiques, sociales et surtout culturel. Faire de Vienne une ville capable d’être à l’avant-gardiste européen. Pour cela la ville accueillera l’intelligentsia socialiste et juive qui sera exclus des autres villes européennes. La ville compte beaucoup intégrer l’élite juive qui est considéré autre part comme problématique. Concernant le social, la ville va miser sur l’infrastructure pour pouvoir permettre à tous de vivre dans des conditions vivable. Pour cela, Vienne joue sur ses avantages, aujourd’hui la municipalité a la chance d’avoir une faible demande de terrains à bâtir privé ainsi qu’un faible cout de construction permettant à Vienne la Rouge d’établir une planification urbaine extensive. En effet, les politiques de Vienne considèrent que la ville manque de logement ainsi qu’infrastructures, la construction sera la priorité absolue du Gemeinderat.
Mais la santé aussi est une priorité du gouvernement local, et notamment la santé envers les enfants et leurs mères. En premier lieu, les parents reçoivent un sac de vêtement afin dit-on qu’ « aucun enfant de Vienne ne soit habillé par du journal ». Des jardins d’enfants, des crèches, et même des SPA pour enfants et autre devraient ouvrir ou sont en projets afin de permettre aux mères de pouvoir retrouver un métier même après avoir eu un enfant ainsi dit-on, de pouvoir faire sortir les enfants de la rue ou ils peuvent poser des problèmes de criminalités. Les services médicaux deviennent gratuits permettant à chacun de pouvoir se soigner et ainsi éviter les épidémies. Pour finir, de nombreux terrains de vacances, zones récréatives, bains publics, SPA et installations sportives sont aussi en projet afin de permettre à Vienne d’être une ville où il fait bon vivre que ce soit mentalement que physiquement en permettant à chacun de s’exercer sportivement. Ces dépenses sont justifiées par la municipalité : les équipements pour les enfants permettront des économies en prisons, tandis que les soins apportés aux femmes et bébés permettront des mêmes économies dans les hôpitaux. La municipalité de Vienne espère diminuer de moitié le nombre de cas de tuberculose d’ici à 1930 ainsi que la mortalité infantile. De plus, des tarifs abordables concernant le gaz, l’électricité et la collecte des ordures seront proposé à chaque citoyen de Vienne, permettant d’améliorer les normes sanitaires de la Ville.
La ville se tourne vers l’avenir, et oublie son passé impérial pour devenir une ville moderne et dynamique. Une ville rayonnante.
Skorm123- Boulet Indiscipliné
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Re: [✓] République d'Autriche
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Réformes sociales
Voulant mettre en place ses réformes avant la fin de l’année, Karl Renner a demandé à son gouvernement d’agir le plus rapidement possible afin que les lois soient disponible au vote jusqu’à la fin de l’année. C’est une fin d’année qui s’annonce chargé puisque les députés devront voter une série de loi sociale, tel que les congés payés, la diminution du temps de travail à 8 heures, réforme sur la réglementation des conditions de travails des mineurs, femmes et enfants, aides d’Etats accordés aux personnes handicapées, assurance maladie pour les employés du secteur public, enfin une loi sur la négociation et médiation collective … La majorité devrait voter pour ces lois qui devraient être mis en applications dès l’année 1921 ou au plus tard 1922. Karl Renner espère que la coalition tiendra jusqu’à la fin de l’année au moins.
Skorm123- Boulet Indiscipliné
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Re: [✓] République d'Autriche
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Fin d’une Coalition, début d’une Nouvelle Autriche
Hans Kelsen, chargé de l’écriture de la constitution autrichienne
Il n’a pas fallu longtemps après la fin de l’année pour que la coalition au pouvoir en Autriche se sépare définitivement et empêche une quelconque avancée dans la politique du pays. Pour Karl Renner, ceci est sa fin, car il ne pourra plus gouverner sans faire de réels efforts avec les autres parties, qui torpilleront chacune des lois que proposera son gouvernement. Une crise politique s’installe en Autriche. Cependant, l’Etat a changé, et l’Autriche et désormais reconnu comme Etat indépendant par le monde entier. Pour Karl Renner, c’est le bon moment pour lancer l’écriture de la constitution de l’Autriche.
Pour ce projet, Karl Renner donne comme dernier objectif de son mandat à Hans Kelsen, philosophe politique, juriste et philosophe légaliste, d’écrire une constitution à l’Autriche. Il a 3 mois pour proposer sa constitution qui sera ensuite soumis au vote du parlement pour Mai 1920. Celui-ci s’orientera sans doute vers plus de démocratie, ainsi qu’une république parlementaire et un fédéralisme important des différents Etats composant l’Autriche.
En attendant sa constitution, Karl Renner annonce sa démission qui sera effective pour le mois de février 1920, le temps de trouver un successeur à son partie. Pour le Chancelier, ceci est dû à un trop grand stress, et à une trop grande haine du peuple autrichien en sa personne. En effet, pour les autrichiens, sa mandature laisse un gout amer, notamment chez les nationalistes, fonctionnaires et nostalgiques de l’empire Austro-hongrois. Sa signature du traité de Saint-Germain en Laye sera sa principale action, et il sera considéré comme tel par le peuple autrichien et peuple allemand en général.
Le SDAP ne compte pas se laisser faire, et ne compte pas rester inactif jusqu’aux prochaines élections qui s’annoncent. Pour cela il a déployé un gouvernement de combat, et a déjà le successeur de Karl Renner afin de pouvoir permettre à l’Autriche de remonter la pente.
Karl Renner reste dans le gouvernement mais garde uniquement ses rôles d’affaires étrangères, il sera en effet déterminant dans la politique de l’Autriche dans le prochain mois, et une punition par le SDAP car celui-ci passera le plus clair de son temps en dehors de l’Autriche afin qu’il puisse trouver des solutions à la fin des embargos mis en place par les pays voisins, sans trop de droits de douanes (la Tchécoslovaquie a augmenté ceux-ci, ce qui n’aide pas forcement à la diminution des produits de premières nécessités). La Hongrie est son principal objectif pour la nourriture, l’Allemagne pour les produits industriels de base et plus développés, notamment par exemple les médicaments mais également des ressources minières comme le fer et du charbon pour l’industrie. Enfin, son dernier objectif sera de trouver des partenaires qui permettront à l’Autriche de s’endetter afin de se financer sans augmenter son inflation déjà galopante.
Ludwig Von Mises, ministre des finances
Joseph Schumpeter, ministre du commerce, industrie, et bâtiments
Principal changement, c’est le trio sans parti des ministères des finances (Ludwig Von Mises), de l’agriculture, sylviculture et approvisionnement alimentaire (Johann Löwenfeld-Russ) et enfin du ministère du commerce, industrie et bâtiments (Joseph Schumpeter). Ludwig Von Mises est un libéral de l’école autrichienne de l’économie, étonnant peut-être pour un gouvernement socialiste, mais il est pragmatique, et a même défendu le gouvernement lors de l’émission de papier-monnaie, qu’il considérait comme seul moyen de sauver l’Etat. Il est aussi connu pour faire une campagne anti-inflation et c’est ce pourquoi il a été nommé à ce poste, combattre l’inflation sera son principal objectif. Enfin, Joseph Schumpeter est considéré comme un économiste hétérodoxe, non libéral par Von Mises, ses théories sur l’innovation pourraient permettre à l’Autriche de pouvoir reconvertir son économie, vers peut-être des directions non attendu avant sa nomination. Enfin, Löwenfeld-Russ était déjà dans le gouvernement, mais seulement pour l’approvisionnement, et son travail est plutôt bon puisque l’Autriche n’est toujours pas en famine, même si elle en est à la limite. Son travail sera de s’entretenir avec les alliés au sujet des livraisons de nourritures pour qu’elles soient le plus efficace possible, non bureaucratique (ne pas devoir passer par la diplomatie à chaque livraison …) et surtout avec des paiements favorable. Il accompagnera beaucoup Karl Renner mais s’occupera aussi de moderniser l’agriculture autrichienne pour permettre au pays une certaine indépendance dans ce domaine, même si l’indépendance totale est totalement impossible. Ce gouvernement se mets directement au travail, et Karl Renner par exemple devrait visiter les pays voisins (Italie, Hongrie, Tchécoslovaquie, Yougoslavie, et Allemagne) d’ici quelques semaines à quelques mois afin de permettre de remplir ses objectifs.
Pour ce projet, Karl Renner donne comme dernier objectif de son mandat à Hans Kelsen, philosophe politique, juriste et philosophe légaliste, d’écrire une constitution à l’Autriche. Il a 3 mois pour proposer sa constitution qui sera ensuite soumis au vote du parlement pour Mai 1920. Celui-ci s’orientera sans doute vers plus de démocratie, ainsi qu’une république parlementaire et un fédéralisme important des différents Etats composant l’Autriche.
En attendant sa constitution, Karl Renner annonce sa démission qui sera effective pour le mois de février 1920, le temps de trouver un successeur à son partie. Pour le Chancelier, ceci est dû à un trop grand stress, et à une trop grande haine du peuple autrichien en sa personne. En effet, pour les autrichiens, sa mandature laisse un gout amer, notamment chez les nationalistes, fonctionnaires et nostalgiques de l’empire Austro-hongrois. Sa signature du traité de Saint-Germain en Laye sera sa principale action, et il sera considéré comme tel par le peuple autrichien et peuple allemand en général.
Un gouvernement de combat
Le SDAP ne compte pas se laisser faire, et ne compte pas rester inactif jusqu’aux prochaines élections qui s’annoncent. Pour cela il a déployé un gouvernement de combat, et a déjà le successeur de Karl Renner afin de pouvoir permettre à l’Autriche de remonter la pente.
Ministère | Ministre | Parti Politique |
Chancelier d'Etat | Ferdinand Hanusch | SDAP |
Vice-chancelier | Wilhelm Ellenbogeen | SDAP |
Extérieur | Karl Renner | SDAP |
Intérieur | Matthias Eldersch | SDAP |
Enseignement | Otto Glockël | SDAP |
Judiciaires | Arnold Eisler | SDAP |
Finances | Ludwig Von Mises | Sans Parti |
Agriculture et sylviculture et Approvisionnement Alimentaire | Johann Löwenfeld-Russ | Sans Parti |
Commerce, industrie et bâtiments | Joseph Schumpeter | Sans Parti |
Administration sociale | Julius Tandler | SDAP |
Affaire militaires | Julius Deutsch | SDAP |
Transport | Ludwig Paul | Sans Parti |
Karl Renner reste dans le gouvernement mais garde uniquement ses rôles d’affaires étrangères, il sera en effet déterminant dans la politique de l’Autriche dans le prochain mois, et une punition par le SDAP car celui-ci passera le plus clair de son temps en dehors de l’Autriche afin qu’il puisse trouver des solutions à la fin des embargos mis en place par les pays voisins, sans trop de droits de douanes (la Tchécoslovaquie a augmenté ceux-ci, ce qui n’aide pas forcement à la diminution des produits de premières nécessités). La Hongrie est son principal objectif pour la nourriture, l’Allemagne pour les produits industriels de base et plus développés, notamment par exemple les médicaments mais également des ressources minières comme le fer et du charbon pour l’industrie. Enfin, son dernier objectif sera de trouver des partenaires qui permettront à l’Autriche de s’endetter afin de se financer sans augmenter son inflation déjà galopante.
Ludwig Von Mises, ministre des finances
Joseph Schumpeter, ministre du commerce, industrie, et bâtiments
Principal changement, c’est le trio sans parti des ministères des finances (Ludwig Von Mises), de l’agriculture, sylviculture et approvisionnement alimentaire (Johann Löwenfeld-Russ) et enfin du ministère du commerce, industrie et bâtiments (Joseph Schumpeter). Ludwig Von Mises est un libéral de l’école autrichienne de l’économie, étonnant peut-être pour un gouvernement socialiste, mais il est pragmatique, et a même défendu le gouvernement lors de l’émission de papier-monnaie, qu’il considérait comme seul moyen de sauver l’Etat. Il est aussi connu pour faire une campagne anti-inflation et c’est ce pourquoi il a été nommé à ce poste, combattre l’inflation sera son principal objectif. Enfin, Joseph Schumpeter est considéré comme un économiste hétérodoxe, non libéral par Von Mises, ses théories sur l’innovation pourraient permettre à l’Autriche de pouvoir reconvertir son économie, vers peut-être des directions non attendu avant sa nomination. Enfin, Löwenfeld-Russ était déjà dans le gouvernement, mais seulement pour l’approvisionnement, et son travail est plutôt bon puisque l’Autriche n’est toujours pas en famine, même si elle en est à la limite. Son travail sera de s’entretenir avec les alliés au sujet des livraisons de nourritures pour qu’elles soient le plus efficace possible, non bureaucratique (ne pas devoir passer par la diplomatie à chaque livraison …) et surtout avec des paiements favorable. Il accompagnera beaucoup Karl Renner mais s’occupera aussi de moderniser l’agriculture autrichienne pour permettre au pays une certaine indépendance dans ce domaine, même si l’indépendance totale est totalement impossible. Ce gouvernement se mets directement au travail, et Karl Renner par exemple devrait visiter les pays voisins (Italie, Hongrie, Tchécoslovaquie, Yougoslavie, et Allemagne) d’ici quelques semaines à quelques mois afin de permettre de remplir ses objectifs.
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Re: [✓] République d'Autriche
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République d’Autriche
Politique monétaire contre politique économique
Chômage en Autriche
Quelques jours après leurs nominations, Joseph Schumpeter et Ludwig Von Mises étaient dans le bureau du chancelier Ferdinand Hanusch. Celui-ci pris la parole en premier :
« Comme vous le saviez peut-être messieurs, vos nominations ne font pas que des heureux dans nos rangs, vous avez chacun vos objectifs et je sais que parfois ils peuvent entrer en confrontation. Cependant, je compte sur vous pour rester unis dans le combat visant à refaire de l’Autriche un pays stable économiquement. » Expliqua-t-il
Economiquement, les deux ministres présents dans la salle étaient en désaccord sur comment fonctionne l’économie, l’un était le plus grand défenseur sans doute du libéralisme et du capitalisme, l’autre n’était pas forcement en accord, et prônait que l’Etat avait aussi son rôle à jouer dans l’économie. En attendant, c’était Schumpeter le ministre de l’économie mais celui-ci dépendait pour ses budgets afin de permettre ses plans économiques.
Von Mises répliqua : « Mon but est de diminuer l’inflation qui détruit ce pays, l’économie est importante, mais sans monnaie efficace, celle-ci ne peut fonctionner contrairement à ce que disent les marxistes. La finance devra essentiellement être remise à niveau avant l’économie du pays, qui n’est pas en si mauvaise forme. » Les deux autres tiquèrent à ses paroles, Von Mises n’avait pas sa langue dans sa poche, mais il avait raison. Le chômage en Autriche, malgré le plan massif de licenciement des fonctionnaires et surtout la démobilisation, ne dépasse en effet pas les 6 ou 7% de la population, une situation encore vivable pour la population, en revanche l’inflation énorme subit par les entreprises et les ménages devenait handicapant. Mais pour Schumpeter, cela était une question d’honneur, et c’est en cela que les deux hommes étaient déjà en confrontation.
Von Mises repris « La masse monétaire de la Couronne Autrichienne ne fait qu’augmenter, si la masse monétaire est trop importante, il y a alors une trop grande inflation. C’est ce qui se passe en Autriche, on produit trop de monnaie, ce qui augmente la masse monétaire, l’inflation l’augmente ensuite, c’est un cercle vicieux auquel il faut se séparer. J’ai plusieurs solutions, soit le changement de monnaie qui irait en accord avec le changement de banque centrale obligé par les accords de Saint Germain en Laye (la banque centrale a encore pour nom Austro-hongrois), de diminuer drastiquement les dépenses et enfin d’utiliser celle-ci pour diminuer le nombre de crédit accordé aux ménages et entreprises. Les banques sont, je le rappel, un vecteur d’inflation car celles-ci prêtent bien plus d’argent qu’elles ont dans leurs caisses. Augmenter les taux d’intérêt directeur est donc une bonne solution pour lutter face à l’inflation mais n’est pas l’unique solution. » C’était là le problème, la divergence entre le rôle Schumpeter et celui de Von Mises, une diminution des prêts banquiers vers le privé et les ménages signifiait diminution des investissements et des innovations des entrepreneurs prôné par Schumpeter, et donc du chômage et un ralentissement économique. Celui-ci pris enfin la parole :
« Certes, mais n’oublions pas nos banques au bord de l’explosion, et nos entreprises qui ont du mal à se reconvertir, du militaire vers le civil. Il faut pour cela des capacités de financement, et seules les banques ont ces capacités de financement en capacité de permettre ceci. De plus, mes projets visant à augmenter les capacités de financement des banques pour permettre des prêts pour l’investissement des entreprises et clairement en désaccord avec vos projets. » Von Mises le coupa :
« Vous ne semblez pas connaitre l’économie élémentaire, votre projet, en plus d’augmenter l’inflation, peut bloquer l’économie du pays à long terme car les entreprises surendettés ne pourront plus investir … » Hanusch calma la situation entre les deux hommes, mais encore une fois, c’était Von Mises qui avait raison et Schumpeter était déjà en difficulté dans son rôle contre le vétéran de l’école autrichienne d’économie. Cependant, la première partie de son plan, c’est-à-dire augmenter les capacités de financement des banques autrichiennes via l’ouverture dans l’ancien monde austro-hongrois est ce qui parait le mieux. Ceci permettra de rendre les banques viennoises stables et puissantes pour qu’elles puissent investir dans un futur pas si lointain dans l’économie. Schumpeter a pour but de faire de Vienne la capitale financière de l’Europe centrale, finançant les différents projets privés à travers l’ancien empire austro-hongrois, étant donné que c’était déjà le rôle de la ville avant, et que les pays alentour manquent cruellement de fonds pour permettre des projets privés d’envergure, mais pour cela il a besoin que Von Mises stabilise la monnaie et permette des projets en dehors du pays. Cependant, pour cela faut trouver des accords avec les pays voisins.
Bref, Hanusch demanda à Schumpeter de reporter ses plans, et donna à Von Mises jusqu’à la fin de l’année 1920 pour réduire l’inflation pour la rendre vivable par le peuple et l’économie. Ensuite, Schumpeter pourra se permettre d’investir dans l’économie grâce aux différentes politiques privés. Von Mises pour sa part essayera de diminuer l’inflation via les différentes politiques monétaires, notamment la réduction de dépenses, ainsi que la diminution de la production de billet, et l’augmentation du taux directeur de la banque centrale. Lee but est de clairement diminuer la masse monétaire, ou de la stabiliser.
« Comme vous le saviez peut-être messieurs, vos nominations ne font pas que des heureux dans nos rangs, vous avez chacun vos objectifs et je sais que parfois ils peuvent entrer en confrontation. Cependant, je compte sur vous pour rester unis dans le combat visant à refaire de l’Autriche un pays stable économiquement. » Expliqua-t-il
Economiquement, les deux ministres présents dans la salle étaient en désaccord sur comment fonctionne l’économie, l’un était le plus grand défenseur sans doute du libéralisme et du capitalisme, l’autre n’était pas forcement en accord, et prônait que l’Etat avait aussi son rôle à jouer dans l’économie. En attendant, c’était Schumpeter le ministre de l’économie mais celui-ci dépendait pour ses budgets afin de permettre ses plans économiques.
Von Mises répliqua : « Mon but est de diminuer l’inflation qui détruit ce pays, l’économie est importante, mais sans monnaie efficace, celle-ci ne peut fonctionner contrairement à ce que disent les marxistes. La finance devra essentiellement être remise à niveau avant l’économie du pays, qui n’est pas en si mauvaise forme. » Les deux autres tiquèrent à ses paroles, Von Mises n’avait pas sa langue dans sa poche, mais il avait raison. Le chômage en Autriche, malgré le plan massif de licenciement des fonctionnaires et surtout la démobilisation, ne dépasse en effet pas les 6 ou 7% de la population, une situation encore vivable pour la population, en revanche l’inflation énorme subit par les entreprises et les ménages devenait handicapant. Mais pour Schumpeter, cela était une question d’honneur, et c’est en cela que les deux hommes étaient déjà en confrontation.
Von Mises repris « La masse monétaire de la Couronne Autrichienne ne fait qu’augmenter, si la masse monétaire est trop importante, il y a alors une trop grande inflation. C’est ce qui se passe en Autriche, on produit trop de monnaie, ce qui augmente la masse monétaire, l’inflation l’augmente ensuite, c’est un cercle vicieux auquel il faut se séparer. J’ai plusieurs solutions, soit le changement de monnaie qui irait en accord avec le changement de banque centrale obligé par les accords de Saint Germain en Laye (la banque centrale a encore pour nom Austro-hongrois), de diminuer drastiquement les dépenses et enfin d’utiliser celle-ci pour diminuer le nombre de crédit accordé aux ménages et entreprises. Les banques sont, je le rappel, un vecteur d’inflation car celles-ci prêtent bien plus d’argent qu’elles ont dans leurs caisses. Augmenter les taux d’intérêt directeur est donc une bonne solution pour lutter face à l’inflation mais n’est pas l’unique solution. » C’était là le problème, la divergence entre le rôle Schumpeter et celui de Von Mises, une diminution des prêts banquiers vers le privé et les ménages signifiait diminution des investissements et des innovations des entrepreneurs prôné par Schumpeter, et donc du chômage et un ralentissement économique. Celui-ci pris enfin la parole :
« Certes, mais n’oublions pas nos banques au bord de l’explosion, et nos entreprises qui ont du mal à se reconvertir, du militaire vers le civil. Il faut pour cela des capacités de financement, et seules les banques ont ces capacités de financement en capacité de permettre ceci. De plus, mes projets visant à augmenter les capacités de financement des banques pour permettre des prêts pour l’investissement des entreprises et clairement en désaccord avec vos projets. » Von Mises le coupa :
« Vous ne semblez pas connaitre l’économie élémentaire, votre projet, en plus d’augmenter l’inflation, peut bloquer l’économie du pays à long terme car les entreprises surendettés ne pourront plus investir … » Hanusch calma la situation entre les deux hommes, mais encore une fois, c’était Von Mises qui avait raison et Schumpeter était déjà en difficulté dans son rôle contre le vétéran de l’école autrichienne d’économie. Cependant, la première partie de son plan, c’est-à-dire augmenter les capacités de financement des banques autrichiennes via l’ouverture dans l’ancien monde austro-hongrois est ce qui parait le mieux. Ceci permettra de rendre les banques viennoises stables et puissantes pour qu’elles puissent investir dans un futur pas si lointain dans l’économie. Schumpeter a pour but de faire de Vienne la capitale financière de l’Europe centrale, finançant les différents projets privés à travers l’ancien empire austro-hongrois, étant donné que c’était déjà le rôle de la ville avant, et que les pays alentour manquent cruellement de fonds pour permettre des projets privés d’envergure, mais pour cela il a besoin que Von Mises stabilise la monnaie et permette des projets en dehors du pays. Cependant, pour cela faut trouver des accords avec les pays voisins.
Bref, Hanusch demanda à Schumpeter de reporter ses plans, et donna à Von Mises jusqu’à la fin de l’année 1920 pour réduire l’inflation pour la rendre vivable par le peuple et l’économie. Ensuite, Schumpeter pourra se permettre d’investir dans l’économie grâce aux différentes politiques privés. Von Mises pour sa part essayera de diminuer l’inflation via les différentes politiques monétaires, notamment la réduction de dépenses, ainsi que la diminution de la production de billet, et l’augmentation du taux directeur de la banque centrale. Lee but est de clairement diminuer la masse monétaire, ou de la stabiliser.
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Re: [✓] République d'Autriche
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Réformes Monétaires
Ludwig Von Mises, ministre des finances, lance la contre-attaque de l’Etat autrichien contre l’inflation. La lutte contre l’inflation est en effet la priorité du gouvernement autrichien. C’est pourquoi il annonce que la banque centrale d’Autriche-Hongrie devrait en premier lieu changer de nom d’ici quelques mois mais aussi devrait dès à présent augmenter les taux d’intérêts directeurs. Von Mises explique dans les médias : « Le taux d’intérêt directeur est l’un des seuls outils que nous avons à disposition pour réduire l’inflation qui rend la vie difficile en Autriche. Il permet d’augmenter mécaniquement les taux d’intérêts privés et donc de les diminuer. Il faut savoir que dans l’économie, ces emprunts sont créateurs d’inflation. Le gouvernement prend ses responsabilités sur la question, car cette mécanique va diminuer les investissements et donc l’économie du pays sera légèrement touchée. Mais ne rien faire serait beaucoup plus dangereux pour l’économie. ». Il y annonce aussi la diminution drastique des dépenses de l’Etat et la diminution de la production de monnaie : « L’Etat est aujourd’hui un grand créateur d’inflation, son budget est actuellement beaucoup orienté vers le déficit. La dette étant déjà immense, il est impossible pour elle de demander de nouvelles dettes aux banques déjà en crise ou aux Etats, elle a alors l’obligation de créer de la monnaie obligeant l’Etat autrichien d’augmenter l’inflation. La diminution des dépenses est essentielle à la fin du cycle inflationniste. ». Von Mises explique en détail les différentes économies que son ministère compte faire : « La démobilisation est aujourd’hui pratiquement terminée, et est essentielle dans l’économie réalisée par l’Etat. L’armée ne recevra en comparaison à il y a quelques qu’un infime pourcentage de budget. L’administration impériale est désormais inutile et le nombre de fonctionnaire sera grandement diminué. La raison est simple, Vienne était la capitale d’un immense empire désormais disparu, les fonctionnaires contrôlaient un vaste ensemble et aujourd’hui uniquement un pays de quelques millions d’âmes, Vienne est donc aujourd’hui surdimensionnée au niveau fonctionnaire. On estime que plusieurs milliers de fonctionnaires seront bientôt au chômage. Il faut qu’ils se disent non pas qu’ils perdent un emploi, mais qu’ils sauvent l’Autriche, car aujourd’hui ils sont un poids que l’Autriche ne peut plus supporter. » Von Mises a aussi expliqué que de nombreux projets étatiques seront remis à dans plusieurs années. L’intérêt est que ces projets seront obligatoirement couteux pour l’Etat, et les dépenses sont limitées. Il conclue « La priorité pour diminuer l’inflation est la stabilisation de la masse monétaire. »
Suite à ces annonces, le ministre a activé la contre-attaque, et la banque centrale annonça l’augmentation des taux d’intérêt directeur tandis que les premiers départs de fonctionnaires, choisis selon leurs rôles dans l’administration, ont lieux.
Après Von Mises, c’était à Joseph Schumpeter, ministre de l’économie de s’apprêter au jeu des médias, et celui-ci ne mâcha pas ses mots, non pas contre Von Mises qui l’avait mis en difficulté devant le chancelier mais contre la Tchécoslovaquie : « La Tchécoslovaquie est un pays que je ne comprends pas. Je peux comprendre la haine des italiens, ou des français envers le peuple d’Autriche. Mais les tchèques ? Ils ont étaient des sujets de l’empire tout comme les autrichiens depuis des siècles et sont morts aux côtés des autrichiens durant la guerre, je ne comprends pas qu’ils aient des réparations de guerres. Réparation de quoi d’ailleurs ? Ils n’ont pas eu de combats sur leurs terres, et ont mêmes profités largement de l’empire industriellement parlant … » il y critiqua notamment la fin de l’embargo, mais l’utilisation de douanes abusés : « les mesures de rétorsions de la Tchécoslovaquie sont archaïques et dépassés. Les Tchécoslovaques ne doivent pas comprendre la situation. L’Autriche-Hongrie était un vaste territoire qui s’est maintenant divisé, lorsque l’empire était un, l’économie était connecté entre les différentes régions du pays, les banques de Vienne finançant aujourd’hui les industries de Bohème qui fabriquaient des produits pour l’empire, par exemple. Aujourd’hui on y a mis des barrières, des frontières qui rendent difficile la circulation de ces produits, causant à notre peuple nombre de malheurs. La Tchécoslovaquie a enlevé son embargo, seul décision aujourd’hui sensé du gouvernement en place, pour y mettre des frais de douanes bien trop élevés. Ceci est totalement inutile car ces frais de douanes augmentent le prix des produits, quasiment personne ne consomme des produits Tchécoslovaque. Cela n’est bien évidement bien pour personne, ni l’Autriche, ni même la Bohème qui perd pour ses entreprises des parts de marchés. » Il expliqua ensuite ses projets : « Je vise à ce que cette situation ne soit pas répétée avec nos voisins, l’Allemagne pourrait très bien remplacer la Tchécoslovaquie dans nos importations, mon projet est de rendre ses accords profitable entre l’Autriche et ses voisins, afin de permettre à notre pays de prospérer. »
Suite à cela, Schumpeter, avec Karl Renner, ministre des affaires extérieures, embarqua pour l’Allemagne afin de trouver des accords profitable à l’Autriche.
Suite à ces annonces, le ministre a activé la contre-attaque, et la banque centrale annonça l’augmentation des taux d’intérêt directeur tandis que les premiers départs de fonctionnaires, choisis selon leurs rôles dans l’administration, ont lieux.
Et l’économie ?
Après Von Mises, c’était à Joseph Schumpeter, ministre de l’économie de s’apprêter au jeu des médias, et celui-ci ne mâcha pas ses mots, non pas contre Von Mises qui l’avait mis en difficulté devant le chancelier mais contre la Tchécoslovaquie : « La Tchécoslovaquie est un pays que je ne comprends pas. Je peux comprendre la haine des italiens, ou des français envers le peuple d’Autriche. Mais les tchèques ? Ils ont étaient des sujets de l’empire tout comme les autrichiens depuis des siècles et sont morts aux côtés des autrichiens durant la guerre, je ne comprends pas qu’ils aient des réparations de guerres. Réparation de quoi d’ailleurs ? Ils n’ont pas eu de combats sur leurs terres, et ont mêmes profités largement de l’empire industriellement parlant … » il y critiqua notamment la fin de l’embargo, mais l’utilisation de douanes abusés : « les mesures de rétorsions de la Tchécoslovaquie sont archaïques et dépassés. Les Tchécoslovaques ne doivent pas comprendre la situation. L’Autriche-Hongrie était un vaste territoire qui s’est maintenant divisé, lorsque l’empire était un, l’économie était connecté entre les différentes régions du pays, les banques de Vienne finançant aujourd’hui les industries de Bohème qui fabriquaient des produits pour l’empire, par exemple. Aujourd’hui on y a mis des barrières, des frontières qui rendent difficile la circulation de ces produits, causant à notre peuple nombre de malheurs. La Tchécoslovaquie a enlevé son embargo, seul décision aujourd’hui sensé du gouvernement en place, pour y mettre des frais de douanes bien trop élevés. Ceci est totalement inutile car ces frais de douanes augmentent le prix des produits, quasiment personne ne consomme des produits Tchécoslovaque. Cela n’est bien évidement bien pour personne, ni l’Autriche, ni même la Bohème qui perd pour ses entreprises des parts de marchés. » Il expliqua ensuite ses projets : « Je vise à ce que cette situation ne soit pas répétée avec nos voisins, l’Allemagne pourrait très bien remplacer la Tchécoslovaquie dans nos importations, mon projet est de rendre ses accords profitable entre l’Autriche et ses voisins, afin de permettre à notre pays de prospérer. »
Suite à cela, Schumpeter, avec Karl Renner, ministre des affaires extérieures, embarqua pour l’Allemagne afin de trouver des accords profitable à l’Autriche.
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Première rencontre avec Weimar
Suite à la venue du ministre des affaires étrangères, Karl Renner, ainsi que le ministre de l’économie Joseph Schumpeter, l’Autriche souhaite engager des discussions avec Weimar. La guerre a changé les deux pays, mais finalement le peuple allemand reste uni face à l’adversité. Karl Renner est chargé d’affirmer à Weimar son engagement pour l’unification du peuple allemand, qui aujourd’hui reste divisé dans des Etats artificiels qui ne représentent ni l’histoire ni même la culture allemande. L’Autriche est prête à faire tout ce qui est en son pouvoir afin de permettre l’ « Anschluss », c’est à dire l’unification du peuple allemand. Mais ce sera compliqué, car la France n’est pas prête à accepter cela, et ce processus doit se faire pacifiquement. C’est pourquoi l’Autriche veut y aller petit à petit, un projet à long terme qui mettra le monde entier d’accord sans dissensions. Karl Renner affirme : « Nous devons parler aux français, montrer que nos intentions sont pacifiques et non autre. Nous ne pouvons pas continuer ainsi, l’Autriche est un pays qui n’a jamais existé en guise d’Etat ». C’est pourquoi pour le moment, cette rencontre n’aura pour objectif principal que le commerce, que les deux Etats puissent survivre économiquement aux prochaines années ensemble.
L’Autriche propose plusieurs choses : l’ouverture des frontières sur les produits semi-industriels, les ressources ainsi que sur les produits agricoles pour éviter des famines même si aujourd’hui les deux pays importent des produits agricoles de l’étranger. De plus, si l’Autriche n’arrive à aucun accord dans les Balkans, le pays sera obligé d’importer depuis les ports allemands, l’Autriche étant aujourd’hui enclavé dans l’Europe, entouré d’Etats plutôt hostile ou qui n’ont pas normalisés leurs relations. Mais pour Karl Renner « L’Autriche et l’Allemagne ont une grosse problématique : ils sont tous deux très industrialisés mais n’ayant pas d’agriculture. Pour l’Autriche la solution est simple, il faut un accord Autriche-Allemagne avec la Hongrie-Yougoslavie-Roumanie qui eux sont des pays agricoles produisant assez de ressources agricoles ou minérales pour permettre des échanges sein. L’Autriche cherche donc à créer une zone de commerce dans la région du Danube qui serait viable pour tous. » L’Allemagne et l’Autriche pourraient s’aider à l’établissement d’une telle zone. Mais là encore les deux pays risquent de ne pas pouvoir trouver d’accords avec ces pays. Le but final étant que chaque traversée d’un produit ou d’un autre ne passe pas obligatoirement par des documents administratifs, permettant une efficacité du commerce et donc le développement économique des deux pays.
La deuxième demande concerne les personnes, chaque citoyen des deux pays pourrait traverser la frontière du pays sans problème, créant une zone de circulation pour les hommes, le tourisme pourrait permettre d’attirer les capitaux étrangers et permettre à l’économie de se développer dans d’autre domaines que l’industrie dont les deux pays sont en concurrence direct. De plus, cela permettrait à chacun de pouvoir retrouver sa famille, sans doute que beaucoup d’allemands soient divisés de part et d’autre de la frontière.
Enfin, l’Autriche souhaiterait commencer à réfléchir sur l’établissement d’une union douanière, c’est-à-dire que les produits entrant en Allemagne ou en Autriche soient taxés par la douane de la même façon, permettant une certaine homogénéité des prix sur l’espace allemand. Mais la mise en place d’un tel système sera compliquée tant administrativement que politiquement, les français ne seront pas d’accord sur cette union douanière.
Karl Renner attend la réponse de Weimar à ces propositions.
L’Autriche propose plusieurs choses : l’ouverture des frontières sur les produits semi-industriels, les ressources ainsi que sur les produits agricoles pour éviter des famines même si aujourd’hui les deux pays importent des produits agricoles de l’étranger. De plus, si l’Autriche n’arrive à aucun accord dans les Balkans, le pays sera obligé d’importer depuis les ports allemands, l’Autriche étant aujourd’hui enclavé dans l’Europe, entouré d’Etats plutôt hostile ou qui n’ont pas normalisés leurs relations. Mais pour Karl Renner « L’Autriche et l’Allemagne ont une grosse problématique : ils sont tous deux très industrialisés mais n’ayant pas d’agriculture. Pour l’Autriche la solution est simple, il faut un accord Autriche-Allemagne avec la Hongrie-Yougoslavie-Roumanie qui eux sont des pays agricoles produisant assez de ressources agricoles ou minérales pour permettre des échanges sein. L’Autriche cherche donc à créer une zone de commerce dans la région du Danube qui serait viable pour tous. » L’Allemagne et l’Autriche pourraient s’aider à l’établissement d’une telle zone. Mais là encore les deux pays risquent de ne pas pouvoir trouver d’accords avec ces pays. Le but final étant que chaque traversée d’un produit ou d’un autre ne passe pas obligatoirement par des documents administratifs, permettant une efficacité du commerce et donc le développement économique des deux pays.
La deuxième demande concerne les personnes, chaque citoyen des deux pays pourrait traverser la frontière du pays sans problème, créant une zone de circulation pour les hommes, le tourisme pourrait permettre d’attirer les capitaux étrangers et permettre à l’économie de se développer dans d’autre domaines que l’industrie dont les deux pays sont en concurrence direct. De plus, cela permettrait à chacun de pouvoir retrouver sa famille, sans doute que beaucoup d’allemands soient divisés de part et d’autre de la frontière.
Enfin, l’Autriche souhaiterait commencer à réfléchir sur l’établissement d’une union douanière, c’est-à-dire que les produits entrant en Allemagne ou en Autriche soient taxés par la douane de la même façon, permettant une certaine homogénéité des prix sur l’espace allemand. Mais la mise en place d’un tel système sera compliquée tant administrativement que politiquement, les français ne seront pas d’accord sur cette union douanière.
Karl Renner attend la réponse de Weimar à ces propositions.
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Première rencontre avec Weimar
L’Autriche accepte donc les validations et aussi les refus des propositions autrichiennes, et Karl Renner, après plusieurs heures de négociations que : « Une grande avancée a eu lieu aujourd’hui pour le rétablissement de l’économie d’avant-guerre, une économie stabilisé dans toute l’Europe est un continent qui ira vers l’avant et ne s’engagera pas dans la guerre. » C’est dans ce domaine que l’Autriche est en fort désaccord avec les alliés, notamment la France, qui ne veut pas un retour d’une Allemagne fort économiquement. L’accord stipule donc que l’Autriche et l’Allemagne diminueront au fur et à mesure leurs droits de douanes dans les domaines des ressources minières et agricoles ainsi que des produits semi-industriels. Même si l’Allemagne manque cruellement aussi de certaines de ces matières, ceci est une petite avancée, mais pour Karl Renner « Il faut montrer dans le temps que l’Allemagne et l’Autriche n’ont plus aucune intentions hostiles envers les Alliées. ». Le gouvernement autrichien est donc fortement en accord avec le gouvernement de Weimar pour que les projets d’unification économique ou politique soient à long terme. Suite à cet accord, la délégation autrichienne visita quelques lieux en Allemagne, notamment un centre industriel, puis une école et enfin, un lieu symbolique de la Grande Guerre pour y réaffirmer les projets de paix autrichiens et allemands.
La délégation pris ensuite la direction vers l’Autriche ou ils y resteront quelques jours, tandis que Karl Renner prépare déjà sa prochaine rencontre avec l’Italie, cette fois c’est le ministre de l’agriculture qui l’accompagnera car c’est notamment ce domaine qui intéresse le gouvernement autrichien. Le but étant aussi d’y normaliser les relations italiano-autrichiennes.
La délégation pris ensuite la direction vers l’Autriche ou ils y resteront quelques jours, tandis que Karl Renner prépare déjà sa prochaine rencontre avec l’Italie, cette fois c’est le ministre de l’agriculture qui l’accompagnera car c’est notamment ce domaine qui intéresse le gouvernement autrichien. Le but étant aussi d’y normaliser les relations italiano-autrichiennes.
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République d’Autriche
La constitution de la République d’Autriche
Ca y est, la nouvelle constitution écrite par Hans Kelsen a fini par être adoptée par le parlement autrichien après plus d’un mois de débat public et dans le parlement. Le Bundes-Verfassungsgesetz (B-VG) est la pièce maitresse de cette constitution puisqu’il permet de définir l’Autriche comme étant une république démocratique parlementaire avec un système multipartisme et d’élections universelles. L’Autriche est caractérisée comme étant une fédération (Bund) de 9 Etats fédéraux (Bundesländer). La principale caractéristique du BV-G est qu’il ne comprend pas forcement de déclaration des différents droits, ceux-ci sont dans d’autres documents législatifs qui accompagnent la constitution du pays.
Le pouvoir législatif est donc composé d’un parlement bicaméral, de deux chambres qui sont le Conseil National et le Conseil Fédéral. Le Conseil National est créateur des lois, et le Conseil Fédéral peut refuser ces lois mais le Conseil National est toujours supérieur dans la décision. Les membres du Conseil National sont élus au suffrage universel et représentent le peuple via la proportionnelle. Ils sont élus tous les 5 ans, et la prochaine élection devrait être prévue pour Octobre 1920. Les membres du conseil fédéral sont nommés par les 9 Bundesländer, le nombre de siège est proportionnelle par rapport à la population. Le conseil national contrôle le budget de l’Etat, ainsi que différents droits de surveillances sur les lois, et le gouvernement, et vote pour donner sa confiance au gouvernement. Le pouvoir exécutif va au président et son cabinet, son gouvernement, le président est élu par des élections à deux tours, efficace et simple. Le président est élu pendant 6 ans. En théorie le président peut choisir son cabinet, mais le pays est ingouvernable si celui-ci n’est pas en accord avec le Conseil National. Le président peut faire l’objet d’une procédure d’ « impeachment » et peut faire appel à un référendum pour savoir si celui-ci doit quitter ses fonctions. De plus, le parlement peut détruire le cabinet par un vote. En revanche, le président peut aussi dissoudre le Conseil National. Une Cour Constitutionnelle permet de détruire les lois et régulations qui seraient anticonstitutionnelles et peut aussi résoudre les différents conflits entre les différents cour, ou entre ceux-ci et le pouvoir exécutif, entre autre.
L’Etat est hybride entre étant fédéral et unitaire. En effet, les Etats ont pour nom fédéral mais n’ont pas leurs propres systèmes judiciaire, ils n’ont pas non plus d’autorité législatif, toutes les polices, cours de justice, et même les lois portent le nom de « fédéral ». Les Etats ont des responsabilités exécutives mais l’Etat y prend les décisions. En gros, l’Etat n’est fédéral que par le nom.
L’Autriche est gouvernée selon le droit de chacun, de la séparation entre l’administration et le pouvoir judiciaire, et garantie l’indépendance judicaire. L’égalité est de mise, quel que soit la classe, le sexe ou la confession.
Pour changer la constitution, il faut 2/3 des votes du Conseil National ainsi qu’un plébiscite national, ou il faudra la majorité de la population pour.
Karl Renner devrait se rendre dès à présent, après plusieurs mois en Autriche, en Italie afin d’y normaliser les relations. Karl Renner devrait notamment parler de l’embargo mis en place par l’Italie depuis la guerre, ainsi que le développement du commerce entre les deux Etats.
Le pouvoir législatif est donc composé d’un parlement bicaméral, de deux chambres qui sont le Conseil National et le Conseil Fédéral. Le Conseil National est créateur des lois, et le Conseil Fédéral peut refuser ces lois mais le Conseil National est toujours supérieur dans la décision. Les membres du Conseil National sont élus au suffrage universel et représentent le peuple via la proportionnelle. Ils sont élus tous les 5 ans, et la prochaine élection devrait être prévue pour Octobre 1920. Les membres du conseil fédéral sont nommés par les 9 Bundesländer, le nombre de siège est proportionnelle par rapport à la population. Le conseil national contrôle le budget de l’Etat, ainsi que différents droits de surveillances sur les lois, et le gouvernement, et vote pour donner sa confiance au gouvernement. Le pouvoir exécutif va au président et son cabinet, son gouvernement, le président est élu par des élections à deux tours, efficace et simple. Le président est élu pendant 6 ans. En théorie le président peut choisir son cabinet, mais le pays est ingouvernable si celui-ci n’est pas en accord avec le Conseil National. Le président peut faire l’objet d’une procédure d’ « impeachment » et peut faire appel à un référendum pour savoir si celui-ci doit quitter ses fonctions. De plus, le parlement peut détruire le cabinet par un vote. En revanche, le président peut aussi dissoudre le Conseil National. Une Cour Constitutionnelle permet de détruire les lois et régulations qui seraient anticonstitutionnelles et peut aussi résoudre les différents conflits entre les différents cour, ou entre ceux-ci et le pouvoir exécutif, entre autre.
L’Etat est hybride entre étant fédéral et unitaire. En effet, les Etats ont pour nom fédéral mais n’ont pas leurs propres systèmes judiciaire, ils n’ont pas non plus d’autorité législatif, toutes les polices, cours de justice, et même les lois portent le nom de « fédéral ». Les Etats ont des responsabilités exécutives mais l’Etat y prend les décisions. En gros, l’Etat n’est fédéral que par le nom.
L’Autriche est gouvernée selon le droit de chacun, de la séparation entre l’administration et le pouvoir judiciaire, et garantie l’indépendance judicaire. L’égalité est de mise, quel que soit la classe, le sexe ou la confession.
Pour changer la constitution, il faut 2/3 des votes du Conseil National ainsi qu’un plébiscite national, ou il faudra la majorité de la population pour.
Politiques extérieures
Karl Renner devrait se rendre dès à présent, après plusieurs mois en Autriche, en Italie afin d’y normaliser les relations. Karl Renner devrait notamment parler de l’embargo mis en place par l’Italie depuis la guerre, ainsi que le développement du commerce entre les deux Etats.
Skorm123- Boulet Indiscipliné
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Re: [✓] République d'Autriche
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Première rencontre avec le Royaume d’Italie
Karl Renner ainsi que le ministre de l’agriculture, de la sylviculture et Approvisionnement Alimentaire, Johann Löwenfeld-Russ, viennent d’arriver en Italie ou ils sont reçu avec les honneurs par le Royaume, malgré quelques tensions existant dans la foule et des sifflets de la part de la population. Karl Renner comprend la haine mutuelle entre l’Italie et l’Autriche après plus d’un siècle de conflit. Mais il est là justement pour laisser ce siècle derrière les deux pays, et « Penser à l’avenir » dit-il. En effet, le ministre des affaires étrangères est présent pour normaliser les relations entre l’Autriche et l’Italie, que les deux pays deviennent dès à présent des partenaires économiques, et pourquoi pas diplomatique si l’Autriche et l’Italie partagent le même point de vue sur l’Europe, notamment sur l’Europe centrale et des Balkans, hier appartenant à l’empire Austro-hongrois et aujourd’hui composé de multitude d’Etats-nations ou pas.
Les ministres ont fait valoir plusieurs propositions envers le Royaume d’Italie. La première est sans aucun doute la plus importante pour l’Autriche : la fin de l’embargo de la part de l’Italie ainsi que réciproquement (si c’est le cas). En effet, l’Autriche est aujourd’hui un Etat enclavé au milieu de l’Europe et ne peut pas exporter ou importer ses produits depuis des zones lointaines. L’accès aux ports italiens, notamment de Trieste, parait essentiel à l’économie autrichienne mais aussi à la survie de la population autrichienne qui n’a pas assez de nourriture pour survivre. De même, l’Autriche propose à l’Italie une diminution des douanes dans l’agriculture. « L’Autriche pourrait importer des produits agricoles italiens si celui-ci se trouve être excédentaire, permettant au Royaume de trouver un nouveau marché. L’agriculture autrichienne n’est pas capable aujourd’hui de nourrir sa population, les terres ne sont pas très fertiles et la topographie de l’Autriche empêche un développement industriel de cette agriculture. » aurait dit le ministre Löwenfeld-Russ. Cependant : « Il ne faut pas que le prix soit élevé, le peuple autrichien, comme chaque peuple ayant participé à la guerre, est aujourd’hui pauvre, cela ne sert à rien d’importer des produits trop couteux qui ne seront pas consommés. » a-t-il ajouté. L’Autriche propose donc de diminuer les douanes. De même, le ministre de l’agriculture affirme qu’il faut que ces produits puissent traverser le pays de manière le moins administratif possible, c’est-à-dire éviter les barrières, même si celles-ci sont importantes. Ce que veut dire le ministre Löwenfeld-Russ c’est que chacune des transactions et échange entre les deux pays ne doit pas être passé par les plus hautes sphères de l’Etat et la diplomatie. Pour Karl Renner « Le commerce est pour nous ce qui permettra la paix en Europe, l’entraver conduit à des tensions. De plus cela participe à la richesse des peuples. »
L’Autriche affirme vouloir normaliser les relations diplomatiques : « Les deux pays pourraient en premier lieu permettre aux Hommes de traverser la frontière, les nouvelles frontières ont en effet séparés des familles autrichiennes, et celles-ci ont des difficultés pour aller voir leurs familles, causant de la frustration et de la haine. Mon but de détruire ce cycle de la haine qui a commencé il y a des années, bien avant la guerre. » Affirme le ministre des affaires étrangères. Ce serait un début pour permettre aux deux pays de s’entendre diplomatiquement.
Autre proposition, enfin plutôt une confirmation, l’Etat autrichien affirme à l’Italie qu’il paiera ses réparations : « Ceci ne doit pas détruire nos relations diplomatiques ou économique comme l’a fait l’Etat Tchécoslovaque. » d’après Karl Renner. Mais il affirme ensuite « Ces réparations seront payés en temps voulus, l’Autriche est endetté, a une inflation presque en dehors du contrôle, et son économie ne s’est pas encore remis de la guerre et de l’inflation. Payer les réparations aujourd’hui détruirait définitivement l’économie de l’Autriche, et cela ne serait viable ni pour l’Autriche, ni même pour l’Italie qui perdrait automatiquement de l’argent. Nous demandons du temps sans que cela soit problématique sur nos relations. ».
Enfin, dernière proposition, est que l’Autriche soit l’intermédiaire neutre entre le Royaume d’Italie et le Royaume des Serbes, Croates et Slovènes (RSCS). Lees nouvelles frontières ont conduit à de nouvelles tensions, et l’Autriche veut retrouver son honneur ainsi que sa place dans le monde perdue dans la guerre : « Nous proposons une rencontre entre les deux Royaumes à Vienne, territoire neutre, afin de résoudre, espérons-le, les différents conflits entre les deux pays. » Si l’Italie accepte, Karl Renner demandera la même chose en RSCS, car il est prévu que celui-ci y fasse un tour prochainement.
L’Autriche est ouverte aux propositions italiennes qui permettrait un avancement dans la paix et la prospérité des deux pays et de la région.
Les ministres ont fait valoir plusieurs propositions envers le Royaume d’Italie. La première est sans aucun doute la plus importante pour l’Autriche : la fin de l’embargo de la part de l’Italie ainsi que réciproquement (si c’est le cas). En effet, l’Autriche est aujourd’hui un Etat enclavé au milieu de l’Europe et ne peut pas exporter ou importer ses produits depuis des zones lointaines. L’accès aux ports italiens, notamment de Trieste, parait essentiel à l’économie autrichienne mais aussi à la survie de la population autrichienne qui n’a pas assez de nourriture pour survivre. De même, l’Autriche propose à l’Italie une diminution des douanes dans l’agriculture. « L’Autriche pourrait importer des produits agricoles italiens si celui-ci se trouve être excédentaire, permettant au Royaume de trouver un nouveau marché. L’agriculture autrichienne n’est pas capable aujourd’hui de nourrir sa population, les terres ne sont pas très fertiles et la topographie de l’Autriche empêche un développement industriel de cette agriculture. » aurait dit le ministre Löwenfeld-Russ. Cependant : « Il ne faut pas que le prix soit élevé, le peuple autrichien, comme chaque peuple ayant participé à la guerre, est aujourd’hui pauvre, cela ne sert à rien d’importer des produits trop couteux qui ne seront pas consommés. » a-t-il ajouté. L’Autriche propose donc de diminuer les douanes. De même, le ministre de l’agriculture affirme qu’il faut que ces produits puissent traverser le pays de manière le moins administratif possible, c’est-à-dire éviter les barrières, même si celles-ci sont importantes. Ce que veut dire le ministre Löwenfeld-Russ c’est que chacune des transactions et échange entre les deux pays ne doit pas être passé par les plus hautes sphères de l’Etat et la diplomatie. Pour Karl Renner « Le commerce est pour nous ce qui permettra la paix en Europe, l’entraver conduit à des tensions. De plus cela participe à la richesse des peuples. »
L’Autriche affirme vouloir normaliser les relations diplomatiques : « Les deux pays pourraient en premier lieu permettre aux Hommes de traverser la frontière, les nouvelles frontières ont en effet séparés des familles autrichiennes, et celles-ci ont des difficultés pour aller voir leurs familles, causant de la frustration et de la haine. Mon but de détruire ce cycle de la haine qui a commencé il y a des années, bien avant la guerre. » Affirme le ministre des affaires étrangères. Ce serait un début pour permettre aux deux pays de s’entendre diplomatiquement.
Autre proposition, enfin plutôt une confirmation, l’Etat autrichien affirme à l’Italie qu’il paiera ses réparations : « Ceci ne doit pas détruire nos relations diplomatiques ou économique comme l’a fait l’Etat Tchécoslovaque. » d’après Karl Renner. Mais il affirme ensuite « Ces réparations seront payés en temps voulus, l’Autriche est endetté, a une inflation presque en dehors du contrôle, et son économie ne s’est pas encore remis de la guerre et de l’inflation. Payer les réparations aujourd’hui détruirait définitivement l’économie de l’Autriche, et cela ne serait viable ni pour l’Autriche, ni même pour l’Italie qui perdrait automatiquement de l’argent. Nous demandons du temps sans que cela soit problématique sur nos relations. ».
Enfin, dernière proposition, est que l’Autriche soit l’intermédiaire neutre entre le Royaume d’Italie et le Royaume des Serbes, Croates et Slovènes (RSCS). Lees nouvelles frontières ont conduit à de nouvelles tensions, et l’Autriche veut retrouver son honneur ainsi que sa place dans le monde perdue dans la guerre : « Nous proposons une rencontre entre les deux Royaumes à Vienne, territoire neutre, afin de résoudre, espérons-le, les différents conflits entre les deux pays. » Si l’Italie accepte, Karl Renner demandera la même chose en RSCS, car il est prévu que celui-ci y fasse un tour prochainement.
L’Autriche est ouverte aux propositions italiennes qui permettrait un avancement dans la paix et la prospérité des deux pays et de la région.
Skorm123- Boulet Indiscipliné
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Re: [✓] République d'Autriche
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L’Internationale de Vienne
Karl Seitz, actuel président du SDAPÖ
Karl Seitz est président du SDAPÖ, et il était abasourdi par les nouvelles qu’il venait de recevoir : les Bolchéviques révolutionnaires et radicaux venaient de créer une nouvelle Internationale auquel de nombreux partis politiques socialistes y ont envoyés des représentants. Le SPAPÖ autrichien tout comme de nombreux partis en Europe et dans le monde ne se reconnaissent pas dans la lutte qui a lieu actuellement dans l’ancien empire Russe mené par leurs représentants que sont les Bolchéviques qui veulent créer leurs sphères d’influences à travers le monde pour y exporter la Révolution Bolchévique. De même, Karl Seitz et son parti ne se reconnait non plus dans la 2ème internationale communiste, réformatrice et non révolutionnaire. Pour ces raisons, Karl Seitz a décidé de porter sa voix en Europe : « […] Les deux Internationales dogmatiques n’ont pas la légitimité sur le marxisme. Nous portons la voix des travailleurs et ouvriers et leurs combats. Notre combat est volé par les réformistes de la 2ème Internationale et les Communistes pro-Bolchéviques de la 3ème Internationale. Il est temps pour les vrais partis Socialistes de contre-attaquer face à ces escrocs. [...] » Karl Seitz envoya ce message aux principaux partis politiques non ralliés à ces deux Internationales. Ainsi USPD (Allemagne), SFIO (France), ILP (Royaume-Uni), SPS (Suisse), FPSR (Roumanie), PSOE (Espagne), PSI (Italie) sont invités à Vienne pour la création d’une nouvelle Internationale, la 2.5ème Internationale qui serait située politiquement entre la Deuxième et la Troisième Internationale (genius), et crée en réaction à la création de la 3ème Internationale qui est destructeur pour les peuples. La date du 27 Octobre est avancée pour le début de cette conférence.
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Elections en Autriche
Karl Seitz, actuel président du SDAPÖ, et futur Chancelier
C’est l’effervescence dans la capitale autrichienne. Les élections viennent tout juste de passer, et les résultats viennent de tomber. Ces élections visent à élire pendant 5 ans les députés du Conseil National, chambre la plus importante du parlement autrichien. Les résultats maintiennent le SDAPÖ, représenté par Karl Seitz, au pouvoir, avec 48%, soit 88 sièges, à quelques sièges de la majorité absolue, des résultats tandis que le principal parti, le CS recueille 38% des sièges soit 71 sièges. Celui-ci est représenté par Micheal Mayr. Enfin, les deux partis, le DN et le Landbund recueillent chacun respectivement 16 et 7 sièges. Le dernier siège est le CWP, qui est un nouveau parti dans la sphère politique autrichienne.
Conseil National Autrichien
A la suite de ces élections, une coalition est obligatoire, étant donné que le SDAPÖ ne recueille pas la majorité. Micheal Mayr qui a remarqué les efforts du SDAPÖ des précédents mois pour rétablir un Etat fort et stable sans idéologie, a tendu la main à celui qui devrait devenir le prochain Chancelier, Karl Seitz. : « Le parti chrétien-social veut œuvrer à l’évolution de l’Autriche pour l’avenir. » Cependant, l’aile droite de son parti est loin d’être d’accord, à peine les élections sont passés que déjà des dissensions apparaissent dans ce parti qui doit désormais choisir entre être dans une coalition au pouvoir, ou rester dans l’opposition. Karl Seitz a d’ores et déjà proposé à Micheal Mayr une place dans son gouvernement afin d’avoir les quelques sièges qui manquent pour avoir la majorité.
Conseil National Autrichien
A la suite de ces élections, une coalition est obligatoire, étant donné que le SDAPÖ ne recueille pas la majorité. Micheal Mayr qui a remarqué les efforts du SDAPÖ des précédents mois pour rétablir un Etat fort et stable sans idéologie, a tendu la main à celui qui devrait devenir le prochain Chancelier, Karl Seitz. : « Le parti chrétien-social veut œuvrer à l’évolution de l’Autriche pour l’avenir. » Cependant, l’aile droite de son parti est loin d’être d’accord, à peine les élections sont passés que déjà des dissensions apparaissent dans ce parti qui doit désormais choisir entre être dans une coalition au pouvoir, ou rester dans l’opposition. Karl Seitz a d’ores et déjà proposé à Micheal Mayr une place dans son gouvernement afin d’avoir les quelques sièges qui manquent pour avoir la majorité.
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Re: [✓] République d'Autriche
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Nouveau gouvernement
Le SDAPÖ annonce son nouveau gouvernement. Le parti souhaite diriger le pays et relever l’Autriche de son marasme et pour cela son gouvernement devra être un gouvernement de combat, tout comme le précédent qui a plutôt bien fonctionné sans grande difficultés malgré quelques tensions entre plusieurs ministres (Schumpeter étant en Italie depuis plus de 6 mois, il y a plus de problèmes). C’est pourquoi il y a quelques changement, sans être déterminant auront lieu. Bien sûr, Karl Seitz passe au rôle de chancelier tandis que Hanusch reprend son rôle de ministre des affaires sociales. De plus, personne ne représente d’éventuelles autre partis, il y a donc pas de coalition, cependant Micheal Mayr, principal député de l’opposition annonce : « Notre parti fait partie de l’opposition mais de l’opposition utile, celle qui votera non pas par conscience idéologique mais par pragmatisme. En effet, si nous sommes convaincu qu’une loi sera bonne pour notre pays, alors nous voteront pour. Ainsi, nous voteront, pour la plupart, pour le gouvernement. Et nous demanderont son départ si le gouvernement semble être en désaccord avec les problèmes de notre pays. » Cette phrase peut sembler logique mais le monde de la politique est telle que ce genre de considération est souvent oublié. Mais cette déclaration peut paraitre politique, de mettre le SDAPÖ devant ses responsabilités et de l’accuser indirectement de ne pas faire d’efforts pour une alliance alors que le CS fait tout pour le bien du pays. Qu’importe, le gouvernement a de grands projets pour l’Autriche et c’est en partie en désaccord avec la Droite autrichienne. L’Austro-marxisme n’est pas mort, et le SDAPÖ avec son chancelier Seitz compte le prouver.
Skorm123- Boulet Indiscipliné
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