[Guerre] Guerre brito-zanzibarite.

United Kingdom of Great Britain and Ireland

Royaume-Uni de Grande-Bretagne / Sultanat de Zanzibar.

Casus belli:

Rétablir la stabilité dans la région suite aux revendications zanzibarites avant que le Sultanat de Zanzibar ne déstabilise la région, et rattacher ce dernier à l'Empire britannique.

Forces armées en présence:

Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande.

Spoiler:

Sultanat de Zanzibar.

Spoiler:

Préambule:

Depuis quelques mois déjà, la Reine Victoria du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande avait déjà des projets d'ambitions contre le récent Sultanat de Zanzibar. Les revendications zanzibarites sur leur ancienne métropole qu'est le Sultanat d'Oman et de Mascate ont permis accentuer les tensions diplomatiques entre Londres et Zanzibar City. Suite malheureusement au rejet omanais de se voir rattacher pacifiquement à leur ancienne colonie, Londres a décidé de passer à l'action militairement et concrètement afin d'éviter de voir ce sultanat, ayant une position géographique et territoriale importante, devenir trop puissant et ainsi éviter une conquête future trop dure. Celui-ci étant encore très faible militairement, un partie de la Royal Navy ainsi qu'un détachement de la British Army ont été mobilisés afin de vaincre rapidement le Sultanat de Zanzibar et d'en faire une colonie britannique en vu de futurs projets. La Puissante Reine Victoria du Royaume-Uni a donné le commandement de la flotte au Vice-Amiral Sir Alexander Dundas Young Arbuthnott, alors que le Maréchal Garnet Joseph Wolseley et le Général James Thomas Brudenell prennent le commandement des forces terrestres. Tous ces officiers, loyaux à l'Empire britannique, sont des vétérans de guerres précédentes et connaissent la manière et l'art de la guerre.

Le Vice-Amiral Sir Alexander Dundas Young Arbuthnott.

27 février 1863 - Débarquement à Zanzibar City:

Le 27 février 1863, alors que les premières lueurs du jour commençait à apparaître, une importante flotte, composée de cinq frégates, quatre navires de ligne, quatre cuirassés et vingt navires de transport à vapeur, arriva au large de la capitale zanzibar, Zanzibar City. Commandée par le Vice-Amiral Sir Alexander Dundas Young Arbuthnott, vétéran de plusieurs guerres comme les guerres napoléonienne, la campagne de Syrie dans les années 1830 ou encore de la Crise de succession d'Espagne de 1833 à 1846, celui-ci ordonna le bombardement de la capitale sur le Palais, la caserne et ainsi que sur le port de la ville. Les obus explosifs employés firent un nombre très important de morts au sein de la garnison locale ainsi que des défenseurs du Palais. Après une bonne demie-heure d'âpres bombardements, les vingt navires de transport à vapeur commencèrent à s'approcher des côtes, protégés par les navires de guerre britanniques tels que les cuirassés, qui sont insensibles à toutes les armes zanzibarites sachant que celles-ci ne possèdent aucun canon en son sein. Les deux tiers des onze milles cinq cents fantassins, des mille gardes, des deux milles cavaliers, des deux cents-cinquante dragons, des deux cents-cinquante carabiniers et de la cinquantaine des canons de campagne débarquèrent, pendant le tiers restant restait dans les navires afin de servir d'éventuelle réserve. Toutes les forces terrestres sont commandées par le Maréchal Garnet Joseph Wolseley, ayant un haut palmarès militaire car il servit en Birmanie, durant la Guerre de Crimée (1854-1856), la Révolte des Cipayes (1857-1858) et en Chine durant l'expédition franco-britannique de 1860. La moitié des troupes débarquées eurent comme objectif de prendre d'assaut les ruines du Palais du Sultan Majid bin Said, pendant que le reste de la moitié des effectifs débarqués sécurisait la ville. Néanmoins, mille cavaliers, cent-cinquante dragons et cent-cinquante carabiniers reçurent l'ordre une fois débarqués de partir sécuriser le reste de l'île. Malgré quelques rapides escarmouches de quelques miliciens zanzibarites désorganisés, la supériorité numérique, matérielle et technologique des Britanniques ont fait que vers 14 heures, la capitale et le reste de l'île étaient entièrement sous contrôle britannique. Aux alentours de 9 heures, les ruines du Palais furent encerclées, ne laissant aucune chance de s'enfuir au Sultan Majid bin Said. A priori, il s'est barricadé à l'intérieur du Palais avec quelques hommes et femmes restés loyaux, bien que suite à l'encerclement, beaucoup de miliciens chargés de la protection du Palais se soient rendus, de peur des représailles sur leurs vies quand l'assaut final sera lancé.

Spoiler:

27 février 1863 - Débarquement à Dar es Salam:

Le 27 février 1863, alors que les premières lueurs du jour commençait aussi à apparaître, le même scénario sur la deuxième ville du Sultanat de Zanzibar, la ville-portuaire de Dar es Salam, se répéta. Une autre partie de la Royal Navy composée de cinq frégates, trois navires de ligne, trois cuirassés et les vingt derniers navires de transport à vapeur, se dirigea vers la ville où après quelques courtes minutes, le temps que la flotte britannique se mette en position, le bombardement de la Mairie, de la caserne ainsi que du port débutèrent. Après une bonne vingtaine de minutes et de très lourdes pertes au sein des miliciens locaux et de quelques civils dû aux obus explosifs, les vingt derniers navires de transport à vapeur commencèrent à s'approcher des côtes, protégés par les navires de guerre britanniques tels que les cuirassés, qui sont insensibles à toutes les armes zanzibars sachant que celles-ci ne possèdent aucun canon en son sein. Les deux tiers des onze milles cinq cents fantassins, des mille gardes, des deux milles cavaliers, des deux cents-cinquante dragons, des deux cents-cinquante carabiniers et de la cinquantaine des canons de campagne débarquèrent, pendant le tiers restant restait dans les navires afin de servir d'éventuelle réserve. Par ailleurs, les troupes terrestres sont commandées par le Général James Thomas Brudenell, vétéran de la guerre Crimée dont sa très célèbre charge de cavalerie lors de la bataille de Balaklava contre les Russes. Même scénario que la capitale, sauf que la prise du Palais est remplacé par la prise prioritaire des ruines de la Mairie et des ruines de la garnison locale, pendant que mille cavaliers, cent-cinquante dragons et cent-cinquante carabiniers reçurent l'ordre une fois débarqués de partir sécuriser les alentours de la ville, afin d'anticiper toute possible contre-attaque. A 11 heures, le drapeau britannique est hissé au sommet de la Mairie de Dar es Salam et à 12 heures, les derniers coups de feu sont tirés pendant que les derniers miliciens zanzibarites locaux se rendent face à la supériorité numérique, matérielle et technologique des soldats britanniques.
Quant aux derniers navires de l'expédition, les cinq frégates, les trois navires de ligne et les trois cuirassés. Tous ont reçu l'ordre de faire un blocus maritime autour de l'île de Pemba. Néanmoins, trois frégates ont reçu l'ordre de patrouiller dans les alentours du Sultanat, soit l'océan Indien, afin de prévenir de toutes attaques étrangères voulant profiter pour quelque raison qu'elle soit. Si les trois frégates aperçoivent au moindre signe un quelconque rassemblement de navires de guerre étrangers dans la région, celles-ci ont reçu l'ordre de ne pas engager le combat mais de rapidement rejoindre l’escadrille du Vice-Amiral Alexander Dundas Young Arbuthnott grâce à la haute vitesse naturelle des frégates.

Spoiler:

Pertes britanniques: 52 fantassins et 22 cavaliers morts.
Pertes zanzibarites: 3 100 miliciens morts.

Spoiler:

Communiqué au Sultan Majid bin Said:

Votre Palais est encerclé, votre Sultanat est sous contrôle du Prestigieux et Puissant Empire britannique, regardez les ruines autour de vous, regardez vos "citoyens" se rendre et qui vous abandonnent. Vous êtes seuls et vos citoyens restés loyaux dans les ruines de votre Palais ne sont plus très nombreux. Si vous vous rendez maintenant sans conditions, alors nous épargnerons votre vie, la vie de votre famille, de vos femmes ainsi que de vos hommes restés loyaux. Sinon nous lancerons l'assaut final contre votre Palais qui est en ruine et en un quart d'heure, le problème sera réglé.

Nikola Petrović-Njegoš dit Nikola Premier,
Prince souverain et Monarque du Monténégro,
Héritier légitime de Danilo,
Membre de la Maison Petrović-Njegoš,

Le Prince Nikola Premier du Monténégro condamne fermement l'intervention britannique dans ce petit pays qu'est le Sultanat de Zanzibar. Cette dernière relève d'un pur et abject impérialisme et n'est aucunement justifiée. En effet, le sultan n'a absolument pas attaqué l'Oman mais a simplement proposé un accord d'annexion pacifique à ce dernier. La Principauté du Monténégro légitime l'ensemble des décisions d'annexions pacifiques mais rejette les guerres d'annexions.

Comme il a soutenu Hanovre en tant que petit état dans son expansion pacifique aux contrées du Rhin, le Monténégro apporte son plus grand soutien au Zanzibar dans cette guerre, et se déclare désormais en mauvais termes avec la couronne britannique.

United Kingdom of Great Britain and Ireland

Reine Victoria du Royaume-Uni.

La Sublimissime Reine Victoria du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande remercie grandement toutes les nations, en l'occurrence des nations amies, qui soutiennent l'action britannique. Londres saura rendre la pareille. Elle ne s'exprimera par ailleurs pas envers les propos monténégrins puisque Londres n'a que faire de l'avis d'un si petit pays qui souhaite donner des leçons à des nations millénaires alors que la Principauté n'a qu'une décennie d'existence.

Siège Dar Es Salaam

25 décembre 1863


Le commandant de l'armée, Omar ben Ali parle:
"Ô, ma grande armée, nous devons reprendre notre ville sainte qu'est Dar Es Salaam".

L'armée zanzibarite après avoir reçu les ordres est parti pour Dar Es Salaam.
L'armée expéditionnaire, composée de 26 900 miliciens et de 2 000 cavaliers arriva devant
Dar Es Salaam utilisa la tactique suivante :
La cavalerie est parti de devant comme "proie", les Britanniques, alertés, mobilisèrent la
majorité de leur troupes, mais la cavalerie se replia rapidement pour laisser une vaste
armée de miliciens qui fusilla sans cesse. Les Britanniques pris dans le piège, ont du à se
replier, ce qui faisait à l'armée britannique beaucoup de perte. Soudain la cavalerie apparaissa
et attaqua l'ennemi par les côtés et bien sur pendant ce temps les miliciens continuèrent a
fusillé la partie centrale de l'ennemi. Pendant ce temps, les habitants voyant le peu nombre
de soldats britanniques, se révoltèrent, puis, avec l'aide de l'armée, Dar Es Salaam fut reprise.
Après cette victoire tous les soldats zanzibarites crièrent: "Allahu ekber!!"(Dieu est le plus grand!!)
Bilan: Zanzibar: 600 civils tués, 1900 miliciens tués, 500 cavaliers tués.
Royaume-Uni: toute la garnison de Dar Es Salaam.