Topic officiel - V1925

ALLEMAGNE
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Victoire du SPD aux législatives ! C'est la marche triomphale de la gauche allemande, qui augmente les sièges de la grande coalition du SPD et du KPD mené par Thalmann. C'est cependant Herr Marx, leader du parti centriste le Zentrum, qui se maintient au pouvoir, avec une grande coalition gouvernementale avec le SPD et le DVP, un parti libéral de centre-droit. L'Allemagne dispose d'une grande majorité, même si les extrêmes, représentés par une certaine frange sociale démocrate, le KPD et l'extrême-droite monte en puissance.

Wilhelm Marx, reconduit à la Chancellerie

La plus grande défaite incombe au DNVP, parti de droite conservatrice, qui perd plus de trente sièges. La cause ? L'incapacité du DNVP à convaincre d'une réelle possibilité de vaincre Marx et sa grande coalition, et le report de centaines de milliers de voix dans des partis de droite et d'extrême-droite, comme le Parti Agraire Allemand, ou le Parti National-Socialiste d'Adolf Hitler.

ALBANIE
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Evènement

Ahmed Muhtar bey Zogolli, connu sous le nom de Zog depuis quelques années, s'est autoproclamé Roi d'Albanie. La petite république balkanique dont il était le leader incontesté et incontestable revient vers la monarchie, sous la main de fer du nobliau local devenu dictateur.

Zog Ier d'Albanie

Les libertés politiques sont toujours restreintes, voir inexistantes. Le Roi s'appuie sur son très proche partenariat avec l'Italie et surtout avec le Duce Mussolini pour se maintenir au pouvoir et tenir à flot l'économie de son petit pays. Celui-ci est d'ailleurs devenu tellement dépendant du commerce italien qu'il en est quasiment une province. En réalité, Zog fait face à un vrai problème albanais. Il était jusqu'à très récemment fiancé à la fille de Shefqet Vërlaci, un grand propriétaire terrien albanais. Zog a rompu les fiancailles, ce qui donne, selon la tradition et la coutume albanaise, le droit au père de la pauvre femme de se venger par le sang. Ainsi le Roi est paranoïaque, car il sait que Shefqet Vërlaci est à ses trousses, et ne manquera pas l'occasion de venger l'honneur de sa fille.

ETHIOPIE
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Tafari Makonnen, régent de l'Empire, est proclamé Roi d'Abyssinie par un conseil de nobles.

Tafari Makonnen

L'homme qui gouverne dans l'ombre dispose désormais d'un royaume propre, en théorie assujetti à l'impératrice Zewditu qui règne sur l'entièreté de l'Ethiopie depuis 1916, mais en pratique recouvrant l'entièreté du territoire impérial. L'Ethiopie a donc deux gouvernements, deux monarques, qui se font face dans une guerre froide, chacun disposant d'alliés. D'un côté, l'Impératrice d'Ethiopie, dont le règne a été marqué par un développement économique, du moins à ses débuts, mais dont la volonté politique de réforme stagne, et de l'autre le jeune Roi d'Abyssinie, qui a le coeur vaillant et la bouche pleine de promesses.

L'Impératrice Zewditu

Les tensions sont pour l'instant larvées, et aucun affrontement sérieux n'est à déplorer entre les partisans des deux monarques. Les tensions sont cependant au plus haut dans la monarchie africaine.

ETATS-UNIS
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C'est Herbert Hoover, actuel Secrétaire au Commerce dans le gouvernement Coolridge, qui a remporté les élections présidentielles américaines. Le Républicain issu de la ruralité de l'Iowa l'a remporté haut la main face à Al Smith, en rassemblant 444 votes collégiaux et 58% des voix totales face à son adversaire Démocrate.

Herbert Hoover

Son Vice-Président, Curtis, est le premier Américain Natif à ce poste, ce qui fait de lui un candidat très populaire et médiatique. Hoover et Curtis ont déclenché une marée rouge dans le Sud, en remportant plusieurs Etats qui n'avaient pas voté républicain depuis près de 60 ans.

MONDE
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Les Jeux Olympiques d'été, qui se sont tenus à Amsterdam. La Flamme Olympique, une invention du Comité, a été allumée par le Prince Hendrik lors de la cérémonie d'ouverture, devant une foule en liesse.

Les grands gagnants du tournoi sont sans conteste les Etats-Unis, avec 22 médailles d'or pour un total de 56. Ils sont suivi de l'Allemagne, avec 31 médailles au total (10 en or), la Finlande (25 médailles, 8 en or), la Suède (25 médailles, 7 en or) et l'Italie en cinquième place, avec 19 médailles, 7 en or. Ce sont au total 46 pays qui ont concouru. Malte, Panama et la Rhodésie pour la première fois ! Mais l'événement majeur a surtout été le grand retour de l'Allemagne, qui avait été bannie en 1920 et 1924, et fait un retour fracassant sur la scène sportive internationale après la Grande Guerre.

GRECE
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Evènement

Eleftherios Venizelos, l'homme fort de la Grèce, fait un retour victorieux aux élections législatives, où il remporte avec son Parti Libéral la majorité absolue. Le nouveau Premier Ministre du Président Pavlos Kountouriotis s'est illustré surtout et avant tout par la reprise de relations cordiales avec la République de Turquie, un voisin désormais fiable et en bonne entente avec la Grèce. L'alliance hélleno-turque, qui a été scellée très rapidement en réaction à la mobilisation bulgare et yougoslave et la guerre évitée de justesse dans les Balkans, est sans aucun doute le plus grand succès diplomatique de la décennie en Europe.

TURQUIE
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De l'autre côté de la Mer Egée, les réformes modernisatrices de Mustafa Kemal et de son parti le CHP se poursuivent à grand pas. La Turquie est proclamée République laïque en début d'année 1928. Dans les dernières semaines enfin, deux grands projets sont officiellement instaurés.

Le premier concerne l'abandon de l'alphabet arabo-persan qui était en usage depuis des siècles pour écrire le turc, la langue nationale de la République. Le second concerne l'adoption d'un système nominatif calqué sur celui de l'Europe occidentale, c'est à dire d'un nom de famille et d'un prénom. Jusque là, les turcs se reconnaissaient en faisant usage de leur lieu de naissance, du nom de leur père, et d'un prénom. Mais désormais, tous les citoyens doivent choisir un prénom, et chaque chef de famille un nom de famille.

La loi sur la nomination, écrite en alphabet latin

POLOGNE
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Les législatives polonaises sont remportées haut la main par le mouvement Sanation, qui est affilié au Maréchal Józef Piłsudski, Ministre de la Guerre mais de facto dirigeant de la Seconde République de Pologne.

Le Maréchal

Cette très large victoire permet au gouvernement de continuer sa politique. Déçue de l'entente franco-allemande, que beaucoup en Pologne qualifient de trahison, la Pologne s'est lancée depuis deux ans sur une voie aussi indépendante et autonome que possible en matière d'armement. Ainsi, un réseau de Manufactures d'Armes Nationales, principalement situées à Varsovie, Cracovie, Lublin et Gdnyia sur la côte baltique, est fondé. Il emploie près de 80 000 ouvriers publics, qui font tourner jour et nuit des usines dédiées à la production d'armes légères et de munition. Si la Pologne n'est pas encore autonome, car les Manufactures sont peu efficaces, récentes, et franchement mal équipées, elle se construit une solide industrie d'armement nationale.

EGYPTE
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Mostafa El-Nahas, Premier Ministre égyptien et fermement opposé au Roi, défraye la chronique. Il a en effet appelé à la restitution de la Constitution de 1923 dans un journal local, chose qu'il a refaite en public et de vive voix devant l'assemblée parlementaire. El-Nahas souhaite en effet augmenter fortement les pouvoirs du législateur face à ceux du Roi Fuad Ier, qui règne en autocrate sur le pays.

El-Nahas

La nouvelle est reçue avec effroi par le Roi. Celui-ci suspend le Parlement, le dissous, et démet El-Nahas de ses fonctions. 60 000 égyptiens sortent dans les rues du Caire en contestation, et après à peine quelques heures, la police et l'armée royale, assistées par les troupes britanniques, ouvrent le feu sur les civils, tuant près d'une trentaine de personnes, et en blessant des centaines. 1928 est une année noire pour l'Egypte. El-Nahas est emprisonné.

MONGOLIE
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Fin de partie pour l'aile droite du Parti Populaire Mongol. Les rebondissements du rapport de force au PCUS n'ont pas laissé intact la direction de la République Populaire de Mongolie. Le secrétaire général Tseren-Ochiryn Dambadorj était fidèle aux principes de la NEP, affirmant même au vu de la situation Mongole que "l'élimination et la confiscation du capital appartenant à la riche noblesse...sont incompatibles avec la politique gouvernementale actuelle".

Le septième congrès du parti, fortement influencé par les agents Soviétiques du Comintern, avaient cependant contraint très vite le secrétaire général à la minorité, face aux figures de l'aile gauche du parti incarnées par le général en chef de l'armée Mongole Khorloogiin Choibalsan, et une grosse majorité de la gauche du parti désormais aussi en faveur de l'industrialisation rapide et de l'intensification de la lutte des classes.

Ainsi, Dambadork fut mis en minorité alors qu'à sa place fut nominé Ölziitiin Badrakh, politicien issu de la ruralité, ministre des finances, et fervement engagé en faveur d'une politique industrielle poussée.

Ölziitiin Badrakh

République de Chine
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Zhang Xueliang, chef de la Clique de Fengtian

Attaqué de toute part, le chef de guerre Zhang Xueliang annonce sa reddition sans conditions de la Clique de Fengtian envers toutes les parties de la guerre, que ce soit japonais ou KMT voir soviétiques. Du fait de la situation, ses troupes se rendent soit aux japonais en Mandchourie, soit au KMT au sud, voir soviétiques dans les zones les plus reculés de Mandchourie. Il annonce son ralliement au KMT, qu’il considère comme seul représentant de la Chine, légitime face aux menaces japonaises et soviétiques. Le KMT a désormais les mains libres pour faire ce qu’il veut de Zhang ainsi que les cadres de la Clique de Fengtian.

Les Trois Etapes de la Révolution :

Selon la doctrine du regretté père fondateur de la Chine moderne, le Dr. Sun Yat-Sen, a dans ses écrits donné la route pour la construction d'une République forte, prospère, démocratique et indépendante. Celle-ci est constituée de trois étapes. La première est l'unification militaire du territoire chinois sous la même bannière. Celle-ci est en cours, et largement établie, notamment depuis la prise de Pékin et la reddition de Zhang Xueliang et ses hommes. Les dernières véroles communistes et nippones ne sont qu'une question de temps.

La seconde étape révolutionnaire est celle de la tutelle politique. Ainsi le Kuomintang est porteur de la mission sacrée de construire la nation chinoise politique, d'informer les citoyens de la République de leurs droits et devoirs, et de mener à bien l'installation de l'idée républicaine et moderne sur le territoire de la République.

La troisième et dernière étape est celle d'une assemblée constituante qui dotera la Chine d'une Constitution démocratiquement choisie directement par son peuple. Cette étape n'est pour l'instant pas à l'ordre du jour, bien sûr pour des raisons évidentes de difficultés logistiques.

Ainsi le Kuomintang se dote de cinq branches gouvernementales pour permettre son fonctionnement et assurer la deuxième étape révolutionnaire. Sont fondés :

- Le Yuan Exécutif, chargé de faire appliquer les lois, directives et édits.
- Le Yuan Législatif, chargé de faire voter les lois, et de les proposer.
- Le Yuan Judiciaire, en charge de faire respecter les principes de la révolution et de faire appliquer la loi.
- Le Yuan du Contrôle, chargé de protéger et contrôler les principes révolutionnaires, il est doté des pouvoirs d'empêchement d'un officier de gouvernement, de censure, d'audit et de la prise de mesures correctives.
- Le Yuan des Examens, chargés de l'organisation des examens et concours administratifs et du corps des fonctionnaires.

En l'état, il faut se rappeler que la République ne dispose pas d'un parlement. Ainsi, le Parlement du Kuomintang fera office de Parlement de facto de la République, jusqu'à la constitution de celui-ci. Chiang Kaï-Shek a été avec un fort soutien, mais pas unanime, Président du Gouvernement National de la République de Chine.

Chang Kaï-Shek, Président du Gouvernement

Le jeune officier s'est directement mis aux affaires. Il a notamment nommé son ami Hu Hanmin, fervent anticommuniste, au poste de Président du Yuan Législatif, et Wang Chung-hui, un juriste de renom et ancien membre du Tribunal de La Haye, au poste de Président du Yuan Judiciaire.

Zhang Xueliang, de seigneur local à officier de la République :

C'est à Nankin, la capitale de la République, que Zhang Xueliang s'est entretenu avec Chiang Kaï-Shek en personne et plusieurs membres du gouvernement. Le seigneur de guerre et ancien chef de la clique du Fengtian s'est rendu il y a deux semaines aux forces républicaines, dans les environs de Pékin.

Zhang Xueliang

Zhang dispose d'un petit corps d'officiers formés de manière hétéroclite mais compétents, et est lui même fortement intéressé par la chose militaire, la politique, et l'avenir de la Chine. Il lui a été proposé que lui et ses aides-de-camp rejoignent l'Armée Nationale Révolutionnaire, et qu'il y prenne le statut de lieutenant-général, c'est-à-dire juste un rang en dessous du rang de général détenu par Chiang Kaï-Shek. Zhang a accepté l'offre de manière enthousiaste, et rejoint les rangs de l'Armée Nationale Révolutionnaire. Il est cependant fortement surveillé dans sa correspondance par les hommes du Yuan de Contrôle, bien qu'aucun élément incriminant n'ait été découvert à ce jour.

EGYPTE
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Evènement

Le Président El-Nahas échappe de très peu à la peine capitale. Suite à des pressions internationales, il est plutôt décidé par le Roi Fuad de l'exiler. Ainsi à la fin de l'année 1928, sous garde surveillée, le libéral égyptien qui occupait encore jusqu'à il y a trois semaines le poste de Premier Ministre avant d'en être déchu pour avoir appelé à la libéralisation politique est embarqué à bord du HMS Flower, un navire britannique qui l'emmènera jusqu'à Londres.

De là, El-Nahas est relativement libre. Sa seule sentence est d'être banni d'Egypte et du Soudan. Au pays, la situation est tendue, et le Roi règne par décret, assisté par ses proches officiers, dans ce qui ressemble à une dictature militaire.

Portugal
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Salazar nouveau ministre des finances

Le Portugal est dans une situation économique délicate et la junte militaire au pouvoir ne trouve aucune solution. Face à cette impasse Óscar Carmona décide de nommer Salazar ministre des finances de son gouvernement. Les militaires ayant montré leur incapacité à gérer le pays, Salazar impose la subordination de tous les ministères à celui des finances, qui imposera les limites des dépenses et affectera à sa guise les recettes. Ces pleins pouvoirs financiers donnés à Salazar ayant pour seul objectif d'assainir la situation financière du pays au bord de la banqueroute. Ce paris est risqué pour Oscar Carmona qui jouer son va-tout pour espérer se maintenir au pouvoir.

République de Chine
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L'effondrement du Guominjun a fait des malheureux. Les partisans de Feng Yuxiang se sont dispatchés partout dans le pays, et ceux ayant eu le malheur de fuir au nord en Mongolie-Intérieur affrontent désormais les premières vagues de troupes Soviétiques et Mongols prenant contrôle des axes principaux de la région. Mais la situation fait aussi des heureux, dont le commandant Ma Zhongying, ayant mené en 1927 une rébellion Musulmane contre l'autorité de Feng Yuxiang dans la province de Gansu.

Le plus jeune de la famille Ma, famille en possession d'une clique qui cherchait à affermir son contrôle sur la Chine centrale, a du se battre pour sa crédibilité. Il s'est en effet retrouvé tout d'abord isolé devant ses ainés Ma Lin et Ma Hongbin qui ont défendu le Guominjun jusqu'à en commander des troupes contre Ma Zhongying, et Ma Fuxiang qui a agit en tant que médiateur, appelant à la paix.

L'effondrement du Guominjun a rebattu les cartes. Ma Zhongying qui, après le ralliement de Ma Fuxiang et du reste de la famille, s'est affirmé malgré son jeune âge comme général en chef de la clique, ayant rallié sous son contrôle toute la province du Gansu après la capture de la capitale Lanzhou. Le reste de l'année 1927 et 1928 aura constitué alors en la consolidation du pouvoir à Gansu puis l'extension de celui-ci aux provinces avoisinantes, capturant les provinces de Qinghai et Ninxia.

Représentant l'intérêt des musulmans de Chine, Ma Zhongying est cependant très conscient des rapports géopolitiques en Chine, et a ainsi dépêché Ma Fuxiang au KMT pour leur déclarer son allégeance. Quand aux ennemis de Ma Zhongying, ils sont double: l'ennemi est externe, par la présence communiste bien renforcée dans la province du Shaanxi et par l'intervention Soviétique au nord, mais aussi interne. Ma Zhongying est en effet déjà responsable de nombreux massacres, notamment contre la secte Xidaotang ainsi que contre les Tibétains. Et pour parer à ces menaces, Ma Zhongying continue de mobiliser...

Ma Zhongying

Communiqué à l'Union Soviétique :

Le gouvernement du Kuomintang, soucieux de continuer les relations cordiales entretenues avec Moscou, proposent la signature de l'accord suivant avec le gouvernement soviétique :

Traité d'amitié sino-soviétique (avril 1929) :

1. Le gouvernement de la République de Chine et le gouvernement de l'Union des Républiques Socialistes Soviétiques s'engagent à ne pas commettre d'infractions au droit international menaçant la paix entre nos deux nations.

2. Ils s'engagent également à préserver par tous les moyens possibles la paix en Asie.

3. L'ouverture d'une ambassade soviétique à Nankin, et d'une ambassade de la République de Chine à Moscou, ainsi que d'un Consulat-général à Vladivostok, illustreront la reprise officielle des relations diplomatiques.

4. Les liaisons commerciales sont rouvertes entre la Chine et l'Union Soviétique, en accord avec les lois sur la circulation des marchandises en vigueur.

5. Ce traité, d'une durée de 5 ans, devra être renouvelé d'ici à avril 1934, date à laquelle il prendra automatiquement fin.

Préparations de guerre :

Avec l'arrivée du printemps et des températures positives en Chine du Nord, la prochaine étape de la guerre d'unification est en préparation et devrait être lancée avant l'été.

L'Armée nationale révolutionnaire du Kuomintang se prépare ainsi à attaquer Xi'an et à libérer le sud du Shaanxi et les fertiles plaines de la cuvette reliée aux plaines centrales. L'idée est simple : il s'agit de couper aux révolutionnaires socialistes ce qui est pour l'instant leur seule ville majeure contrôlée et région la plus fertile dans leurs mains, afin de couper directement sous leurs pieds leurs moyens de subsistance. Près de 140 000 hommes devraient prendre part à l'invasion, un chiffre considérable.

Royaume de Suède

La reconversion de Branobel

La lente substitution de la roche noire pour le liquide noir continue, et atteint cette fois ci le domaine de la transformation de la matière, la chimie. Branobel, une entreprise pétrolière du XIXe ayant investi à Baku, pour se retrouver le pantalon baissé en 1920 avec l'invasion soviétique de ces riches champs pétrolifères, s'est réorienté vers l’Amérique.
Une substitution qui se conclue avec la construction d'un petit terminal pétrolier à Göteborg et d’installations pétrochimiques qui se développent lentement dans la périphérie de cette ville. Déjà connu depuis longtemps, l'extraction de molécules précurseures à bien des chefs d’œuvres de synthèse de la matière organique (bois, charbon), s’étend aux restes des algues de la Western Interior Seaway de l'ère des dinosaures non aviens, à défaut de celles de la Paratethys du Paléogène. Le Texas light a de tout, du méthane aux lourds goudrons et paraffines en passant par les cycles et les aromatiques. Et les milliers de descendants du benzène ou l’éthylène servent non seulement d'éclairants et de carburants, mais aussi de lubrifiants, de détergeant, de colorants et teinture, de matériaux structurels (plastiques), de colle, d'antibiotiques (anti syphilis - Neosalvarsan) et de divers autres composés biologiquement actifs ( vitamines, acides aminés, pesticides...).
Une ode au carbone et ses 4 liaisons covalentes aux possibilités seulement limitées par le génie humain. Tous cela ouvre la voie aux voitures automotrices, aux centrales électriques à turbine qui éclairent la ville bien plus proprement que par le gaz de charbon des lampes, et bien sur la chimie et l'industrie comme la construction avec les chalumeaux à acétylène.

Ligue des Nations
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Evènement


Frank Billings Kellogg

Frank Billings Kellogg, en tant que secrétaire d'état des Etats-Unis d'Amérique jusqu'en Mars 1929, avait été un grand intéressé de politique extérieure. Il était un admirateur de la Ligue des Nations, un adepte de la paix... Jusqu'à l'invasion Soviétique de la Mandchourie, ayant mis à mal l'institution de la Ligue des Nations et ceci de manière durable. Il avait évoqué, tantôt sur des coins de tables que sur des paragraphes rédigés, l'idée d'un acte officiel qui "bannirait la guerre" à tout jamais, mais son allié politique d'outre-Atlantique, monsieur Briand, n'était jamais vraiment intéressé en cela. A la démission de son poste, Kellogg se remettait ainsi en question: continuerait-il à travailler en politique internationale après ne pas avoir réussi à ses projets? Aurait-il vraiment pu faire autrement?

[Contrairement à notre timeline, le pacte Briand-Kellogg n'aura jamais existé]