Guerre du Mali

Guerre du Mali

Date du début des hostilités : 17 janvier 2012
Théâtre : Mali, Sahel

Contexte : Après le renversement du régime de Kadhafi, de nombreux anciens mercenaires Touaregs au service du colonel libyen ont rejoint le Sahara avec leurs armes et ont apporté leur soutien aux différents mouvements indépendantistes Touaregs. Indépendantistes et salafistes ont lancé une offensive militaire vers Bamako, obligeant la France à intervenir dès 2013. Depuis, les belligérants se sont multipliés, les putschs se sont enchaînés, et en 2021, le renversement du régime malien par une junte a jeté un froid entre Bamako et Paris sur fond d'arrivée du groupe Wagner.

Belligérants :
- Mali, France, MINUSMA, groupe Wagner
- Rebelles indépendantistes et/ou salafistes.

TOUR 1 - Opération Fennec

Nature de l'action : Renversement de la junte militaire malienne

Effectifs, équipements, organisations :
Forces terrestres :
- 4’000 soldats d'infanterie
- 200 véhicules de combat

Forces aériennes :
- 20 hélicoptères de combat
- 10 avions de transport
- 6 Mirage / Rafale
- Plusieurs drones

Carte :

Spoiler:

Détails de l'action :
Action 1

Probabilités de succès : 90% ; jet de dés : 93 [ECHEC]

Le bombardement n'a pas eu les effets produits. Si quelques pertes de Wagner sont à dénombrer, le gros des troupes n'était tout simplement pas présent sur les lieux. Les Rafales rentrent sans leurs bombes, mais sans de bons résultats non plus à mettre à leur crédit.

Action 2

Probabilités de succès : 75% ; jet de dés : 76 [ECHEC]

Avec l'approche des troupes françaises, les derniers éléments pro-français ont tenté un coup de force. Malgré un succès initial, la situation tourna rapidement court. Sur la route vers Bamako, les foules pro-russes, rassemblées grâce aux réseaux sociaux, se sont interposées et ont contraint l'armée française à faire demi-tour, tandis que dans la capitale, les unités loyalistes ont rapidement repris le contrôle de la situation et sont même parvenues à galvaniser la population locale, de plus en plus hostile à la France.

TOUR 2 - Opération Fennec

Nature de l'action : Renversement de la junte militaire malienne

Effectifs, équipements, organisations :
Forces terrestres :
- 4’000 soldats d'infanterie
- 200 véhicules de combat

Forces aériennes :
- 20 hélicoptères de combat
- 10 avions de transport
- 6 Mirage / Rafale
- Plusieurs drones

Carte :

Spoiler:

Détails de l'action :


Probabilité de succès : plus c'est haut, plus c'est réussi ; jet de dés : 77 [SUCCES]

L'opération Fennec, après des débuts plus que mitigés, s'achève finalement sur une franche réussite de la part des éléments français déployés qui sont parvenus à renverser la junte, après une entrée remarquée dans Bamako. Plusieurs accrochages entre les troupes loyalistes maliennes et les soldats français ont été dénombrés, entraînant plusieurs dizaines de morts côté malien et quelques-uns côté français. Quoi qu'il en soit, et malgré la vive opposition de la population, le gouvernement est désormais tombé et l'ancien Premier ministre Boubou Cissé a été placé à la tête d'un gouvernement civil de transition.

La majeure partie de la junte a été capturée par les soldats français, à l'exception notable de son chef, qui est parvenu à fuir jusqu'au Burkina Faso. Quant au groupe Wagner, de nombreux mercenaires déployés dans la capitale ont été eux aussi capturés, ou parfois tués dans les affrontements, mais plusieurs dizaines d'entre eux envoyés dans le nord du pays dans le cadre d'opérations restent dans la nature.

TOUR 1 -

Nature de l'action : Suite au coup d'état français à Bamako, les quelques 120 hommes de la Wagner restant en Russie doivent faire face à un gouvernement ouvertement hostile, même si l'armée malienne reste grandement fidèle à Assimi Goïta. Les russes, avec le soutien de l'ambassade de Russie au Mali, doivent maintenir une guerre de résistance populaire face à l'invasion française.

Effectifs, équipements, organisations :
Forces terrestres :
-  ~ 120 soldats de la Wagner
- Corps diplomatique russe
Forces maritimes :
/
Forces aériennes :
/

Carte :

Spoiler:

Détails de l'action :
Action 1

Sur les réseaux sociaux maliens, mais également des pays voisins, des campagnes antifrançaises sont appuyées par les agences gouvernementales russes. Des appels aux manifestations sont fortement relayés, dans le but de créer dans les villes du Mali, et surtout à Bamako, de grandes manifestations appelant au départ immédiat des troupes françaises et de son gouvernement fantoche.

Action 2

Les troupes russes encore présentes au Mali se regroupent à Segou, et y établissent un Quartier Général du Haut-Commandement de la Résistance Malienne, avec les troupes fidèles à Goïta. Lui-même est invité à rejoindre un convoi russe, qui avec l'accord du Burkina, le ramènera dans son pays et lui permettra de diriger les opérations depuis Segou. Si Goïta accepte, l'ambassadeur de Russie au Mali Igor Gromyko se rendra immédiatement en convoi diplomatique clairement affiché russe, à l'aide de drapeaux, au Burkina pour y chercher Goïta en véhicule diplomatique.

Action 3

Des troupes sont ramenées depuis le Nord du Mali (Timbuktu) [ligne pointillée] vers Ségou, afin de masser plusieurs centaines de combattants maliens dans une opération de sécurisation de la ville. En même temps, des armes sont encouragées à être distribuées à des militants maliens qui sont ensuite envoyés vers Bamako [lignes pleines] avec pour but clairement affirmé de chasser et d'abattre tout ce qui est français.

Modération de guerre

Action 1

Plus c'est haut plus ça réussit : jet de dé : 95

Partout à travers le Mali, ce sont des dizaines de milliers de personnes qui prennent la rue pour demander l'expulsion immédiate des français, et des traîtres au Mali qui sont leurs alliés.

Manifestations anti-françaises

Bamako notamment est dans un état proche du chaos, et pourrait basculer dans les semaines qui viennent vers l'insurrection civile. Partout dans le pays, on partage des messages appelant à rompre tous les liens avec la France, présentée comme une puissance colonisatrice, des mots qui résonnent fort dans les cœurs des Africains.

Action 3

Chances de succès : 80, jet de 48

Sur le plan armé, ce sont des centaines de jeunes militants et jeunes soldats qui ont répondu à l'appel de Goïta, désormais retourné au Mali grâce à l'appui de l'ambassadeur de Russie.

Prenant la route dans des camions militaires mais souvent civils, ou de simples véhicules personnels parfois réquisitionnés à leurs anciens propriétaires, ces jeunes hommes convergent vers Bamako et les forces françaises avec la ferme intention d'en découdre.

On dénombre déjà 2 blessés graves chez les français pour une dizaine de blessés chez les maliens. La situation est explosive, et la poudrière à deux doigts de l'explosion. La moindre étincelle pourrait aisément placer les troupes françaises en face d'émeutes armées.

TOUR 3 -

Nature de l'action : Consolidation du gouvernement de transition.

Effectifs, équipements, organisations :
Forces terrestres :
- 5’000 soldats d'infanterie
- 200 véhicules de combat

Forces aériennes :
- 20 hélicoptères de combat
- 10 avions de transport
- 6 Mirage / Rafale
- Plusieurs drones

Carte :

Spoiler:

Détails de l'action :

Action 1

Pas de jet nécessaire, pris en compte.

Action 2

Pas de jet nécessaire, pris en compte.

Action 3

Le colonel Goïta oppose sèchement une fin de non-recevoir à la proposition française.

Action 4

Les affrontements autour et dans Ségou comptent parmi les plus violents qu'a connu l'armée française depuis la fin de la guerre d'Algérie. Si la puissance mécanique et numérique française a permis sans grande surprise une victoire sur les factieux pro-Goïta, les pertes restent lourdes : une vingtaine de soldats français sont morts, tandis que dans le camp d'en face, on dénombre près de trois cents victimes - parfois civiles. Si la ville est sous contrôle français, Goïta est quant à lui parvenu à se cacher et à prendre la fuite, vers le nord.

Action 5

La loyauté de l'armée malienne envers le nouveau gouvernement de transition n'a pas été trop difficile à recenser, au regard des nombreux affrontements ayant eu lieu entre les troupes françaises et les régiments maliens, largement acquis à la cause de Goïta. Face aux fortes résistances des soldats, l'armée française a souvent été obligée de les désarmer manu militari après des affrontements relativement sanglants, lors desquels 14 soldats français et une centaine de maliens perdirent la vie, et de très nombreux blessés. Si de nombreuses unités maliennes ont été effectivement neutralisées et désarmées, souvent avec la capture des soldats, nombre de régiments sont désormais dispersés dans l'Azawad, se réfugiant dans les montagnes désertiques ou dans des villages reculés.

Communiqué [SECRET] à Goïta :

La Russie propose à Monsieur Goïta un soutien militaire direct avec l'implication de milices privées et s'il le faut, de frappes aériennes, pour faire tomber le gouvernement malien et restaurer la junte militaire au pouvoir.

Si Monsieur Goïta venait à accepter l'offre russe, alors les soulèvements militaires contre le gouvernement malien seraient approvisionnés de renseignements militaires russes fournis par les forces stratégiques et les dispositifs de surveillance satellite, ainsi que par de possibles frappes aériennes et un soutien logistique héliporté.