Guerre en Ukraine

Guerre d'Ukraine

Date de début des hostilités : 20 février 2014
Théâtre : Ukraine, Biélorussie, Russie, Mer Noire
Contexte :

Le conflit russo-ukrainien, ou la crise ukrainienne, est un conflit diplomatique et militaire entre la Russie (ainsi que les forces séparatistes pro-russes) et l'Ukraine. Il a commencé en février 2014 à la suite de la révolution ukrainienne de la Dignité, et s'est initialement concentré sur le statut de la Crimée et de certaines parties du Donbass, internationalement reconnues comme faisant partie de l'Ukraine. Les huit premières années du conflit ont inclus l'annexion de la Crimée par la Russie (2014) et la guerre dans le Donbass (depuis 2014) entre l'Ukraine et les séparatistes soutenus par la Russie, ainsi que des incidents navals, la cyberguerre et des tensions politiques. À la suite d'un renforcement militaire russe à la frontière entre la Russie et l'Ukraine à partir de la fin 2021, le conflit s'est considérablement étendu lorsque la Russie a lancé une invasion à grande échelle de l'Ukraine le 24 février 2022.

Belligérants :
- Ukraine
- Fédération de Russie, Biélorussie, République populaire de Donetsk, République populaire de Lugansk


Carte de la situation :

Spoiler:

TOUR 1 -

Nature de l'action : Attaques punitives sur le district militaire de Kiev, et renforcement des positions russes dans les territoires occupés par les troupes de la Fédération de Russie en Ukraine du Sud. Enfin,

Effectifs, équipements, organisations :
Forces terrestres :
- 24 000 nouveaux soldats mobilisés
- 12 3M-54 Kalibr pour la frappe tactique sur Kiev
- 14 000 soldats pour l'assaut sur Mariupol, avec support aérien


Carte :

Spoiler:

Détails de l'action :
Action 1

Afin de poursuivre les opérations visant à décapiter l'hydre fasciste ukrainien, la Fédération de Russie lance une frappe tactique sur le district militaire de Kiev, visant à neutraliser les Quartiers-Généraux de l'Armée Ukrainienne et du Bataillon Azov.

Voici la liste des sites visés :

Frappes tactiques sur Kiev:

A l'ouest de la Gare de Kiev, 2 missiles frapperont les voies de triage pour les rendre inopérantes et annihiler le transport ferroviaire. 1 missile frappera la Gare elle même, tandis que 4 missiles frapperont le Ministère de la Défense d'Ukraine, et 2 missiles les bureaux annexes de celui-ci. Enfin, au sud du centre-ville, 1 missile frappera la Gare secondaire de Kiev, et 2 missiles frapperont la Place Euromaïdan à l'est de la ville.

Action 2

Dans les territoires tenus par les troupes russes, c'est l'accent sur la défense de ce qui a été libéré qui est mis, avec l'installation de systèmes de défense aériens et de tranchées, notamment par l'arrivée de 24 000 nouveaux soldats mobilisés depuis les territoires russes, qui viendront prendre la relève des unités les plus fatiguées.

Action 3

Il est temps de mettre fin au Siège de Marioupol, en lançant un assaut d'infanterie majeur appuyé par des tirs d'artillerie lourde sur la ville. Les troupes russes seront également appuyées par une force de soutien aérienne composée de bombardiers Sukhoi Su-25.

Les troupes russes avanceront dans la ville de Marioupol, désormais quasiment entièrement détruite, et mèneront des opérations de pacification en préservant la vie des civils, et en acceptant les redditions ukrainiennes.

Situation à Marioupol:

La priorité est donnée à la capture de la ville de Marioupol, et au district industriel Azovstal.

Modération de guerre

Plus c'est haut, plus c'est réussi, pour le premier dé sur la précision, pour le second sur l'estimation des pertes bilatérales dans la prise de la ville.


Action 1 : Frappes sur Kiev (jet de dé : 18)

Les sirènes résonnent dans les rues de Kiev au petit matin du 15 avril 2022. Dans les cieux, 12 missiles de croisière russes se dirigent vers le centre-ville de Kiev, et frappent plusieurs bâtiments du centre-ville entre 5h et 5h10 du matin.

Les explosions et les dégâts matériels et humains sont considérables. Le Ministère de la Défense d'Ukraine est touché par 3 missiles, et en feu suite à une explosion de gas subséquente. La place Euromaïdan, symbole du nationalisme ukrainien, est ravagée par deux missiles. Même scénario sur les voies ferrées ukrainiennes, qui sont endommagées.

L'objectif russe de décapiter le commandement militaire ukrainien n'est cependant pas du tout atteint, avec seulement des dégâts majeurs sur le Ministère de la Défense, qui pourront certainement être tournés à l'avantage de la propagande russe, mais qui en pratique ne changent pas vraiment la donne. Le bâtiment est en effet bien évidemment vide depuis plusieurs semaines, et le commandement militaire ukrainien échappe aux frappes russes.

Pertes russes : /
Pertes ukrainiennes : 90 civils tués, ~300 civils blessés

Action 3 : Prise de Marioupol (jet de dé : 89)

C'est la fin pour les troupes ukrainiennes de Marioupol, qui après une résistance acharnée dans le verrou du Sud de l'Ukraine, se sont majoritairement rendues après 72h d'assaut russe majeur et sanglant. Le 18 avril, la ville tombe sous contrôle russe, même si des poches de partisans restent actives et continuent de frapper les troupes russes.

Pertes russes : 350 soldats tués, 800 soldats blessés, 1 Su-25 abattu
Pertes ukrainiennes : 400 soldats tués, 220 militants Azov tués, ~ 3000 prisonniers de guerres, pour beaucoup blessés, 80 civils tués

TOUR 2 -

Nature de l'action : Offensive sur Kharkiv.

Effectifs, équipements, organisations :
Forces terrestres :
- 16 000 soldats d'infanterie
- ~ forces de cavalerie, au nombre d'environ 200 véhicules blindés divers et variés

Forces maritimes :

Forces aériennes :
- 8 Sukhoi Su-27
- 3 Mig-31
- 4 Mig-29
- 1 AWACS Beriev A-50
- 12 Yak-130
- 6 Su-25
- 4 Su-24
- 2 Tupolev Tu-22M

Carte :

Spoiler:

Détails de l'action :
Action 1

Les forces aériennes russes disposeront d'une carte blanche pour effectuer des attaques sévères dans la nuit précédant l'attaque sur Kharkiv. Sont visées les infrastructures militaires, mais également logistiques civiles, notamment les routes quittant Kharkiv pour l'Ouest et l'intérieur de l'Ukraine.

Les bombardiers russes, notamment les Tu-22M seront réservés à l'anéantissement de possibles positions fortifiées ukrainiennes, à l'aide de missions de pilonnage massives.

TU-22M

Action 2

Les troupes russes devront renforcer l'encerclement autour de la ville de Kharkiv, mais ne pas y pénétrer encore. Comme indiqué sur la carte, les troupes ont pour mission de continuer l'encerclement afin que seul un angle 180-250 degré reste ouvert à la fuite des populations civiles.

L'objectif des forces armées russes est simple : rapprocher le dispositif offensif des banlieues de Kharkiv, afin de mieux préparer l'assaut final sur la ville.

Modération de guerre

Action 1 : Bombardement aérien

Plus c'est haut mieux c'est, jet de dé : 44

Les campagnes de bombardement russes font des dégâts considérables aux routes quittant Kharkiv, qui sont inutilisables pour la logistique militaire ou le transport de civils jusqu'à nouvel ordre.

Les infrastructures militaires de la ville restent en état de fonctionnement pour la plupart, malgré les très lourds bombardements effectués par les Tupolev. Ceux-ci coûtent la vie à de nombreux ukrainiens, qui étaient peut-être les plus probables victimes avant le matériel défensif.

Pertes russes : 1 Mig-29, 2 Yak-130
Pertes ukrainiennes : 80 civils tués, ~150 soldats tués, dégâts légers sur les positions défensives

Action 2 : Encerclement

Plus c'est haut mieux c'est (avec prise en compte du premier), jet de dé : 97

Les troupes russes s'élancent à l'assaut de Kharkiv alors que russes et ukrainiens sont ébahis devant la puissance de feu qui illuminent le ciel encore obscur. Les troupes russes arrivent à mener à bien leur mission, et l'encerclement sur Kharkiv se resserre, non sans des pertes sérieuses pour la Russie, mais également l'Ukraine.

Le broyeur d'homme que fut le Siège de Marioupol est en voie d'être égalé par Kharkiv, dont la prise s'annonce complexe pour la Russie, même si les banlieues sont désormais à portée de main.

Pertes russes : 450 soldats tués, une quinzaine de tanks détruits ou hors d'état de servuce
Pertes ukrainiennes : 540 soldats tués, 50 civils tués

Nature de l'action : Reprise de l'oblast de Kherson

Effectifs :

Forces terrestres :
- 8 000 soldats
- Environ 150 engins blindés dont 2 T-90 capturés à la Russie

Forces aériennes :
- 5 drones TB2
- 3 Su-27
- 4 MiG-29
- 2 Su-24
- 15 MiG-29 sont en alerte et décolleront si des chasseurs russes sont détectés

Carte :

Spoiler:

Détails de l'action :

Depuis plusieurs semaines, après l'annonce de la volonté pour l'état major russe de se concentrer sur le front est de l'Ukraine, les forces armées ukrainiennes gagnent du terrain dans l'oblast de Kherson. S'appuyant sur les imageries satellites, le Pentagone affirme que Kherson n'est plus complètement tenue par les russes. Profitant du désengagement russe dans la région et de la grande offensive lancée contre Kharkov, l'armée ukrainienne souhaite libérer l'oblast pour à terme reprendre la ville et repousser les russes au-delà du Dniepr.

S'appuyant sur la reconnaissance des drones Bayraktar et des unités au sol, il faudra d'abord nettoyer la campagne des positions russes. La marche à suivre est simple, et implique aussi la guerre psychologique face à des soldats russes qui doivent rencontrer des difficultés d'approvisionnement de ce côté du fleuve maintenant que l'appareil logistique russe et ses défaillances doivent gérer un important contingent à l'est du pays. Le jour, les troupes ukrainiennes avancent vers les villes de Snihurivka,  Stanislav,  Velyka Oleksandrivka et Borozenske. Ils sont couverts par l'artillerie et l'appui au sol de l'aviation ukrainienne qui souhaite ressortir en force. Dans un premier temps, la reconnaissance désigne les éventuelles pièces anti aériennes encore opérationnelles dans la région et y dirige le feu de l'artillerie ou des frappes de drone.
La nuit, un détachement de 100 hommes membres des forces spéciales ukrainiennes et de volontaires étrangers expérimentés sortent traquer du russe entre Stanislav et Kherson. Équipés à la pointe de la technologique, avec les armes de leurs choix et des équipements de vision nocturne, ils progressent également soutenus par les Bayraktar pour qui ils désigneront les cibles nécessitant des frappes de missile anti-char.

Modération de guerre

Réussite à 60% - jet de dès : 10

Avant de passer la ligne de front, les forces ukrainiennes vont voler les bayraktar comme ils en ont maintenant l'habitude. D'abord dans un rôle de reconnaissance des positions russes, qui sont déjà connues pour la plupart via les déplacements de populations locales qui ne se privent pas de désigner les bâtiments où les russes ont élu domicile pour un jour ou deux. Quand des positions russes sont identifiées, l'artillerie se charge de pilonner avec intensité la zone, en complément de frappes de drones de missiles anti char dans le cas de la présence de blindés. Puis les troupes au sol avancent. Dans l'oblast de Kherson, l'activité russe s'est effectivement réduite - pour peu qu'elle ait jamais été intense en dehors de la ville elle-même. Quelques positions russes sont prises d'assaut en périphérie des villages, et lorsqu'ils ne sont pas tués ou mis en déroute par les frappes des TB2 ils se rendent aux troupes au sol qui viennent alors les cueillir. La résistance est plus farouche à Borozenske, qui servait de mini base arrière chargée de soutenir la ligne de front avec l'Ukraine. Plusieurs blindés y ont été neutralisés après des combats longs et intenses. A l'est de l'oblast, si les russes perdent du terrain ils limitent aussi leurs pertes humaines et matérielles, préférant le repli ou la reddition dans une zone qui n'est plus une priorité stratégique du Kremlin. L'aviation a au final été peu utilisée, en dehors de frappes de soutien destinées à déloger les nids les mieux retranchés.

Entre Kherson et Stanislav, le tableau est tout autre pour l'armée russe. Les membres des forces spéciales ukrainiennes sont devenus un véritable cauchemar pour ses soldats, et déjà sur les réseaux sociaux on voit circuler des images de nuit, via des caméras de vision nocturne, montrant des sections russes entières courant à travers champ pour échapper au "fantôme de Kherson". En effet après un rude assaut sur Stanislav, les troupes russes se repliant vers Kherson ont été harcelées pendant plusieurs jours par les soldats d'élite qui ont pris un malin plaisir à les tourmenter une fois la nuit tombée, alors qu'ils sortaient d'une défaite militaire avérée.

Les ponts de Beryslav et d'Antonivka ont été détruits, mais les villes sont toujours tenues par les russes. Le reste de l'oblast de Kherson a été libéré par l'armée ukrainienne. Les villes de Beryslav et Antonivka sont encerclées, n'offrant que le franchissement du Dniepr comme échappatoire aux soldats russes. Les troupes ukrainiennes sont aux portes de Kherson, et l'assaut pour libérer la ville s'organise et ne saurait tarder.

Pertes ukrainiennes : 90 soldats tués, 10 blindés détruits, 1 Su-27 abattu en détruisant le pont de Antonivka, 1 TB2 abattu en survolant Kherson, 10 civils tués
Pertes russes : 110 soldats tués, 25 blindés détruits/hors service, 10 blindés capturés/abandonnés, environ 250 soldats faits prisonniers

Nature de l'action : Défense de Kharkiv

Effectifs :

Forces terrestres :
- 13 000 soldats
- 150 blindés
- Une dizaine de systèmes anti aériens

Forces aériennes :
- 7 drones TB2
- 10 MiG-29 (10 MiG-29 supplémentaires sont en alerte sur leurs bases respectives - incluant la Pologne - et sortiront en cas de présence russe dans les airs)
- 10 Su-27

Carte :

Spoiler:

Détails de l'action :

Action 1

Dans un premier temps, l'objectif de l'Ukraine est de continuer sur la doctrine qui lui a permis de tenir aussi longtemps face aux hordes du Mordor. Sur le front de Kharkiv, l'artillerie et l'aviation ukrainienne vont concentrer leurs efforts sur les bases arrières de la Russie, frappant en priorité toutes les composantes logistiques des colonnes russes. Avec des avions ukrainiens et russes dans le même secteur, on pourrait assister aux premiers combats aériens sérieux du conflit. Les drones TB2 auront encore une fois la mission de frapper les positions anti aériennes identifiées. L'objectif est de rendre le siège de la ville intenable, et d'éviter la catastrophe humanitaire que fut Marioupol. Si les Russes veulent rester pour assiéger la ville, cela doit leur coûter un maximum de vies humaines et de matériel. Suite à la réussite de l'assaut sur Kherson dans le sud, l'état major a mandaté 100 nouveaux soldats des forces spéciales avec comme mission de peser sur le moral des russes. 50 hommes sont envoyés dans la ville, 50 autres agiront entre Kharkiv et Derhatchi. Même mode opératoire qu'à Kherson : ils sortent la nuit, désignent la cible pour l'artillerie et l'aviation, et se contente d'harceler les troupes russes et les convois sans chercher à gagner de terrain.

Action 2

La deuxième partie du plan consiste à briser partiellement l'encerclement de la ville au sol. Même si des ponts aériens sont régulièrement à même d'approvisionner les forces présentes en ville comme ce fut longtemps le cas pour Marioupol, à terme il ne faudra pas perdre les faubourgs de la ville. Premièrement, les forces au sol s’engouffrent dans le corridor humanitaire laissé par la Russie, afin d'empêcher tout encerclement effectif. Le seul objectif sur le sud ouest de la ville est de maintenir le statu-quo permettant aux civils d'évacuer et à l'armée ukrainienne de pouvoir entrer et sortir de la ville comme elle le souhaite.

Modération de guerre

Action 1 : Bombardements logistiques et harcèlement des troupes russes

Plus c'est haut, plus c'est efficace - jet de dé : 35

Les résultats des harcèlements sont mitigés. Quelques frappes touchent des cibles russes, mais la forte concentration de troupes fait que les éléments perdus sont rapidement remplacés. La proximité avec la frontière russe fait qu'il est plus compliqué ici qu'ailleurs en Ukraine de réellement mettre à mal l'appareil logistique russe. Les premiers combats aériens ont bien eu lieu, mais sont restés timides.

Pertes ukrainiennes : 3 MiG-29, 1 Su-27, 2 drones TB2, 30 soldats, 60 civils
Pertes russes : 1 MiG-29, 1 Su-24, 20 soldats, 8 blindés

Action 2 : Désencerclement de la ville

Plus c'est haut, plus c'est efficace - jet de dé : 95

Les ponts aériens s'organisent sans problème, les hélicoptères ukrainiens arrivent à entrer et sortir de la ville sans problème leur permettant de ravitailler les troupes et les populations civiles en vivres et munitions. Pointant du doigt l'exemple de Marioupol, on recense à Kharkiv d'autant plus de civils déterminés à rester et se battre pour la défense de leur ville. Malgré les dégâts structurels infligés aux routes, la topographie du terrain permet d'ouvrir de nouvelles routes d'approvisionnement sans trop de difficultés, surtout durant la période estivale. Les combats font rage pour désenclaver la ville, et à l'est les russes perdent même du terrain face aux contre attaques ukrainiennes qui restent toutefois timides. Profitant de la possibilité d'être ravitaillés, les fortifications de la ville sont renforcées. Les dernières livraisons de missiles Javelin, Stinger, MILAN etc sont envoyés directement aux défenseurs de la ville. La Russie va devoir y réfléchir à deux fois avant de lancer l'assaut.

Pertes ukrainiennes : 210 soldats, 10 blindés, 70 civils
Pertes russes : 340 soldats, 25 blindés

TOUR 3 -

Nature de l'action : Changement de stratégie pour les forces armées russes, qui annulent toute offensive majeure en Ukraine pour se focaliser sur la défensive.

Effectifs, équipements, organisations :
Forces terrestres :
- ~110 000 soldats russes
Forces maritimes :
- Flotte de la Mer Noire
Forces aériennes :
- Forces aériennes russes engagées en Ukraine

Carte :


Détails de l'action :
Action 1

La machine de guerre russe se met en position défensive. En effet les pertes humaines et matérielles sont trop lourdes pour continuer à mener une offensive. L'assaut sur Kharkov est reportée à une date indéterminée, tandis que partout sur le front les troupes ont pour ordre de se regrouper et de prendre positions défensives là où le terrain est le plus adapté.

Les troupes stationnées en Biélorussie, au nombre d'environ 15 000, restent sur place, avec l'accord de Monsieur Lukashenko.

Les forces armées russes attendent en effet une décision politique majeure de la part du Kremlin, pour l'instant confidentielle, mais qui devrait avoir lieu dans les jours à venir. Les forces aériennes continuent leurs patrouilles, et les forces stratégiques et navales se tiennent à disposition du commandement militaire pour des frappes de soutien, notamment à l'aide des redoutables missiles de croisière qui ont fait preuve de leur capacité.

C'est un étrange silence qui s'abat sur une bonne partie du front.

Les troubles politiques suivant la mort de Vladimir Poutine se répercutent également en Ukraine, malgré le calme relatif du front. Depuis environ 3 mois, et la proclamation de l'adhésion des nouvelles Républiques à la Fédération, on ne dénombre en effet que 250 soldats russes tués, un chiffre bien en deçà du rythme de pertes humaines du printemps et du début de l'été.

Au total, les pertes humaines sont terribles pour la Russie. Les soldats tués ou grièvement blessés et incapables de rejoindre à nouveau les forces armées sont au nombre de 30 000 pour l'armée russe elle-même. Les milices populaires de Donetsk et Lugansk, d'une aide majeure dans le conflit avant leur intégration aux forces armées russes, ont perdu 14 000 hommes, et les milices privées près de 4 500. Au total, presque 50 000 hommes sont morts au service de la Russie. Un chiffre astronomique.

Mais dans les territoires récemment annexés, la politique d'expulsion forcée des résidents ukrainiens a continué, et se poursuit en réalité depuis la mort de Poutine avec une férocité renouvelée. Le vide laissé depuis deux semaines par le Kremlin a laissé libre cours aux petits chefs locaux, notamment dans les républiques de Donetsk et de Lugansk, et beaucoup moins en Taurida, à effectuer des expulsions et des massacres à la chaîne, avec une intensité qui rappelle le mois de mars 2022.

Ainsi les banlieues de Kharkiv sont absolument désertes, vides de toute vie, et ne tiennent d'ailleurs plus qu'à un fil. C'est là que le front est le plus faible. Des villages entiers de personnes supposées "sympathisants nazis" sont incendiés et leurs habitants intimidés par des assassinats prennent la route vers l'ouest.

L'exode vers l'Ukraine continue, malgré les obus qui continuent de fuser de part et d'autre de la ligne de front. La Russie a ouvert des corridors humanitaires, vers l'ouest, et ce sont près de 250 000 personnes qui les ont empruntés depuis août et l'intégration des territoires à la Russie.

UKRAINE
Brève
Evènement

Alors que la Russie s'effondre de l'intérieur, les troupes ukrainiennes mènent une offensive depuis le printemps vers le Donbass.

Grâce à du matériel occidental moderne et à une mobilisation massive de soldats, préparés durant l'hiver, les troupes ukrainiennes atteignent la frontière russe et libèrent l'entièreté du Donbass.

Malgré les menaces du Kremlin, revendiquant que ces républiques sont partie intégrale de la Fédération de Russie et que le feu nucléaire s'abattrait sur Kiev si l'Ukraine y pénétrait, aucune frappe n'a eu lieu. Le commandement ukrainien n'a cependant pas été suffisamment aventureux pour autoriser aux soldats de poser un seul pied au delà des frontières du Donbass.

La libération du Donbass se fait dans le sang. Près de 6 000 civils sont tués en 2 mois, dans une très grande déflagration de violence, que le théâtre n'avait plus vu depuis le printemps 2022. Si 75% sont exécutés par les troupes miliciennes de Luhansk et de Donetsk, l'armée ukrainienne n'est pas propre elle même, et plusieurs centaines de civils travaillant dans l'administration des républiques, russes ou ukrainiens de nationalité, sont exécutés sommairement dans des combats de rue d'une très grande violence.

L'Ukraine perd pas moins de 4 000 soldats dans l'opération, et inflige de lourdes pertes aux troupes russes, qui perdent 12 000 hommes. Le front n'est plus stable, et désormais l'Ukraine, qui a bien confirmé sa volonté de libérer son territoire, tourne son regard vers le Sud. La Crimée et les terres environnantes sont toujours occupées par la Russie, incluant la ville martyr de Marioupol, toujours en ruine.

Le Kremlin menace cependant qu'un seul soldat en Crimée équivaudra à la destruction de Kiev. Un avertissement qui sonne bien plus fort que ceux visà-à-vis du Donbass.