Guerre civile laotienne

Guerre civile laotienne

Date de début des hostilités : 1959
Théâtre : Laos
Belligérants :
- Pathet Lao, Nord-Vietnam
- Gouvernement royal du Laos, États-Unis, France, Thaïlande

Contexte :

La guerre civile laotienne s'inscrit dans les suites des conflits en lien avec la décolonisation de l'Indochine par la France. Après l'installation d'un gouvernement royal clairement favorable à Paris et Washington, le Pathet Lao, proche des communistes et du Nord-Vietnam ne s'en satisfait pas. Malgré la mise en place d'un gouvernement d'union nationale suite aux accords de novembre 1954, la montée en puissance des communistes et l'hostilité grandissante des États-Unis à cette solution rendent le statu quo intenable. L'arrivée sur le trône de Savang Vatthana, très pro-américain et l'influence grandissante du général Vang Pao, figure anti-communiste favorisent la montée des tensions et les réformes dictatoriales visant le Pathet Lao.

La situation explose suite au choix d'Hanoï de mener la guerre au Sud-Vietnam et de construire une ligne de ravitaillement passant forcément par le Laos pour favoriser une guérilla sur place. A l'été 1959, 10 000 soldats de l'Armée populaire vietnamienne et les unités militarisées du Pathet Lao envahissent la jungle orientale du Laos et établissent les fondations de la piste Ho Chi Minh.

[TOP SECRET]

Soutien aux "Auto Defense Choc" :

Les populations Hmong, frontalières du Vietnam, doivent impérativement être soutenues face aux incursions vietnamiennes et socialisantes laotiennes.

Ces braves paysans, organisés en unités d'autodéfense par l'armée française dès 1955, recevront dès le mois d'avril 1960 des parachutages d'armes légères et de munitions. Ces parachutages seront effectués à partir de C47 Skytrain.

Autodéfense choc en février 1960

Dans chaque colis parachuté sera également parachuté plusieurs petits carnets en laotien et hmong, rappelant aux Hmong le soutien indéfectible de l'Amérique dans leur lutte contre l'impérialisme, qu'il soit français, vietnamien ou communiste.

Il est estimé qu'entre 10 et 20 tonnes de matériel militaire sera parachuté tous les mois. C'est peu, certes, mais cela sera suffisant pour l'instant, l'estime l'administration américaine.

Nord-Vietnam

Nature de l'action : Les provocations thaïlandaises forcent l'action au Laos, l'assurance de la poursuite de l'appui chinois la rend possible. L'Armée populaire a sensiblement renforcé sa présence au Laos lors des derniers mois et il s'agit d'offrir au Pathet Lao la capacité de devenir une force indiscutable sur place. En utilisant la même stratégie que lors de l'invasion de 1959 : l'armée vietnamienne constitue le fer de lance de la force de frappe et cède ensuite le contrôle du terrain au Pathet Lao pour éviter de s'afficher comme occupant, une offensive va prendre pour cible la très stratégique région des plaines de jarres qui, si contrôlée, ouvre la voix vers l'unique ligne de liaison entre les deux principales villes du Laos, Luang Prabang et Vientiane, la capitale. Il n'y a plus de ralentir.

Effectifs, équipements, organisations :
Forces terrestres :
- Plusieurs milliers de combattants du Pathet Lao.
- 15 000 soldats du 1er Corps de l'Armée populaire du Vietnam.

Carte :

Spoiler:

Détails de l'action :
Action 1 - Offensive sur les plaines de jarres

C'est une offensive en bonne et due forme qui va se mener du côté des plaines de jarres impliquant des unités mécanisées accompagnées de T-34 et une centaine de canons d'artilleries apportés par la piste Ho Chi Minh qui pourront rentrer en action depuis les plateaux de la chaîne Annamitique qui dominent les plaines de jarres. L'objectif est de prendre le contrôle de total de cette position géographique contestée depuis quelques temps afin de faire monter la pression sur Vientiane et Bangkok. En cas de réponse trop importante de l'aviation thaïlandaise, il suffira de se retirer dans les jungles et les montagnes sans demander son reste car la mission aura été accomplie.

Chance de succès : % ; jet de dés :

Résultat de l’action :
Pertes de l’attaquant :
Pertes du défenseur :

Nord-Vietnam

Nature de l'action : Les provocations thaïlandaises forcent l'action au Laos, l'assurance de la poursuite de l'appui chinois la rend possible. L'Armée populaire a sensiblement renforcé sa présence au Laos lors des derniers mois et il s'agit d'offrir au Pathet Lao la capacité de devenir une force indiscutable sur place. En utilisant la même stratégie que lors de l'invasion de 1959 : l'armée vietnamienne constitue le fer de lance de la force de frappe et cède ensuite le contrôle du terrain au Pathet Lao pour éviter de s'afficher comme occupant, une offensive va prendre pour cible la très stratégique région des plaines de jarres qui, si contrôlée, ouvre la voix vers l'unique ligne de liaison entre les deux principales villes du Laos, Luang Prabang et Vientiane, la capitale. Il n'y a plus de ralentir.

Effectifs, équipements, organisations :
Forces terrestres :
- Plusieurs milliers de combattants du Pathet Lao.
- 15 000 soldats du 1er Corps de l'Armée populaire du Vietnam.

Carte :

Spoiler:

Détails de l'action :
Action 1 - Offensive sur les plaines de jarres

C'est une offensive en bonne et due forme qui va se mener du côté des plaines de jarres impliquant des unités mécanisées accompagnées de T-34 et une centaine de canons d'artilleries apportés par la piste Ho Chi Minh qui pourront rentrer en action depuis les plateaux de la chaîne Annamitique qui dominent les plaines de jarres. L'objectif est de prendre le contrôle de total de cette position géographique contestée depuis quelques temps afin de faire monter la pression sur Vientiane et Bangkok. En cas de réponse trop importante de l'aviation thaïlandaise, il suffira de se retirer dans les jungles et les montagnes sans demander son reste car la mission aura été accomplie.

Chance de succès : 75 % ; jet de dés : 69

Résultat de l’action : Au petit matin du 12 mai, les batteries d'artillerie nord-vietnamiennes entrent en action face aux rassemblements de troupes de l'armée royale laotienne identifiés depuis les hauteurs par les observateurs de l'armée populaire. Une heure plus tard, des colonnes de halftracks et de T-34 déferlent sur les points défensifs royalistes afin de les prendre de vitesse, en très peu de temps, la ligne de défense est brisée et l'infanterie vietnamienne se déploie méthodiquement sur l'ensemble des plaines alors que les troupes laotiennes reflux vers la route Luang Prabang-Vientiane. Après deux semaines de combat, les plaines sont définitivement pacifiées de toutes troupes régulières adverses et les unités du Pathet Lao prennent le relais comme prévu.

Pertes de l’attaquant : ~450 pertes, quelques chars et camions
Pertes du défenseur : ~850 pertes

OPERATION SECRETE

Nature de l'action : Alors que le coup laotien met en danger l'influence américaine sur le gouvernement de Vientiane, Phoumi Novosan appelle à l'aide les Etats-Unis. Officiellement Washington déplore le coup et ne bouge pas le petit doigt. Officieusement, la CIA prépare un appui financier et militaire pour reprendre Vientiane des mains des putschistes.

Effectifs, équipements, organisations :
Forces terrestres :
- 25 commandos de la CIA déployés parmi les troupes de Phoumi Novosan pour préparer la contre-offensive et stabiliser son corps militaire.
- Plusieurs dizaines de milliers de dollars distribués à Phoumi Novosan pour assurer la paye de ses troupes.

Forces maritimes :

Forces aériennes :




Détails de l'action :
Action 1

Déploiement de 25 commandos de la CIA, et livraison de financements à Phoumi Novosan dans le cadre d'une préparation de contre-offensive militaire contre Vientiane avant la fin de l'année, et surtout assurer la stabilité de Phoumi Novosan et de Luang Prabang, base arrière du gouvernement laotien soutenu par la CIA.

L'offensive est prévue, sauf changement impérieux ou négociations diplomatiques, d'ici l'hiver 1960.

| Royaume de Thaïlande |

Nature de l'action : Sur fonds de désaccords diplomatiques officiels à l'ONU, sans position officielle communiquée relative à la prise de pouvoir de Souvanna Phama assurée par le général Kong Le, en parallèle de la décision officielle de retirer les 1'000 volontaires du Vietnam, le gouvernement thaïlandais avalise officieusement son soutien inconditionnel à Phoumi Nosavan pour préparer une contre-offensive sur Vientiane à la fin de l'année, selon les attentes et espérances du général major laotien.

Effectifs, équipements, organisations :
- Fourniture d'armes, de munitions et de véhicules de transport
- Soutien financier

Détails de l'action :
Action 1
La Thaïlande met à disposition à Louang Prabang de l'équipement militaire aux forces armées de Phoumi Nosavan, des camions civils destinés au support logistique et au transport des troupes en nombre, ainsi qu'un appui financier pour assurer les dépenses de fonctionnement et de déplacement de son armée.

Nature de l'action : Après plusieurs mois d'entraînement, les troupes soutenues par les Etats-Unis s'élancent vers Vientiane dans l'objectif d'en déloger les putschistes et de rétablir l'ordre. Les commandos américains fourniront un appui tactique lors des affrontements dans la ville, si besoin est.

Effectifs, équipements, organisations :
Forces terrestres :
- 25 commandos de la CIA déployés parmi les troupes de Phoumi Novosan pour préparer la contre-offensive et stabiliser son corps militaire.
- ~ 2 000 soldats laotiens
- Artillerie légère en très petit nombre, aucune artillerie moyenne ou lourde

Forces maritimes :

Forces aériennes :




Détails de l'action :
Action 1

La colonne avancera vers Vientiane depuis Luang Prabang, pour se saisir des centres de pouvoir et capturer le séditieux Kong Le.

Chances de succès : 65%,  jet de dé 54

Résultats

Les combats avant Vientiane sont très léger, et la colonne avance vers les troupes de Kong Le sans aucune difficulté majeure. En revanche, la capitale laotienne est le théâtre d'affrontements d'infanterie en milieu urbain d'une très violente intensité, résultant en de très nombreuses pertes civiles et dommages matériels.

Kong Le part en fuite, et la capitale retombe dans les mains de Phoumi Novasan.

Pertes de Kong Le et ses hommes : ~20 morts
Pertes de l'armée laotienne : ~80 morts
Pertes civiles de Vientiane : ~800 morts, plusieurs centaines de maisons détruites, ~ 7000 personnes privées de domicile