Guerre civile laotienne

Guerre civile laotienne

Date de début des hostilités : mai 1959
Théâtre : Laos, péninsule indochinoise
Contexte :
La guerre civile laotienne est un conflit armé inscrit dans le contexte de la guerre froide, qui opposa le Pathet Lao au royaume du Laos. Commencée durant la guerre d'Indochine, la guerre civile se poursuivit durant la guerre du Viêt Nam, dont elle constitua un théâtre parallèle de la même manière que la guerre civile cambodgienne.

Belligérants :
- Pathet Lao, soutenu par Union Soviétique, République Populaire de Chine, Nord Vietnam
- Royaume du Laos, soutenu par Etats-Unis, Thaïlande, Sud Vietnam



Carte de la situation :

Spoiler:

Laos
Brève
Evénement

Le Royaume du Laos, miné depuis plusieurs années par une guérilla communiste activement soutenue par le Nord-Vietnam, a lancé une offensive violente contre les milices qui traversent la frontière avec le Vietnam dans le nord-est du pays. Phoumi Nosavan, l'homme fort de l'armée royale du Laos, a ordonné une vaste opération de contre-insurrection.

Phoumi Novasan

9 000 soldats, dont 3 500 membres des forces parachutées laotiennes, engageront l'ennemi dans une mission de contre-insurrection dénommée Offensive de Lak Sao, qui aura pour but d'assainir le nord-est du pays.

Pendant que les combats commencent dans le nord-est, sur les marches du palais royal un autre drame se produit. Quinim Pholsena, ministre des Affaires Etrangères du Laos, est assassiné par un caporal de la Garde Royale du nom de Chy Song. Celui-ci l'accuse de fournir dollars et soutien moral au Pathet Lao, organisation communiste tentant de renverser la monarchie. Si les soupçons pesaient depuis longtemps sur le Ministre des Affaires Etrangères, sa familiarité avec Sa Majesté Sisavang Vatthana Roi du Laos l'a jusque ici protégé.

Le Roi ne s'est pas prononcé sur l'assassinat, et le caporal a été exécuté en cour martiale.

Sa Majesté Sisavang Vatthana

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Evénement

Modération de guerre :

Offensive de Lak Sao, chances de succès : 20% jet de dé : 55. Résultat : ECHEC

Le mois de décembre s'est annoncé catastrophique pour la vaste opération de contre-guérilla de l'armée royale du Laos, qui avait pour but initial de repousser les insurgés du Pathet Lao vers le Vietnam-Nord, et de sécuriser la frontière avec celui-ci. Incapables de mener à bien leurs objectifs, les troupes de Phoumi Nosavan essuient de lourdes pertes et une deuxième défaite en deux ans, après celle de Luang Namtha l'année 1962.

700 soldats ont perdu la vie, et près de 400 ont été fait prisonniers par le Pathet Lao et les vietnamiens. Cette lourde défaite a fait l'effet d'un coup de tonnerre dans le gouvernement laotien. Plusieurs missives ont été envoyées aux alliés du Royaume, notamment la Thaïlande, demandant assistance face à la menace rouge. La Thaïlande a refusé de fournir un appui direct, mais a accepté de former instructeurs et officiers sur le sol thaïlandais à des manoeuvres de contre-guérilla.

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Modération de guerre

Modération de guerre :

Opération Triangle, chances de succès : 40% jet de dé : 22

Coordonnée en secret avec les conseillers étasuniens et thaïlandais, l'Opération Triangle a été pensée par les forces royalistes laotiennes comme une manière d'encercler les troupes du Pathet Lao dans la vallée de Muong Sui pour les en chasser et sécuriser un des axes importants du pays.

L'assaut commença. Pour finaliser l'encerclement, des auxiliaires hmong furent héliportés dans le but de bloquer la route de retrait potentiel des soldats communistes. À peine descendus des hélicoptères, ils durent faire face à un feu nourri de combattants du Pathet Lao ayant anticipé l’événement. Après la perte de huit hélicoptères et des troupes associées, le commandement a décidé d'annuler cette partie de l'opération pour faire atterrir les troupes hmong aux côtés des autres.

Dans la vallée cependant, la mobilisation par le Pathet Lao de troupes dans l'embuscade permet, malgré l'échec de l'encerclement, aux forces royales laotiennes d'avancer largement. Après une vingtaine de jours de combats, la vallée de Muong Sui est considérée comme sécurisée, ce qui signifie avant tout aux yeux du gouvernement que tant qu'elle tiendra, la route entre Vientiane et Luang Prabang pourra être considérée comme sûre.