[✔] Royaume d’Irak

Aperçu historique :

Indépendant depuis le 3 octobre 1932, le Royaume d’Irak est dirigé de 1921 à 1933 par le roi Fayçal Ier, issu de la dynastie des Hachémites - une tribu descendante de l’arrière-grand-père paternel du prophète musulman Mahomet. Durant son règne, Fayçal est confronté aux revendications sociales et politiques des minorités, aux aspirations nationalistes d'une parties de sa population et des militaires désireux de mettre la main sur la manne pétrolière contrôlé par l'Iraq Petroleum Company (société à capitaux occidentaux). En retrait depuis l'indépendance, les Britanniques gardent un contrôle étroit sur les forces militaires local et maintiennent une force aérienne capable de contrôler les voies aériennes vers l’Inde.  

Généralités :

Capitale : Bagdad
Roi : Ghazi bin Faisal
Premier ministre : Jamil al-Midfai
Langues : Arabe (langue officielle), Assyrien, Kurde, Persan, Anglais
Religion : Musulmans (80%)  Chrétiens (15%) Juifs (2%) Yézidies (2%) Mandéisme (1%)
Superficie : 438,317 km2
Monnaie : Dinar irakien


Une description politique :

L’Irak est officiellement une Monarchie constitutionnelle islamique. En 1937, elle est dirigée par le fils ainée de Fayçal Ier, Ghazi ben Fayçal al-Hachimi, alors âgé de 25 ans. Bien plus populaire que son père, Ghazi est favorable au nationalisme arabe. En 1936 il soutient le coup d’État du général nationaliste Bakr Sidqi contre le gouvernement civil du Premier ministre Yassin al-Hachimi. A la suite de ce coup d’État, Sidqi gouverne presque un an par l’intermédiaire du premier ministre Hikmat Suleyman, avant d’être lâché par ses partisans à cause d’un pacte peu favorable à l’Irak, signé en 1937 avec la Turquie, l'Afghanistan et l'État impérial d'Iran. Cette même année, Bakr Sidqi est assassiné et Suleymane est remplacé par le monarchiste Jamil al-Midfai. Les idéaux nationalistes, influencé par les mouvements pan-arabes, restent cependant vivaces dans le pays et divisent la classe politique. En dépit de ces déstabilisations, les Britanniques parviennent à préserver leurs intérêts. Cette situation conduit certains militaires et politiciens, tel que l’ancien Premier ministre Rachid Ali al-Gillani, à se tourner vers le Troisième Reich et l'Italie fasciste pour obtenir les soutient nécessaire à la lutte pour une indépendance complète.


Ghazi ben Fayçal al-Hachimi

L'armée :

Force terrestre :
60 000 soldats d’infanterie
Une brigade d’artillerie
Deux brigades motorisé


Force aérienne :
60 Breda Ba.65
50 SM.79 "Sparviero"

Force navales :
4 canonnières de 100 000 tonnes
1 patrouilleur
1 dragueur de mines