¤ V1885 ¤ Revue de Presse Officielle
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Re: ¤ V1885 ¤ Revue de Presse Officielle
Empire de Chine
Brève
EvénementDepuis plusieurs siècles, les agriculteurs successifs qui possédaient leur exploitation aux abords du fleuve Huang He s’efforçaient d’ériger, année après année, des digues toujours plus hautes afin de contenir les inondations fluviales provoquées par de fortes pluies. Cependant, parallèlement à l’érection de ces digues, de plus en plus de limon se déposait au fond du Fleuve Jaune, réhaussant inlassablement son niveau. Toutes ces installations s’avérèrent vaines, en cette fin d’été 1887, puisqu’à la suite de pluies diluviennes, le fleuve est sorti de son lit et a dépassé les digues, qui ont toutes cédées sous la pression, submergeant près de 130'000 km² de plaines agricoles, mais aussi de villes. Au total, ce sont près de 900'000 personnes qui ont été tuées lors de ces inondations, tandis que près de deux millions sont désormais sans abri. Pis encore, des maladies apparaissent et une pandémie est rapidement à craindre dans la région du Henan, d’où est partie l’inondation après la rupture de la digue à Zhengzhou.
République française
Brève
EvénementAlors qu’en début d’année, l’Affaire Schnaebelé déchaînait les passions de tous bords et menaçait de provoquer un nouveau conflit entre l’Allemagne et la France, un nouveau scandale politico-financier vient secouer la jeune République française. A l’origine de ces événements qui font branler les institutions républicaines, les révélations de la prostituée Henriette Boissier, qui, lasse de son mauvais traitement par ses deux mères maquerelles, a dévoilé, dans un commissariat parisien, les derrières de ce commerce de charme, davantage plaque tournante de magouilles politico-financières que d’hommes en quête de menus plaisirs désireux de compenser la faible performance nuptiale de leur compagne. Convoquées par la police, les deux maquerelles furent contraintes de révéler au Commandant Baptiste Hayah, de la brigade des mœurs, les dessous du bordel.
Les deux mères maquerelles reconnurent que, dans le secret de leurs boudoirs, des personnalités négocient à prix d'or des honneurs et non des gâteries – les deux pouvant être sources de plaisir. Après avoir eu connaissance de l’affaire, le préfet de police ouvrit une enquête. Rapidement, le général Louis Charles Caffarel fut mis en cause et avoua ses vices. D’abord étouffée, l’affaire éclate au grand jour lorsque Le XIXème Siècle, journal boulangiste, dévoile le scandale et met en cause le député Daniel Wilson, accessoirement gendre du Président de la République Jules Grévy, accusé d’être le grand tenancier de ce trafic depuis l’Elysée. En effet, le beau-fils présidentiel utilisait de ses accès au Château pour convaincre son beau-père de décorer de la Légion d’Honneur, ou d’autres ordres, des entrepreneurs, industriels ou hommes politiques, et Wilson empochait entre 25 et 100'000 francs à chaque opération, de l’argent qui servait à financer des journaux provinciaux.
D’autres personnalités furent très rapidement accusées et jetées en pâture par la presse, notamment le sénateur de l’Oise et général comte d’Andlau. La classe politique, et principalement les opposants du Président Grévy, profitent de l’occasion pour attaquer icelui. Ainsi, Georges Clemenceau et Jules Ferry se donnent à cœur joie de descendre méthodiquement l’actuel Président de la République, tandis que le Gouvernement – pourtant étranger à cela – est lui aussi ébranlé. La figure montante avec l’aide des médias, le général Boulanger, accessoirement Ministre de la Guerre, est appelé par ses militants et sympathisants à reprendre les choses en main pour purger la République de ses politiciens corrompus, lui qui avait déjà fait sensation en prônant la guerre contre l’Allemagne au début de l’année. Reste à voir s’il saisira l’occasion, alors qu’il est de plus en plus marginalisé au sein du gouvernement.
Bureau- Vox Bureauli
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Etats-Unis d’Amérique
Brève
EvènementAlors que le pays est secoué par des mouvements anarcho-syndicalo-crypto-trostkystes, une catastrophe naturelle a frappé le pays et profondément marqué l’opinion publique. En effet, une tempête hivernale assez violente, surnommée Schoolhouse Blizzard, a frappé les grandes plaines, consistant en une chute brutale des températures – allant jusqu’à – 50° Celsius – et à de fortes chutes de neige. Près de 250 personnes sont mortes, notamment de très nombreux écoliers inscrits dans les traditionnelles écoles de rang assez répandues dans la région.
Bureau- Vox Bureauli
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Royaume de Serbie
Brève
EvénementLe roi Milan Ier de Serbie est assez inquiet du renforcement considérable de la Principauté de Bulgarie voisine depuis l’annexion illicite de la Roumélie orientale, en violation du Traité de Berlin de 1878. En effet, Sofia a grandement étendu son territoire, au détriment de l’Empire ottoman, et si elle ne contrôle plus les terres qui lui furent cédées lors du traité de San Stefano, la politique agressive bulgare fait craindre au monarque serbe une montée en puissance de la principauté voisine, et surtout qu’elle ne s’en prenne aux autres territoires ottomans qu’elle revendique depuis plusieurs années. De surcroît, au regard de la léthargie du gouvernement ottoman lors de la crise bulgare, le roi serbe se retrouve de plus en plus isolé dans les Balkans, même s’il peut – théoriquement – compter sur le soutien de la monarchie austro-hongroise, son alliée dans la région.
Depuis 1884, les relations entre Belgrade et Sofia sont rompues, nonobstant une tentative de reprise lors d’une conférence entre l’Allemagne, l’Autriche-Hongrie et la Russie pour essayer de régler les différends territoriaux qui opposent les deux Etats balkaniques. Profitant de cette situation, le roi Milan Ier exige désormais de la Principauté de Bulgarie qu’elle reconnaisse comme serbes tous les territoires revendiqués par Belgrade sur le territoire bulgare, en plus d’une compensation territoriale avec des territoires à l’est de Pirot. En échange, Milan Ier s’engage à reconnaître l’annexion de la Roumélie orientale par la Bulgarie. Parallèlement, Belgrade a obtenu la neutralité du Royaume de Roumanie dans ce dossier, qui s’engage à ne prendre parti pour aucun des deux camps, excluant ainsi tout passage d’armées sur son territoire, en provenance de n’importe quel pays.
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Colombie et France
Brève
EvénementUne violente déflagration a retenti en Colombie, et plus exactement à Bas Obispo, le long de ce qui se présente comme le futur canal de Panama. Alors que les travaux étaient très avancés sur cette portion de l’ouvrage, plusieurs kilos de dynamites ont explosé, endommageant gravement la structure et tuant de nombreux ouvriers présents sur place, ainsi que des ingénieurs français appartenant à la Compagnie universelle du canal interocéanique du Panama. Si, dans un premier temps, le simple accident avait été retenu, cette piste a toutefois été rapidement écartée après la macabre découverte d’un tas de corps d’ouvriers assassinés, et non tués durant l’explosion, à plusieurs centaines de mètres du lieu de l’incident, les forces de l’ordre colombienne privilégiant désormais clairement la piste du sabotage, sans toutefois avoir la moindre idée de qui peut être à l’origine de ce qui est d’ores et déjà appelé un attentat contre le projet du canal de Panama.
A Paris, l’action de la Compagnie universelle du canal interocéanique du Panama est en chute libre. Déjà, les journaux rapportent que cette attaque pourrait faire considérablement augmenter le coût de construction du canal, alors que la compagnie est déjà incapable de financer les travaux normaux, malgré de nouveaux emprunts. Ainsi, elle a été mise en liquidation judiciaire, mettant en faillite les quelques 85'000 souscripteurs et créant un véritable scandale financier, mêlé à un scandale politique puisque ces derniers emprunts réalisés en 1888 ont été possibles grâce à la promulgation d’une loi sur mesure. Assez rapidement, un scandale éclaté au sujet d’icelle, Edouard Drumont, journaliste antisémite et antiparlementaire, dévoilant l’institution d’un vaste système de corruption des élites politiques et médiatiques destinées à favoriser le financement de la compagnie, qui, déjà en faillite, perd désormais le peu de crédit qu’il lui restait. En attendant, les travaux sont au point mort en Colombie, et il apparaît peu probable qu’ils puissent reprendre sous la direction et le financement des français.
Bureau- Vox Bureauli
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Empire allemand
Brève
Evénement« Der Kaiser ist töt ! », titrent majoritairement les principaux journaux allemands autorisés à la publication, Nietzche rajoutant plus sobrement « Und wir haben ihn getötet ! ». En effet, dans la nuit du 4 août 1888, l’empereur allemand et roi de Prusse Wilhelm Friedrich Ludwig von Preußen, plus couramment appelé Guillaume Ier, a paisiblement rendu l’âme pendant son sommeil, à un âge assez vénérable puisqu’il était dans sa quatre-vingt-onzième année. Le Kaiser, premier à porter ce titre créé pour lui-même par son chancelier Otto von Bismarck en 1871, régnait sur la Prusse et une partie de l’Allemagne depuis 1861, date de la mort de son frère aîné Frédéric-Guillaume IV, mort sans postérité ni titre impérial, ayant été dans les deux cas trop impuissants pour obtenir des enfants ou une couronne. La Maison von Hohenzollern, déjà endeuillée par la mort du Kronpinz l’an dernier, perd à nouveau l’un de ses membres les plus illustres, et la nation allemande tout entière pleure l’un de ses plus grands princes, bien qu’icelui dût la grande majorité de ses réussites à son chancelier von Bismarck.
A l’instar du peuple allemand, von Bismarck pleure lui aussi la mort de Guillaume Ier, mais probablement davantage parce qu’elle lui coûte son poste plutôt que pour l’homme en lui-même. En effet, l’arrivée sur le trône impérial de Guillaume II, qui souhaite ardemment régner seul, a signifié le renvoi assez rapide, une fois la période de deuil officiel passée, du chancelier de fer à qui l’Allemagne doit pourtant énormément de choses, à commencer par le nouveau Kaiser lui-même qui n’aurait pas un empire si solide sans l’intervention de Bismarck. A la place du vieux chancelier est nommé Leo von Caprivi, un général d’infanterie prussien, promoteur d’une politique résolument ancrée dans le conservatisme éclairé, et à contrepied dans une certaine mesure de celle de Bismarck, d’ores et déjà surnommée celle du « Neuer Kurs ». L’objectif du nouveau chancelier est assez simple : liquider une partie de l’héritage bismarckien, sur demande de Guillaume II, afin d’opérer un changement géopolitique majeur en Europe, et installer l’Allemagne au centre politique d’icelle.
Pour ce faire, le nouveau Kaiser Guillaume II a, par l’intermédiaire de son chancelier Leo von Caprivi, dénoncé les traités secrets de réassurance et du Palais d’Hiver de juin 1886, lesquels liaient l’Allemagne et la Russie par une promesse d’entraide en cas d’agression du Royaume-Uni, de neutralité allemande en cas de guerre entre l’Autriche-Hongrie et la Russie ; ou encore la neutralité russe en cas de guerre franco-allemande. Pour le Kaiser, sa relation personnelle avec le tsar Alexandre III suffit à garantir de bonnes relations avec la Russie, tandis que ces deux traités nuisent à celles avec le Royaume-Uni, que von Caprivi cherche désormais à attirer. Pour cela, il met également en place une nouvelle politique commerciale à contrepied de celle de Bismarck, en mettant fin aux délires protectionnistes de ce dernier et en abaissant les droits de douane, notamment sur les produits agricoles et industriels, à la condition que les autres Etats en fassent de même à l’égard de l’Allemagne.
Bureau- Vox Bureauli
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Afrique de l’ouest
Brève
EvénementLa conquête coloniale fait rage en Afrique de l’ouest. Après plusieurs années d’accalmie, le départ de l’Empire britannique de la région, à la suite de la ratification du traité de Chesham Square en 1886, a permis à un nouvel acteur, tout aussi motivé sinon davantage, d’apparaître dans la région et de s’opposer à la République française, à savoir l’Empire allemand. En effet, la cession des colonies britanniques dans la région à Berlin a été rapidement suivie par la conquête du Califat du Sokoto par les troupes allemandes, en dépit d’une première offensive lamentablement échouée, qui aurait pu signer la mort de l’empire colonial allemand si l’alors Kronpinz Guillaume II n’était pas personnellement intervenu devant le Reichstag pour convaincre la représentation allemande d’allouer de nouveaux crédits aux forces allemandes, lesquelles, renforcées par l’arrivée de nouveaux soldats, sont finalement parvenues à vaincre les troupes du Sokoto en décembre 1887.
Parallèlement à la seconde offensive victorieuse, les troupes allemandes eurent aussi à se battre contre les soldats Ashantis, lesquels s’étaient déjà opposés, par le passé, à trois reprises aux troupes britanniques. En effet, le roi Ashantis souhaitait recouvrer son territoire, qui s’étendait jusqu’à la côte. Profitant du conflit opposant l’Allemagne au Sokoto, les Ashantis s’étaient alors empressés d’attaquer la Kolonie der Goldküste, sans succès puisqu’ils furent défaits et envahis par l’Allemagne, mais également par la France qui, craignant une trop grande avancée allemande dans la région, déclara à son tour la guerre aux Ashantis afin de s’emparer des provinces les plus occidentales. Cette intervention française, qui ne fut pas sans créer des frictions avec l’Allemagne, permit toutefois à Paris de sécuriser sa colonie de Côte d’Ivoire ainsi que de se rapprocher de la frontière de l’Empire Wassoulou, l’une des principales cibles françaises en Afrique occidentale. En réaction, Berlin s’empressa d’étendre ses possessions dans sa Kolonie und Protektorat des Sierra Leone.
Au printemps 1888, l’expansion coloniale repartit de plus belle. En effet, les soldats de la République, motivés par la farouche volonté de surpasser l’Allemagne dans la région, s’emparèrent tour à tour de l’Empire toucouleur et de l’Empire Wassoulou en l’espace de quelques mois, faisant main basse sur une majeure partie de l’Afrique occidentale, tandis que des expéditions coloniales plus légères exploraient et revendiquaient au nom de Paris les derniers territoires encore tenus par les barbares dans la région, isolant par la même occasion la colonie allemande susmentionnée. Berlin, quant à elle, pour empêcher une expansion française trop à l’est, commença à remonter le fleuve Niger afin de s’emparer de son bassin, sur lequel elle a des revendications obtenues grâce au traité de Chesham Square. Les deux empires coloniaux se font désormais face, et toute nouvelle expansion vers l’Afrique centrale risque de dégénérer en un conflit dans la région si Berlin et Paris poursuivent leur activité coloniale.
Bureau- Vox Bureauli
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[Royaume de Belgique
Brève
EvénementLes récents déboires militaires de l’Etat Indépendant du Congo, domaine personnel de Sa Majesté Léopold Ier protégé par la Force Publique financée quant à elle par l’Etat belge, ont fait grand bruit dans le royaume tampon entre l’Allemagne et la France. En effet, les sujets royaux ont, lors de manifestations assez pacifiques, exprimé leur colère et leur indignation de cette nouvelle cabale militaire, laquelle fait suite à plusieurs défaites face aux esclavagistes arabo-swahilis dans l’est du pays, qui, en leur temps, avaient déjà secoué l’opinion belge. Ainsi, certains journaux n’hésitent pas à remettre ouvertement en cause la politique de l’actuel gouvernement, qui se présente devant les urnes en janvier 1889, et qui voit ses chances de l’emporter s’amenuir, le peuple étant quelque peu las d’apprendre de nouvelles défaites dans des contrées exotiques pour lesquelles il n’a que très peu d’intérêt. L’opinion publique presse les dirigeants belges à trouver une solution pérenne, d’autant plus que ce pays n’est guère habité à ce genre d’aventures militaires, contrairement aux autres puissances coloniales européennes.
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[Royaume du Portugal
Brève
EvénementLisbonne, et le pays plus généralement, est partagé entre le chauvinisme et l’exaspération. En effet, les récents heurts face au Royaume de Belgique en Afrique australe ont revigoré les milieux les plus favorables à la colonisation, mais également les plus nationalistes, qui réclament désormais ouvertement la dénonciation du traité de partage de la région, signé quelques années plus tôt, qui enterrait l’idée d’une mapa cor-de-rosa, c’est-à-dire la volonté de relier l’Angola au Mozambique ; cela quitte à risquer un conflit ouvert avec le Royaume-Uni, qualifié de traître et d’indigne par ces mêmes milieux depuis l’ultimatum que Londres adressa à Lisbonne à ce sujet. Cependant, une grande partie de la population ne partage pas ce point de vue, et prie pour que le gouvernement se délaisse quelque peu de ses ambitions mondiales pour davantage se concentrer sur la vie des portugais au quotidien, icelle étant l’une des plus mauvaises d’Europe. Un seul chiffre pour l’expliquer : le revenu moyen d’un portugais en 1888 correspond à 40% du revenu moyen d’un européen, ce qui est extrêmement bas. Pis encore, le pays s’industrialise très lentement, tandis que les déficits publics dérapent, et que la dette s’accroît, et ce quasi-exclusivement pour financer les colonisations et les expéditions militaires. Le dernier recrutement de 15'000 soldats, alors que le pays est assez peu peuplé et compte déjà 85'000 hommes, passe assez mal pour l’opinion publique, qui préfèrerait voir la somme être investie dans le développement économique plutôt que dans la guerre.
Bureau- Vox Bureauli
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Re: ¤ V1885 ¤ Revue de Presse Officielle
[Empire allemand
Brève
EvénementEn cette fin d’année 1888, et alors que les tensions grandissent considérablement en Europe, mais également en Afrique, le Reichstag a adopté une réforme militaire majeure portant la durée du service militaire à 7 ans et à 700'000 le nombre de soldats mobilisables en cas d’affrontement, en plus des troupes régulières. Voulue par le nouveau Kaiser Guillaume II, et portée par son chancelier, cette réforme est une réponse à la nouvelle crise des Balkans qui tend à poindre, mais également aux frictions coloniales contre la France, laquelle partage désormais, en plus de l’Alsace-Moselle, une nouvelle frontière – et non des moindres – en Afrique de l’ouest, dans laquelle les deux puissances ennemies se livrent une bataille sans merci pour la domination coloniale de la région. A ce titre, l’Allemagne a également signé un accord commercial et d’armement avec le Royaume du Maroc, après l’envoi par ce dernier d’une délégation diplomatique à Berlin, renforçant ainsi sa présence dans l’un des trois derniers Etats indépendants du continent africain, et essayant ainsi de contrer l’influence française dans le pays.
Bureau- Vox Bureauli
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