[✔] Ukraine

U K R A I N E    Y K P A Ï H A

Carte:

Superficie : 603 549 km² (dont 26 945 km² de territoires occupés temporairement)
Population totale : 44 983 019 (dont 2 829 818 dans les territoires occupés temporairement)
Monnaie : Hryvnia
PIB : 133 milliards de $
PIB/hab. : 3133 $
IDH : 0.751
Forme de l'État : République unitaire parlementaire semi-présidentielle
Capitale : Kiev
Président de la République : Volodymyr Zelensky (SP)
Premier-Ministre : Arsen Avakov (NF)
Législature : 9e, élue le 27 octobre 2019

OP-ZZ (40) - opp / OS (41) - maj / SP (109) - opp / VOB (87) -opp / NF (42) -maj / BPP-S (89) - maj / Divers (14) - opp / Vacants (28)

Composition du gouvernement:

CONTEXTE

Devenue indépendante de l'URSS le 24 août 1991, l'Ukraine est demeurée proche de son voisin russe jusqu'en 2005 sous les présidences de Leonid Kravtchouk et Leonid Koutchma. C'est alors qu'en réaction à la corruption ambiante, aux enlèvements de journalistes et autres pressions électorales éclate la Révolution orange. Est élu démocratiquement Viktor Iouchtchenko, souhaitant rompre avec la tradition russophile de ses prédécesseurs pour s'ouvrir vers l'Union européenne. En réaction, le gouvernement russe décide de doubler le prix du gaz, ce qui a pour effet de renverser le gouvernement européiste de Ioulia Tymoshenko en faveur du pro-russe Viktor Ianoukovytch après plusieurs mois de crise institutionnelle. Cette cohabitation est difficile pour les deux hommes et Ianoukovytch succède à Iouchtchenko à la présidence du pays en 2010. Commence alors une période de rapprochement avec Moscou, qui débouche en 2013 sur le refus du président ukrainien de signer l'accord d'association avec l'Union européenne conclu lors de la présidence précédente. Ce revirement provoque de massives et violentes manifestations pro-européennes à Kiev symbolisées par l'occupation de la place Maïdan. Le 22 février, le Parlement vote la destitution du président Ianoukovitch, apparemment en fuite à l'est du pays. Face à cette révolution pro-européenne, en 2014, la péninsule de Crimée, tant russophone que russophile, fait sécession de l'Ukraine pour rejoindre la Fédération de Russie après un référendum d'auto-détermination. Effectuée en dehors de tout cadre légal national et international, cette action n'est majoritairement pas reconnue par la communauté internationale et la Crimée est considérée comme étant soumise à une occupation illégale par un état-tiers. Plus tard dans l'année, l'européiste Petro Porochenko accède à la présidence ukrainienne et signe un accord de libre échange avec l'Union Européenne à Bruxelles. Au même moment, dans l'est russophone, les manifestations "anti-maïdan" évoluent en insurrections séparatistes. Le 7 avril est proclamée la République populaire de Donestk et le 11 mai la République populaire de Lougansk. L'intervention de l'armée ukrainienne ne permet pas de recouvrer le contrôle de ces territoires et la Russie, pays frontalier, est accusée de soutenir militairement les insurgés en y menant une guerre hybride.  Des affrontements armés ont lieu avec les forces loyalistes ukrainiennes, au cours desquels un avion de ligne malaisien survolant la région est abattu en juillet 2014. À la suite du crash, l'Ukraine interdit le survol de l'est de son territoire. La guerre se fige et les esprits se radicalisent et, malgré plusieurs accords de cessez-le-feu, aucun ne résiste plus que quelques semaines. Cette situation de guerre civile donne lieu à des tensions entre l'Occident et le régime de Vladimir Poutine, accusé de déstabiliser la région par le gouvernement de Kiev et la communauté internationale. Économiquement, le pays a connu une forte récession en 2014 aux débuts de la crise même si l'année 2016 a fait renouer le pays avec la croissance, l'augmentation des salaires et des pensions de retraite et la baisse de l'inflation. Pays européen le moins libre économiquement, Porochenko a tenté de libéraliser l'Ukraine en procédant à des privatisation, avec des résultats variables. En effet, la corruption ambiante qui mine le pays l'empêche de se développer comme ses voisins, même si plusieurs mesures prises les dernières années prétendent lutter contre ce fléau, comme la création en juin 2018 d'une Haute-Cour anticorrruption. Enlisé dans une impopularité constante face à une multitude de scandales financiers, d'affaires de corruption et à la guerre qu'il avait pourtant promis de conclure, le président Porochenko, candidat à sa réélection en 2019, est lourdement battu par Volodymyr Zelenski, avant tout connu pour son passé de comédien et se présentant comme le candidat "contre tous". Novice en politique, son élection est considérée comme le signe d'un réchauffement des relations russo-ukraniennes, même s'il apparaît très proche de l'impopulaire et controversé oligarque Ihor Kolomoïsky connu pour ses positions russophobes extrêmes semblant davantage résulter de pragmatisme économique et que de sentiment nationaliste.

ARMÉE UKRAINIENNE :
Chef de l'état-major : Général Viktor Moujenko
Effectifs réguliers : 255 000
Effectifs de réserve : 1 000 000
Garde Nationale : 60 000
Effectifs déployés :60 000
Budget : 6,1 milliards d'€ (5,1 % PIB)

ARMÉE DE TERRE :
Commandant en chef : Colonel général Serhiy Popko
Effectifs : 169 000

Structure:

Équipement:

MARINE :
Commandant en chef : Vice amiral Ihor Voronchenko
Effectifs : 6 500

Structure:

Équipement:

ARMÉE DE L'AIR :
Commandant en chef : Colonel général Serhiy Drozdov
Effectifs : 36 300

Structure:

Équipement:

FORCES D’ASSAUT AÉRIENNES :
Commandant en chef : Lieutenant général Mykhailo Zabrodskyi
Effectifs : 1 000 -2 200

Structure:

Équipement:

FORCES D'OPÉRATIONS SPÉCIALES :
Commandant en chef : Lieutenant général Ihor Lyunov
Effectifs : 4000

Structure:

GARDE NATIONALE :
Commandant en chef :Colonel général Yuryi Allerov
Effectifs :46 000

Structure:

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TRACTATIONS POLITIQUES A LA RADA

Le président Volodymyr Zelensky échoue à former un gouvernement qui lui est favorable. A l'issue de plusieurs mois de crise politique, l'opposition conservatrice et nationaliste réussit à investir Arsen Avakov Premier ministre. Un gouvernement de coalition est formé entre le Front Populaire, le Bloc Petro Porochenko « Solidarité » et Samopomitch.

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Affaires étrangères

- Retour sur les récents événements affectant les relations russo-ukrainiennes concernant l'embargo et le conflit dans le Donbass
- Demande de durcissement des sanctions contre la Russie
- Sollicitation pour une troisième rencontre de Minsk
- Appel aux investisseurs étrangers, notamment concernant l'exploitation de gaz de schiste

Affaires intérieures

- Impopularité croissante de Zelensky
- Aide aux entreprises touchées par l'embargo russe
- Nouvelle législation linguistique promouvant l'ukrainien

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Affaires intérieures

Dénonciation de la démagogie du président par le Premier ministre et rappel de ses liens étroits avec un oligarque controversé et hautement russophobe. Annonce du projet de soumettre prochainement une loi similaire à un référendum national. Défense du projet de loi, appel au calme et rassurement des populations russophones quant à la place future de leur langue maternelle au sein du pays.