[✓] Etat du Japon
3 participants
Chacun son Pays - le forum :: Archives du jeu :: Accéder aux archives :: Année 2018 :: V2018 (27 juin - 17 septembre 2018)
Page 1 sur 1
[✓] Etat du Japon
Etat du Japon - Nippon-Koku
- Screens pour les boloss qui arrivent pas à afficher l'excel:
Capitale : Tokyo
Devise nationale : aucune
Indicatif téléphonique : +81
Empereur : Naruhito
Superficie en eau : 1.7%
Premier ministre : Shinzo Abe
Forces armées japonaises
Effectifs : 247.150 militaires actifs, 56.100 réservistes
Japanese Ground Self-Defense Forces :
Effectifs actifs : 150,000 hommes
Equipement :
- Spoiler:
Véhicules :
Blindés :
Type 10 MBT : 210
Type 90 MBT : 340
Type 74 MBT : 250 ( en réserve )
Type 16 MCV : 300
Type 89 IFV : 300
Type 82 CCV : 231
Type 87 RV : 111
RCV : 47
Komatsu LAV : 2000
Type 73 APC : 338 ( 150 en réserve )
Type 96 WAPC : 365
Bushmaster PMV : 8
AAVP-7A1 : 58
NBC RV : 50
Artillerie :
Type 99 155mm SPA : 117
M270 MLRS (lance roquette multiple) : 99
M110 SPH : 91
Type 96 120mm SPM : 24
Type 87 SP AA : 52
Hélicoptères :
AH-64 Apache : 12
AH-1 Cobra : 88
Kawasaki OH-1 : 38
OH-6D : 106
V-22B Osprey : 17
CH-47 (transport) : 58
UH-60 Black Hawk : 34
UH-1 (multi-rôle) : 153
EC-225 : 10
Drones :
Fuji FFOS & FFRS : 20
Boeing Insitu Scan Eagle : 1
Japanese Maritime Self-Defence Force :
Effectifs actifs : 50,800 hommes
Equipement :
- Spoiler:
Navires :
Sous-marins (22) :
Soryu Class : 12
Oyashio Class : 10
Porte-hélicoptères (DDH) (5) :
Izumo Class : 2
Hyuga Class : 2
Shirane Class : 1
Vaisseaux de Débarquement (3) :
Osumi Class : 3
Destroyers (40) :
Maya Class : 2
Atago Class : 2
Kongo Class : 4
Hatakaze Class : 2
Asahi Class : 2
Akizuki Class : 4
Takanami Class : 5
Murasame Class : 9
Asagiri Class (petit) : 8
Hatsuyuki Class (petit) : 2
Corvette (6) :
Abukuma Class : 6
Vaisseaux Démineurs (27)
Patrouille Côtière (6) :
Hayabusa Class : 6
Aéronavale :
Lockheed P-3 Orion : 33
Kawasaki P-1 : 49
KC-130 Hercules : 6
ShinWaya US-2 : 5
Mitsubishi SH-60 (sauvetage/anti-sous-marin) : 115
CH-53E Super Stallion (déminage) : 8
AgustaWestland AW101 (déminage) : 7
Japanese Air Self-Defense Force :
Effectifs actifs : 50,324 hommes
Equipement :
- Spoiler:
Avions :
Combat :
F-2 : 62
F-4 Phantom II : 73
F-15J Eagle : 157
F-15DJ : 45
F-35 Lightning II : 42
AWACS :
767 : 4
E-2 Hawkeye : 15
Guerre Electronique :
C-1 : 1
NAMC YS-11 : 7
Tanker :
Boeing 767 : 4
KC-130H : 1
Transport :
Hawker 800 : 27
Kawasaki C-2 : 20
Kawasaki C-1 : 10
C-130 : 14
Helicoptères :
CH-47 (transport) : 17
Uh-60 (transport) : 41
Dernière édition par Mirage le Sam 25 Aoû 2018 - 17:06, édité 4 fois
Mirage- Grand Consul
- Messages : 2038
Date d'inscription : 18/03/2013
Age : 25
Localisation : La Ville Lumière
Re: [✓] Etat du Japon
Etat du Japon - Nippon-Koku
Affaires intérieures
Affaires intérieures
Le vote du budget 2019 au parlement fut une simple formalité, peu de changements par rapport à l'année précédente. En effet, le gouvernement fait le choix de poursuivre une politique de serrage de ceinture afin de rassurer les investisseurs en diminuant la colossale dette que porte l’État japonais depuis maintenant trop longtemps et qui participe à l'atrophie de l'économie japonaise en accaparant une très grosse partie des ressources financières des banques du pays qui ne peuvent de fait pas prêter aussi facilement aux acteurs privés. Quoi qu'il en soit la politique menée par le gouvernement Abe depuis plusieurs années semblent porter ses fruits puisque la dette japonaise a, grâce à la croissance de cette année, baissée si on la rapporte au PIB. C'est une excellente nouvelle qui permet par ailleurs au gouvernement de légèrement réduire la part du budget dédié au remboursement de la dette.
De l'autre côté, la baisse des actifs, le vieillissement toujours important de la population et la hausse toujours plus inquiétante du taux de pauvreté a forcé le gouvernement a statuer sur une augmentation non négligeable du budget lié à la sécurité sociale japonaise. De l'autre côté, la baisse du budget lié à l'agriculture constant depuis plusieurs années se poursuit.
De l'autre côté, la baisse des actifs, le vieillissement toujours important de la population et la hausse toujours plus inquiétante du taux de pauvreté a forcé le gouvernement a statuer sur une augmentation non négligeable du budget lié à la sécurité sociale japonaise. De l'autre côté, la baisse du budget lié à l'agriculture constant depuis plusieurs années se poursuit.
- Spoiler:
Par ailleurs, le problème de la pauvreté n'est désormais, au grand dam du gouvernement, plus seulement budgétaire, mais aussi politique. En effet, souvent sujet refoulé et tabou, le cri d'alerte commun de plusieurs dizaines d'associations de soutien aux plus démunis lors d'une campagne choc a propulsé le sujet au devant du débat public. Diverses enquêtes d'opinions démontrant à la surprise de beaucoup que les japonais demeurent particulièrement inquiets face aux problèmes de l'époque : déclassement, grande pauvreté, emplois très précaires. Il n'en fallu pas plus à l'opposition, jusque là en grande difficultés et en particulier au Parti démocrate constitutionnel, principal parti d'opposition de centre-gauche ainsi qu'au Parti communiste japonais, troisième parti japonais, pour récupérer le sujet et remonter tous les deux dans les sondages.
Shinzo Abe a promis la mise en place, avant l'été, d'un grand plan pauvreté, sans pour autant promettre aucune nouvelle dépense ni de nouvelles protections aux travailleurs japonais face aux emplois précaires. En réalité, il se murmure déjà au sein de la majorité que si ce plan devrait constituer une réforme majeur, il ne sera pas centré sur la lutte contre la pauvreté et la communication gouvernementale n'ayant pour unique objectif que de limiter les dégâts face à l'opposition de gauche.
Shinzo Abe a promis la mise en place, avant l'été, d'un grand plan pauvreté, sans pour autant promettre aucune nouvelle dépense ni de nouvelles protections aux travailleurs japonais face aux emplois précaires. En réalité, il se murmure déjà au sein de la majorité que si ce plan devrait constituer une réforme majeur, il ne sera pas centré sur la lutte contre la pauvreté et la communication gouvernementale n'ayant pour unique objectif que de limiter les dégâts face à l'opposition de gauche.
Mirage- Grand Consul
- Messages : 2038
Date d'inscription : 18/03/2013
Age : 25
Localisation : La Ville Lumière
Re: [✓] Etat du Japon
Etat du Japon - Nippon-Koku
Affaires intérieures
Affaires intérieures
La « décennie perdue » fut celle courant de 1990 à 2000 suite à de nombreuses causes économiques qui sortirent le Japon de son miracle économique, amenant la seconde puissance économique de l’époque vers la stagnation à partir de 1989. Malgré tout, vingt ans plus tard, l’économie japonaise reste en grande difficulté et connaît les mêmes symptômes, parfois même aggravés, que lors de cette décennie perdue. La population reste vieillissante et ne se renouvelle pas, la déflation menace chaque année malgré les efforts de la Banque du Japon, la pauvreté n’arrête plus d’augmenter malgré un modèle social particulièrement coûteux.
Balayant ces problèmes majeurs insurmontables depuis maintenant trente ans, le premier ministre Shinzo Abe n’a pas hésité à proclamer que le Japon était « de retour ». L’objectif n’était plus de toucher la conjoncture, mais bien de repenser le modèle de croissance japonais et de parier sur une augmentation de la croissance et une baisse de la pauvreté pour permettre d’assurer au parti libéral-démocratie actuellement au gouvernement de poursuivre sa route à la tête du Japon après les élections de 2021 qui se font en effet de plus en plus pressante. Les sondages donnant, semaines après semaines, un avantage de plus en plus court pour les libéraux démocrates face à leurs opposants.
Fidèle à sa ligne, l’objectif principal du gouvernement est de favoriser l’investissement privé. Les législations visant les prêts bancaires à la création d’entreprise, le financement participatif, les investissements dans une start-up ou une entreprise seront simplifiées, assouplies, parfois même supprimées. Si ce n’est pas le financement qui est trop difficilement accessible ce sont les marchés qui sont trop restreints ? Qu’à cela ne tienne, le gouvernement a décidé de proposer la légalisation de la vente de médicament sur internet ainsi que la vente d’électricité au détail. Des mesures évidemment présentées comme fers de lance de la politique de lutte contre la pauvreté du gouvernement visant à faire baisser les prix de ces deux denrées vitales pour l’ensemble de la population, pauvres compris. Un autre soucis reste la peur des actionnaires d’investir dans des entreprises jeunes pouvant s’effondrer à tout moment, rassurons les avec d’avantage de pouvoir. Les droits des actionnaires sur la gestion des entreprises seront ainsi élargis, loisir leur sera offert de nommer un observateur indépendant qui pourra, en leur nom, « aider » à la bonne gestion de l’entreprise. La survie des entreprises japonaises est aussi affectée par un phénomène bien local, l’immense difficulté qu’ont les patrons à léguer leur société à une autre personne lorsque ceux ci veulent se mettre en retraite. Ce système sera ainsi simplifié à l’extrême afin de permettre des passation de pouvoir bien plus rapides et efficaces.
Mais le gouvernement a aussi pensé aux géants industriels japonais. La compétitivité du made in Japan est en effet structurellement minée par l’âge de nombreuses installations industrielles présentes sur l’archipel. Les entreprises présentes sur le sol japonais n’ont pas jugé rentable de les moderniser pour le moment ? Il est donc temps de taper dans l’argent du contribuable afin de réparer cet oubli. Des subventions sous forme d’exonérations fiscales seront offertes aux entreprises qui décideront de moderniser leur parc industriel au cours des cinq prochaines années. De telles efforts paraissent aussi nécessaire afin de réduire l’emprunte énergétique du Japon, de nouvelles machines et installations permettant en effet d’optimiser la consommation d’énergie, et ainsi du limiter les importations d’énergies dont le Japon est cruellement dépendant.
Les pauvres auront quand à eux droit à une mesure explosive. La formation étant, selon l’ensemble des experts, l’unique moyen de sortir de la misère économique, il sera désormais possible pour un employé précaire ayant un emploi qu’il ne gardera pas plus de six mois, de se voir échanger une partie de son salaire et de ses heures travaillées contre des « heures de formations » qui permettront au salarié de se former sur son lieu de travail si cela est nécessaire. Au delà de cette mesure qui permettra surtout à des entreprises de faire travailler gratuitement des salariés au nom de la formation par la pratique, le gouvernement encourage les universités japonaises à travailler avec les entreprises présente dans le pays afin de permettre la formation, réelle cette fois-ci, de salariés ayant certaines lacunes. Mais aussi, pourquoi pas, de monter des accords visant à offrir à certains étudiants tout juste diplômés un poste dans une entreprise dès leur sortie de l’université, sans passer par la case chômage.
L’opposition crie évidemment au scandale, le « plan pauvreté » annoncé début 2019 se transforme finalement en une réforme très libérale de divers pans de la politique économique japonaise. Au delà de cela, le gouvernement craint aussi un assombrissement de la conjoncture internationale alors que l’instabilité économique et politique a désormais atteint l’autrefois très stable Occident qui se met désormais à enchaîner les crises politiques à une vitesse impressionnante. A Tokyo, on pense de plus à plus à retrouver l’isolationnisme qui caractérisa le Japon pendant de nombreux siècles.
Fidèle à sa ligne, l’objectif principal du gouvernement est de favoriser l’investissement privé. Les législations visant les prêts bancaires à la création d’entreprise, le financement participatif, les investissements dans une start-up ou une entreprise seront simplifiées, assouplies, parfois même supprimées. Si ce n’est pas le financement qui est trop difficilement accessible ce sont les marchés qui sont trop restreints ? Qu’à cela ne tienne, le gouvernement a décidé de proposer la légalisation de la vente de médicament sur internet ainsi que la vente d’électricité au détail. Des mesures évidemment présentées comme fers de lance de la politique de lutte contre la pauvreté du gouvernement visant à faire baisser les prix de ces deux denrées vitales pour l’ensemble de la population, pauvres compris. Un autre soucis reste la peur des actionnaires d’investir dans des entreprises jeunes pouvant s’effondrer à tout moment, rassurons les avec d’avantage de pouvoir. Les droits des actionnaires sur la gestion des entreprises seront ainsi élargis, loisir leur sera offert de nommer un observateur indépendant qui pourra, en leur nom, « aider » à la bonne gestion de l’entreprise. La survie des entreprises japonaises est aussi affectée par un phénomène bien local, l’immense difficulté qu’ont les patrons à léguer leur société à une autre personne lorsque ceux ci veulent se mettre en retraite. Ce système sera ainsi simplifié à l’extrême afin de permettre des passation de pouvoir bien plus rapides et efficaces.
Mais le gouvernement a aussi pensé aux géants industriels japonais. La compétitivité du made in Japan est en effet structurellement minée par l’âge de nombreuses installations industrielles présentes sur l’archipel. Les entreprises présentes sur le sol japonais n’ont pas jugé rentable de les moderniser pour le moment ? Il est donc temps de taper dans l’argent du contribuable afin de réparer cet oubli. Des subventions sous forme d’exonérations fiscales seront offertes aux entreprises qui décideront de moderniser leur parc industriel au cours des cinq prochaines années. De telles efforts paraissent aussi nécessaire afin de réduire l’emprunte énergétique du Japon, de nouvelles machines et installations permettant en effet d’optimiser la consommation d’énergie, et ainsi du limiter les importations d’énergies dont le Japon est cruellement dépendant.
Les pauvres auront quand à eux droit à une mesure explosive. La formation étant, selon l’ensemble des experts, l’unique moyen de sortir de la misère économique, il sera désormais possible pour un employé précaire ayant un emploi qu’il ne gardera pas plus de six mois, de se voir échanger une partie de son salaire et de ses heures travaillées contre des « heures de formations » qui permettront au salarié de se former sur son lieu de travail si cela est nécessaire. Au delà de cette mesure qui permettra surtout à des entreprises de faire travailler gratuitement des salariés au nom de la formation par la pratique, le gouvernement encourage les universités japonaises à travailler avec les entreprises présente dans le pays afin de permettre la formation, réelle cette fois-ci, de salariés ayant certaines lacunes. Mais aussi, pourquoi pas, de monter des accords visant à offrir à certains étudiants tout juste diplômés un poste dans une entreprise dès leur sortie de l’université, sans passer par la case chômage.
L’opposition crie évidemment au scandale, le « plan pauvreté » annoncé début 2019 se transforme finalement en une réforme très libérale de divers pans de la politique économique japonaise. Au delà de cela, le gouvernement craint aussi un assombrissement de la conjoncture internationale alors que l’instabilité économique et politique a désormais atteint l’autrefois très stable Occident qui se met désormais à enchaîner les crises politiques à une vitesse impressionnante. A Tokyo, on pense de plus à plus à retrouver l’isolationnisme qui caractérisa le Japon pendant de nombreux siècles.
Mirage- Grand Consul
- Messages : 2038
Date d'inscription : 18/03/2013
Age : 25
Localisation : La Ville Lumière
Re: [✓] Etat du Japon
Etat du Japon - Nippon-Koku
Affaires intérieures
Affaires intérieures
Alors que le parlement finalise le vote du budget pour l’année 2020, l’ensemble des formations politiques se préparent pour deux rudes campagnes. Tout d’abord celle du référendum sur la révision de l’article 9 de la constitution japonaise afin de légitimer constitutionnellement l’existence d’une armée japonais. La Diète a en effet appelé à ce référendum selon l’article 96 de la constitution pour le 12 septembre 2020. Celui-ci aura donc lieu peu de temps après les élections des gouverneurs qui auront lieu le 15 août de cette année et les campagnes de ces deux rendez-vous électoraux devraient être très imbriquées. Les enquêtes d’opinions les plus récentes prédisant, à chaque fois, des possibilités de résultats très incertains, beaucoup d’observateurs s’attendent à des campagnes très intenses qui prépareront les élections générales d’octobre 2021 qui aboutiront à un renouvellement de la Diète. Si le résultat du référendum sur l’article 9 venait à être « oui », ce serait le première fois depuis la promulgation de la constitution japonaise en 1947 que celle-ci serait amendée.
Les résultats économiques de l’année 2019, très décevant pour le gouvernement qui n’arrive définitivement pas à sortir l’économie japonaise de son atrophie malgré sept ans d’exercice du pouvoir pour le premier ministre Abe, sont les principaux responsables de la baisse de confiance des japonais envers le parti Libéral-Démocrate. Face à cela, le premier ministre manque désormais de flèches dans son carquois après avoir longuement réformé les pays ces dernières années. Certaines mauvais langues diront pour rien. La Diète vient malgré tout de ratifier une bonne fois pour toute le traité de libre échange Union Européenne-Japon. Les négociations avaient en effet été finalisées fin-2017, mais des complications et l’opposition interne avait longuement retardé cette ratification. Ces deux zones économiques représentants pas moins qu’un tiers du PIB mondial, il s’agit là probablement du plus grand accord de libre-échange jamais signé. Certaines projections laissent en effet à penser que cette accord permettra à l’Union Européenne de doubler ses exportations vers le Japon sur 10 ans, et au Japon de tripler les siennes vers l’Europe sur la même période.
Les résultats économiques de l’année 2019, très décevant pour le gouvernement qui n’arrive définitivement pas à sortir l’économie japonaise de son atrophie malgré sept ans d’exercice du pouvoir pour le premier ministre Abe, sont les principaux responsables de la baisse de confiance des japonais envers le parti Libéral-Démocrate. Face à cela, le premier ministre manque désormais de flèches dans son carquois après avoir longuement réformé les pays ces dernières années. Certaines mauvais langues diront pour rien. La Diète vient malgré tout de ratifier une bonne fois pour toute le traité de libre échange Union Européenne-Japon. Les négociations avaient en effet été finalisées fin-2017, mais des complications et l’opposition interne avait longuement retardé cette ratification. Ces deux zones économiques représentants pas moins qu’un tiers du PIB mondial, il s’agit là probablement du plus grand accord de libre-échange jamais signé. Certaines projections laissent en effet à penser que cette accord permettra à l’Union Européenne de doubler ses exportations vers le Japon sur 10 ans, et au Japon de tripler les siennes vers l’Europe sur la même période.
Affaires extérieures
Dans un autre registre, Tokyo se dit particulièrement concerné par la montée des tensions en Mer de Chine entre, en particulier, la République Populaire de Chine, le Vietnam et les Philippines. La situation semble particulièrement chaotique et l’escalade semble menacer à chaque instant, en particulier au sein d’une telle poudrière. Le Japon ne peut ainsi qu’appeler au calme l’ensemble des acteurs, et en particulier Pékin, clairement identifié comme menant ici une politique particulièrement dangereuse et agressive qui a déjà donné des drames avec la mort récente de pécheurs chinois au large des spratleys vietnamiennes et qui pourrait aboutir au pire si la Chine ne s’arrête pas.
Face à l’évolution de la situation, les forces maritimes d’auto-défense ont eu pour mission de renforcer la présence militaire japonaise autour des îles Senkaku afin d’éviter toute mauvaise surprise, il vaut en effet mieux prévenir que guérir. Ce sont ainsi le destroyer JS Asahi, de classe éponyme, entré en service en 2018, ainsi que le patrouilleur JS Otaka de classe Hayabusa qui iront renforcer les unités de garde côtes opérant déjà dans le secteur des îles controversées.
Finalement, dans une note secrète parvenu à l’ambassadeur américain à Tokyo, le gouvernement japonais annonce s’inquiéter fortement de la montée des tensions dans le Pacifique et demande si Washington, traditionnellement engagé dans le maintient de la paix dans cette zone du globe au côté du Japon, est prêt à intervenir afin d’éviter tout escalade et de rétablir l’équilibre régional. Le Japon, sa diplomatie, et ses forces d’auto-défense sont en effet prêt a travailler avec leurs équivalents américains. Tokyo propose la tenu d’un exercice naval commun entre les deux marines d’ici le printemps de cette année 2020.
Face à l’évolution de la situation, les forces maritimes d’auto-défense ont eu pour mission de renforcer la présence militaire japonaise autour des îles Senkaku afin d’éviter toute mauvaise surprise, il vaut en effet mieux prévenir que guérir. Ce sont ainsi le destroyer JS Asahi, de classe éponyme, entré en service en 2018, ainsi que le patrouilleur JS Otaka de classe Hayabusa qui iront renforcer les unités de garde côtes opérant déjà dans le secteur des îles controversées.
Finalement, dans une note secrète parvenu à l’ambassadeur américain à Tokyo, le gouvernement japonais annonce s’inquiéter fortement de la montée des tensions dans le Pacifique et demande si Washington, traditionnellement engagé dans le maintient de la paix dans cette zone du globe au côté du Japon, est prêt à intervenir afin d’éviter tout escalade et de rétablir l’équilibre régional. Le Japon, sa diplomatie, et ses forces d’auto-défense sont en effet prêt a travailler avec leurs équivalents américains. Tokyo propose la tenu d’un exercice naval commun entre les deux marines d’ici le printemps de cette année 2020.
Mirage- Grand Consul
- Messages : 2038
Date d'inscription : 18/03/2013
Age : 25
Localisation : La Ville Lumière
Re: [✓] Etat du Japon
Etat du Japon - Nippon-Koku
Affaires intérieures
Affaires intérieures
Le gouvernement japonais prenant acte depuis de nombreuses années de la baisse numérique de la population japonais et du refus de la population d’accepter l’immigration afin de palier à ce soucis. Il a été décidé de préparer un nouveau plan de soutient à la natalité mais aussi à l’augmentation de la population active. En cette période de déclin démographique, il est important que tout le monde puisse participer à la croissance économique japonaise. Afin de favoriser le travail le travail des femmes, le gouvernement compte mettre en place plusieurs mesures. Des aides fiscales seront offertes aux entreprises faisant des efforts pour encourager la participation des femmes ainsi qu'en les soutenant dans leurs vies de famille en mettant en place des crèches d'entreprises par exemple. Par ailleurs, les entreprises encourageant l'embauche de femmes à des postes à responsabilité recevront là encore des bonus fiscaux. Les parents ayant un enfant de moins de trois ans pourront profiter d'horaires aménagés ou encore travailler moins d'heures pour le même salaire dans le but de favoriser la croissance démographique cette fois-ci et de réduire la difficulté qu'implique la naissance d'un enfant au Japon. Finalement, le gouvernement encouragera, par une série de campagnes d'information, les hommes à participer plus activement à l'éducation de leurs enfants.
Mais le sujet brulant actuellement, au Japon, est bien évidemment celui du référendum sur la réforme de l’article 9 de la constitution japonaise. Alors que l’opposition de gauche est vent debout contre ce projet, invoquant la tradition pacifiste du Japon mais aussi le danger que représenterait une telle réforme alors que la région Asie-Pacifique connaît déjà beaucoup de secousses, en particulier avec le conflit sino-vietnamien qui passionne en ce moment les japonais, chaque évolution faisant toutes les unes et les gros titres des journaux télévisés. Le gouvernement, au contraire, s’appuie sur cette actualité pour appuyer la nécessité, vu l’incertitude sécuritaire des prochaines années, de cette réforme. Le premier ministre Shinzo Abe soutient lui aussi le « oui » sans pour autant avoir mis sa démission en jeu et a plutôt envoyé ses lieutenants, et en particulier, Taro Oso, le ministre des finances, ou encore Itsunori Onodera, ministre de la défense. Le refus du premier ministre de se mettre au devant de la scène a ouvert la porte à d’autres personnalités de la droite japonaise. En particulier le très atypique Makoto Sakurai, leader du parti Japan First et blogger controversé n’ayant pas sa langue dans sa poche. Celui-ci, qui est aussi campagne pour être gouverneur de Tokyo a profité de l’exposition médiatique lié à la campagne du référendum pour se faire un nom dans les médias japonais. Il est connu pour ses positions très anti-chinoises, pour son soutient inconditionnel au président américain Donald J. Trump et pour sa nostalgie de l’ancien empire japonais. C’est aussi un négationniste éhonté des crimes contre l’humanité menés par le Japon durant la seconde guerre mondiale. Cette notoriété nouvelle a permis a son parti d’apparaître, pour la première fois, dans les enquêtes d’opinions préparant en particulier les élections générales de 2021. Le Japan First party étant crédité de 2 % des intentions de vote selon le dernier sondage de Nikkei et TV Tokyo. Sakurai, quand à lui, dans la course à Tokyo, est crédité de 6.5 % d’intentions, une augmentation spectaculaire, après les maigres 1.7 % du vote populaire qu’il avait obtenu lors de la même élection en 2016.
Affaires extérieures
Sur le terrain de la politique extérieur, alors que l’exercice militaire conjoint mené avec l’US Navy a été qualifié de franc-succès par l’État-major japonais. Les inquiétudes quand à l’escalade dans les Spratleys et aux agressions faites par la République Populaire de Chine sur le Vietnam restent très fortes. L’ensemble de la force maritime d’auto-défense japonaise a été mobilisé afin de faire face à la moindre attaque chinoise sur le territoire national japonais. Une note a finalement été publiquement transmise à Hanoï afin de l’assurer du « total soutient japonais » en cas de nouvel escalade provoqué par Pékin. Le Japon encourage les mesures de désescalades prises par l’ensemble des parties et espère que les négociations ainsi entamées aboutiront. Le maintient du dialogue entre l’ensemble des parties reste la priorité dans ce conflit afin de sauvegarder la paix au sein de la zone Asie-Pacifique.
Mirage- Grand Consul
- Messages : 2038
Date d'inscription : 18/03/2013
Age : 25
Localisation : La Ville Lumière
Re: [✓] Etat du Japon
Etat du Japon - Nippon-Koku
Affaires intérieures
Affaires intérieures
Deux scrutins importants pour le Japon ont marqué cette deuxième partie de l’année 2020. Le premier, les élections de gouverneurs, qui a eu lieu en août. Évidemment, le vote qui intéressa le plus les observateurs fut celui pour l’élection du gouverneur de Tokyo.
Le poste était depuis longtemps tenu par des conservateurs idéologiquement proches du parti Libéral-Démocrate et de Shinzo Abe, la dernière gouverneur en date étant l’ancienne ministre Yuriko Koike. Quatre candidats principaux se détachèrent rapidement des autres « petits candidats » dès les premiers sondages d’opinion. La gouverneur actuelle, candidate à sa réélection fut rapidement présentée comme la grande favorite, créditée de 35 à 40 % d’intentions de vote selon les enquêtes. Venait ensuite la candidate soutenue par l’ensemble de l’opposition de gauche, la communiste Yoshiko Kira, jeune étoile montante du PCJ, grande défenseur du pacifisme japonais s’étant illustrée lors des débats concernant le référendum sur la révision constitutionnelle. Elle était crédité de 25 à 30 % d’intention de vote. Le candidat du parti Libéral-Démocrate et de ses alliés, Hiroya Masuda, connaissait quand à lui beaucoup de difficulté dans cette campagne, probablement à cause de la forte concurrence à droite et n’était positionné qu’en troisième position. En partie à cause de la montée en popularité de Makoto Sakurai qui connu durant la campagne une impressionnante percée dans les sondages. Passant d’1.5 % d’intentions de vote à plus de 10 %. La dernière semaine vint tout chambouler, Yuriko Koike fut en effet prise dans une sombre affaire de détournement de fonds publics vers le parti de l’espoir qu’elle avait elle même créé en 2017. Une série de perquisitions et de unes de médias plus tard, et la gouverneur de Tokyo touchait le plus bas des sondages, ne pouvant se raccrocher qu’à son maigre socle électoral pour ne pas tomber plus tard. L’affaire profita à ses trois adversaires, et c’est finalement la communiste Yoshiko Kira qui emporta l’élection avec 35 % des voix. Une belle victoire pour l’opposition qui présenta celle-ci comme le signe du renouveau de la gauche japonaise. Masuda arrivait en deuxième position avec 30 % des voix après avoir fait le plein chez les anciens électeurs de Koike. Cette dernière était troisième avec 17 % des voix, et l’invité surprise de cette élection, Makoto Sakurai du parti Japan First finissait quatrième avec 15 %, célébrant le soir même cet impressionnant score comme une victoire. Globalement, dans le reste du pays, ces élections montraient une baisse de la droite et du centre-droit au profit de la gauche et des petits candidats d’extrême droite dont certains réussirent des exploits similaire à celui de Sakurai.
Quelques semaines plus tard, les japonais étaient rappelés aux urnes pour voter concernant la réforme de la constitution, et plus précisément de l’article 9 de celle-ci. La campagne précédent ce scrutin avait passionné aussi bien les observateurs que les japonais et tout le monde s’attendait à une forte participation. La majorité conservatrice, en appelant à ce référendum, avait réussi à cliver le pays à un point jamais vu depuis de nombreuses décennies. Et l’ensemble des enquêtes d’opinions donnaient des scores extrêmement serrés. Pour preuve, alors que le dernier sondage de Nikkei-Tokyo TV donnait le « oui » gagnant à 52 %, celui d’ANN donnait le « non » à 51 %. C’est donc avec beaucoup d’incertitudes que les japonais attaquèrent la journée du vote. Et ils s’y rendirent en masse, en effet, en fin de journée, on estimait la participation à près de 65 % du corps électoral, un score exceptionnel dans un pays où l’abstention est culturelle. Il faut aussi dire que l’enjeu est important. Ce n’est que le lendemain matin que les résultats furent présentés par la presse, le « oui » l’emportait avec 50.6 %, un score extrêmement serré mais qui fut accepté par la Diète qui annonça qu’elle procéderait à la ratification du changement constitutionnel dans les semaines à venir. Malgré ces résultats très partagés, ce référendum est vécu comme une défaite pour l’opposition de gauche qui a fait campagne pour le « non » et comme une victoire pour la majorité qui s’est quand à elle battue pour « oui ». L’extrême droite revendique elle aussi la victoire via ses moyens d’expression alternatifs sur internet après avoir, elle aussi, menée campagne pour le « oui ». Paradoxalement, ce résultat montre aussi le dévissage d’une partie de l’électorat centriste et modéré du parti Libéral-Démocrate, majoritairement opposé à la réforme constitutionnelle, vers le parti Démocrate de centre-gauche et d’opposition.
Le poste était depuis longtemps tenu par des conservateurs idéologiquement proches du parti Libéral-Démocrate et de Shinzo Abe, la dernière gouverneur en date étant l’ancienne ministre Yuriko Koike. Quatre candidats principaux se détachèrent rapidement des autres « petits candidats » dès les premiers sondages d’opinion. La gouverneur actuelle, candidate à sa réélection fut rapidement présentée comme la grande favorite, créditée de 35 à 40 % d’intentions de vote selon les enquêtes. Venait ensuite la candidate soutenue par l’ensemble de l’opposition de gauche, la communiste Yoshiko Kira, jeune étoile montante du PCJ, grande défenseur du pacifisme japonais s’étant illustrée lors des débats concernant le référendum sur la révision constitutionnelle. Elle était crédité de 25 à 30 % d’intention de vote. Le candidat du parti Libéral-Démocrate et de ses alliés, Hiroya Masuda, connaissait quand à lui beaucoup de difficulté dans cette campagne, probablement à cause de la forte concurrence à droite et n’était positionné qu’en troisième position. En partie à cause de la montée en popularité de Makoto Sakurai qui connu durant la campagne une impressionnante percée dans les sondages. Passant d’1.5 % d’intentions de vote à plus de 10 %. La dernière semaine vint tout chambouler, Yuriko Koike fut en effet prise dans une sombre affaire de détournement de fonds publics vers le parti de l’espoir qu’elle avait elle même créé en 2017. Une série de perquisitions et de unes de médias plus tard, et la gouverneur de Tokyo touchait le plus bas des sondages, ne pouvant se raccrocher qu’à son maigre socle électoral pour ne pas tomber plus tard. L’affaire profita à ses trois adversaires, et c’est finalement la communiste Yoshiko Kira qui emporta l’élection avec 35 % des voix. Une belle victoire pour l’opposition qui présenta celle-ci comme le signe du renouveau de la gauche japonaise. Masuda arrivait en deuxième position avec 30 % des voix après avoir fait le plein chez les anciens électeurs de Koike. Cette dernière était troisième avec 17 % des voix, et l’invité surprise de cette élection, Makoto Sakurai du parti Japan First finissait quatrième avec 15 %, célébrant le soir même cet impressionnant score comme une victoire. Globalement, dans le reste du pays, ces élections montraient une baisse de la droite et du centre-droit au profit de la gauche et des petits candidats d’extrême droite dont certains réussirent des exploits similaire à celui de Sakurai.
Quelques semaines plus tard, les japonais étaient rappelés aux urnes pour voter concernant la réforme de la constitution, et plus précisément de l’article 9 de celle-ci. La campagne précédent ce scrutin avait passionné aussi bien les observateurs que les japonais et tout le monde s’attendait à une forte participation. La majorité conservatrice, en appelant à ce référendum, avait réussi à cliver le pays à un point jamais vu depuis de nombreuses décennies. Et l’ensemble des enquêtes d’opinions donnaient des scores extrêmement serrés. Pour preuve, alors que le dernier sondage de Nikkei-Tokyo TV donnait le « oui » gagnant à 52 %, celui d’ANN donnait le « non » à 51 %. C’est donc avec beaucoup d’incertitudes que les japonais attaquèrent la journée du vote. Et ils s’y rendirent en masse, en effet, en fin de journée, on estimait la participation à près de 65 % du corps électoral, un score exceptionnel dans un pays où l’abstention est culturelle. Il faut aussi dire que l’enjeu est important. Ce n’est que le lendemain matin que les résultats furent présentés par la presse, le « oui » l’emportait avec 50.6 %, un score extrêmement serré mais qui fut accepté par la Diète qui annonça qu’elle procéderait à la ratification du changement constitutionnel dans les semaines à venir. Malgré ces résultats très partagés, ce référendum est vécu comme une défaite pour l’opposition de gauche qui a fait campagne pour le « non » et comme une victoire pour la majorité qui s’est quand à elle battue pour « oui ». L’extrême droite revendique elle aussi la victoire via ses moyens d’expression alternatifs sur internet après avoir, elle aussi, menée campagne pour le « oui ». Paradoxalement, ce résultat montre aussi le dévissage d’une partie de l’électorat centriste et modéré du parti Libéral-Démocrate, majoritairement opposé à la réforme constitutionnelle, vers le parti Démocrate de centre-gauche et d’opposition.
Mirage- Grand Consul
- Messages : 2038
Date d'inscription : 18/03/2013
Age : 25
Localisation : La Ville Lumière
Re: [✓] Etat du Japon
Etat du Japon - Nippon-Koku
Affaires extérieures
Affaires extérieures
Le Japon accepte la proposition de discussion émise par la République Populaire de Chine et l'invitation à Shangai afin de traiter de l'évolution stratégique dans la zone Asie-Pacifique. Tokyo tiens par ailleurs à souligner que cette réforme n'est pas une provocation envers la Chine ou n'importe quel autre acteur régional, mais bien l'aboutissement d'une demande du peuple japonais, et un sujet de politique intérieur. Tarō Kōno, ministre des affaires étrangères, et Itsunori Onodera, ministre de la défense, se rendront tout deux en Chine dans les plus brefs délais.
Mirage- Grand Consul
- Messages : 2038
Date d'inscription : 18/03/2013
Age : 25
Localisation : La Ville Lumière
Re: [✓] Etat du Japon
Etat du Japon - Nippon-Koku
Affaires intérieures
Affaires intérieures
L’arrivée de Trump à la Maison Blanche aura eu pour incidence collatérale de rapprocher les deux principaux courants de la droite dure japonaise qui n’arrivaient autrefois pas à s’entendre sur l’attitude à adopter vis à vis des États-Unis. Ancien bourreau aussi bien que farouche ennemi du communisme, fer de lance des projets libéraux aussi bien que terre conservatrice, il fut toujours difficile pour les japonais de cerner ce grand voisin de l’autre côté du Pacifique. L’arrivée de Trump permis de mettre tout le monde d’accord sur les grandes qualités du 45eme président américain. Le premier a voir le trumpisme comme un modèle viable est Makoto Sakurai qui mit en pratique cela lors de l’élection du gouverneur de Tokyo, obtenant le meilleur score jamais obtenu par l’extrême droite japonaise depuis 1947, 15%.
Cette réussite a attiré énormément de militants et de sympathisants d’extrême droite japonais si bien que, en amont des élections générales de 2021, est créé le parti Tsuyo-sa to meiyo. Qui se traduirait en français par force et honneur, une expression française popularisée au Japon par la fachosphere locale. Ce nouveau parti construit autour de l’ancien parti Japon forts de Makoto Sakurai absorbe de nombreux groupuscules et petit partis d’extrême droite. Il s’impose selon les premières enquêtes d’opinion comme le 4ème parti japonais avec 12% derrière le PLD crédité de 41%, le PCJ crédité de 18% et le parti démocrate constitutionnel crédité de 15%. La perte de vitesse libérale démocrate si elle se fait donc ressentir reste à relativiser au vu de la faiblesse de l’opposition. Il n’empêche que le PLD aura perdu près de 20% d’intentions de vote depuis l’été 2020. La difficulté à jouer à l’équilibriste entre ses ailes libérales et conservatrices, l’échec économique de Shinzo Abe à définitivement trouver un nouveau modèle de croissance pérenne et à écarter le risque de la déflation, mais aussi la montée de l’offre politique, suffit à expliquer cette baisse importante.
Mirage- Grand Consul
- Messages : 2038
Date d'inscription : 18/03/2013
Age : 25
Localisation : La Ville Lumière
Re: [✓] Etat du Japon
Etat du Japon - Nippon-Koku
Affaires intérieures
Affaires intérieures
Alors que les élections ont été fixées pour juillet 2021, la campagne se poursuit elle à un rythme fou avec de nouveaux rebondissement toutes les semaines. En effet, c’est désormais la débandade du côté du parti libéral démocrate qui vient d’être lâché par une figure majeur du parti, Yasuo Fukuda. L’ancien leader du parti célèbre pour son combat pour la reconnaissance par le Japon des crimes commis par son armée entre 1937 et 1945 , en particulier par la fin des visites annuelles des premiers ministres japonais à l’autel Yasukuni. Celui qui fut premier ministre entre 2007 et 2008 reste très populaire dans les milieux centristes et libéraux et cette nouvelle est un coup très dur pour le premier ministre Shinzo Abe et ses partisans. Fukuda a en effet, dans une tribune publié dans le Japon Time, et donc aussi bien destinée aux japonais qu’à l’étranger, fustigé la « désastreuse nouvelle direction » prise par son parti et par le premier ministre. « La voix du nationalisme guerrier a déjà coûté trop cher au Japon pour recommencer cette folie » poursuit le vieil éléphant du PLD, insistant tout particulièrement sur le durcissement du discours de la majorité, sur la « folie » que représentait selon lui le référendum de septembre 2020 et sur les nouvelles velléités guerrière de la « clique négationniste » au pouvoir. Dans une seconde partie, il appel de ses vœux chaque japonais à tout faire pour stopper la majorité, et particulièrement en allant voter, et en votant pour les partis pacifistes, PCJ ou parti démocrate constitutionnel en particulier. Bref, une figure majeur du PLD décide de se rallier à l’opposition de gauche, et un tel événement provoque un séisme au sein de l’électorat libéral-démocrate, l’aile centriste utilisant cet événement pour définitivement quitter le navire et rejoindre les démocrates. Les derniers sondages montrant en effet les démocrates à quasi-20% et le parti libéral-démocrate tomber en dessous des 35%. De l’autre côté il s’avère que les deux sujets préoccupants le plus les japonais sont dans l’ordre l’état de l’économie et la menace chinoise. Deux sujets qui collent parfaitement aux réthoriques des deux extrêmes, le PCJ et le parti force et honneur qui répondent à ces deux problèmes des solutions innovantes et jamais tentées et qui attirent ainsi une partie non négligeable de l’électorat japonais.
Mirage- Grand Consul
- Messages : 2038
Date d'inscription : 18/03/2013
Age : 25
Localisation : La Ville Lumière
Re: [✓] Etat du Japon
Etat du Japon - Nippon-Koku
Alors que la propagande chinoise semble avoir monté en épingle une banale opération anti-terroriste en un formidable coup de filet ayant permit de dévoiler un pseudo complot japonais visant à détruire la Chine, la réponse de Pékin ne s'est pas faite attendre avec la prise de diverses décisions, en particulier la fin des négociations de Shanghai, l'expulsion manu militari d'hauts officiels japonais et, plus généralement une rupture dans les relations diplomatiques sino-japonaises.
Comme précisé par la délégation japonaise à l'assemblée générale de l'ONU, le Japon ne tombera pas dans la haine, encore moins dans la surenchère. Le Japon apportera à l'offensive diplomatique chinoise une réponse adaptée visant à démontrer la détermination japonaise à ne pas laisser impunies les provocations chinoises. Une demi-douzaine de personnels diplomatiques chinois liés à l'ambassade à Tokyo seront expulsés du territoire national dans un geste symbolique. Par ailleurs l'institut Confucius de l'université de Sapporo sera fermé à partir de l'automne 2021.
Dans un autre registre, longtemps interrogé par les journalistes présents en marge d'un déplacement à Osaka dans le cadre de la campagne électorale actuelle afin de rencontrer des ouvriers locaux, le premier ministre Shinzo Abe a dû s'exprimer sur l'affaire.
Après avoir condamné l'entreprise de déstabilisation chinoise qui arrive, quel hasard, au coeur d'une campagne électorale décisive, il a rappelé que les preuves avancées par les services chinois restaient très minces et que Pékin avait refusé une enquête internationale pourtant proposée par le Japon. Remerciant le gouvernement américain pour son précieux soutient, le premier ministre japonais a précisé que les services secrets sont bien présent dans la zone de l'Asie centrale afin de travailler sur les groupes terroristes locaux pullulant dans la zone, ceux-ci représentant en effet une menace importante pour les intérêts japonais à travers le monde. Malgré tout le chef du gouvernement japonais s'est voulu rassurant en annonçant la mise en place d'une commission interministérielle afin de tirer au clair les causes du fiasco diplomatique actuel. Une des principales mesures qui pourrait être prise serait l'envoi de notes à l'ensemble des gouvernements de la région afin de les prévenir de la présence des services japonais dans la zone. Les conclusions de cette commission devraient être rendues d'ici 2 mois. Malgré tout Shinzo Abe a insisté sur la haine du gouvernement chinois envers le peuple japonais qui semble être le seul moteur rationnel qui aurait poussé Pékin à monter une telle affaire alors que les relations sino-japonaises semblaient se réchauffer ces dernières années.
Au cours d'un meeting endiablé à Tokyo face à la jeunesse de la classe moyenne de la capitale, le leader du parti Force et Honneur, Makoto Sakuraï condamna lourdement les manigances chinoises, insistant sur le fait qu'il serait allé plus loin que le premier ministre dans sa réaction à l'offensive diplomatique chinoise, mais précisant rapidement que "comme tout patriote, je suis derrière mon premier ministre dans cette crise!". Une position rapidement suivie par le reste de l'opposition qui fait bloc derrière Shinzo Abe comme l'ont précisé les leaders du parti démocrate constitutionnel et du parti communiste lors de leurs déplacements respectifs à Kyoto et Hiroshima. Cette union sacrée est évidemment très suivie par l'ensemble de l'opinion publique japonaise qui semble faire bloc derrière son gouvernement. Face aux manifestations anti-japonaises en Chine, des rassemblements équivalents ont eu lieu à Tokyo, les manifestants en profitant pour faire savoir leur solidarité envers le Vietnam, récemment agressé par la Chine.
Comme précisé par la délégation japonaise à l'assemblée générale de l'ONU, le Japon ne tombera pas dans la haine, encore moins dans la surenchère. Le Japon apportera à l'offensive diplomatique chinoise une réponse adaptée visant à démontrer la détermination japonaise à ne pas laisser impunies les provocations chinoises. Une demi-douzaine de personnels diplomatiques chinois liés à l'ambassade à Tokyo seront expulsés du territoire national dans un geste symbolique. Par ailleurs l'institut Confucius de l'université de Sapporo sera fermé à partir de l'automne 2021.
Dans un autre registre, longtemps interrogé par les journalistes présents en marge d'un déplacement à Osaka dans le cadre de la campagne électorale actuelle afin de rencontrer des ouvriers locaux, le premier ministre Shinzo Abe a dû s'exprimer sur l'affaire.
Après avoir condamné l'entreprise de déstabilisation chinoise qui arrive, quel hasard, au coeur d'une campagne électorale décisive, il a rappelé que les preuves avancées par les services chinois restaient très minces et que Pékin avait refusé une enquête internationale pourtant proposée par le Japon. Remerciant le gouvernement américain pour son précieux soutient, le premier ministre japonais a précisé que les services secrets sont bien présent dans la zone de l'Asie centrale afin de travailler sur les groupes terroristes locaux pullulant dans la zone, ceux-ci représentant en effet une menace importante pour les intérêts japonais à travers le monde. Malgré tout le chef du gouvernement japonais s'est voulu rassurant en annonçant la mise en place d'une commission interministérielle afin de tirer au clair les causes du fiasco diplomatique actuel. Une des principales mesures qui pourrait être prise serait l'envoi de notes à l'ensemble des gouvernements de la région afin de les prévenir de la présence des services japonais dans la zone. Les conclusions de cette commission devraient être rendues d'ici 2 mois. Malgré tout Shinzo Abe a insisté sur la haine du gouvernement chinois envers le peuple japonais qui semble être le seul moteur rationnel qui aurait poussé Pékin à monter une telle affaire alors que les relations sino-japonaises semblaient se réchauffer ces dernières années.
Au cours d'un meeting endiablé à Tokyo face à la jeunesse de la classe moyenne de la capitale, le leader du parti Force et Honneur, Makoto Sakuraï condamna lourdement les manigances chinoises, insistant sur le fait qu'il serait allé plus loin que le premier ministre dans sa réaction à l'offensive diplomatique chinoise, mais précisant rapidement que "comme tout patriote, je suis derrière mon premier ministre dans cette crise!". Une position rapidement suivie par le reste de l'opposition qui fait bloc derrière Shinzo Abe comme l'ont précisé les leaders du parti démocrate constitutionnel et du parti communiste lors de leurs déplacements respectifs à Kyoto et Hiroshima. Cette union sacrée est évidemment très suivie par l'ensemble de l'opinion publique japonaise qui semble faire bloc derrière son gouvernement. Face aux manifestations anti-japonaises en Chine, des rassemblements équivalents ont eu lieu à Tokyo, les manifestants en profitant pour faire savoir leur solidarité envers le Vietnam, récemment agressé par la Chine.
- Spoiler:
Cette montée des tensions exacerbée par le fait qu'elle arrive en pleine période électorale fait craindre le pire à certains observateurs, en particulier en terme de radicalisation de certaines franges minoritaires mais très actives politiquement de la population japonaise. La priorité du gouvernement reste d'ailleurs d'éviter toute radicalisation et de retrouver au plus vite les sujets de campagne plus classiques. La police a par ailleurs entamée une surveillance accrue des milieux de l'extrême droite radicale japonaise afin d'éviter tout débordement qui pourrait en particulier frapper les nombreux expatriés et immigrés chinois actuellement au Japon, ce qui viendrait empirer la situation.
Du côté de la communauté des services de renseignements japonais, se sachant fautifs, on s'échine secrètement à produire avec les agences américaines des rapports crédibles à fournir aux pakistanais concernant l'activité islamiste en Asie centrale. Mais on tente aussi de faire le bilan de ce qui est déjà considéré comme un fiasco afin d'en retirer des leçons et d'éviter que cela arrive à nouveau à l'avenir. La fuite de certaines informations visant à renforcer la position du gouvernement est d'ailleurs organisé, en particulier des bribes de rapports prouvant l'infiltration de certains milieux islamistes sans plus de détails.
Du côté de la communauté des services de renseignements japonais, se sachant fautifs, on s'échine secrètement à produire avec les agences américaines des rapports crédibles à fournir aux pakistanais concernant l'activité islamiste en Asie centrale. Mais on tente aussi de faire le bilan de ce qui est déjà considéré comme un fiasco afin d'en retirer des leçons et d'éviter que cela arrive à nouveau à l'avenir. La fuite de certaines informations visant à renforcer la position du gouvernement est d'ailleurs organisé, en particulier des bribes de rapports prouvant l'infiltration de certains milieux islamistes sans plus de détails.
Mirage- Grand Consul
- Messages : 2038
Date d'inscription : 18/03/2013
Age : 25
Localisation : La Ville Lumière
Re: [✓] Etat du Japon
Etat du Japon - Nippon-Koku
Affaires intérieures
Affaires intérieures
La tenue des élections générales de 2021 ne fut pas sans difficultés, marquée par un contexte de fortes tensions internationales, avec la Chine en particulier, mais aussi d’incertitude concernant le futur du Japon suite à la réforme constitutionnelle de 2020 ainsi qu’à la perte de vitesse du parti Libéral-Démocrate de Shinzo Abe au pouvoir depuis maintenant dix ans. Tout cela additionné à l’amélioration de l’offre politique avec la revigoration de l’opposition et la création du nouveau parti de droite dure, Force et Honneur. Ces paramètres permettant aux observateurs et aux sondeurs d’anticiper une forte montée de la participation, habituellement très morose, des japonais au scrutin estival qui allait permettre de clarifier un petit peu leur avenir. La participation qui s’était stabilisé légèrement au dessus de 50 % lors des scrutins de la décennies 2010 atteignait en effet plus de 60 %, arrivant finalement à 63 % à la clôture des derniers bureaux de vote.
La première leçon apportée par ce scrutin s’avère très vite être la fin de la domination outrancière du parti libéral-démocrate sur le scrutin majoritaire ouvrant le sésame à 289 des 465 sièges de la chambre basse de la Diète. Les 176 autres places de députés étant issus de scrutins proportionnels par circonscriptions étant historiquement d’avantage favorables à l’opposition. La fin de cette domination du PLD sur ce scrutin va lui être fatal en provoquant l’effondrement de sa majorité absolue. Le parti de Shinzo Abe, s’il reste le premier parti japonais à la Diète ne récolte que 140 sièges sur 465, très loin des espérances du premier ministre qui vit ce résultat comme une défaite. Le principal parti d’opposition, le parti démocrate constitutionnel de centre-gauche accroche 116 sièges et réussi un impressionnant tour de force en rivalisant largement avec le parti Libéral-Démocrate au jeu du scrutin majoritaire. Leurs anciens camarades regroupés ayant scissionés au sein du parti démocrate du peuple d’avantage centriste ou du moins « syncrétiste » subissent le vote utile ayant favorisé le PDC et n’obtiennent que 9 sièges dont 8 à la proportionnelle. Le parti bouddhiste du Komeito, ancien partenaire du PLD obtient 9 sièges et connaît une large défaite électorale. Le parti est en décrépitude, n’obtient plus d’accord avec le PLD et seul sa base électorale la plus extrémiste a renouvelé son vote en sa faveur. Le parti communiste japonais, comme attendu, réussi un impressionnant tour de force en amenant 93 représentant à la chambre basse de la Diète. C’est le meilleur résultat de son histoire. C’est un véritable raz de marrée rouge qui touche en particulier les régions industrielles du Japon. Le PCJ qui avait toujours eu énormément de mal à passer le plafond de verre incarné par le scrutin majoritaire obtient 10 des 19 circonscriptions d’Osaka, éclipsant au passage le parti d’Ichiro Matsui, ancien gouverneur d’Osaka défait aux élections de 2020 par le candidat de communiste local et qui dirigeait l’Association pour la restauration du Japon qui avait obtenu de bons résultats aux élections de 2017, en particulier grâce à sa forte implantation à Osaka. Le secret de la réussite des communistes relève dans la participation massive des classes les précaires de la société japonaise qui ne votait pas depuis des décennies et à qui le PCJ a réussi à offrir une perspective. Les syndicats liés au Parti ont d’ailleurs obtenu de très nombreux nouveaux adhérents durant la campagne électorale. Le parti social démocrate se maintient en conserve deux élus. Le dernier invité surprise de cette élection est le parti de droite forte Force et Honneur, l’une des principales raisons de la défaite libérale-démocrate, par ailleurs. Porté par son charismatique leader Makoto Sakuraï, grande figure de la bloggosphère d’extrême droite et homme politique. Le parti obtient en effet 88 sièges à la Chambre des représentants, effectuant ainsi une entrée fracassante dans celle-ci.
La première leçon apportée par ce scrutin s’avère très vite être la fin de la domination outrancière du parti libéral-démocrate sur le scrutin majoritaire ouvrant le sésame à 289 des 465 sièges de la chambre basse de la Diète. Les 176 autres places de députés étant issus de scrutins proportionnels par circonscriptions étant historiquement d’avantage favorables à l’opposition. La fin de cette domination du PLD sur ce scrutin va lui être fatal en provoquant l’effondrement de sa majorité absolue. Le parti de Shinzo Abe, s’il reste le premier parti japonais à la Diète ne récolte que 140 sièges sur 465, très loin des espérances du premier ministre qui vit ce résultat comme une défaite. Le principal parti d’opposition, le parti démocrate constitutionnel de centre-gauche accroche 116 sièges et réussi un impressionnant tour de force en rivalisant largement avec le parti Libéral-Démocrate au jeu du scrutin majoritaire. Leurs anciens camarades regroupés ayant scissionés au sein du parti démocrate du peuple d’avantage centriste ou du moins « syncrétiste » subissent le vote utile ayant favorisé le PDC et n’obtiennent que 9 sièges dont 8 à la proportionnelle. Le parti bouddhiste du Komeito, ancien partenaire du PLD obtient 9 sièges et connaît une large défaite électorale. Le parti est en décrépitude, n’obtient plus d’accord avec le PLD et seul sa base électorale la plus extrémiste a renouvelé son vote en sa faveur. Le parti communiste japonais, comme attendu, réussi un impressionnant tour de force en amenant 93 représentant à la chambre basse de la Diète. C’est le meilleur résultat de son histoire. C’est un véritable raz de marrée rouge qui touche en particulier les régions industrielles du Japon. Le PCJ qui avait toujours eu énormément de mal à passer le plafond de verre incarné par le scrutin majoritaire obtient 10 des 19 circonscriptions d’Osaka, éclipsant au passage le parti d’Ichiro Matsui, ancien gouverneur d’Osaka défait aux élections de 2020 par le candidat de communiste local et qui dirigeait l’Association pour la restauration du Japon qui avait obtenu de bons résultats aux élections de 2017, en particulier grâce à sa forte implantation à Osaka. Le secret de la réussite des communistes relève dans la participation massive des classes les précaires de la société japonaise qui ne votait pas depuis des décennies et à qui le PCJ a réussi à offrir une perspective. Les syndicats liés au Parti ont d’ailleurs obtenu de très nombreux nouveaux adhérents durant la campagne électorale. Le parti social démocrate se maintient en conserve deux élus. Le dernier invité surprise de cette élection est le parti de droite forte Force et Honneur, l’une des principales raisons de la défaite libérale-démocrate, par ailleurs. Porté par son charismatique leader Makoto Sakuraï, grande figure de la bloggosphère d’extrême droite et homme politique. Le parti obtient en effet 88 sièges à la Chambre des représentants, effectuant ainsi une entrée fracassante dans celle-ci.
- Spoiler:
Parti libéral-démocrate : 140
Parti démocrate constitutionnel : 116
Parti démocrate du peuple : 9
Komeito : 17
Parti communiste japonnais : 93
Parti social démocrate : 2
Force & honneur : 88
L’heure était désormais aux négociations afin de pouvoir former un gouvernement, le parti Libéral-Démocrate perdant, comme dit plus haut, sa majorité absolue. Shinzo Abe rejetait en bloc toutes rumeurs d’alliance entre son parti et celui de Makoto Sakurai, Force & Honneur, ne manquant pas de formulations pour exprimer son inquiétude de voir un tel parti entrer au parlement japonais, renvoyant à dos les extrêmes gauches et extrêmes droites dont il considérait la dangerosité comme équivalente. Apparu suite à cela la possibilité de voir se mettre en place un gouvernement minoritaire alliant communistes et démocrates avec la bénédiction du PLD qui s’abstiendrait lors de la formation de celui-ci et qui pourrait ainsi négocier son abstention lors du vote des lois proposées par ce nouvel exécutif. Cette possibilité fut rapidement éventée par les démocrates qui annoncèrent qu’il refuserait de gouverner en minorité, au grand dam des dirigeants communistes unitaires qui avait forgé leur ligne politique sur l’union des oppositions de gauche après la réussite de celle-ci lors des élections de gouverneurs qui avait vu de nombreux candidats démocrates et communistes gagner ou faire des scores très importants en obtenant le soutient de l’ensemble de l’opposition face à la majorité. Ainsi, malgré le fait que Kazuo Shii, leader du PCJ et de la ligne unitaire, et sa clique, aient porté le parti à la plus grande réussite électorale de son histoire, en interne, la « trahison » du PDC ne passe pas et Shii se retrouve fortement affaibli, ouvrant la voie à de nombreux changements dans les prochains mois chez les rouges. C’est en effet un gouvernement de coalition regroupant PLD et PDC qui va se mettre en place. Abe est forcé de lacher sur de nombreux points pour se maintenir au pouvoir. Plusieurs pontes du parti de centre-gauche obtiennent des ministères majeurs. Pour citer quelques exemples, Yukio Edano, leader du PDC obtient les affaires étrangères, Shuntaro Yorigoe le ministère de la santé, du travail et de la sécurité sociale, Renho Murata, fille d’un père Taiwanais, récupère quand à elle le minisère de l’intérieur et de l’égalité des genres. C’est d’ailleurs elle qui portera la première concession obtenue par le PDC, c’est à dire le droit de vote aux élections locales pour les « résidents permanents spéciaux » ainsi que l’élargissement de ce statut, qui n’est actuellement accordé dans les faits qu’aux coréens vivant au Japon depuis maintenant de nombreuses génération mais refusant d’adopter la nationalité japonaise pour ne pas perdre celle coréenne. La deuxième grande concession sera la mise en place d’un vaste et ambitieux plan de transition énergétique et écologique dont les contours restent encore à négocier. Finalement, le PDC a aussi demandé et obtenu la levé du verrou austeritaire tenu depuis de nombreuses années par Shinzo Abe et ses gouvernements. Ce nou veau cabinet prend donc ses quartiers sous l’égide de Shinzo Abe qui repart donc pour un cinquième, « et dernier » selon ses dires, mandat de premier ministre.
Affaires extérieures
La première action du nouveau ministre des affaires étrangères Yukio Edano va être de regretter le retrait chinois des discussions bilatérales stratégiques sino-japonaises concernant la région Asie-Pacifique mais de marteler que de telles discussions devaient avoir lieu, avec ou sans la Chine, au vu de l’état explosif de la région. Pour les accueillir est proposé la ville de Naha, Naha, hmm, hmm.. situé sur l’île d’Okinawa. Sont invité là bas des délégations philippines, vietnamiennes, taïwanaises, malaisiennes et brunéiennes. Le Japon ne verrait d’ailleurs pas d’inconvénient à ce que des observateurs américains assistent à ces réunions. Le Japon souhaiterait voir ces discussions se faire de façon très régulière, voir permanente avec des délégations restant à Okinawa durant toute l’année afin d’être le plus efficace possible.
D’un autre côté, JTXG Nippon, entreprise public d’exploration et d’exploitation d’hydrocarbures et 25ème plus grosse au monde dans sa catégorie a annoncé qu’elle était prête à travailler avec les gouvernement locaux ayant des droits sur les hydrocarbures en mer de Chine méridionale afin d’apporter son expertise et sa technologie à ceux-ci et aux entreprises nationales manquant parfois de savoir faire par le biais d’accords.
D’un autre côté, JTXG Nippon, entreprise public d’exploration et d’exploitation d’hydrocarbures et 25ème plus grosse au monde dans sa catégorie a annoncé qu’elle était prête à travailler avec les gouvernement locaux ayant des droits sur les hydrocarbures en mer de Chine méridionale afin d’apporter son expertise et sa technologie à ceux-ci et aux entreprises nationales manquant parfois de savoir faire par le biais d’accords.
Mirage- Grand Consul
- Messages : 2038
Date d'inscription : 18/03/2013
Age : 25
Localisation : La Ville Lumière
Re: [✓] Etat du Japon
Etat du Japon - Nippon-Koku
Affaires intérieures
Affaires intérieures
L’armée japonaise avait connu, en ce mois de juillet 2021, son premier engagement depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Le JS Inazuma de classe Murasame avait en effet assisté la marine américaine dans ses opérations visant à débloquer le détroit d’Ormuz du blocus imposé par la marine iranienne. Ce blocus menaçait directement le Japon et ses intérêts les plus basiques, la majorité de ses hydrocarbures venant en effet des pays de la péninsule arabique, en particulier l’Arabie Saoudite et les Émirats Arabes Unis. C’est en tout cas de cette manière que Shinzo Abe justifia la participation de la marine japonaise à cette bataille. L’héroïsme reconnu des marins de l’Inazuma participa d’ailleurs à populariser la décision du premier ministre d’engager l’armée japonaise dans le Golfe persique, par ailleurs les hommages émis par les américains et en particulier par leur président furent particulièrement remarqués et appréciés par des japonais qui voient désormais les Etats-Unis comme « un pays ami » pour plus de 70 % d’entre eux, contre seulement 57 % en 2017. Le président Trump lui aussi, très peu apprécié dans une grande partie du monde, en Allemagne, en France ou en Turquie par exemple, connaît des records de popularité au Japon, passant de 24 % en 2017 à 52 % aujourd’hui, la visite du président américain suite à l’ouragan Nina a aussi beaucoup joué dans cette évolution. Ce changement dans l’opinion publique a des conséquences sur la vie politique japonaise. Le parti démocrate constitutionnel a en effet définitivement choisi de retirer de son programme la fin des bases américaines au Japon suite à un congrès tenu annuellement par le parti.
Le parti communiste a connu d’importants changements au cours de ces derniers mois avec la chute du leader historique Kazuo Shii et la prise du pouvoir par Itashi Kaza, un jeune de la nouvelle garde issue des petits syndicats indépendants de freeters ( sous-salariés de 18 à 35 ans ultra précaires ) qui ont massivement adhéré au PCJ au cours de ces dernières années. Celui-ci a marqué une rupture avec son prédécesseur en annonçant la fin de la « stratégie de la défaite » de l’union des gauches japonaises. Il a par ailleurs marqué le retour de la lutte des classes au coeur du discours du parti communiste en affirmant que le coeur du programme serait construit afin de permettre aux ouvriers et aux précaires japonais de pouvoir relever la tête une fois le PCJ au pouvoir. Peu de temps après, une importante réorganisation s’est joué au sein des syndicats japonais avec la fusion de nombreux syndicats indépendants au sein de la grande confédération proche du PCJ, le Zenroren, celle-ci passant d’1,6 millions d’adhérents à 3 millions en quelques mois, rivalisant désormais avec le toujours dominant Rengo et ses 6 millions d’adhérents lié au parti démocrate constitutionnel mais très faible dans les milieux précaires et plutôt considéré comme un syndicat de cadres. Le Zenroren a rapidement annoncé que ses grandes transformations internes aboutirait à une nouvelle phase dans l’auto-organisation des travailleurs, sans pour autant pour le moment remettre en cause le modèle de dialogue social très apaisé historiquement un place au Japon entre syndicats de travailleurs et de patrons.
Le gouvernement, en accord avec la compromis trouvé entre le PLD et le PDC lors de la formation de la coalition actuellement au pouvoir, a décidé d’investir un total de 7 milliards de dollars supplémentaire dédiés aux régions par an afin d’appuyer le financement de nouveaux projets d’infrastructures. L’entrée en service commerciale du SCMaglev, le train le plus rapide du monde, enregistré en 2015 à 603 km/h est prévu en 2027 avec la finalisation des travaux en cours sur la ligne Tokyo-Nagoya afin de rendre celle-ci compatible avec la technologie de ces trains, l’objectif étant de finaliser pour 2037 la mise à jour de la ligne Tokyo-Osaka et de pouvoir voyager entre les deux villes en moins d’une heure. Parallèlement à ça, ces nouveaux financements devraient permettre d’entamer les travaux sur la ligne Osaka-Hiroshima afin de la rendre elle aussi apte à accueillir ces nouveaux trains d’ici 2031 avec dans un premier temps la mise aux normes du tronçon Osaka-Okayama qui devrait s’achever en 2027. Les trains ne sont pas les seuls concernés et ces fonds devraient aussi permettre de financer l’agrandissement de certains tronçons d’autoroutes, en particulier ceux proches des grandes villes qui saturent régulièrement à cause de l’augmentation de leur fréquentation. Le budget lié à l’éducation pourra lui profiter d’une hausse bienvenue de 5 milliards de dollars afin de financer la rénovation de nombreux établissements étant dans des états indignes de la troisième puissance économique mondiale.
Le parti communiste a connu d’importants changements au cours de ces derniers mois avec la chute du leader historique Kazuo Shii et la prise du pouvoir par Itashi Kaza, un jeune de la nouvelle garde issue des petits syndicats indépendants de freeters ( sous-salariés de 18 à 35 ans ultra précaires ) qui ont massivement adhéré au PCJ au cours de ces dernières années. Celui-ci a marqué une rupture avec son prédécesseur en annonçant la fin de la « stratégie de la défaite » de l’union des gauches japonaises. Il a par ailleurs marqué le retour de la lutte des classes au coeur du discours du parti communiste en affirmant que le coeur du programme serait construit afin de permettre aux ouvriers et aux précaires japonais de pouvoir relever la tête une fois le PCJ au pouvoir. Peu de temps après, une importante réorganisation s’est joué au sein des syndicats japonais avec la fusion de nombreux syndicats indépendants au sein de la grande confédération proche du PCJ, le Zenroren, celle-ci passant d’1,6 millions d’adhérents à 3 millions en quelques mois, rivalisant désormais avec le toujours dominant Rengo et ses 6 millions d’adhérents lié au parti démocrate constitutionnel mais très faible dans les milieux précaires et plutôt considéré comme un syndicat de cadres. Le Zenroren a rapidement annoncé que ses grandes transformations internes aboutirait à une nouvelle phase dans l’auto-organisation des travailleurs, sans pour autant pour le moment remettre en cause le modèle de dialogue social très apaisé historiquement un place au Japon entre syndicats de travailleurs et de patrons.
Le gouvernement, en accord avec la compromis trouvé entre le PLD et le PDC lors de la formation de la coalition actuellement au pouvoir, a décidé d’investir un total de 7 milliards de dollars supplémentaire dédiés aux régions par an afin d’appuyer le financement de nouveaux projets d’infrastructures. L’entrée en service commerciale du SCMaglev, le train le plus rapide du monde, enregistré en 2015 à 603 km/h est prévu en 2027 avec la finalisation des travaux en cours sur la ligne Tokyo-Nagoya afin de rendre celle-ci compatible avec la technologie de ces trains, l’objectif étant de finaliser pour 2037 la mise à jour de la ligne Tokyo-Osaka et de pouvoir voyager entre les deux villes en moins d’une heure. Parallèlement à ça, ces nouveaux financements devraient permettre d’entamer les travaux sur la ligne Osaka-Hiroshima afin de la rendre elle aussi apte à accueillir ces nouveaux trains d’ici 2031 avec dans un premier temps la mise aux normes du tronçon Osaka-Okayama qui devrait s’achever en 2027. Les trains ne sont pas les seuls concernés et ces fonds devraient aussi permettre de financer l’agrandissement de certains tronçons d’autoroutes, en particulier ceux proches des grandes villes qui saturent régulièrement à cause de l’augmentation de leur fréquentation. Le budget lié à l’éducation pourra lui profiter d’une hausse bienvenue de 5 milliards de dollars afin de financer la rénovation de nombreux établissements étant dans des états indignes de la troisième puissance économique mondiale.
15 milliards annuels supplémentaires, soit plus de 100 % du budget précédent, seront par ailleurs investis dans le budget dédié à l’écologie afin de financer un plan de transition énergétique demandé expressément par le PDC. Ce plan, piloté par Hiroshige Seko, ministre de l’écologie du cabinet Abe, est ambitieux et vise à faire passer d’ici 2050 la part du pétrole dans la production d’énergie à 30 %, la part du gaz naturel à 20 %, les parts du nucléaire et du charbon à 0 % et la part des énergies renouvelables à 50 % d’ici 2052. En plus d’être important pour la planète, ce plan vise à renforcer l’indépendance énergétique japonaise dont la nécessité a par exemple été prouvé avec la récente crise d’Ormuz et la panique qu’elle a provoqué à Tokyo. Le Japon possède de puissants atouts liés aux énergies renouvelables. L’activité géothermique en dessous de l’archipel permet d’anticiper un fort potentiel de production d’électricité géothermique. Le ministère de l’environnement a émis une liste d’une cinquantaines de nouvelles locations afin d’y installer des centrales en plus des dix huit déjà actives dans le pays, le Japon étant en avance dans ce secteur. Avec plus de cents volcans actifs, le Japon possède en effet les troisièmes plus importantes réserves d’énergie géothermique au monde. Le développement des parcs d’éoliennes offshores est une autre des priorités du ministère de l’écologie, avec 608 gigawatts de production d’électricité potentielle par ce moyen, de lourds investissements se feront afin d’atteindre cet objectif. De l’autre côté, une partie importante de ce budget, environ un milliard, ira financer la recherche et développement dans le secteur des énergies renouvelables.
Le budget de la défense passe quand à lui à 50 milliards de dollars, une augmentation d’un milliards qui se justifie en particulier par le développement souhaité par le ministère de la défense de la Brigade amphibie de déploiement rapide mise en place en avril 2018 afin de faire face à la menace chinoise pesant en particulier sur les îles Senkaku. Cette unité d’élite ayant l’habitude de travailler avec les meilleurs brigades de Marines américains va passer de 2100 soldats à 5500. Cela sera accompagné par des augmentations équivalentes en terme d’équipements. C’est la seule unité de l’armée japonaise à être directement prête à mener des actions offensives et c’est pour cela qu’elle est importante. Le ministère de la défense à dévoilé divers papiers démontrant sa volonté de voir cette unité connaître un fort développement dans les prochaines années. Par ailleurs, la marine japonaise souhaiterait commander aux Etats-Unis un navire d’assaut de classe America pour 3 milliards de dollars, mais aussi sonder Washington concernant l’achat d’un porte avion nucléaire d’occasion. Par ailleurs, le Japon qui possède déjà 17 V-22 Ospreys souhaiterait un acquérir 9 supplémentaires ainsi que 12 UH-1Y Venom, tout cela pour équiper le navire de classe America.
Le budget de la défense passe quand à lui à 50 milliards de dollars, une augmentation d’un milliards qui se justifie en particulier par le développement souhaité par le ministère de la défense de la Brigade amphibie de déploiement rapide mise en place en avril 2018 afin de faire face à la menace chinoise pesant en particulier sur les îles Senkaku. Cette unité d’élite ayant l’habitude de travailler avec les meilleurs brigades de Marines américains va passer de 2100 soldats à 5500. Cela sera accompagné par des augmentations équivalentes en terme d’équipements. C’est la seule unité de l’armée japonaise à être directement prête à mener des actions offensives et c’est pour cela qu’elle est importante. Le ministère de la défense à dévoilé divers papiers démontrant sa volonté de voir cette unité connaître un fort développement dans les prochaines années. Par ailleurs, la marine japonaise souhaiterait commander aux Etats-Unis un navire d’assaut de classe America pour 3 milliards de dollars, mais aussi sonder Washington concernant l’achat d’un porte avion nucléaire d’occasion. Par ailleurs, le Japon qui possède déjà 17 V-22 Ospreys souhaiterait un acquérir 9 supplémentaires ainsi que 12 UH-1Y Venom, tout cela pour équiper le navire de classe America.
Mirage- Grand Consul
- Messages : 2038
Date d'inscription : 18/03/2013
Age : 25
Localisation : La Ville Lumière
Re: [✓] Etat du Japon
Etat du Japon - Nippon-Koku
Affaires intérieures
Affaires intérieures
L’armée japonaise poursuit sa transformation et sa montée en puissance, en particulier depuis la réforme constitutionnelle de 2020. Le ministère de la défense a présenté un ambitieux livre blanc dévoilant les évolutions souhaitées par le ministère durant les cinq prochaines années pour l’armée japonaise. Outre l’entrée en service de nombreux équipements depuis 2018 avec, par exemple et pour ne citer qu’eux, la fin de la production du Type 16, la poursuite de la production du Type 10, 210 d’entre eux étant désormais en service au sein de la force terrestre d’auto-défense, ou encore l’entrée en service de l’ensemble des 42 F-35A japonais, 38 d’entre eux ayant été produits au Japon par Mitsubishi, l’armée japonaise continue de préparer une avenir incertain marqué par la montée périodique des tensions dans la zone Asie-Pacifique sur fond de tensions historique et de conflit énergétique. Ainsi le livre blanc prévoit une augmentation importante du tonnage de la marine japonaise dans les prochaines années, un travail déjà commencé avec l’acquisition d’un navire de classe America commandé aux États-Unis. La flotte de destroyers, épine dorsale de la marine japonaise sera augmentée de 40 bâtiments à 50 d’ici la fin de la décennie avec la commande de deux nouveaux navires équipés du système Aegis de classe Maya pour des entrées en service prévues en 2024 et 2025. Le projet Destroyer Revolution ( DDR ) en cours depuis un douzaine d’année va être accéléré afin d’aboutir à l’entrée en service de 5 destroyers légers de 5200 tonnes de déplacement entre 2025 et 2030 au rythme d’un par an, ceux-ci tiendront principalement un rôle d’escorte mais aussi de surveillance des frontières maritimes du Japon. Deux navires de classe Asahi, des navires d’avantage polyvalents et axés autour du combat en mer seront aussi commandés en plus des deux déjà en service au sein de la marine japonaise. Le remplacement de la classe Abukuma de 2500 tonnes par des frégates de 3900 tonnes développées dans le cadre du projet 30 DX par MHI et Mitsui va débuter dès cette année avec l’entrée en service de la première paire de ces navires de classe Senkaku, cette entrée en service par paire devrait se poursuivre jusqu’en 2026 et la fin de la construction des 8 navires commandés. Le livre blanc prévoit par ailleurs des augmentations d’effectifs humains ainsi que la commande de plusieurs batiments au rôle logistique, LCU et pétroliers en particulier. En insistant sur la place stratégique des communications maritimes et en particulier d’hydrocarbures desquels le Japon est dépendant et en prenant pour exemple le blocus d’Ormuz qui mit l’ensemble de l’économie mondiale à risque au bon vouloir du régime voyou iranien, le ministère insiste fortement sur la volonté du Japon de négocier avec ses partenaires présents dans certaines zones considérés comme stratégiques l’installation de bases pour la marine japonaise afin d’assurer la protection des communications maritimes.
L’aviation n’est pas en reste, le renouvellement de celle-ci durant la prochaine décennie étant là encore un enjeu de taille. Afin de répondre au projet de remplacement des F-4 encore en service dans l’aviation japonaise mais aussi des F-2 par un avion de 5ème génération. Fort de l’expérience acquise lors du développement du démonstrateur technologique X-2, Mitsubishi a proposé à Lockeed Martin et aux Etats-Unis de s’associer dans le cadre de la modernisation du F-22. Si cela était accepté, le Japon pourrait commander une centaine de ces avions. Boeing est par ailleurs sollicité afin de procéder à la modernisation de la flotte de F-15J japonais vers le standard Silent Eagle, en faisant ainsi des F-15SEJ. Un achat de 21 F-35B par la marine japonaise devrait venir clôturer cet important paquet de commandes fait par le Japon à Washington.
Tout cela aura évidemment un coup, c’est pour cette raison que le ministère de la défense prévoit une augmentation progressive du budget de la défense à hauteur de 5 milliards par an afin d’atteindre les 100 milliards de dollars de budget de la défense d’ici 2032.
Dans une réforme portée par la ministre de l’intérieur, Renho Mirata, en finalement ratifié par le parlement et le cabinet, le droit de vote à l’ensemble des élections locales, élections générales exclues donc, a enfin été accordé aux étrangers titulaire du statut de résident permanent spécial. Ce statut, concernant environ 600 000 personnes vivant au Japon, a été accordé suite au traité de 1965 entre la Corée du Sud et le Japon aux coréens vivant au Japon depuis plusieurs générations, souvent bien avant la décolonisation de la Corée ayant eu lieu après la seconde guerre mondiale. Cette réforme n’a évidemment pas été du goût de beaucoup de militants de la droite japonaise, le parti Force & Honneur en particulier s’est illustré en organisant plusieurs manifestations en opposition à ce projet de loi et en portant ce débat sur le devant de la scène. Pas impressionnés, les ministres liés au parti démocrate constitutionnel n’ont pas hésité à faire valoir leur intention d’aller plus loin dans ces mesures, en particulier en élargissant ce statut au taïwanais vivant sur le sol japonais ou souhaitant venir au Japon et pouvant démontrer qu’un ou plusieurs de leurs ancêtres avaient vécu au Japon durant l’époque coloniale.
L’aviation n’est pas en reste, le renouvellement de celle-ci durant la prochaine décennie étant là encore un enjeu de taille. Afin de répondre au projet de remplacement des F-4 encore en service dans l’aviation japonaise mais aussi des F-2 par un avion de 5ème génération. Fort de l’expérience acquise lors du développement du démonstrateur technologique X-2, Mitsubishi a proposé à Lockeed Martin et aux Etats-Unis de s’associer dans le cadre de la modernisation du F-22. Si cela était accepté, le Japon pourrait commander une centaine de ces avions. Boeing est par ailleurs sollicité afin de procéder à la modernisation de la flotte de F-15J japonais vers le standard Silent Eagle, en faisant ainsi des F-15SEJ. Un achat de 21 F-35B par la marine japonaise devrait venir clôturer cet important paquet de commandes fait par le Japon à Washington.
Tout cela aura évidemment un coup, c’est pour cette raison que le ministère de la défense prévoit une augmentation progressive du budget de la défense à hauteur de 5 milliards par an afin d’atteindre les 100 milliards de dollars de budget de la défense d’ici 2032.
Dans une réforme portée par la ministre de l’intérieur, Renho Mirata, en finalement ratifié par le parlement et le cabinet, le droit de vote à l’ensemble des élections locales, élections générales exclues donc, a enfin été accordé aux étrangers titulaire du statut de résident permanent spécial. Ce statut, concernant environ 600 000 personnes vivant au Japon, a été accordé suite au traité de 1965 entre la Corée du Sud et le Japon aux coréens vivant au Japon depuis plusieurs générations, souvent bien avant la décolonisation de la Corée ayant eu lieu après la seconde guerre mondiale. Cette réforme n’a évidemment pas été du goût de beaucoup de militants de la droite japonaise, le parti Force & Honneur en particulier s’est illustré en organisant plusieurs manifestations en opposition à ce projet de loi et en portant ce débat sur le devant de la scène. Pas impressionnés, les ministres liés au parti démocrate constitutionnel n’ont pas hésité à faire valoir leur intention d’aller plus loin dans ces mesures, en particulier en élargissant ce statut au taïwanais vivant sur le sol japonais ou souhaitant venir au Japon et pouvant démontrer qu’un ou plusieurs de leurs ancêtres avaient vécu au Japon durant l’époque coloniale.
Affaires extérieures
Alors que divers typhons ont frappé le Pacifique ces derniers mois, le Japon, habitué à ce type de catastrophes climatiques et témoin de la solidarité américaine en particulier lorsque Nina avait frappé l’archipel d’Okinawa il y a peu, a débloqué un fond de 40 millions de dollars de matériel de sauvetage et de ravitaillement de tous types qui seront alloués à la Chine, au Vietnam, aux Philippines ainsi qu’à l’État d’Hawaii. Il est important que l’ensemble des nations de la région coopèrent face à ce genre d’événements dévastateurs qui ne risquent que de s’aggraver dans les prochaines années selon toute vraisemblance.
Par ailleurs, le premier ministre Shinzo Abe a annoncé deux déplacements diplomatiques, le premier en Amérique du nord avec une tournée de quatre jours. Le premier sera passé à San Francisco où le premier ministre a prévu une visite dans l’un des quartiers japonais de la ville sur la baie avant de tenir une conférence sur la diaspora japonaise dans cette même ville. Il visitera par la suite l’usine Toyota de Princeton, dans l’Indiana. L’objectif de cette visite étant de mettre en avant la coopération économique américano-nippone et de l’importance pour les entreprises japonaises d’investir aux Etats-Unis pour se développer. Shinzo Abe passera finalement le 4 juillet, jour de fête nationale, en compagnie de son ami Donald Trump, le président américain. L’objectif étant bien sur le renforcement des liens unissant le Japon et les Etats-Unis, au menu des discussions, le SCMaglev, le dernier bijoux technologique commercialisé par l’industrie du rail japonaise, l’objectif étant de proposer au président Trump la technologie SCMaglev dans le cadre de la modernisation du Northeast Corridor liant Washington à Boston et participant donc activement à la production de richesses américaines. La dernière journée de cette tournée se déroulera au Canada, à Ottawa, où le premier ministre rencontrera son homologue canadien afin de renforcer les liens économiques mais aussi de proposer là encore SCMaglev aux autorités canadiennes qui font face à un pays immense nécessitant des infrastructures d’une grande qualité. Le SCMaglev rivalisant avec l’avion en terme de vitesse et l’écrasant en terme de confort et d’empreinte écologique, le Canada pourrait être intéressé par un tel train. Le premier ministre en profitera par ailleurs en faveur des commandes faites par le ministère de la défense. En particulier concernant l’introduction du Japon dans le projet F-22. Le dossier du potentiel porte-avion nucléaire japonais, déjà évoqué, devrait aussi être à l’agenda
Par ailleurs, le premier ministre Shinzo Abe a annoncé deux déplacements diplomatiques, le premier en Amérique du nord avec une tournée de quatre jours. Le premier sera passé à San Francisco où le premier ministre a prévu une visite dans l’un des quartiers japonais de la ville sur la baie avant de tenir une conférence sur la diaspora japonaise dans cette même ville. Il visitera par la suite l’usine Toyota de Princeton, dans l’Indiana. L’objectif de cette visite étant de mettre en avant la coopération économique américano-nippone et de l’importance pour les entreprises japonaises d’investir aux Etats-Unis pour se développer. Shinzo Abe passera finalement le 4 juillet, jour de fête nationale, en compagnie de son ami Donald Trump, le président américain. L’objectif étant bien sur le renforcement des liens unissant le Japon et les Etats-Unis, au menu des discussions, le SCMaglev, le dernier bijoux technologique commercialisé par l’industrie du rail japonaise, l’objectif étant de proposer au président Trump la technologie SCMaglev dans le cadre de la modernisation du Northeast Corridor liant Washington à Boston et participant donc activement à la production de richesses américaines. La dernière journée de cette tournée se déroulera au Canada, à Ottawa, où le premier ministre rencontrera son homologue canadien afin de renforcer les liens économiques mais aussi de proposer là encore SCMaglev aux autorités canadiennes qui font face à un pays immense nécessitant des infrastructures d’une grande qualité. Le SCMaglev rivalisant avec l’avion en terme de vitesse et l’écrasant en terme de confort et d’empreinte écologique, le Canada pourrait être intéressé par un tel train. Le premier ministre en profitera par ailleurs en faveur des commandes faites par le ministère de la défense. En particulier concernant l’introduction du Japon dans le projet F-22. Le dossier du potentiel porte-avion nucléaire japonais, déjà évoqué, devrait aussi être à l’agenda
La deuxième tournée sera européenne, Shinzo Abe passera le 14 juillet en France, en compagnie du fraîchement élu président Macron et se délectera du défilé parisien auquel participera une brigade des forces d’autodéfense japonaise. Des discussions se tiendront afin de renforcer les liens entre le Japon et la France le soir à l’Elysée autour d’un dîner officiel. Le premier ministre décollera ensuite en direction de Bruxelles afin de rencontrer les autorités de l’Union Européennes. Il finira ensuite sa tournée à Berlin où il rencontrera le gouvernement allemand. L’Allemagne étant un partenaire commerciale privilégié du Japon, en particulier depuis la ratification du traité de libre échange Japob-Union Européenne, l’objectif de cette journée sera le renforcement des liens économiques entre le Japon et l’Allemagne.
A la fin du mois, Shinzo Abe se rendra à New Dehli afin de rencontrer le premier ministre indien Modi et de discuter des relations entre le Japon et l’Inde. Les flux d’IDEs japonais vers l’Inde restant très importants, 4.7 milliards de dollars en 2016-17, les relations économiques entre les deux pays sont fortes mais pas encore assez fortes pour le premier ministre japonais qui souhaite en effet pousser vers une relation privilégié win-win entre les deux nations, l’économie exportatrice japonaise pouvant être tirée par les importations grandissantes de l’Inde en matière de produits manufacturés et l’Inde pouvant profiter des IDEs japonais en constante augmentation eux aussi pour assurer son développement industriel. La relation stratégique entre l’Inde et le Japon est elle aussi importante pour Tokyo qui souhaiterait en effet organiser des exercices militaires bisannuels entre les marines japonaises et indiennes dans l’océan pacifique.
A la fin du mois, Shinzo Abe se rendra à New Dehli afin de rencontrer le premier ministre indien Modi et de discuter des relations entre le Japon et l’Inde. Les flux d’IDEs japonais vers l’Inde restant très importants, 4.7 milliards de dollars en 2016-17, les relations économiques entre les deux pays sont fortes mais pas encore assez fortes pour le premier ministre japonais qui souhaite en effet pousser vers une relation privilégié win-win entre les deux nations, l’économie exportatrice japonaise pouvant être tirée par les importations grandissantes de l’Inde en matière de produits manufacturés et l’Inde pouvant profiter des IDEs japonais en constante augmentation eux aussi pour assurer son développement industriel. La relation stratégique entre l’Inde et le Japon est elle aussi importante pour Tokyo qui souhaiterait en effet organiser des exercices militaires bisannuels entre les marines japonaises et indiennes dans l’océan pacifique.
Mirage- Grand Consul
- Messages : 2038
Date d'inscription : 18/03/2013
Age : 25
Localisation : La Ville Lumière
Re: [✓] Etat du Japon
Etat du Japon - Nippon-Koku
Affaires intérieures
Affaires intérieures
La présence de la ministre de l’éducation, de la culture, du sport, des sciences et de la technologie au centre de lancement de Tanegashima n’avait rien d’anodine puisque ce mois de juillet 2022 marquait le lancement de QZS-5, cinquième satellite du système satellitaire quasi zénithal ou Michibiki.
Après avoir elle même annoncé la réussite du lancement du satellite par le lanceur H-IIIA entré en service au début de la décennie, la ministre a prévenu du futur du programme spatial japonnais dans un contexte de plus en plus concurrentiel entre agences spatiales, le Japon a fait part de son souhait d’augmenter la coopération entre la JAXA et la NASA américaine. Mais aussi de d’avantage travailler avec l’ISRO indienne. Il a été précisé que la mission SELENE-3 visant a rapporter 100 grammes d’échantillons lunaires serait lancée dans sept mois, en janvier 2023. Plus ambitieuse, sera lancée en septembre 2022 la mission MELOS qui prévoit l’envoi sur Mars d’un orbiteur et de quatre rovers dans le système de canyons martien de Valles Marineris. Cette mission permettra l’étude simultanée de la météorologie, de la surface, de l’astrobiologie et de l’intérieur de la planète Mars en incluant la prise d’échantillons qui seront ensuite ramenés sur Terre. La mission devrait prendre fin d’ici 2025.
La volonté de la JAXA pour le futur de ses missions vers Mars est axée sur la mise en place de missions communes avec la NASA.
La JAXA qui travail depuis plus de vingt ans sur un avion supersonique, considéré comme successeur du Concorde franco-britannique via le projet Next Generation Supersonic Transport ( NGST ) a terminé le développement de l’avion en 2021. Construit par Mitsubishi Heavy Industries, le Chōwa entrera en service sous les couleurs de Japan Airlines d’ici 2023 et débutera les vols lors de cette même année. Avec une capacité de 300 passagers, l’avion peut se targuer d’avoir réglé la majorité des défauts de son prédécesseur européen, en particulier sa forte consommation de carburant, le Chōwa possède en effet le double de la portée du Concorde, mais aussi le bruit qui a été fortement réduit. Avec des tarifs compétitifs face aux autres avions commerciaux subsoniques, le Chōwa assurera la liaison entre l’aéroport de Tokyo-Haneda et l’aéroport international de Los Angeles en seulement 4 heure.
Après avoir elle même annoncé la réussite du lancement du satellite par le lanceur H-IIIA entré en service au début de la décennie, la ministre a prévenu du futur du programme spatial japonnais dans un contexte de plus en plus concurrentiel entre agences spatiales, le Japon a fait part de son souhait d’augmenter la coopération entre la JAXA et la NASA américaine. Mais aussi de d’avantage travailler avec l’ISRO indienne. Il a été précisé que la mission SELENE-3 visant a rapporter 100 grammes d’échantillons lunaires serait lancée dans sept mois, en janvier 2023. Plus ambitieuse, sera lancée en septembre 2022 la mission MELOS qui prévoit l’envoi sur Mars d’un orbiteur et de quatre rovers dans le système de canyons martien de Valles Marineris. Cette mission permettra l’étude simultanée de la météorologie, de la surface, de l’astrobiologie et de l’intérieur de la planète Mars en incluant la prise d’échantillons qui seront ensuite ramenés sur Terre. La mission devrait prendre fin d’ici 2025.
La volonté de la JAXA pour le futur de ses missions vers Mars est axée sur la mise en place de missions communes avec la NASA.
La JAXA qui travail depuis plus de vingt ans sur un avion supersonique, considéré comme successeur du Concorde franco-britannique via le projet Next Generation Supersonic Transport ( NGST ) a terminé le développement de l’avion en 2021. Construit par Mitsubishi Heavy Industries, le Chōwa entrera en service sous les couleurs de Japan Airlines d’ici 2023 et débutera les vols lors de cette même année. Avec une capacité de 300 passagers, l’avion peut se targuer d’avoir réglé la majorité des défauts de son prédécesseur européen, en particulier sa forte consommation de carburant, le Chōwa possède en effet le double de la portée du Concorde, mais aussi le bruit qui a été fortement réduit. Avec des tarifs compétitifs face aux autres avions commerciaux subsoniques, le Chōwa assurera la liaison entre l’aéroport de Tokyo-Haneda et l’aéroport international de Los Angeles en seulement 4 heure.
Mirage- Grand Consul
- Messages : 2038
Date d'inscription : 18/03/2013
Age : 25
Localisation : La Ville Lumière
Re: [✓] Etat du Japon
Etat du Japon - Nippon-Koku
Affaires intérieures
Affaires intérieures
La découvertes d’importantes nouvelles réserves de gaz et de pétrole au large des îles Senkaku a été accueillie à Tokyo avec beaucoup de gravité. Si la nouvelle est bienvenue alors que le Japon tente de réduire ses importations d’énergies et de limité sa dépendance aux hydrocarbures du Moyen Orient dont l’approvisionnement a été menacé il y a peu par le blocus d’Ormuz mené par la marine iranienne, le contexte de fortes tensions en mer de Chine crée des inquiétudes sur la réaction des autres Etats de la zone Asie-Pacifique, en particulier la République Populaire de Chine.
Rapidement, un appel d’offre a été émis par le Japon concernant l’exploitation des hydrocarbures présents au sein de la zone économique exclusive des Senkaku. Remporté par l’offre commune de la JOGMEC ( Japan Oil, Gas and Metals National Corporation ), entreprise publique, et JXTG Nippon Oil & Energy, entreprise privé, mais toutes deux japonaises. En formant pour l’occasion une joint-venture baptisé Senkaku oil company, les deux entreprises pourront allier leur savoir faire pour exploiter aux mieux ces hydrocarbures. L’objectif est d’utiliser la technologie développer par JXTG au Vietnam lors des projets d’exploitation du pétrole de Rang Dong ayant obtenu un certificat de réduction des émission pour avoir permis de réduire considérablement la pollution lié au processus d’extraction des hydrocarbure. La transformation du pétrole brut sera quand à elle assurée par les raffineries de la Cosmo Oil company.
Le gouvernement s’inquiète malgré tout de la réaction de la Chine face à cette nouvelle prise de position japonaise vis à vis des îles Senkaku qui restent revendiquées par Pékin. Il a été décidé d’accorder les crédits nécéssaires à l’expansion de la base d’Ishigaki-Jima, île appartenant à la préfecture d’Okinawa et étant située à environ 150 kilomètres des Senkaku. La base étant pour le moment reservée aux gardes-côtes en plus de divers radars et batteries anti-aériennes, sera donc agrandie afin de pouvoir accueillir les plus gros navires de la marine japonaise et de devenir progressivement un important port militaire. Dans une optique d’avantage axée sur le court terme, 500 hommes des forces amphibie des forces terrestres d’autodéfense japonaises rejoindront au plus vite la petite île. De plus, le Kiso de classe Hida et l’Akitsushima de classe Shikishima, dépendant tous deux des gardes côtes seront ajoutés aux opérations de patrouilles. Une attention particulière sera de mise lors de la construction des plateformes d’exploitation pétrolières afin d’éviter toute provocation.
Rapidement, un appel d’offre a été émis par le Japon concernant l’exploitation des hydrocarbures présents au sein de la zone économique exclusive des Senkaku. Remporté par l’offre commune de la JOGMEC ( Japan Oil, Gas and Metals National Corporation ), entreprise publique, et JXTG Nippon Oil & Energy, entreprise privé, mais toutes deux japonaises. En formant pour l’occasion une joint-venture baptisé Senkaku oil company, les deux entreprises pourront allier leur savoir faire pour exploiter aux mieux ces hydrocarbures. L’objectif est d’utiliser la technologie développer par JXTG au Vietnam lors des projets d’exploitation du pétrole de Rang Dong ayant obtenu un certificat de réduction des émission pour avoir permis de réduire considérablement la pollution lié au processus d’extraction des hydrocarbure. La transformation du pétrole brut sera quand à elle assurée par les raffineries de la Cosmo Oil company.
Le gouvernement s’inquiète malgré tout de la réaction de la Chine face à cette nouvelle prise de position japonaise vis à vis des îles Senkaku qui restent revendiquées par Pékin. Il a été décidé d’accorder les crédits nécéssaires à l’expansion de la base d’Ishigaki-Jima, île appartenant à la préfecture d’Okinawa et étant située à environ 150 kilomètres des Senkaku. La base étant pour le moment reservée aux gardes-côtes en plus de divers radars et batteries anti-aériennes, sera donc agrandie afin de pouvoir accueillir les plus gros navires de la marine japonaise et de devenir progressivement un important port militaire. Dans une optique d’avantage axée sur le court terme, 500 hommes des forces amphibie des forces terrestres d’autodéfense japonaises rejoindront au plus vite la petite île. De plus, le Kiso de classe Hida et l’Akitsushima de classe Shikishima, dépendant tous deux des gardes côtes seront ajoutés aux opérations de patrouilles. Une attention particulière sera de mise lors de la construction des plateformes d’exploitation pétrolières afin d’éviter toute provocation.
Mirage- Grand Consul
- Messages : 2038
Date d'inscription : 18/03/2013
Age : 25
Localisation : La Ville Lumière
Re: [✓] Etat du Japon
Etat du Japon - Nippon-Koku
Affaires extérieures
Affaires extérieures
Face à la réaction chinoise, le Japon ne fera pas le choix de l'escalade autour des Senkaku et accepte de mettre les travaux entamés par la Senkaku oil company à l'arrêt pour une durée maximum de deux mois, délais durant lequel un compromis devra absolument être trouvé entre les deux parties sans quoi les travaux reprendront unilatéralement. L'objectif n'est ni de provoquer Beijing, ni pour autant de prendre trop de retard sur le calendrier industriel déjà annoncé par la joint-venture exploitant les hydrocarbures locaux.
En attendant, le déploiement de 500 fusiliers marins supplémentaires sur la base d'Ishikaji-jima est suspendu pour une durée indéterminée, le renforcement des effectifs de gardes côtes est en outre maintenu afin de prévenir toute provocation et de contenir tout escalade, en particulier en cette période bien spéciale de congrès du Parti communiste chinois.
Tokyo ne peut qu'insister sur sa position qui n'a pas bougé depuis la fin des discussions de Shanghai qui est celle du retour au dialogue entre la Chine et le Japon afin d'éviter ce genre d'incidents inutiles et de maintenir le lien entre les puissances de l'Asie-Pacifique.
En attendant, le déploiement de 500 fusiliers marins supplémentaires sur la base d'Ishikaji-jima est suspendu pour une durée indéterminée, le renforcement des effectifs de gardes côtes est en outre maintenu afin de prévenir toute provocation et de contenir tout escalade, en particulier en cette période bien spéciale de congrès du Parti communiste chinois.
Tokyo ne peut qu'insister sur sa position qui n'a pas bougé depuis la fin des discussions de Shanghai qui est celle du retour au dialogue entre la Chine et le Japon afin d'éviter ce genre d'incidents inutiles et de maintenir le lien entre les puissances de l'Asie-Pacifique.
Mirage- Grand Consul
- Messages : 2038
Date d'inscription : 18/03/2013
Age : 25
Localisation : La Ville Lumière
Re: [✓] Etat du Japon
37 en binôme
37- Secrétaire d'État
- Messages : 441
Date d'inscription : 03/05/2015
Age : 104
Localisation : Chateau d'eau Paris, Ligne 4
Re: [✓] Etat du Japon
Etat du Japon - Nippon-Koku
Affaires extérieures
Affaires extérieures
Le Japon a contacté le Sultanat de Brunei afin de proposer au petit état d’Asie du sud-est un partenariat stratégique entre les deux pays. L’objectif du Japon, comme développé dans le livre blanc de 2022, est de renforcer les relations stratégiques avec les Etats situés sur les lignes de communications maritimes mais aussi avec ceux producteurs d’hydrocarbures, les Brunei se trouve être dans ces deux cas.
La Japon propose donc la signature d’un traité bilatéral de défense mutuel à Bandar Seri Begawan. Celui-ci comprendrait la possibilité pour le Brunei d’acheter des armements d’origine japonaise à des tarifs préférentiels, des exercices annuels bilatéraux, ainsi qu’une formation de l’armée du Brunei par des instructeurs japonais. Au delà de ça, l’accent serait porté sur la lutte contre le terrorisme, en complément aux accords déjà signé entre l’ASEAN et le Japon en particulier, ainsi que sur la lutte contre la piraterie dans la région qui touche particulièrement l’Asie du sud-est. Finalement, le Japon propose l’établissement d’une base aéronavale pour les forces d’autodéfense japonaises au Brunei pour un loyer de 50 millions de dollars annuels afin de rendre possible l’ensemble des propositions faites précédemment.
Le premier ministre Abe a par ailleurs entamé une tournée diplomatique en Afrique de l’est. Au programme, l’Ile Maurice, les Comores, le Mozambique et Madagascar. L’objectif du chef du gouvernement japonais est le renforcement du rôle du Japon dans le développement économique à l’échelle mondiale et en particulier dans ces pays d’importance stratégique pour un Japon de plus en plus tourné vers son ouest et vers l’océan Indien.
La Diète a en effet voter le déblocage d’une enveloppe d’1.3 milliards de dollars d’aide au développement supplémentaire à partir du budget dédié à l’année 2023 et spécialement prévue pour l’Afrique orientale.
Le Mozambique est devenu au fil des années un fournisseur de gaz naturel important pour le Japon suite aux accords signés entre Tokyo Gas et le Mozambique en 2018. Mitsui est pour sa part déjà engagé dans l’exploitation du gaz naturel du pays depuis cette même année au sein d’un consortium international.
Le Japon souhaite renforcer cette relation en augmentant ses achats en gaz naturel afin de réduire sa dépendance auprès d’un Moyen Orient malheureusement de plus en plus instable. Pour ce faire, Tokyo est prêt à investir 400 millions de dollars sur 4 ans dans un projet d’agrandissement du parc de stations off shore, ce projet serait assuré par un consortium alliant Japex et Petromoc, la compagnie national du Mozambique en matière d’hydrocarbures, Japex est, de son côté, prêt à assumer 75 % le milliard et demi manquant pour boucler le financement de ce projet qui prendrait forme au sud des champs de gaz déjà exploités.
Deux milliards de dollars supplémentaires, la encore prévus sur 4 années, devraient permettre de financer la modernisation des infrastructures servant ce secteur de l’économie, en particulier les ports d’où sont exportés le gaz liquéfié ainsi que les rails et les routes du littoral.
Le Japon a la volonté d’accompagner le Mozambique dans son objectif de devenir le quatrième exportateur mondial de gaz naturel. De plus, si le manque de formation d’une partie de la population du Mozambique empêche pour le moment d’imposer des quotas de travailleurs locaux de ce secteur de l’économie, 50 millions de dollars pourront être investis en plus afin de faciliter l’accès à l’éducation au Mozambique avec le financement de bourses et l’aide à la construction de nouvelles écoles et universités. Japex a par ailleurs proposé, si cet accord venait à être accepté, de financer pour les meilleurs élèves des écoles d’ingénieurs locales, des cursus d’ingénieurs spécialisés en énergie dans les universités japonaises.
Dans le même ordre d’idée, ce sont 2.7 milliards de dollars répartis sur 5 ans qui iront à Madagascar afin de financer des projet de développement économique du nord de l’île. Cet argent permettra de financer une rénovation et un élargissement des infrastructures locales. L’état des routes à Madagascar est en effet désastreux, sans compter celui du réseau ferroviaire, quasi inexistant, en particulier au nord qui possède pourtant un important potentiel de développement si bien exploité. Cette aide précédera en effet un investissement massif de plusieurs entreprises japonaises afin de dynamiser l’économie du pays. Mitsui mining par exemple compte émettre un investissement de 250 millions afin de débuter l’exploitation des terres rares malgaches. Le sol de l’île est extrêmement riche et son exploitation est encore pour le moment infime, Mitsui n’a pas caché son intention de poursuivre ses investissements dans les prochaines années si son entrée à Madagascar réussissait. Sumitomo Mining devrait quand à elle investir dans l’exploitation de l’or et du saphir malgache avec la construction de plusieurs mines à travers l’île. Japex et la Japan Oil, Gas and Metal Corporation vont par ailleurs s’associer en formant la JAMOS ( Japan-Madagascar Oil Sands Limited ) investir près de 850 millions de dollars dans les sables pétrolifères de Bemolanga et de Tsimiroro.
Près de 50 millions d’aide au développement pour l’année 2023 seront réservé à l’île Maurice, doublant ainsi le montant d’aides au développement perçues par la petite île de l’Océan indien. L’économie mauricienne si elle est d’ors et déjà florissante pourra profiter du développement des infrastructures du pays avec notamment le financement d’une ligne de tramway à Port-Louis afin de décharger le réseau routier bien souvent en difficulté. Ce projet de tramway estimé à 250 millions et donc finançable en 5 ans par le financement japonais sera assuré par Kawasaki.
Les Comores recevront elles aussi la somme de 50 millions d’ADE annuellement à compter de 2023. Cette aide ira principalement, d’un côté vers le système de santé comorien afin d’améliorer son état désastreux, de l’autre vers le financement des infrastructures de transports, en particulier maritime, afin de permettre une meilleur liaison entre les îles des Comores mais aussi enfin de désenclaver l’île, un soucis important pour le développement économique de l’île. Encouragé par l’État japonais, Mitsui OLK, la branche spécialisé dans le transport maritime de la multinationale japonaise a annoncé son attention de s’installer sur l’archipel d’ici 2024 afin d’ouvrir des lignes de ferry avec Mayotte, Madagscar et le Mozambique. Cet investissement n’est pas anodin puisqu’il suit l’annonce faite par JXTG d’investissement massif dans les champs off-shore de gaz naturel présents dans la ZEE comorienne et présentant un potentiel estimé à 10.5 milliards bep de gaz. Et qui pourrait permettre de catapulter l’économie comorienne à un stade supérieur.
Alors que le président Trump a ouvert la porte à une réouverture de négociations liées au Transpacific Partenrship, cher au gouvernement japonais actuel, Tokyo s’est déclaré totalement disponible pour une réouverture du dossier. En marge d’un déplacement à Kuala Lumpur, le ministre des affaires étrangères Yukio Edano a précisé que de sérieuses discussions allaient être nécessaires avec Washington et a déclaré que le Japon était prêt à se désengager du partenariat transpacifique global et progressiste ayant remplacé en 2017 le TPP suite au retrait américain si les Etats-Unis confirmaient leur choix de relancer les négociations, ce qui rendrait le CPTPP totalement obsolète, celui-ci n’ayant de toute façon été ratifié uniquement par le Japon et la Nouvelle-Zélande. Le Japon propose la tenu d’un premier round de négociations à Yokohama d’ici la fin de l’année 2022 en incluant l’Australie, le Brunei, le Canada, le Chili, les Etats-Unis, le Japon, la Malaisie, le Mexique, la Nouvelle-Zélande, le Pérou, les Philippines, la Corée du Sud et Singapour. Un accord élargi donc par rapport à celui de 2008-2017 visant à prendre en compte les nouvelles réalités économiques et stratégiques du Pacifique.
Japan Railways qui commercialise le SCMaglev a par ailleurs fourni aux Etats-Unis une estimation du coût de la mise en service du maglev série L0 dans le Northeastern corridor, ce sont 180 milliards de dollars qui seront nécessaire afin d’assurer l’évolution de réseau ferré du nord-est américain. La compagnie souligne que le prix est à peu près équivalent au projet d’Amtrak de passage à la grande vitesse qui permettrait d’atteindre une vitesse de pointe de 350 km/h et de relier New York à Washington en une heure et demi en comptant un arrêt à Philadelphie. Le passage au Maglev permettrait d’assurer une vitesse de croisière de plus de 500 km/h, assurant le même trajet en seulement 45 minutes, les gains de temps étant encore plus important de Washington à Boston, le terminus de la ligne. Mitsubishi, responsable de la production des trains, à d’ors et déjà annoncé sa volonté d’installer une usine à Lansing, dans le Michigan, afin d’assurer la construction des maglev destinés au marché américain si le projet était validé par les Etats-Unis.
La Japon propose donc la signature d’un traité bilatéral de défense mutuel à Bandar Seri Begawan. Celui-ci comprendrait la possibilité pour le Brunei d’acheter des armements d’origine japonaise à des tarifs préférentiels, des exercices annuels bilatéraux, ainsi qu’une formation de l’armée du Brunei par des instructeurs japonais. Au delà de ça, l’accent serait porté sur la lutte contre le terrorisme, en complément aux accords déjà signé entre l’ASEAN et le Japon en particulier, ainsi que sur la lutte contre la piraterie dans la région qui touche particulièrement l’Asie du sud-est. Finalement, le Japon propose l’établissement d’une base aéronavale pour les forces d’autodéfense japonaises au Brunei pour un loyer de 50 millions de dollars annuels afin de rendre possible l’ensemble des propositions faites précédemment.
Le premier ministre Abe a par ailleurs entamé une tournée diplomatique en Afrique de l’est. Au programme, l’Ile Maurice, les Comores, le Mozambique et Madagascar. L’objectif du chef du gouvernement japonais est le renforcement du rôle du Japon dans le développement économique à l’échelle mondiale et en particulier dans ces pays d’importance stratégique pour un Japon de plus en plus tourné vers son ouest et vers l’océan Indien.
La Diète a en effet voter le déblocage d’une enveloppe d’1.3 milliards de dollars d’aide au développement supplémentaire à partir du budget dédié à l’année 2023 et spécialement prévue pour l’Afrique orientale.
Le Mozambique est devenu au fil des années un fournisseur de gaz naturel important pour le Japon suite aux accords signés entre Tokyo Gas et le Mozambique en 2018. Mitsui est pour sa part déjà engagé dans l’exploitation du gaz naturel du pays depuis cette même année au sein d’un consortium international.
Le Japon souhaite renforcer cette relation en augmentant ses achats en gaz naturel afin de réduire sa dépendance auprès d’un Moyen Orient malheureusement de plus en plus instable. Pour ce faire, Tokyo est prêt à investir 400 millions de dollars sur 4 ans dans un projet d’agrandissement du parc de stations off shore, ce projet serait assuré par un consortium alliant Japex et Petromoc, la compagnie national du Mozambique en matière d’hydrocarbures, Japex est, de son côté, prêt à assumer 75 % le milliard et demi manquant pour boucler le financement de ce projet qui prendrait forme au sud des champs de gaz déjà exploités.
Deux milliards de dollars supplémentaires, la encore prévus sur 4 années, devraient permettre de financer la modernisation des infrastructures servant ce secteur de l’économie, en particulier les ports d’où sont exportés le gaz liquéfié ainsi que les rails et les routes du littoral.
Le Japon a la volonté d’accompagner le Mozambique dans son objectif de devenir le quatrième exportateur mondial de gaz naturel. De plus, si le manque de formation d’une partie de la population du Mozambique empêche pour le moment d’imposer des quotas de travailleurs locaux de ce secteur de l’économie, 50 millions de dollars pourront être investis en plus afin de faciliter l’accès à l’éducation au Mozambique avec le financement de bourses et l’aide à la construction de nouvelles écoles et universités. Japex a par ailleurs proposé, si cet accord venait à être accepté, de financer pour les meilleurs élèves des écoles d’ingénieurs locales, des cursus d’ingénieurs spécialisés en énergie dans les universités japonaises.
Dans le même ordre d’idée, ce sont 2.7 milliards de dollars répartis sur 5 ans qui iront à Madagascar afin de financer des projet de développement économique du nord de l’île. Cet argent permettra de financer une rénovation et un élargissement des infrastructures locales. L’état des routes à Madagascar est en effet désastreux, sans compter celui du réseau ferroviaire, quasi inexistant, en particulier au nord qui possède pourtant un important potentiel de développement si bien exploité. Cette aide précédera en effet un investissement massif de plusieurs entreprises japonaises afin de dynamiser l’économie du pays. Mitsui mining par exemple compte émettre un investissement de 250 millions afin de débuter l’exploitation des terres rares malgaches. Le sol de l’île est extrêmement riche et son exploitation est encore pour le moment infime, Mitsui n’a pas caché son intention de poursuivre ses investissements dans les prochaines années si son entrée à Madagascar réussissait. Sumitomo Mining devrait quand à elle investir dans l’exploitation de l’or et du saphir malgache avec la construction de plusieurs mines à travers l’île. Japex et la Japan Oil, Gas and Metal Corporation vont par ailleurs s’associer en formant la JAMOS ( Japan-Madagascar Oil Sands Limited ) investir près de 850 millions de dollars dans les sables pétrolifères de Bemolanga et de Tsimiroro.
Près de 50 millions d’aide au développement pour l’année 2023 seront réservé à l’île Maurice, doublant ainsi le montant d’aides au développement perçues par la petite île de l’Océan indien. L’économie mauricienne si elle est d’ors et déjà florissante pourra profiter du développement des infrastructures du pays avec notamment le financement d’une ligne de tramway à Port-Louis afin de décharger le réseau routier bien souvent en difficulté. Ce projet de tramway estimé à 250 millions et donc finançable en 5 ans par le financement japonais sera assuré par Kawasaki.
Les Comores recevront elles aussi la somme de 50 millions d’ADE annuellement à compter de 2023. Cette aide ira principalement, d’un côté vers le système de santé comorien afin d’améliorer son état désastreux, de l’autre vers le financement des infrastructures de transports, en particulier maritime, afin de permettre une meilleur liaison entre les îles des Comores mais aussi enfin de désenclaver l’île, un soucis important pour le développement économique de l’île. Encouragé par l’État japonais, Mitsui OLK, la branche spécialisé dans le transport maritime de la multinationale japonaise a annoncé son attention de s’installer sur l’archipel d’ici 2024 afin d’ouvrir des lignes de ferry avec Mayotte, Madagscar et le Mozambique. Cet investissement n’est pas anodin puisqu’il suit l’annonce faite par JXTG d’investissement massif dans les champs off-shore de gaz naturel présents dans la ZEE comorienne et présentant un potentiel estimé à 10.5 milliards bep de gaz. Et qui pourrait permettre de catapulter l’économie comorienne à un stade supérieur.
Alors que le président Trump a ouvert la porte à une réouverture de négociations liées au Transpacific Partenrship, cher au gouvernement japonais actuel, Tokyo s’est déclaré totalement disponible pour une réouverture du dossier. En marge d’un déplacement à Kuala Lumpur, le ministre des affaires étrangères Yukio Edano a précisé que de sérieuses discussions allaient être nécessaires avec Washington et a déclaré que le Japon était prêt à se désengager du partenariat transpacifique global et progressiste ayant remplacé en 2017 le TPP suite au retrait américain si les Etats-Unis confirmaient leur choix de relancer les négociations, ce qui rendrait le CPTPP totalement obsolète, celui-ci n’ayant de toute façon été ratifié uniquement par le Japon et la Nouvelle-Zélande. Le Japon propose la tenu d’un premier round de négociations à Yokohama d’ici la fin de l’année 2022 en incluant l’Australie, le Brunei, le Canada, le Chili, les Etats-Unis, le Japon, la Malaisie, le Mexique, la Nouvelle-Zélande, le Pérou, les Philippines, la Corée du Sud et Singapour. Un accord élargi donc par rapport à celui de 2008-2017 visant à prendre en compte les nouvelles réalités économiques et stratégiques du Pacifique.
Japan Railways qui commercialise le SCMaglev a par ailleurs fourni aux Etats-Unis une estimation du coût de la mise en service du maglev série L0 dans le Northeastern corridor, ce sont 180 milliards de dollars qui seront nécessaire afin d’assurer l’évolution de réseau ferré du nord-est américain. La compagnie souligne que le prix est à peu près équivalent au projet d’Amtrak de passage à la grande vitesse qui permettrait d’atteindre une vitesse de pointe de 350 km/h et de relier New York à Washington en une heure et demi en comptant un arrêt à Philadelphie. Le passage au Maglev permettrait d’assurer une vitesse de croisière de plus de 500 km/h, assurant le même trajet en seulement 45 minutes, les gains de temps étant encore plus important de Washington à Boston, le terminus de la ligne. Mitsubishi, responsable de la production des trains, à d’ors et déjà annoncé sa volonté d’installer une usine à Lansing, dans le Michigan, afin d’assurer la construction des maglev destinés au marché américain si le projet était validé par les Etats-Unis.
Mirage- Grand Consul
- Messages : 2038
Date d'inscription : 18/03/2013
Age : 25
Localisation : La Ville Lumière
Re: [✓] Etat du Japon
Etat du Japon - Nippon-Koku
Affaires extérieures
Affaires extérieures
Tokyo accepte l’introduction de Sinopec au sein de la joint-venture qui alliait jusque là JOGMEC et JXTG. Le géant chinois du pétrole récupérerait donc 25% du capital alors que les deux entreprises japonaises se partageraient les 75% restant. La joint-venture changerait de nom de Senkaku oil company à East China Sea oil company afin d’éviter tout débat sémantique qui serait nocif l’ensemble des parties. Pour sa réussite, il est capital d’exclure la politique de ce projet comme souligné par Beijing.
Le gouvernement japonais s’est félicité de cette solution et espère que celle-ci ouvrira la voie a une détente de long terme entre le Japon et la république populaire dans le secteur des îles Senkaku. Pour la sécurité des installations pétrolières, Tokyo est prêt à s’engager dans une réduction des effectifs militaires et de gardes côtes positionnés autour de l’archipel Ryukyu si Beijing s’engage de son côté à stopper ses intrusions annuelles dans la région.
Le gouvernement japonais s’est félicité de cette solution et espère que celle-ci ouvrira la voie a une détente de long terme entre le Japon et la république populaire dans le secteur des îles Senkaku. Pour la sécurité des installations pétrolières, Tokyo est prêt à s’engager dans une réduction des effectifs militaires et de gardes côtes positionnés autour de l’archipel Ryukyu si Beijing s’engage de son côté à stopper ses intrusions annuelles dans la région.
Mirage- Grand Consul
- Messages : 2038
Date d'inscription : 18/03/2013
Age : 25
Localisation : La Ville Lumière
Re: [✓] Etat du Japon
Etat du Japon - Nippon-Koku
Affaires intérieures
Affaires intérieures
Le gouvernement japonais a proposé un budget permettant une réduction des déficits publics après les avoir laissé filer l’année précédente. La bonne performance de l’économie japonaise qui a enregistré une croissance de 2 %, soit la plus forte augmentation du PIB depuis dix ans a permis une augmentation conséquente des recette fiscales de l’État, provoquant une baisse mécanique du déficit public.
Parallèlement à ça, le gouvernement a annoncé le début d’une grande réforme du système de santé japonais avec l’introduction dans celui-ci de la blockchain dans le but de le simplifier et d’en réduire les coûts. Le Japon commence en effet le développement d’une structure de blocs décentralisés destinés à décentraliser et faciliter le système d’assurance maladie nippon.
Le système de blockchain fonctionnera sur un principe de smart contrat et de tokens. A ce titre tous les citoyens et prestataire des services d'aide médicale se verront fourni une carte munie d'un code et d'un code barre qui leur servirons de carte de sécurité sociale. Cette carte contient la clef publique liée à la personne.
Munie de cette carte, le prestataire se rendra chez son pratiquant afin que ce dernier pratique la prestation. Le prestataire procède au paiement classique via de la monnaie fiduciaire vers le compte professionnelle du pratiquant. Pour faire valoir son droit de remboursement, le patient fait scanner le code-barres de sa carte par le praticien.
Ce scan permettra au praticien d’accéder au « numéro de sécurité sociale » du prestataire sans pour autant afficher son nom ou autre information personnelle mais lui permettant également de voir toutes les informations médicales nécessaires à une intervention ou à un traitement (dossier médical du patient). Le praticien utilisera le logiciel software à licence très simple d’usage pour se faire, il pourra également créer une fiche de soin classique associé au numéro scanné qu’il prendra soin de compléter (notamment avec le cout de la prestation, la description de cette dernière etc). Une fois cela fait celui lui créera un QR code pouvant être scanné qu’il montrera au patient. Ce dernier équipé d’un smartphone ou via un matériel hardware du cabinet, se connectera au software patient à l’aide de son code unique à 5 chiffres et scannera le QR code présenté par le pratiquant.
Le QR code du pratiquant une fois scanné lance une demande de transaction au compte du patient. Ce dernier, après s’être connecté sur le software, aura un aperçu de la fiche de soin et une demande de validation qu’il confirmera. Une fois la validation effectuée le patient se déconnecte automatiquement et il peut rentrer chez lui.
Une fois la transaction confirmée, un TXID (numéro de transaction) sera associé aux informations envoyées par le pratiquant grâce à son code. Les informations personnelles et la fiche de soin seront enregistrées et cryptés sur la blockchain et les serveurs décentralisés du gouvernement et seront accessibles via le TXID dans le registre. Le numéro de « sécurité sociale » sera associé à un numéro de compte bancaire du prestataire et les informations bancaires du prestataire seront envoyées à sa banque, les banques affiliées au programme JPYC (Japanese Yen Coin) posséderont toutes des adresses crypto monnaies de JPYC et seront à même, via des smarts contracts, de recevoir les informations bancaires du prestataire, la hauteur du remboursement mais également le montant équivalent en JPYC (cette transaction et le TXID de celle-ci seront associé au TXID et à la transaction d’envoi de donnée lié au patient dans une partie de son dossier lié au suivi de son remboursement). Les banques verseront alors la somme équivalente au prestataire et revendront immédiatement les JPYC au gouvernement en échange de JPY. Ce processus automatisé et rapide prends moins d’une heure ouvrable avant d’être totalement réalisée. A la suite de cela les tokens JPYC renvoyés par la banque seront brulés. Chaque début d’année le budget lié aux dépenses de la sécurité sociale sera mis de côté et un nombre équivalent de JPYC imprimés. A la fin de l’année les surplus en JPYC de l’année précédente sont brulés et les JPY liés repartent vers les caisses du gouvernement.
Par le côté décentralisé du projet, les informations des prestataires ne sont pas mélangés et sont cryptés et protégés. Les banques n’ont accès qu’aux données numérique et au montant des transactions tandis que les praticiens n’ont accès qu’au dossier médical via leur software et la licence à leur nom. Un autre avantage est la rapidité, la vérification de transaction se fait en moins d’une minute et le remboursement est effectif en moins d’une heure. Cela permettra également d’avoir un système d’archive des données médicale anonymes et inviolable. La carte permettra d’identifier et de traiter les urgences si la personne n’est pas capable de donner des informations sur sa situation, simplement en la scannant n’importe quel praticien a accès aux données médicales selon son niveau de permission (le niveau de permission change en fonction de la licence accordé qui dépends du domaine de compétence, un ophtalmologue n’aura pas accès aux informations les plus sensibles là ou un chirurgien y aura accès). De plus n’importe quelle consultation de dossier médical, n’importe quelle confirmation de transaction sera imprimée dans le registre à vie, rendant impossible de cacher une utilisation frauduleuse des données ou une malversation vers le système, ce dernier étant automatisé et sécurisé. Les banques auront également un numéro de licence national leur permettant de recevoir et vendre des JPYC via des adresses uniques.
Le Japon accepte l’ensemble des conditions posées par le Sultanat du Brunei quand à l’installation d’une base pour les forces d’autodéfense japonaises sur le petit État d’Asie du sud-est. Les travaux débuteront sans délais.
- Spoiler:
Parallèlement à ça, le gouvernement a annoncé le début d’une grande réforme du système de santé japonais avec l’introduction dans celui-ci de la blockchain dans le but de le simplifier et d’en réduire les coûts. Le Japon commence en effet le développement d’une structure de blocs décentralisés destinés à décentraliser et faciliter le système d’assurance maladie nippon.
Le système de blockchain fonctionnera sur un principe de smart contrat et de tokens. A ce titre tous les citoyens et prestataire des services d'aide médicale se verront fourni une carte munie d'un code et d'un code barre qui leur servirons de carte de sécurité sociale. Cette carte contient la clef publique liée à la personne.
Munie de cette carte, le prestataire se rendra chez son pratiquant afin que ce dernier pratique la prestation. Le prestataire procède au paiement classique via de la monnaie fiduciaire vers le compte professionnelle du pratiquant. Pour faire valoir son droit de remboursement, le patient fait scanner le code-barres de sa carte par le praticien.
Ce scan permettra au praticien d’accéder au « numéro de sécurité sociale » du prestataire sans pour autant afficher son nom ou autre information personnelle mais lui permettant également de voir toutes les informations médicales nécessaires à une intervention ou à un traitement (dossier médical du patient). Le praticien utilisera le logiciel software à licence très simple d’usage pour se faire, il pourra également créer une fiche de soin classique associé au numéro scanné qu’il prendra soin de compléter (notamment avec le cout de la prestation, la description de cette dernière etc). Une fois cela fait celui lui créera un QR code pouvant être scanné qu’il montrera au patient. Ce dernier équipé d’un smartphone ou via un matériel hardware du cabinet, se connectera au software patient à l’aide de son code unique à 5 chiffres et scannera le QR code présenté par le pratiquant.
Le QR code du pratiquant une fois scanné lance une demande de transaction au compte du patient. Ce dernier, après s’être connecté sur le software, aura un aperçu de la fiche de soin et une demande de validation qu’il confirmera. Une fois la validation effectuée le patient se déconnecte automatiquement et il peut rentrer chez lui.
Une fois la transaction confirmée, un TXID (numéro de transaction) sera associé aux informations envoyées par le pratiquant grâce à son code. Les informations personnelles et la fiche de soin seront enregistrées et cryptés sur la blockchain et les serveurs décentralisés du gouvernement et seront accessibles via le TXID dans le registre. Le numéro de « sécurité sociale » sera associé à un numéro de compte bancaire du prestataire et les informations bancaires du prestataire seront envoyées à sa banque, les banques affiliées au programme JPYC (Japanese Yen Coin) posséderont toutes des adresses crypto monnaies de JPYC et seront à même, via des smarts contracts, de recevoir les informations bancaires du prestataire, la hauteur du remboursement mais également le montant équivalent en JPYC (cette transaction et le TXID de celle-ci seront associé au TXID et à la transaction d’envoi de donnée lié au patient dans une partie de son dossier lié au suivi de son remboursement). Les banques verseront alors la somme équivalente au prestataire et revendront immédiatement les JPYC au gouvernement en échange de JPY. Ce processus automatisé et rapide prends moins d’une heure ouvrable avant d’être totalement réalisée. A la suite de cela les tokens JPYC renvoyés par la banque seront brulés. Chaque début d’année le budget lié aux dépenses de la sécurité sociale sera mis de côté et un nombre équivalent de JPYC imprimés. A la fin de l’année les surplus en JPYC de l’année précédente sont brulés et les JPY liés repartent vers les caisses du gouvernement.
Par le côté décentralisé du projet, les informations des prestataires ne sont pas mélangés et sont cryptés et protégés. Les banques n’ont accès qu’aux données numérique et au montant des transactions tandis que les praticiens n’ont accès qu’au dossier médical via leur software et la licence à leur nom. Un autre avantage est la rapidité, la vérification de transaction se fait en moins d’une minute et le remboursement est effectif en moins d’une heure. Cela permettra également d’avoir un système d’archive des données médicale anonymes et inviolable. La carte permettra d’identifier et de traiter les urgences si la personne n’est pas capable de donner des informations sur sa situation, simplement en la scannant n’importe quel praticien a accès aux données médicales selon son niveau de permission (le niveau de permission change en fonction de la licence accordé qui dépends du domaine de compétence, un ophtalmologue n’aura pas accès aux informations les plus sensibles là ou un chirurgien y aura accès). De plus n’importe quelle consultation de dossier médical, n’importe quelle confirmation de transaction sera imprimée dans le registre à vie, rendant impossible de cacher une utilisation frauduleuse des données ou une malversation vers le système, ce dernier étant automatisé et sécurisé. Les banques auront également un numéro de licence national leur permettant de recevoir et vendre des JPYC via des adresses uniques.
Affaires extérieures
Le Japon accepte l’ensemble des conditions posées par le Sultanat du Brunei quand à l’installation d’une base pour les forces d’autodéfense japonaises sur le petit État d’Asie du sud-est. Les travaux débuteront sans délais.
Mirage- Grand Consul
- Messages : 2038
Date d'inscription : 18/03/2013
Age : 25
Localisation : La Ville Lumière
Re: [✓] Etat du Japon
Etat du Japon - Nippon-Koku
Affaires intérieures
Affaires intérieures
Le cabinet Abe a annoncé l’avancement du dossier de la réforme des retraites avec l’introduction au parlement d’un projet de loi visant à prévoir le recul de l’âge de départ à la retraite des japonnais. L’avancée du niveau de vie, la baisse progressive de la population active ainsi que la crise démographique que connaît le Japon rendent ces réformes progressives nécessaires et les japonais le savent bien et les acceptent depuis maintenant plusieurs décennies. La réforme permettra aussi de resserrer la vis concernant les caisses de retraites.
L’age de départ légal la retraite, actuellement à 64 ans pour les hommes et qui passera à 65 ans en 2025 augmentera progressivement jusqu’à 70 ans au rythme d’une année travaillée de plus jusqu’en 2030. Pour les femmes qui verront l’age de départ à la retraite porté à 65 ans en 2030 seulement, cette augmentation des années travaillées sera simplement décalée de 5 ans et débutera en 2030 au lieu de 2025.
Parallèlement, a été annoncé une réforme structurelle des taxes japonaises. Le principal problème de l’économie japonaise, et ce depuis des décennies maintenant, est la trop faible consommation du marché intérieur japonais. A côté de cela, l’épargne japonaise est l’une des plus élevée au monde, les actifs financiers épargnés à eux seuls constituaient en effet 330 % du PIB en 2016. Depuis les années 1990s, les gouvernements successifs ont essayé, tour-à-tour, des méthodes conventionnelles de plus en plus extrêmes au fil des années, on peut par exemple citer la très agressive politique monétaire de la Banque du Japon encore en cours aujourd’hui et qui n’a toujours pas prévu de relever ses taux d’intérêts sur le court terme, l’inflation restant extrêmement faible. Le gouvernement souhaite tout simplement que les importants profits fait par le secteur privé japonais soient transformés en consommation. Le première mesure allant en ce sens sera la création d’une taxe sur les revenus de l’épargne, chose qui n’existait jusque là pas. Les revenus liées à l’épargne seront désormais taxés à 10 % avec l’exception notable des revenus liés aux obligations financières ainsi qu’aux réserves pour les retraites placées dans des fonds de pensions spécialisés et reconnus par l’État japonais.[ De l’autre côté, pour booster la consommation, le gouvernement, si il ne va pas baisser la taxe sur la consommation en tant que tel va introduire des taux différents en fonction des produits consommés, chose qui se fait dans d’autres pays, mais pas au Japon. Ainsi, pour une TVA à 10 %, elle passera à 3 % pour les produits de première nécessité tels que l’eau, les produits alimentaires, les produits pour femme, les médicaments, etc.. à 8 % pour de nombreux produits considérés comme « intermédiaires » et dont le gouvernement souhaite booster la consommation, transports en commun, produits touristiques, immobilier, culture, restauration,..
L’age de départ légal la retraite, actuellement à 64 ans pour les hommes et qui passera à 65 ans en 2025 augmentera progressivement jusqu’à 70 ans au rythme d’une année travaillée de plus jusqu’en 2030. Pour les femmes qui verront l’age de départ à la retraite porté à 65 ans en 2030 seulement, cette augmentation des années travaillées sera simplement décalée de 5 ans et débutera en 2030 au lieu de 2025.
Parallèlement, a été annoncé une réforme structurelle des taxes japonaises. Le principal problème de l’économie japonaise, et ce depuis des décennies maintenant, est la trop faible consommation du marché intérieur japonais. A côté de cela, l’épargne japonaise est l’une des plus élevée au monde, les actifs financiers épargnés à eux seuls constituaient en effet 330 % du PIB en 2016. Depuis les années 1990s, les gouvernements successifs ont essayé, tour-à-tour, des méthodes conventionnelles de plus en plus extrêmes au fil des années, on peut par exemple citer la très agressive politique monétaire de la Banque du Japon encore en cours aujourd’hui et qui n’a toujours pas prévu de relever ses taux d’intérêts sur le court terme, l’inflation restant extrêmement faible. Le gouvernement souhaite tout simplement que les importants profits fait par le secteur privé japonais soient transformés en consommation. Le première mesure allant en ce sens sera la création d’une taxe sur les revenus de l’épargne, chose qui n’existait jusque là pas. Les revenus liées à l’épargne seront désormais taxés à 10 % avec l’exception notable des revenus liés aux obligations financières ainsi qu’aux réserves pour les retraites placées dans des fonds de pensions spécialisés et reconnus par l’État japonais.[ De l’autre côté, pour booster la consommation, le gouvernement, si il ne va pas baisser la taxe sur la consommation en tant que tel va introduire des taux différents en fonction des produits consommés, chose qui se fait dans d’autres pays, mais pas au Japon. Ainsi, pour une TVA à 10 %, elle passera à 3 % pour les produits de première nécessité tels que l’eau, les produits alimentaires, les produits pour femme, les médicaments, etc.. à 8 % pour de nombreux produits considérés comme « intermédiaires » et dont le gouvernement souhaite booster la consommation, transports en commun, produits touristiques, immobilier, culture, restauration,..
Mirage- Grand Consul
- Messages : 2038
Date d'inscription : 18/03/2013
Age : 25
Localisation : La Ville Lumière
Re: [✓] Etat du Japon
Etat du Japon - Nippon-Koku
Affaires extérieures
Affaires extérieures
L’établissement des Freedom Roads est un important projet indo-japonais entrant dans la stratégie indo-pacifique des deux pays et visant à contrer le projet OBOR ( One Belt One Road ) de la République Populaire de Chine, rivale aussi bien de l’Inde que du Japon. La création d’un corridor de croissance africano-asiatique, entre l’océan Indien et l’océan Pacifique est un ambitieux projet mais qui pourrait tirer l’ensemble des économies de l’indo-pacifique vers le haut, rapprocher durablement les pays de la région et permettre, en général, les développement harmonieux des continents africains et asiatiques. Les investissements faits en 2022 par le Japon en Afrique de l’est était un premier geste en ce sens et Tokyo a d’ors et déjà confirmé sa volonté de poursuivre sa politique d’expansion de l’aide au développement réservé à l’indo-pacifique, que ce soit par le biais d’aides au développement extérieur, de prêts pour le développement à l’étranger, par les investissements du secteurs privé fidèlement à la stratégie historique de travail commun de l’État et des grandes entreprises japonaises pour l’intérêt supérieur du pays, mais aussi par la participation du Japon à la banque asiatique de développement qui possède un rôle central dans le projet de Freedom Roads du Japon. Mais l’objectif de Tokyo est d’élargir se projet à l’Australie et aux Etats-Unis[/b] qui possèdent tous deux des stratégies indo-pacifique développées et qui pourrait voir dans ce projet leur intérêt en concurrençant la Chine dans la région.
Dans un discours, Yukio Edano, ministre des affaires étrangères japonaises, a posé les nouvelles bases de la stratégie japonaise. L’aide au développement bien sur, mais aussi les partenariats stratégiques et le développement d’infrastructures à l’échelle continentales formeront les bases de cette stratégie dans laquelle le Japon a prévu d’investir 100 milliards de dollars américains sur les dix prochaines années, sans compter les investissements de la banque asiatique d’investissement dont le Japon « possède » plus de 15 % du capital. L’intérêt pour le Japon de connecter à une toute autre échelle les économies indiennes et nippones est énorme, l’Inde est le nouvel el dorado des investisseurs et sa croissance fait pâlir la plupart des pays des la planète, l’économie japonaise est exportatrice, en particulier en machine-outils, et comme elle a su, et sait toujours, grandement profiter de l’insolente croissance chinoise, surtout des années 2000 et 2010, elle compte bien profiter de la croissance indienne pour que celle-ci tire la croissance japonaise. Au delà de ça, l’intégration économique à l’échelle de l’indo-pacifique permettrait de toute façon aux exportateurs de japonais de profiter de nouveaux marchés de manière beaucoup plus facile. Finalement, ces projets relève d’une importance stratégique afin de permettre à la diplomatie japonaise de s’imposer dans le monde comme l’une des plus influentes.
Le Japon va investir un total de 2 milliards de dollars américains cette année 2023 dans le projet de port de Dawei au Myanmar, sur les 10 milliards de coûts estimés pour le projet, et les entreprises japonaises seront encouragés à investir dans la zone économique spéciale éponyme. Plus, le Japon s’est déclaré prêt à accorder des overseas development loans à hauteur de 20 milliards de dollars à un taux de 0,1 % au Myanmar ainsi qu’à la Thailand pour la construction d’une ligne de shinkansen qui lierait Bangkok, Dawei et Rangoon pour un total de 700 kilomètres de voies ferrées traversables en deux heures qui permettrait de dynamiser l’économie locale et les liens entre les deux pays, cet investissement est un premier pas vers l’objectif fixé de relier la ligne grande-vitesse Singapour-Kuala Lumpur à l’Inde, ce qui consisterait en une avancée considérable pour les infrastructures régionales mais aussi pour la coopération régionale. L’objectif est aussi de faire de Dawei le grand port en eaux profondes de la région. 10 milliards de dollars américains seront aussi investis dans le port de Muara, au Brunei, le but est d’augmenter la capacité d’accueuil du port en équivalents vingts-pied afin d’en faire un point clé dans les Freedom roads. Manille devrait elle aussi recevoir des investissements équivalents dans les années à venir. De même, anticipant une augmentation des échanges depuis le port de Tokyo, seront investis 3 milliards de dollars sur 5 ans afin d’agrandir la capacité portuaire de la capitale japonaise. Le retard objectif de l’Inde en terme de transport ferroviaire couplé à sa croissance économique exponentielle en fait un pays de choix pour l’installation d’une ligne de SCMaglev. Japan Railways propose ainsi à l’Inde l’établissement d’une ligne à très grande vitesse New Delhi-Ahmedabad-Mumbay pour la coquette somme de 200 milliards de dollars sur 10 ans dont 50 % pourraient être pris en charge par le Japon sous la force d’un prêt extérieur au développement. Japan Railways serait aussi prête à investir 20 milliards dans le projet en échange de part sur la ligne. Le SCMaglev est sans aucun doute le futur du transport mondial de part sa vitesse et son empreinte écologique négligeable et il serait dommage pour le l’Inde rater le coche. Le Japon, qui a déjà aidé à financer une ligne de Shinkansen entre Jhansen et Delhi est un soutient important pour l’Inde en terme d’infrastructures ferroviaires et est bien sur prêt à poursuivre l’expérience.
Le Japon qui possède la majorité des capitaux de la banque asiatique de développement va faire peser toute son influence sur celle-ci afin qu’elle s’intègre pleinement dans les Freedom roads et aide à financer l’ensemble des projets qui se développent et se développeront grâce à celles-ci dans les années à venir. De même, le Japon compte sur les pays concernés pour diriger leurs investissement nationaux dans cette direction. Finalement, Tokyo souhaiterait savoir à quelle échelle, l’Inde, les Etats-Unis, l’Australie, mais aussi la France, pays riches, partenaires majeurs du projet sont prêts à s’investir financièrement dans celui-ci.
Dans un discours, Yukio Edano, ministre des affaires étrangères japonaises, a posé les nouvelles bases de la stratégie japonaise. L’aide au développement bien sur, mais aussi les partenariats stratégiques et le développement d’infrastructures à l’échelle continentales formeront les bases de cette stratégie dans laquelle le Japon a prévu d’investir 100 milliards de dollars américains sur les dix prochaines années, sans compter les investissements de la banque asiatique d’investissement dont le Japon « possède » plus de 15 % du capital. L’intérêt pour le Japon de connecter à une toute autre échelle les économies indiennes et nippones est énorme, l’Inde est le nouvel el dorado des investisseurs et sa croissance fait pâlir la plupart des pays des la planète, l’économie japonaise est exportatrice, en particulier en machine-outils, et comme elle a su, et sait toujours, grandement profiter de l’insolente croissance chinoise, surtout des années 2000 et 2010, elle compte bien profiter de la croissance indienne pour que celle-ci tire la croissance japonaise. Au delà de ça, l’intégration économique à l’échelle de l’indo-pacifique permettrait de toute façon aux exportateurs de japonais de profiter de nouveaux marchés de manière beaucoup plus facile. Finalement, ces projets relève d’une importance stratégique afin de permettre à la diplomatie japonaise de s’imposer dans le monde comme l’une des plus influentes.
- première carte:
Le Japon va investir un total de 2 milliards de dollars américains cette année 2023 dans le projet de port de Dawei au Myanmar, sur les 10 milliards de coûts estimés pour le projet, et les entreprises japonaises seront encouragés à investir dans la zone économique spéciale éponyme. Plus, le Japon s’est déclaré prêt à accorder des overseas development loans à hauteur de 20 milliards de dollars à un taux de 0,1 % au Myanmar ainsi qu’à la Thailand pour la construction d’une ligne de shinkansen qui lierait Bangkok, Dawei et Rangoon pour un total de 700 kilomètres de voies ferrées traversables en deux heures qui permettrait de dynamiser l’économie locale et les liens entre les deux pays, cet investissement est un premier pas vers l’objectif fixé de relier la ligne grande-vitesse Singapour-Kuala Lumpur à l’Inde, ce qui consisterait en une avancée considérable pour les infrastructures régionales mais aussi pour la coopération régionale. L’objectif est aussi de faire de Dawei le grand port en eaux profondes de la région. 10 milliards de dollars américains seront aussi investis dans le port de Muara, au Brunei, le but est d’augmenter la capacité d’accueuil du port en équivalents vingts-pied afin d’en faire un point clé dans les Freedom roads. Manille devrait elle aussi recevoir des investissements équivalents dans les années à venir. De même, anticipant une augmentation des échanges depuis le port de Tokyo, seront investis 3 milliards de dollars sur 5 ans afin d’agrandir la capacité portuaire de la capitale japonaise. Le retard objectif de l’Inde en terme de transport ferroviaire couplé à sa croissance économique exponentielle en fait un pays de choix pour l’installation d’une ligne de SCMaglev. Japan Railways propose ainsi à l’Inde l’établissement d’une ligne à très grande vitesse New Delhi-Ahmedabad-Mumbay pour la coquette somme de 200 milliards de dollars sur 10 ans dont 50 % pourraient être pris en charge par le Japon sous la force d’un prêt extérieur au développement. Japan Railways serait aussi prête à investir 20 milliards dans le projet en échange de part sur la ligne. Le SCMaglev est sans aucun doute le futur du transport mondial de part sa vitesse et son empreinte écologique négligeable et il serait dommage pour le l’Inde rater le coche. Le Japon, qui a déjà aidé à financer une ligne de Shinkansen entre Jhansen et Delhi est un soutient important pour l’Inde en terme d’infrastructures ferroviaires et est bien sur prêt à poursuivre l’expérience.
Le Japon qui possède la majorité des capitaux de la banque asiatique de développement va faire peser toute son influence sur celle-ci afin qu’elle s’intègre pleinement dans les Freedom roads et aide à financer l’ensemble des projets qui se développent et se développeront grâce à celles-ci dans les années à venir. De même, le Japon compte sur les pays concernés pour diriger leurs investissement nationaux dans cette direction. Finalement, Tokyo souhaiterait savoir à quelle échelle, l’Inde, les Etats-Unis, l’Australie, mais aussi la France, pays riches, partenaires majeurs du projet sont prêts à s’investir financièrement dans celui-ci.
Mirage- Grand Consul
- Messages : 2038
Date d'inscription : 18/03/2013
Age : 25
Localisation : La Ville Lumière
Re: [✓] Etat du Japon
Etat du Japon - Nippon-Koku
Affaires intérieures
Affaires intérieures
Shinzo Abe a annoncé la poursuite de la réforme en profondeur de la fiscalité japonaise engagé avec en particulier la taxation de l’épargne et la baisse de la taxation de la consommation, à contre courant des solutions orthodoxes mais aussi des réformes menées lors de mandats précédents du premier ministre, un volte face justifiée à la presse par le manque de résultat, le recentrage du gouvernement lié à la coalition avec le parti démocrate constitutionnel et un certain pragmatisme. Le taxe sur les entreprises, actuellement à 30 % depuis la réforme de 2015 va être abaissé à 25 %, un choix motivé par la volonté de s’aligner sur les taux en place dans la majorité de l’OCDE et par la poursuite de la politique de libération de l’initiative privée souhaité par le cabinet. Des allégements fiscaux sont en plus au programme avec l’abaissement de la taxe à 22 % pour les entreprises investissant dans certains secteurs d’avenir dans lesquels le Japon souhaite avoir un rôle majeur pour l’avenir, robotique et écologie en tête.
Plus loin que ça, le gouvernement japonais a dévoilé un calendrier concernant l’ouverture d’une nouvelle special economic zone ( SEZ ) qui viendrait s’additionner à celles d’Ota, Sukuba et Fukuoka. Située en périphérie d’Osaka, ville spécialement choisi pour la qualité de ses infrastructures et pour sa densité industrielle déjà très forte. L’objectif est d’encourager la construction d’usines innovantes les plus robotisées possible. La SEZ devrait être totalement en place d’ici la mi-2024. Elle vise en fait à permettre aux entreprises de mettre en pratique les innovations liées à la robotisation en limitant les risques par des avantages fiscaux importants. Cela s’inscrit dans la tentative du gouvernement de limiter au maximum l’impact de la baisse démographique sur l’économie japonaise en augmentant le plus possible la part du capital dans la production japonaise, un choix particulièrement judicieux dans l’industrie, les usines étant de plus en plus autonomes d’années en années.
La troisième réforme introduite, et pas des moindres, est une réforme de l’émigration vers le Japon. En effet, Le nombre de dépots de bilan au Japon a doublé entre 2016 et 2017 pour cause de manque de main d’oeuvre. Le vieillissement de la population et la crise démographique sont de véritables fléaux qui lestent considérablement l’économie japonaise. Pour faire face à cela, seront introduits des quotas de travailleurs immigrés. Les confédérations de syndicats de patrons auront à charge, chaque années, de donner des chiffres correspondant au nombre de travailleurs nécéssaires pour chaque secteurs de l’économie japonaise. Ces chiffres seront rediscutés à la Diète puis modifiés si nécéssaire par celle-ci. Le gouvernement prévoit ainsi une augmentation de l’immigration vers le Japon dans les mois à venir, une mesure sans aucun doute mauvaise pour la popularité du premier ministre Abe dans un pays particulièrement xénophobe. Mais il assume sans honte, comme il le précise, “Le manque de main d’oeuvre, en particulier pour les petites et moyenne entreprises de province, tend à devenir un problème sérieux qui s’aggravera à l’avenir, c’est pour cela que le Japon doit prendre des mesures dès aujourd’hui pour régler ce problème.” Une mesure acceptée par les députés les plus conservateurs de la majorité suite à de houleuses discussions, comme concédé par Yoshitaka Sakurada, député de l’aile droite du parti libéral démocrate, “la hausse des quotas d’immigration créera selon moi des frictions dommageables à l’harmonie de notre pays, mais la situation économique est telle que cette solution semble être la seule crédible pour éviter l’effondrement, sur le long terme, de notre nation”.
Plus loin que ça, le gouvernement japonais a dévoilé un calendrier concernant l’ouverture d’une nouvelle special economic zone ( SEZ ) qui viendrait s’additionner à celles d’Ota, Sukuba et Fukuoka. Située en périphérie d’Osaka, ville spécialement choisi pour la qualité de ses infrastructures et pour sa densité industrielle déjà très forte. L’objectif est d’encourager la construction d’usines innovantes les plus robotisées possible. La SEZ devrait être totalement en place d’ici la mi-2024. Elle vise en fait à permettre aux entreprises de mettre en pratique les innovations liées à la robotisation en limitant les risques par des avantages fiscaux importants. Cela s’inscrit dans la tentative du gouvernement de limiter au maximum l’impact de la baisse démographique sur l’économie japonaise en augmentant le plus possible la part du capital dans la production japonaise, un choix particulièrement judicieux dans l’industrie, les usines étant de plus en plus autonomes d’années en années.
La troisième réforme introduite, et pas des moindres, est une réforme de l’émigration vers le Japon. En effet, Le nombre de dépots de bilan au Japon a doublé entre 2016 et 2017 pour cause de manque de main d’oeuvre. Le vieillissement de la population et la crise démographique sont de véritables fléaux qui lestent considérablement l’économie japonaise. Pour faire face à cela, seront introduits des quotas de travailleurs immigrés. Les confédérations de syndicats de patrons auront à charge, chaque années, de donner des chiffres correspondant au nombre de travailleurs nécéssaires pour chaque secteurs de l’économie japonaise. Ces chiffres seront rediscutés à la Diète puis modifiés si nécéssaire par celle-ci. Le gouvernement prévoit ainsi une augmentation de l’immigration vers le Japon dans les mois à venir, une mesure sans aucun doute mauvaise pour la popularité du premier ministre Abe dans un pays particulièrement xénophobe. Mais il assume sans honte, comme il le précise, “Le manque de main d’oeuvre, en particulier pour les petites et moyenne entreprises de province, tend à devenir un problème sérieux qui s’aggravera à l’avenir, c’est pour cela que le Japon doit prendre des mesures dès aujourd’hui pour régler ce problème.” Une mesure acceptée par les députés les plus conservateurs de la majorité suite à de houleuses discussions, comme concédé par Yoshitaka Sakurada, député de l’aile droite du parti libéral démocrate, “la hausse des quotas d’immigration créera selon moi des frictions dommageables à l’harmonie de notre pays, mais la situation économique est telle que cette solution semble être la seule crédible pour éviter l’effondrement, sur le long terme, de notre nation”.
Mirage- Grand Consul
- Messages : 2038
Date d'inscription : 18/03/2013
Age : 25
Localisation : La Ville Lumière
Chacun son Pays - le forum :: Archives du jeu :: Accéder aux archives :: Année 2018 :: V2018 (27 juin - 17 septembre 2018)
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum