[✔] Etat du Japon
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[✔] Etat du Japon
État du Japon
Nippon-koku
日本国
Nom : État du Japon - Nippon-koku - 日本国
Capitale : Tokyo
Superficie : 377 944 km²
Population : 93,418,501 habitants.
Gentilé : Japonais(e)
Langue officielle : Japonais
Monnaie: Yen ¥
PIB (nominal) : 44,31 milliards USD
Croissance : 12 %
Description du Japon : Le Japon, en forme longue l'État du Japon, en japonais Nippon ou Nihon, est un pays insulaire de l’Asie de l’Est. Situé dans l’océan Pacifique. Étymologiquement, les kanjis (ou idéogrammes) qui composent le nom du Japon signifient « lieu d’origine du soleil » ; c’est ainsi que le Japon est parfois désigné comme le « pays du Soleil levant ».
Le Japon forme, depuis 1945, un archipel de 6 852 îles, dont les quatre plus grandes sont Honshu, Hokkaido, Kyushu et Shikoku, représentant à elles seules 97 % de la superficie du pays. L’archipel s’étend sur plus de trois mille kilomètres. La plupart des îles sont montagneuses, parfois volcaniques. La superficie du Japon est de 377 835 km2, dont l’essentiel est concentré sur les étroites plaines littorales.
Les premières mentions écrites du Japon sont de brèves apparitions dans des textes de l’histoire chinoise du Ier siècle. L’histoire du Japon est caractérisée par des périodes de grande influence dans le monde extérieur suivies par de longues périodes d’isolement. Depuis l’adoption de sa constitution en 1947, le Japon maintient une monarchie constitutionnelle avec un empereur et un parlement élu, la Diète.
Orientation politique : Monarchie constitutionnelle
Empereur : Hirohito
Premier ministre : Hayato Ikeda
Composition de la Chambre des conseillers (chambre haute)
Liberal Democratic Party: 49 sièges
Japan Socialist Party: 21 sièges
Indépendants et autres: 5 sièges
Composition de la Chambre des représentants (chambre basse)
Liberal Democratic Party: 300 sièges
Japan Socialist Party: 144 sièges
Democratic Socialist Party: 17 sièges
Japanese Communist Party : 3 sièges
Indépendants et autres: 3 sièges
Récapitulatif des relations diplomatiques internationales :
Très bonnes relations : États-Unis d'Amérique
Bonnes relations : Occident
Relations neutres : République de Chine
Mauvaises relations : République de Corée, URSS
Très mauvaises relations : République Populaire de Chine, République Populaire et Démocratique de Corée...etc
Alliances et Organisations membre : Organisation des nations unies.
Nippon-koku
日本国
- Hymne national:
Nom : État du Japon - Nippon-koku - 日本国
Capitale : Tokyo
Superficie : 377 944 km²
Population : 93,418,501 habitants.
Gentilé : Japonais(e)
Langue officielle : Japonais
Monnaie: Yen ¥
PIB (nominal) : 44,31 milliards USD
Croissance : 12 %
- Carte du Japon:
Description du Japon : Le Japon, en forme longue l'État du Japon, en japonais Nippon ou Nihon, est un pays insulaire de l’Asie de l’Est. Situé dans l’océan Pacifique. Étymologiquement, les kanjis (ou idéogrammes) qui composent le nom du Japon signifient « lieu d’origine du soleil » ; c’est ainsi que le Japon est parfois désigné comme le « pays du Soleil levant ».
Le Japon forme, depuis 1945, un archipel de 6 852 îles, dont les quatre plus grandes sont Honshu, Hokkaido, Kyushu et Shikoku, représentant à elles seules 97 % de la superficie du pays. L’archipel s’étend sur plus de trois mille kilomètres. La plupart des îles sont montagneuses, parfois volcaniques. La superficie du Japon est de 377 835 km2, dont l’essentiel est concentré sur les étroites plaines littorales.
Les premières mentions écrites du Japon sont de brèves apparitions dans des textes de l’histoire chinoise du Ier siècle. L’histoire du Japon est caractérisée par des périodes de grande influence dans le monde extérieur suivies par de longues périodes d’isolement. Depuis l’adoption de sa constitution en 1947, le Japon maintient une monarchie constitutionnelle avec un empereur et un parlement élu, la Diète.
Orientation politique : Monarchie constitutionnelle
Empereur : Hirohito
Premier ministre : Hayato Ikeda
- Composition du gouvernement japonais - Second Cabinet Ikeda:
• Premier ministre - Hayato Ikeda
• Ministre de la Justice - Ueki Kanoe-ko Ichiro
• Ministre des Affaires étrangères - Zentaro Kosaka
• Ministre des Finances - Mikio Mizuta
• Ministre de l'éducation - Araki Mari
• Ministre de la Santé et du Bien-être - Tamis Kimi
• Ministre de l'Agriculture, des Forêts - Shuto héros
• Ministre du Commerce international et de l'Industrie - Shiina Etsusaburo
• Ministre des Transports - Kogure Taketayu
• Ministre des Postes et Télécommunications - Kogane Yoshiteru
• Ministre du Travail - Hirohide Ishida
• Ministre de la Construction - Umekichi Nakamura
• Ministre de l'Intérieur - Yasui Ken
•
• Secrétaire aux autorités de surveillance administrative - Ozawa Tasuku Shigeyoshi
• Secrétaire de la Défense - Naomi Nishimura
• Secrétaire de la planification économique - hisatsune sakomizu
• Secrétaires aux sciences et aux technologies - Ikeda Masayuki
• Secrétaire de la Justice - Yoshikawa Takekichi
• Vice-ministre des affaires étrangères - Tsushima Bunji
• Secrétaire aux finances - Tanaka Shigeho
• Secrétaire de l'Éducation, de la Culture, et des Sports - Koketsu Watarusan
• Secrétaire de la Santé - Ando sens
• Secrétaire de l'Agriculture et des Forêts - Ihara Kishi-Daka
• Secrétaire du Commerce international et de l'Industrie - Hajime-seki Ihei
• Secrétaires des Transports secrétaire parlementaire - Fuke Shunichi
• Secrétaire du Travail - Abe Kiyomi
• Secrétaire des Constructions - Hajime Tamura
• Secrétaire au développement régional d'Hokkaido - Hayashida Masaharu
Composition de la Chambre des conseillers (chambre haute)
Liberal Democratic Party: 49 sièges
Japan Socialist Party: 21 sièges
Indépendants et autres: 5 sièges
Composition de la Chambre des représentants (chambre basse)
Liberal Democratic Party: 300 sièges
Japan Socialist Party: 144 sièges
Democratic Socialist Party: 17 sièges
Japanese Communist Party : 3 sièges
Indépendants et autres: 3 sièges
Récapitulatif des relations diplomatiques internationales :
Très bonnes relations : États-Unis d'Amérique
Bonnes relations : Occident
Relations neutres : République de Chine
Mauvaises relations : République de Corée, URSS
Très mauvaises relations : République Populaire de Chine, République Populaire et Démocratique de Corée...etc
Alliances et Organisations membre : Organisation des nations unies.
Fiche généreusement collectivisée par le camarade Nut', ma reconnaissance est éternelle.
Aetius- L'Alexandre du Nord
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Age : 83
Re: [✔] Etat du Japon
Validée. Merci de changer l'avatar pour y mettre le drapeau nippon.
Bureau- Vox Bureauli
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Re: [✔] Etat du Japon
État du Japon
Nippon-koku
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Nippon-koku
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● Affaires intérieurs ●
………. Le temps guérit toutes les blessures, même les plus profondes et les plus purulentes. Aujourd’hui, toutes les plaies autrefois suintantes du Japon ne sont plus que des reliquats, des souvenirs de guerre qui subsistent de là ou là. Mais si Hirō Onoda continue de croire que le Japon en guerre, le Japon a trouvé une paix précieuse depuis maintenant presque deux décennies. Cette paix c’est surtout le fait d’une prospérité économique qui n’en finit plus. Croissance économique démentielle, croissance démographique hallucinante, exportation au beau fixe … bref, le Japon entre dans un véritable âge d’or au point qu’on parle déjà du « miracle économique japonais ».
Le premier ministre Hayato Ikeda ne se repose pas sur les lauriers de cette nouvelle décennie dorée. En poste depuis 1960, Ikeda mise sur l’expansion agressive de l’économie japonaise. Il a lancé dès son investiture le plan de « doublement des revenus ». Il s’agit de doubler les revenus par individu, les revenus budgétaires du Japon, de doubler la production nationale et d’atteindre le plein emploi. Le plan consiste à faire décrocher les taux d’intérêts privés et à réduire progressivement les taux d’impositions sur les particuliers pour inciter la population japonaise à dépenser. Ce réajustement structurel pourrait à terme réduire les écarts de richesses patents entre les différentes classes économiques japonaises.
La rapide expansion économique de ces dernières années a été marquée notamment par l'activité de l'investissement privé dans des industries telles que sidérurgiques, mécaniques, industries des métaux non ferreux, des produits chimiques, du charbon et du pétrole. Il en est résulté une augmentation de la capacité de production ainsi que du rendement industriel du Japon. Malgré la perspective d'un changement dans sa direction, la croissance économique risque d'être entravée par divers problèmes que cette rapide expansion récente a soulevé. Les plus frappants sont le changement dans la structure des coûts et des prix et la balance des paiements, le premier déterminant la croissance économique future et la seconde la limitant. Le changement dans la structure des coûts et des prix a été caractérisé par un fléchissement des prix de gros et une hausse des prix à la consommation qui traduisent : d'une part, l'augmentation de la capacité et de la productivité industrielles, augmentation qui a pour effet de réduire la demande effective, et d'autre part, le relèvement des salaires qui peut provoquer une inflation ayant son origine dans la hausse des coûts. La balance des paiements est importante parce que l'augmentation des importations par rapport à celle du produit national brut est censée être plus que proportionnelle, alors que les exportations dépendent non seulement de leur capacité concurrentielle mais également de la situation sur les marchés mondiaux, en l'occurrence, du degré de discrimination dont les marchandises japonaises sont l'objet de la part d'autres pays industriels. Le plan décennal constitue essentiellement pour l'économie nationale une règle de conduite qui est fondée sur le principe de la libre entreprise et de marchés libres. C'est pourquoi il est prédisposé aux difficultés propres à une économie de marché, ce dont témoignent les résultats acquis la première année, résultats qui accusent une nette différence par rapport à ceux qui étaient prévus dans le plan. Les objectifs du plan décennal pourraient être atteints un ou deux ans avant la date prévue, mais un certain nombre de problèmes de caractère tant structurel que cyclique, qui toutefois ne sont pas complètement négligés dans le plan, semblent encore devoir être résolus.
Pour tenir le coût, le Japon doit donc maintenir sa balance de paiements à bon flot. Pour l’instant ce n’est pas possible, car le plan décennal prévoyait une croissance de 7% alors que les taux de croissance réelle avoisinent les 14%. Le niveau d’investissement privé est lui supérieur à toutes les attentes : le niveau d’investissement de 1961 dépasse largement celui planifié à la même date, il dépasse même le niveau d’investissement prévu par le plan à sa toute fin.
Ikeda décide donc de renforcer la compétitivité générale des entreprises japonais en planifiant la décroissance des taux d’intérêts et des taxes aux particuliers pour favoriser le marché intérieur, à tel point que le marché financier des prêts bancaires est en mode « overloan », c’est-à-dire que les taux directeurs ne sont pas assez haut pour que les sommes prêtées soient garanties par les caisses de dépôts. . En outre, ces mesures pourraient enclencher un glissement de l’investissement japonais sur des technologies de la consommation de masse, dont les fameux 3C : voiture, frigo et radio. Ces produits à bien plus forte valeur ajouté que les produits à faible technicité que le Japon commerçait jusqu’ici. Cette transition est surtout permise par le décroissement des coûts de production de l'industrie de base du Japon : l'acier par exemple coûte moins cher à produire, il est également vendu moins cher. Cette baisse de prix permet aux produits de la consommation comme les voitures ou les télévisions d'être vendues moins chères et surtout de dégager une plus valu pour l'investissement à l'innovation (pour faire encore baisser le prix). Ce cercle vertueux s'appliquer à toutes les échelles industrielles du Japon. L'économiste à l'origine de cette théorie Shinomura, a prédit une croissance encore plus forte dans les années à venir.
En clair, le Japon renoue avec une croissance économique plus modeste (le mot d’ordre est une croissance à 5 ou 6 %) pour rétablir une balance des paiements favorable pour revenir plus tard à la charge (la croissance en 1965 est établie dans le plan décennal entre 9 et 11%).
Le premier ministre Hayato Ikeda ne se repose pas sur les lauriers de cette nouvelle décennie dorée. En poste depuis 1960, Ikeda mise sur l’expansion agressive de l’économie japonaise. Il a lancé dès son investiture le plan de « doublement des revenus ». Il s’agit de doubler les revenus par individu, les revenus budgétaires du Japon, de doubler la production nationale et d’atteindre le plein emploi. Le plan consiste à faire décrocher les taux d’intérêts privés et à réduire progressivement les taux d’impositions sur les particuliers pour inciter la population japonaise à dépenser. Ce réajustement structurel pourrait à terme réduire les écarts de richesses patents entre les différentes classes économiques japonaises.
La rapide expansion économique de ces dernières années a été marquée notamment par l'activité de l'investissement privé dans des industries telles que sidérurgiques, mécaniques, industries des métaux non ferreux, des produits chimiques, du charbon et du pétrole. Il en est résulté une augmentation de la capacité de production ainsi que du rendement industriel du Japon. Malgré la perspective d'un changement dans sa direction, la croissance économique risque d'être entravée par divers problèmes que cette rapide expansion récente a soulevé. Les plus frappants sont le changement dans la structure des coûts et des prix et la balance des paiements, le premier déterminant la croissance économique future et la seconde la limitant. Le changement dans la structure des coûts et des prix a été caractérisé par un fléchissement des prix de gros et une hausse des prix à la consommation qui traduisent : d'une part, l'augmentation de la capacité et de la productivité industrielles, augmentation qui a pour effet de réduire la demande effective, et d'autre part, le relèvement des salaires qui peut provoquer une inflation ayant son origine dans la hausse des coûts. La balance des paiements est importante parce que l'augmentation des importations par rapport à celle du produit national brut est censée être plus que proportionnelle, alors que les exportations dépendent non seulement de leur capacité concurrentielle mais également de la situation sur les marchés mondiaux, en l'occurrence, du degré de discrimination dont les marchandises japonaises sont l'objet de la part d'autres pays industriels. Le plan décennal constitue essentiellement pour l'économie nationale une règle de conduite qui est fondée sur le principe de la libre entreprise et de marchés libres. C'est pourquoi il est prédisposé aux difficultés propres à une économie de marché, ce dont témoignent les résultats acquis la première année, résultats qui accusent une nette différence par rapport à ceux qui étaient prévus dans le plan. Les objectifs du plan décennal pourraient être atteints un ou deux ans avant la date prévue, mais un certain nombre de problèmes de caractère tant structurel que cyclique, qui toutefois ne sont pas complètement négligés dans le plan, semblent encore devoir être résolus.
Pour tenir le coût, le Japon doit donc maintenir sa balance de paiements à bon flot. Pour l’instant ce n’est pas possible, car le plan décennal prévoyait une croissance de 7% alors que les taux de croissance réelle avoisinent les 14%. Le niveau d’investissement privé est lui supérieur à toutes les attentes : le niveau d’investissement de 1961 dépasse largement celui planifié à la même date, il dépasse même le niveau d’investissement prévu par le plan à sa toute fin.
Ikeda décide donc de renforcer la compétitivité générale des entreprises japonais en planifiant la décroissance des taux d’intérêts et des taxes aux particuliers pour favoriser le marché intérieur, à tel point que le marché financier des prêts bancaires est en mode « overloan », c’est-à-dire que les taux directeurs ne sont pas assez haut pour que les sommes prêtées soient garanties par les caisses de dépôts. . En outre, ces mesures pourraient enclencher un glissement de l’investissement japonais sur des technologies de la consommation de masse, dont les fameux 3C : voiture, frigo et radio. Ces produits à bien plus forte valeur ajouté que les produits à faible technicité que le Japon commerçait jusqu’ici. Cette transition est surtout permise par le décroissement des coûts de production de l'industrie de base du Japon : l'acier par exemple coûte moins cher à produire, il est également vendu moins cher. Cette baisse de prix permet aux produits de la consommation comme les voitures ou les télévisions d'être vendues moins chères et surtout de dégager une plus valu pour l'investissement à l'innovation (pour faire encore baisser le prix). Ce cercle vertueux s'appliquer à toutes les échelles industrielles du Japon. L'économiste à l'origine de cette théorie Shinomura, a prédit une croissance encore plus forte dans les années à venir.
En clair, le Japon renoue avec une croissance économique plus modeste (le mot d’ordre est une croissance à 5 ou 6 %) pour rétablir une balance des paiements favorable pour revenir plus tard à la charge (la croissance en 1965 est établie dans le plan décennal entre 9 et 11%).
● Affaires étrangères ●
………. Le Japon prépare ardemment les Jeux Olympiques de Tokyo de 1964. Dans le même temps, le Shinkansen se prépare pour une inauguration en 1964. Bref, tous les regards seront portés sur le Japon en 1964.
Pour le Japon c’est l’occasion de préparer l’obtention de traités de libre-échanges et de raffermir ses relations diplomatiques et commerciales avec ses voisins du Pacifique : Etats-Unis d’Amérique, Corée du Sud, Royaume-Uni, République de Chine, Australie …
Tout ces pays seront au cœur de la nouvelle diplomatie japonaise, plus ambition et plus fraternelle que jamais.
Pour le Japon c’est l’occasion de préparer l’obtention de traités de libre-échanges et de raffermir ses relations diplomatiques et commerciales avec ses voisins du Pacifique : Etats-Unis d’Amérique, Corée du Sud, Royaume-Uni, République de Chine, Australie …
Tout ces pays seront au cœur de la nouvelle diplomatie japonaise, plus ambition et plus fraternelle que jamais.
Aetius- L'Alexandre du Nord
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Re: [✔] Etat du Japon
État du Japon
Nippon-koku
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● Affaires intérieurs ●
……… Hayate Ikeda peut dormir sur ses deux oreilles. Si la croissance japonaise marque un coup d’arrêt notable de 4% ce semestre-ci, c’est uniquement parce que les institutions financières nippones le veulent bien. En effet, au vu de l’emballement de la croissance économique réelle vis-à-vis des chiffres prévus lors de la mise en place du plan décennal 1960, Ikeda avait décidé de recentrer l’activité économique sur des denrées techniquement plus avancés, avec une plus-value plus importante. Le tout était de fortifier le marché intérieur japonais et de permettre le renforcement des entreprises nippones sur le marché mondial.
Ces mesures destinées à équilibrer une balance des paiements chamboulée par l’hyper-croissance japonais portent ces fruits. La balance des paiements revient à valeurs à peu près convaincantes, le déséquilibre n’étant que de -5% sur la période annuelle.
Concernant la conquête de nouveaux marchés financiers aux plus-values plus intéressantes, le Japon active ses premières mesures issus du « livre blanc de la politique commerciale de l’Etat du Japon ». Le Japon décide « d’abandonner » certains secteurs de son économie pour se concentrer sur des secteurs plus techniques mais plus porteurs. Les secteurs « abandonnés » sont destinés à une « passation de flambeau ». Cette passation de flambeau est représentée par l’économiste Kaname Akamatsu par l’allégorie des « vols d’oies sauvages ». Cette célèbre théorie de l’investissement et du commerce extérieur se déroule en quatre phases :
Dans une première phase, le pays en développement importe des produits manufacturés des pays industrialisés, et exporte des matières premières et des produits agricoles. Les importations concurrencent l'artisanat local, et une partie de la main-d’œuvre doit rejoindre le secteur exportateur.
Durant la troisième étape, l'industrie locale devient une force exportatrice, sa production s'homogénéise avec celle des pays industrialisés, et la production locale de biens d'investissement se développe.
Enfin, la quatrième étape est marquée par le déclin de l'exportation de biens de consommation : leur production est transférée à des pays moins avancés, le pays commence à exporter des biens d'investissement et devient une force dans la concurrence -internationale.
Le Japon est entré dans la dernière phase du modèle d’Akamatsu. Des investissements dans secteurs sidérurgiques, mécaniques, industries des métaux non ferreux, des produits chimiques, du charbon et du pétrole dans de « nouveaux » pays industriels est indispensable à la transition industrielle du Japon. Après avoir sondé les différentes possibilités, les différents keiretsu et zaibatsu industriels de l'archipel nippon portent une focale particulière sur Taiwan et la Corée du Sud, dont les économies sont particulièrement mures. Le marché intérieur de ces pays est particulièrement solide alors même que les secteurs industriels sont sujets à des investissements multiples tant du domaine privé que du domaine public, le dirigisme d'Etat assure lui la stabilité politique nécessaire aux affaires. Le cas de Honk Hong est encore plus intéressant, puisque le retrait politique des Britanniques pourraient laisser ce milieu d'affairistes séculaires tomber sous l'influence des compagnies japonaises. En résumé, des traités de libre-échange et d'investissements sont négociés avec Taiwan et la Corée du Sud.
Ces investissements permettraient de déléguer la production industrielle bas de gamme à des pays second couteaux et à se concentrer sur les nouveaux secteurs porteurs : automobiles, produits ménagers, électronique ...
● Affaires étrangères ●
……….A Taiwan, il est proposé un traité de libre-échange sur les produits industriels de première et de seconde main. Les industriels japonais dont les grands noms de la sidérurgie proposent une enveloppe d'investissement de 197 millions de Yen dans des projets de décentralisation industrielle.
En Corée du Sud, le projet d'investissement est annexe à la réconciliation politique des deux pays. En effet, depuis maintenant une vingtaine d'années, une pierre d’achoppement ruine les relations commerciales entre les deux pays. Il s'agit principalement du problème des minorités coréennes résident au Japon. Ces dernières ont été importées sur l'archipel nippon pour l'effort de guerre lors de la seconde guerre mondiale, elles ont aujourd'hui considérées comme des minorités de citoyens de seconde zone. Pour régler cette querelle dont découle une absence de relation diplomatique et commerciale, le premier-ministre Hayate Ikeda a invité son homologue coréen à Tokyo pour négocier un traité d'amitié.
Ikeda a prévu de reconnaître définitivement la Corée du Sud comme l'Etat légitime et souverain de la péninsule coréenne. Il a également promis lors des réunions groupes de travail de pré-négociations, d'accorder la possibilité aux membres de la minorité coréenne de choisir entre la nationalité sud-coréenne et nord-coréenne. Ikeda souhaite également supprimer la ligne Syngman-Rhee pour régler le différent territorial avec la Corée : il espère que la création d'une zone de pêche commune serait une solution consensuelle pour les deux partis. Les rochers Liancourt, du fait de leur potentiels économiques restent et resteront attachés à la souveraineté japonaise. Les possibilités d'investissements du Japon en Corée sont énormes : on parle d'un contrat de plus de 400 millions d'aide au développement et de 300 millions d'investissements sous forme de prêt bancaire.
Aetius- L'Alexandre du Nord
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Re: [✔] Etat du Japon
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● Affaires intérieures ●
………. Militairement, rien ne va plus pour le Japon. La flotte russe du Pacifique n’a jamais été aussi performante qu'aujourd’hui, ses flottilles de sous-marins silencieux mettent une pression énorme sur les côtes japonaises. De l’autre côté de la mer de Chine, la République Populaire de Chine commence doucement à se reconstruire une puissance navale.
De ce fait, l’intégrité de la Zone Economique Exclusive du Japon n’est pas assurée par la Flotte d’Autodéfense du Japon. Au nord comme à l’ouest, l’ersatz de marine formé par les différents vieux navires américains récupérés par les autorités japonaises doit faire l’objet d’une opération de rajeunissement. Et cette fois, le Japon compte bien prouver que son industrie peut encore produire du matériel militaire de qualité sans dépendre de son allié américain.
C’est ainsi que le Japon réactive sa production militaire navale pour remplacer sa flotte des années 1950. Il s’agit toujours d’une marine littorale, à vocation défense, une « green-water navy ». Si de nombreux amiraux souhaitent l’avènement d’une « blue water navy » japonaise, les eaux-profondes demeurent un terrain de jeu inaccessible. Avec une hausse de 15 % du budget du fonctionnement de la section recherche & développement de la marine japonaise, on pourrait peut-être parvenir à cet objectif mais notre capacité à l’entrevoir est ténue. La pose des quilles des premiers sous-marins Natsushio est symptomatique de cette marine qui ne veut pas sortir de cette zone de confort. Ces sous-marins (chasseurs/destructeurs d’autres sous-marins) sont petits et opèrent sous un rayon d’action limité, bien que disposant d’un arsenal plutôt remarquable pour sa taille. Ils témoignent d’une volonté avant tout défensive à l’encontre d’une flotte soviétique dont la première menace réside dans ses sous-marins, silencieux et mortels. En plus de ces sous-marins, la marine d’auto-défense se dote de deux nouveaux modèles de destroyers avec notamment les destroyers Yamaguno spécialisés dans la lutte contre les sous-marins avec l’obtention de nouveaux équipements anti-sous-marins : le radar de courte-portée de nouvelle génération OPS-11 et le nouveau système de missile de lutte anti-sous-marine ASROC. Les destroyers Akizuki, plus volumineux sont dotés d’une machinerie de communication dédiée à assurer le commandement des flottilles de destroyers transformant ainsi ce navire en un « DDC », un destroyer de commandement. Enfin, les destroyers Yamaguno seront parfois remplacés par la classe Minegumo (même blueprints que la Yamaguno mais les missiles ASROC sont remplacés par une plateforme accueillant des Gyrodyne QH-50 DASH, des drones hélicoptères anti-sous-marins) ou bien par des classes Murasame, dont le design élancé et vieux est compensé par un armement polyvalant (classé dans les destroyers anti-aérien/multi-rôle).
Ikeda décide également de créer le district naval d’Ominato et de le renforcer de deux flottilles de destroyers spécialement dédiées à se protéger des vils soviétiques. Un autre escadron mouillera à Ominato mais ne sera pas rattaché au commandement du district naval, il s’agit principalement d’une flottille composés des premiers destroyers à missiles guidés du Japon, la classe JDS Amatsukaze qui embarque le système de missiles guidés mer-air Tartar. Il est accompagné de la frégate polyvante de classe Isuzu. Cet escadron est principalement destiné à protéger l’espace aérien souverain du Japon.
Les deux escadrons navals sont attendus pour 1966
V District naval d’OminatoXVe escadron d’escorte
DDC-1 Akizuki
DD-1 Yamaguno
DD-2 Yamaguno
DD-3 MinegumoXVIe escadron d’escorte
DDC-2 Akizuki
DD-4 Yamaguno
DD-5 Minegumo
DDA-1 MurasameFlottille d'escorte IVVe escadron d'escorte
DE-101 Isuzu
DD-6 Yamaguno
DDG-1 AmatsukazeXe escadron d'escorte
DE-102 Isuzu
DE-103 Isuzu
DDG-2 Amatsukaze
Les Jieitai ne sont donc plus des forces laissées pour compte, d’autant plus que sur le sol, les forces japonaises sont dotées du nouveau char de Mitsubishi, le type 61. Bien que le char de chez Mitsubishi ne présente rien de révolutionnaire, il possède une particularité et non des moindres, d’être le premier char construit par le Japon depuis la fin de la seconde guerre mondial. Ce qui fait qu’il reste tout de même une fierté pour le peuple japonais qui montre qu’il n’est pas totalement dépendant de l’allié américain, et qu'il possède toujours suffisamment d’expérience pour construire son propre matériel militaire. Le haut-commandement passe commande de 250 exemplaires.
Aetius- L'Alexandre du Nord
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