[✓] Empire éthiopien / የኢትዮጵያ ንጉሠ ነገሥት መንግሥተ / Mängəstä Ityop'p'ya
2 participants
Chacun son Pays - le forum :: Archives du jeu :: Accéder aux archives :: Année 2018 :: V1919 (14 avril - 16 mai 2018)
Page 1 sur 1
[✓] Empire éthiopien / የኢትዮጵያ ንጉሠ ነገሥት መንግሥተ / Mängəstä Ityop'p'ya
PRÉSENTATION DU TRÈS SAINT
EMPIRE D’ÉTHIOPIE
EN L’AN DE GRÂCE 1919ኢትዮጵያ ታበፅዕ እደዊሃ ሃበ አግዚአብሐር
L’Éthiopie tend ses mains vers le Seigneur.* * *
POLITIQUE / ፖሊሲ
L’Empire d’Éthiopie est une monarchie absolue où règne un Empereur. L’actuel porteur du titre est l’Impératrice Zewditou Ière du nom, fille de l’Empereur Ménélik II (vainqueur face à l’Italie lors de la guerre de 1896) couronnée en 1916 suite à la déposition de l’Empereur Iyasu V. L’héritier du trône est son cousin, Tafari Makonnen, âgé actuellement de 26 ans.
Population (estimation) : 12,5 millions d’habitants* * *
ÉCONOMIE / ኤኮኖሚProduit Intérieur Brut (estimation) : 3 milliards $ (1990)
Endettement :
- 1919 : 30%* * *
ARMÉE / ጦር ሠራዊትEn 1919 les forces éthiopiennes ne disposent ni d’une marine, ni d’une armée de l’air. Leur seul atout est la passion d’une population guerrière, la foi d’un peuple fidèle à son Empereur, la dureté d’un environnement hostile pour qui n’y est pas familier.
Actifs (estimation) :
- 50 000 soldats (1919)
- 80 000 soldats (1920)
Réservistes (estimation) :
- 250 000 soldats (1919)
Matériel (estimation) :
- fusils divers + 50 000 fusils Lebel (1919)
- 100 000 grenades F1
- mitrailleuses légères Colt + mitrailleuses Vickers + 500 mitrailleuses Hotchkiss M1914 (1919) + 500 mitrailleuses Schwarzlose (1920)
- 100 pièces d’artillerie diverses + 40 canons 76mm M1909 (1919) + 100 canons Skoda 150 mm Model 1918 (1920-1923)* * *« En effet, voici ce que m'a dit l'Eternel : « Je veux rester tranquille et regarder de ma place, pareil à la chaleur des rayons du soleil, au nuage porteur de rosée dans la chaude période de la moisson. » »
Livre d’Isaïe, 18:4, Prophétie sur l’Éthiopie.
Dernière édition par Uriel le Sam 5 Mai 2018 - 12:34, édité 5 fois
Uriel- Gratte-papier
- Messages : 41
Date d'inscription : 13/04/2018
Re: [✓] Empire éthiopien / የኢትዮጵያ ንጉሠ ነገሥት መንግሥተ / Mängəstä Ityop'p'ya
EMPIRE D’ÉTHIOPIE
ኢትዮጵያ ታበፅዕ እደዊሃ ሃበ አግዚአብሐር
L’Éthiopie tend ses mains vers le Seigneur.
L’Éthiopie tend ses mains vers le Seigneur.
Déclaration de sa Majesté impériale d’Éthiopie et élue de Dieu Zewditou I, Reine des Rois d'Abyssinie, rapportée par la bouche de l’Impératrice :
Nous, Éthiopiens, peuple millénaire et miraculé, entendons de loin les retours de calme et de paix du continent blanc. Leurs guerres, nuées d’insectes qui ravagent les terres, certes se sont écrasées jusqu’aux forêts de ceux qu’ils ont soumis et engagé de force dans leurs causes ici même, dans le Tanganyika ; elles demeurent de vagues vacarmes dont notre pays, s’il ne peut que ressentir une profonde tristesse à l’idée du désastre humain et chrétien qui nous parvient, n’a point de raisons de se préoccuper. Ces Francs, Germains, Latins, ont je crois depuis longtemps, malgré leurs siècles d’or et de promesses, gagné en impureté dans leurs coeurs et préférer le fer à la foi, les casques à pointe aux auréoles, oubliant notre fraternité partagée, oubliant Jésus.
Permettez-moi de vous faire la lecture de l’Évangile selon Saint-Matthieu, chapitre 24 : « Vous entendrez parler de guerres et de menaces de guerres. Attention ! Ne vous laissez pas troubler par ces nouvelles, car cela doit arriver, mais ce ne sera pas encore la fin. En effet, on verra se dresser une nation contre une nation, un royaume contre un autre ; il y aura des famines et des tremblements de terre en divers lieux. Mais ce ne seront que les premières douleurs de l'enfantement. Alors on vous persécutera et l'on vous mettra à mort. Toutes les nations vous haïront à cause de moi. À cause de cela, beaucoup abandonneront la foi, ils se trahiront et se haïront les uns les autres. De nombreux faux prophètes surgiront et ils tromperont beaucoup de gens. Parce que le mal ne cessera de croître, l'amour du plus grand nombre se refroidira. Mais celui qui tiendra bon jusqu'au bout sera sauvé. »
Nous, Éthiopiens, tenons bon. Car notre coeur est pur et que nous ne craignons ni les armes, ni l’humiliation de ceux qui chercheraient à nous soumettre comme notre Seigneur qui fut amené au sommet de la montagne. Nous ne sommes pas belliqueux car nous avons fait nôtre le pardon qu’Il professe, et que pardonnant nous ne cherchons ni à nuire ni à combattre. Ainsi, tranquilles devant le monde, nous sommes effondrés devant l’oubli du Christ.
Vous parlant de cette sorte, votre Negestä nägästat, en ce dimanche saint, en ces lieux, dans ce temple, les pieds solidement maintenus sur le sol de la tradition, je peine à croire que la page des immondices qu’ont à connaître l’humanité et notre peuple se tourne un jour. Restons en attendant, sujets d’Éthiopie, unis dans le courage : « Mon fils, ne méprise pas le châtiment du Seigneur, Et ne perds pas courage lorsqu'il te reprend ; car le Seigneur châtie celui qu'il aime, et il frappe de la verge tous ceux qu'il reconnaît pour ses fils. » (Hébreux, 12:5-6).
Uriel- Gratte-papier
- Messages : 41
Date d'inscription : 13/04/2018
Re: [✓] Empire éthiopien / የኢትዮጵያ ንጉሠ ነገሥት መንግሥተ / Mängəstä Ityop'p'ya
EMPIRE D’ÉTHIOPIE
ኢትዮጵያ ታበፅዕ እደዊሃ ሃበ አግዚአብሐር
L’Éthiopie tend ses mains vers le Seigneur.
L’Éthiopie tend ses mains vers le Seigneur.
Déclaration de son Altesse impériale d’Éthiopie le Prince-Régent, Ras et Héritier du trône impérial Tafari Makonnen Woldemikae :
Au reste du monde, comme l’a dans ses termes propres annoncé l’Impératrice, j’exprime un message de soutien et de paix. Que les vainqueurs, tout particulièrement, sachent que l’Éthiopie se sent en profonde concordance avec leurs valeurs et que lorsqu’une délégation allemande vint tenter de nous emporter dans ce torrent de feu, nous n’avons répondu que par un dur silence plutôt que par une attentive écoute. Nous étions de toute façon trop occupés à renverser un usurpateur, à affronter son père, et avons de justesse évité une guerre civile et ramené l’ordre dans notre pays par la grâce de Dieu et les troupes de nos Rois. Que le Ras Mikael repose tout de même en paix, lui et ses soldats, car nous n’avons jamais souhaité que maintenir la stabilité de la Couronne et avec elle, l’honorable dynastie des salomonides.
Trois empires bordent le nôtre, et non des moindres, fiers et lourds ; avec lesquels il nous faut vivre car ils sont là et que l’on peut espérer que le temps de leurs poussées sur toutes les terres du globe est arrêté ; dont il faut aussi profiter, eux qui rapportent tant de prouesses et pourraient permettre à l’Éthiopie de connaître le chant de gloire de la modernité. La seule Croix et les seules paroles, ne sauvegarderont point le peuple éthiopien qui mérite d’être défendu, il nous faut trouver des amis et transcender les barrières d’un isolationnisme apeuré et d’exploiter ce que la force de nos bras et le génie de nos âmes ont à offrir.
En tant que délégué par l’Impératrice et le Conseil de la Couronne aux affaires étrangères du pays, j’ai ainsi invité le Président de la République française ou tout officiel capable de le représenter, à Addis Abeba notre capitale : la France, en effet, est la partenaire la plus intime de l’Éthiopie, celle qui l’a le plus respectée à travers les années, avec laquelle nous avons déjà pavé la voie d’un partenariat solide que nous aimerions solidifier encore, tant dans les domaines de la défense et de la diplomatie que de l’économie et de la culture. J’ai exprimé dans le même temps mes amitiés sincères aux souverains du Royaume-Uni et de l’Italie. Que les premiers soient assurés de notre soutien dans leur lutte contre l’État derviche, malheureusement toujours debout.
Uriel- Gratte-papier
- Messages : 41
Date d'inscription : 13/04/2018
Re: [✓] Empire éthiopien / የኢትዮጵያ ንጉሠ ነገሥት መንግሥተ / Mängəstä Ityop'p'ya
EMPIRE D’ÉTHIOPIE
ኢትዮጵያ ታበፅዕ እደዊሃ ሃበ አግዚአብሐር
L’Éthiopie tend ses mains vers le Seigneur.
L’Éthiopie tend ses mains vers le Seigneur.
Lettre de son Altesse impériale d’Éthiopie le Prince-Régent, Ras et Héritier du trône impérial Tafari Makonnen Woldemikae à son Altesse impériale d’Ethiopie le Le’ul et Ras Kassa Haile Darge :
Cher ami,
Connaissant votre fidélité et votre discrétion, je souhaite trouver en vous la tendre attention d’un frère et l’avis aiguisé d’un confident ne mâchant pas ses mots. Arrivé au pouvoir par la force des choses, mû par la seule volonté de développer un Empire à la fois uni et mosaïque de peuples et de religions par la main de son Empereur et de sa cour, mes vues dérangent, je dois l’admettre, et je suis devenu l’héritier du trône par un lien qui ne me plaçait pas pourtant de suite dans la ligne de succession. Après les conquêtes du siècles précédent, la splendeur de Ménélik II, l’impassibilité devant un conflit mondialement répandu, devant surtout la catastrophe sociale immense évitée de justesse qu’aurait été la mainmise d’un apostat sur le pouvoir suprême, le pays a bien des fois connu l’occasion de chuter mais reste droit comme une lance, la pointe dirigée vers le ciel de toutes les grâces que Dieu compte nous accorder. Il suffit de seulement le vouloir.
Votre soutien à l’Impératrice et le retrait spontané de vos prétentions ont été les gages les plus saillants de votre loyauté, et je vous demande de venir auprès de moi — en conservant votre charge dans le Selale. Homme de sagesse, j’attends vos conseils comme un assoiffé attend une outre, car plongé dans les rouages du pouvoir je ne parviens à en déceler toutes les menaces et mécaniques avec le recul nécessaire, chaque jour demandant une réponse, un décret, une attitude juste face à un rival.
Partisan comme vous le savez d’une Éthiopie modernisée dans ses techniques, technologies, institutions, car il n’existe pour nous qu’une seule voie dans laquelle nous survivons et dans laquelle notre peuple demeure prospère, je compte sur votre présence. Tandis que Gugsa Araya, mari de ma nièce en qui j’ai aussi totale confiance, s’acharne à retrouver la trace du déchu Iyasu, de vous sentir à mes côtés m’assurera un socle sur lequel m’appuyer. Je ne vous demande en aucun de choisir cependant entre moi et l’Impératrice car si nos vues divergent nous sommes tout deux d’accord pour exprimer notre responsabilité envers notre pays et formons en ceci un couple à l’image de celui qui a forgé notre destinée nationale : la Couronne et l’Église. Seulement d’emprunter plus directement avec moi, dans un élan ferme, le chemin de notre salut.
Uriel- Gratte-papier
- Messages : 41
Date d'inscription : 13/04/2018
Re: [✓] Empire éthiopien / የኢትዮጵያ ንጉሠ ነገሥት መንግሥተ / Mängəstä Ityop'p'ya
EMPIRE D’ÉTHIOPIE
ኢትዮጵያ ታበፅዕ እደዊሃ ሃበ አግዚአብሐር
L’Éthiopie tend ses mains vers le Seigneur.
L’Éthiopie tend ses mains vers le Seigneur.
Déclaration de sa Majesté impériale d’Éthiopie et élue de Dieu Zewditou I, Reine des Rois d'Abyssinie, rapportée par la bouche de l’Impératrice :
Je me suis entretenue ce matin avec l’archevêque d’Éthiopie Mattewos, comme vous le savez l’abouna nommé par le patriarche d’Alexandrie il y a près de 30 ans, dans la cathédrale Saint-Georges : sa foi, sa clarté et son impressionnante connaissance des Pères autant que du rite guèze, fruits matures d’une existence dédiée à l’enseignement, m’ont comme lors de chacune de mes visites éclairé un peu davantage.
Nous avons récité ensemble plusieurs versets des Psaumes, tel 68:32-36 : « Des grands viennent de l'Egypte; L'Ethiopie accourt, les mains tendues vers Dieu. Royaumes de la terre, chantez à Dieu, célébrez le Seigneur ! Chantez à celui qui s'avance dans les cieux, les cieux éternels ! Voici, il fait entendre sa voix, sa voix puissante. Rendez gloire à Dieu ! Sa majesté est sur Israël, et sa force dans les cieux. De ton sanctuaire, ô Dieu ! tu es redoutable. Le Dieu d'Israël donne à son peuple la force et la puissance. Béni soit Dieu ! » Vibrantes exhortations à la reconnaissance de la majesté de notre Seigneur et d’Israël, du nouvel Israël de l’Église célébrant la gloire divine.
L’Église orthodoxe éthiopienne — l’une des premières dans le continent, l’une des dernières si implantées où l’Islam ne pourra pas su se subsister — affirmant la dissolution de la nature humaine du Christ dans sa nature divine selon un monophysisme qui seul dans ce pays aura pris cette importance, affirme à nos yeux la doctrine théologique la plus cohérente : Dieu, incarné dans un corps condamné aux souffrances et aux peines, attirant le Diable et rachetant par son sacrifice les péchés de toute l’humanité, se retrouvait par la nature des choses dans un corps mais sa substance divine jamais ne fut atteinte et son Fils jamais ne fut un autre.
Nous manquons cependant, et en faisions la remarque avec l’archevêque, des écrits des saints des anciens temps — d’autant plus ceux combattus à Chalcédoine, conflit ayant mené à une malheureuse scission qui encore aujourd’hui nous place quelque peu à l’écart du monde chrétien — à l’heure où les Églises des trois conciles, sans la nôtre, se retrouveraient bien peu représentées. Je souhaite en cela engager un dialogue avec les autorités ecclésiastiques grecques de l’Église grecque et du Patriarcat de Constantinople en vue de fonder un Institut Impérial Gréco-Éthiopien de Théologie à Addis Abeba, lequel sera entre autre chargé, dans un bâtiment voisin de la cathédrale Saint-Georges, de la traduction du grec vers l’amharique et éventuellement du guèze vers le grec de textes antiques et médiévaux portant sur la théologie orthodoxe (du moins des trois conciles, éventuellement davantage dans le cadre d’une ouverture aux rites grecs).
Si nous pouvons aujourd’hui lire quelques textes car transmis vers le syriaque, le latin puis l’anglais ou le français, notre manque de locuteurs grecs et de liens avec la Grèce — où seule s’est perpétuée la langue autrefois d’Alexandrie qui ne nous lègue désormais que les nominations du Patriarche — freine nos connaissances sur le sujet, bloque notre accès aux textes sources. Fils adoptifs de Dieu comme l’enseigne Saint Cyrille, nous peinons à entendre le message de notre Seigneur sans les éclaircissements d’une richesse et splendeur sans bornes des Pères.
Uriel- Gratte-papier
- Messages : 41
Date d'inscription : 13/04/2018
Re: [✓] Empire éthiopien / የኢትዮጵያ ንጉሠ ነገሥት መንግሥተ / Mängəstä Ityop'p'ya
EMPIRE D’ÉTHIOPIE
ኢትዮጵያ ታበፅዕ እደዊሃ ሃበ አግዚአብሐር
L’Éthiopie tend ses mains vers le Seigneur.
L’Éthiopie tend ses mains vers le Seigneur.
Déclaration de sa Majesté impériale d’Éthiopie et élue de Dieu Zewditou I, Reine des Rois d'Abyssinie, rapportée par la bouche de l’Impératrice :
De nouveau, honnêtes sujets, j’ai à me prononcer sur la place, la fonction et la structure de la religion dans notre pays. Je ne fais que suivre les préceptes inscrits dans la sainte Bible, Proverbes, 14:23 : « Tout travail procure l'abondance, Mais les paroles en l'air ne mènent qu'à la disette. », et j’ose espérer fournir un travail, avec le soutien de mon cousin, qui s’il offrira l’abondance n’aura pas en lui le vice de la démesure et de la superficialité.
Toujours est-il que si l’Église éthiopienne participe à l’essence de ce qui fait l’Éthiopie, nous ne pouvons ignorer, à l’aune des événements mondiaux, la présence des sujets protestants ou de ceux qui ne partageant pas notre foi dans le Christ, Juifs ou Musulmans. Longtemps considérés de vagues silhouettes dans l’horizon national, une force de travail utile peu digne d’intérêt du pouvoir central, l’heure vient avec une confondante rapidité du moment ultime où le choix devra être fait de les écarter définitivement de nos belle nation ou de les intégrer totalement : je ne propose pas là, sur un ton médiéval, le baptême ou la mort ; mais nous ne pouvons déconsidérer une partie de notre peuple et attendre en retour qu’il voit en ma modeste personne et en l’Éthiopie toute entière, une mère protectrice et souveraine.
Iyasu V, apostat, comptait mener une révolution à sa manière en renverser les bases de l’Empire, qui ne peuvent qu’être chrétiennes : si vous ne pouvez l’accepter, connaissez son sort ou partez au loin. Si vos ambitions ne sont pas comme les siennes trompeuses et tyranniques, un simple dialogue est donc envisageable et à accomplir de toute urgence. J’ai convoqué à une réunion, entre autres, le Mufti d’Harar, des imams afars, et les grands prêtres juifs — les Beta Israel ne possédant pas de rabbin.
En présence du Conseil de la Couronne et de l’archevêque d’Éthiopie, je leur ai proposé l’adoption d’une Charte Impériale garantissant à tous les sujets de l’Empire la liberté de culte sans craindre d’aucune façon des tentatives de la part du pouvoir politique d’employer la force en vue de les convertir à la seule vraie foi, faisant le choix du respect des libres choix de chacun. Ces mots, que mon cousin je le sais ambitionnent de placer dans un texte plus conséquent, constitutionnel, m’ont paru une excellente porte d’entrée tout en conservant, implicitement, le rôle de religion d’État du christianisme éthiopien. Aux Juifs, un budget a été alloué pour la reconstruction des monastères juifs et l’envoi de denrées alimentaires dans le nord du pays, aux alentours de Gondar où leur présence est la plus nombreuse. Les années sombres qu’ils ont connues là-bas et qui a placé leur communauté sous un voile d’indifférence et de honte, ne peut laisser froide une Impératrice qui, pieuse, reconnaît la piété de ceux mêmes qui ne sont pas ses co-religionnaires.
J’en profite pour annoncer à tous les Juifs de Russie qu’en vertu des liens ayant uni nos pays, ils sont les bienvenus, notamment à Gondar, où ils pourront au milieu de croyants proches, dans une cité emplie de châteaux et cathédrales bercée par les rayons d’or du soleil d’Éthiopie, s’investir dans une communauté prête à les accepter tels qu’ils sont et à entendre leurs rites différents.
Uriel- Gratte-papier
- Messages : 41
Date d'inscription : 13/04/2018
Re: [✓] Empire éthiopien / የኢትዮጵያ ንጉሠ ነገሥት መንግሥተ / Mängəstä Ityop'p'ya
EMPIRE D’ÉTHIOPIE
ኢትዮጵያ ታበፅዕ እደዊሃ ሃበ አግዚአብሐር
L’Éthiopie tend ses mains vers le Seigneur.
L’Éthiopie tend ses mains vers le Seigneur.
Lettre de son Altesse impériale d’Éthiopie le Prince-Régent, Ras et Héritier du trône impérial Tafari Makonnen Woldemikae au Gouverneur du Jijiga Tekle Hawariat Tekle Mariyam :
Cher ami,
Qu’est-ce que la porte des mers devant la pure liberté de l’esprit humain ? Qu’est-ce que la profondeur des océans devant la bravoure d’un peuple souverain ? Que sont quelques vagues poussées par les vents s’écrasant sur les côtes quand la terre, féconde et généreuse, seule peut servir de base (l’on n’a jamais vu de temple dans les abysses) ? Rien. L’Éthiopie, retranchée, n’en est pas moins puissante : cornes dressées des hauts plateaux, sables brûlants du Danakil, jalousement trônent sur des vallées et cours d’eau que dans mille ans encore ses paysans exploiteront. Cette richesse intérieure fait notre force.
Pourtant, lors du dernier Conseil, m’a beaucoup été reproché mon accord avec les Français concernant le programme agricole d’Addis Abeba : dès lors que j’ai placé une partie du budget du trésor impérial dans ce secteur que nobles et clercs protègent comme un os à ronger en commun, les mêmes fauves ont immédiatement tourné leurs yeux vers moi et je faillis presque, au terme d’interminables algarades, en être chassé. L’Impératrice s’est tue, et j’oserai dans cette lettre l’insulte de la comparer, parfois, à un matou de compagnie, celui des castes qui gangrènent notre pays et qui promettent des années durant de m’affronter en hordes.
Des proches, des fidèles, sont autour de moi, mais les plus amicaux demeurent des nobles qui apprécient encore de trop leurs privilèges dans leurs bastions, sans comprendre qu’un Empire est plus qu’un ensemble de royaumes dans un autre. Je perds des alliés dès que je dois m’amener sur le terrain de la solidification du pouvoir impérial, alors que je me trouve dans la capitale impériale elle-même ! Chaque aube sonne le début d’une partie de chasse entre moi et la cour. Certains parlent déjà d’une guerre des deux couronnes, entre l’usurpatrice et l’héritier de la démesure : pourtant, Zewditou est loin d’être mon ennemie entre ces murs, quel dommage seulement que je puisse si peu l’approcher quand elle se laisse manipuler par le premier seigneur venu.
Dans le Amsalä Gänät je repose avec Menen et mes filles ; loin de ces spectacles déplorables où dix paires de mains cherchent à capturer une seule marionnette. Haile Darge me rend souvent visite, avec qui j’ai les plus intéressantes discussions en matière d’histoire mais qui peine à comprendre certaines de mes vues pour le pays ; Heruy surtout, administrateur de la ville que j’ai nommé personnellement, me sert de confident et je lis plusieurs des brouillons de ses manuscrits.
Pourquoi vous écrire ainsi, Mekonnen, avec cette naïve franchise qui ne laisse plus rien aux atours ? Car ces atours me fatiguent, car votre discipline militaire vous rend fidèle à votre pays et au pouvoir de la Negestä nägästat, car pour avoir vécu toute votre jeunesse en Russie vous savez combien nous avons besoin de certaines doctrines européennes, car vous haïssez plus que moi la corruption et l’orgueil des élites, car votre administration est parmi les plus réputées du pays que j’aimerais tant imposer en ces murs. Nous connaîtrons bientôt ensemble, avec les soutiens adéquats, la concrétisation de nos rêves, je vous le garantis et vous envoie en attendant mes voeux de prospérité.
Uriel- Gratte-papier
- Messages : 41
Date d'inscription : 13/04/2018
Re: [✓] Empire éthiopien / የኢትዮጵያ ንጉሠ ነገሥት መንግሥተ / Mängəstä Ityop'p'ya
EMPIRE D’ÉTHIOPIE
ኢትዮጵያ ታበፅዕ እደዊሃ ሃበ አግዚአብሐር
L’Éthiopie tend ses mains vers le Seigneur.
L’Éthiopie tend ses mains vers le Seigneur.
Déclaration du Chef du Conseil de la Couronne et Ministre de la Défense Habte Giyorgis Dinagde :
Fidèle dans ses campagnes à Ménélik II, dans la mémoire à son héritage, je continue de le supporter à travers l’Impératrice régnante, et j’entends par là supporter son projet d’une administration shewan centralement concentrée et régionalement appuyée sur tout le territoire. L’Empire d’Éthiopie s’est constitué d’abord sur la base de royaumes soumis et vassalisés, c’est-à-dire sur la bonne volonté de souverains restant chez eux des maîtres presque absolus : mais, il n’aura échappé à personne que depuis la fin du siècle dernier la nobilité vient désormais du pouvoir politique, lui-même conféré par le pouvoir central ; les gouverneurs sont peut-être héritiers d’anciens souverains, nommés « négus » dans leurs familles, mais leurs titres sont d’abord ceux acceptés, distribués.
En tant que fitawrari, il est de mon devoir de veiller à la défense extérieure comme intérieure de mon pays. Fidèle aussi désormais à sa Majesté, j’acquiesce en cela aux vues du Prince-Régent en matière de politique militaire, lequel a trouvé dans la France un allié de choix, ce qui manquait à l’Éthiopie notamment avec l’explosion de la guerre civile Russie, puissance qui était sur la question l’un de nos plus précieux partenaires. Les commandes qu’il a passées ont permis et permettront de doter pleinement l’infanterie en fusils, grenades et mitrailleuses. La fondation d’une aviation ne peut être que considérée avec satisfaction et Nasibu Zeamanuel a été chargé de la supervision et du commandement de la première armée de l’air impériale.
La France a aussi apporté avec elle l’inspiration d’un modèle : la modernisation du matériel doit s’accompagner d’une portée adéquate des effectifs et d’une structuration adaptée de l’armée. L’envoi d’officiers dans l’académie de Saint-Cyr depuis 1917 ; les formations tenues par des officiers russes, français, belges ; l’établissement d’une Académie Impériale, assurent ce développement. 30 000 postes permanents d’engagés dans l’active ont été dès à présent crées, après entretien avec l’Impératrice et le Ras Tafari Makonnen, ainsi que les commandants de l’armée impériale. L’objectif est, avec ces 80 000 hommes, une répartition entre 4 armées : de l’ouest, du sud, du nord-est, centrale, en des districts indépendants des frontières provinciales, même si toujours placés sous l’autorité de responsables à la fois, comme traditionnellement, liés à des charges politiques et militaires, tous les commandants étant d’abord des Ras, des Leul, des Shum. Les exceptions musulmanes de Jimma et d'Aussa sont notamment dans notre ligne de mire, l’accueil par ces derniers de Iyasu et leur irrespect des accords minimaux cadrant leur vassalité, étant vus comme des signes très inquiétants par l’Impératrice qui, si elle a souhaité assurer tous ses sujets de leur liberté de culte, est peinée en voyant que certains dirigeants utilisent l’Islam comme un prétexte à leurs ambitions.
Nous avons dans le même temps tenu à nous inspirer des mesures de la France en établissant un service militaire obligatoire de 2 ans pour tous les hommes capables de porter les armes (n’incluant pas, pour le moment, les nobles ni les clercs) dans les territoires sous administration directe de l’Empire ; ainsi qu’une réserve militaire, dite Réserve Impériale, dans laquelle seront maintenus durant 10 ans après leur engagement les anciens actifs. Toute cette entreprise a pour objectif une « dé-paysannisation » d’une armée qui, dans le cas d’une menace directe contre l’Empire, ne peut se contenter de la mobilisation spontanée de fermiers sans le moindre entraînement préalable ; et se veut l’occasion d’un recensement de la population masculine du pays. D’où l’importance des 80 000 hommes de l’armée régulière, placés sous le commandement d’officiers loyaux à l’Impératrice (tous ayant participé à la déposition de l’usurpateur) et ayant fait leurs carrières à l’étrangers — loin des influences familiales souvent néfastes, claniques qui s’assureront partout du maintien du respect de la législation impériale.
Uriel- Gratte-papier
- Messages : 41
Date d'inscription : 13/04/2018
Re: [✓] Empire éthiopien / የኢትዮጵያ ንጉሠ ነገሥት መንግሥተ / Mängəstä Ityop'p'ya
EMPIRE D’ÉTHIOPIE
ኢትዮጵያ ታበፅዕ እደዊሃ ሃበ አግዚአብሐር
L’Éthiopie tend ses mains vers le Seigneur.
L’Éthiopie tend ses mains vers le Seigneur.
Déclaration de son Altesse impériale d’Éthiopie le Prince-Régent, Ras et Héritier du trône impérial Tafari Makonnen Woldemikae :
Le peuple éthiopien, s’il ne peut se trouver physiquement en tel ou tel individu, est une chorale aux nombreuses voix dont ressort une harmonie supérieure. L’Éthiopie n’est pas multi-confessionnelle et ne le sera jamais ; elle est cependant multi-ethnique et ne peut gommer ce qui fait sa substance : Addis Abeba est un coeur battant, camouflée dans les entrailles du pays, mais qui donne le ton à des organes plus ou moins éloignés qui par dizaines forment le grand corps de l’Empire. La première grande entreprise de recensement de l’histoire du pays n’a ainsi pas que pour but de rendre une liste de sujets soldats réduits à leur situation mais de rendre compte, auprès de l’administration impériale.
Pour ce faire, l’Impératrice a décidé le lancement d’un large programme d’installation de l’administration dans chaque veine de l’Empire : dans chaque ville de plus de 5 000 habitants estimés sera placé un Bureau Impérial pour la gestion citadine, supplantée par le domicile du gouverneur dans le cas des chefs-lieux et, évidemment, par la résidence impériale pour Addis Abeba et le Shewa. Il servira de centre de recensement, de perception de l’impôt et abritera un représentant direct dans les petites localités de l’Impératrice, désigné par le gouverneur lui-même — mais que l’Impératrice pourra révoquer en tout temps. Il préfigure par ailleurs un découpage géographique et administratif plus fin, d’où qu’il ne s’agisse pas simplement d’un remplacement des Kantiba la plupart du temps désignés par les habitants ou simplement reposant sur le principe de succession.
Uriel- Gratte-papier
- Messages : 41
Date d'inscription : 13/04/2018
Re: [✓] Empire éthiopien / የኢትዮጵያ ንጉሠ ነገሥት መንግሥተ / Mängəstä Ityop'p'ya
EMPIRE D’ÉTHIOPIE
ኢትዮጵያ ታበፅዕ እደዊሃ ሃበ አግዚአብሐር
L’Éthiopie tend ses mains vers le Seigneur.
L’Éthiopie tend ses mains vers le Seigneur.
Déclaration de son Altesse impériale d’Éthiopie le Prince-Régent, Ras et Héritier du trône impérial Tafari Makonnen Woldemikae :
Depuis 1916 dans Addis Abeba une Garde municipale constituée de citoyens tente de se substituer à une justice quasiment populaire ou religieuse qui applique, sans considération sérieuse de l’autorité impériale, le code traditionnel qu’est le Fetha Nagast. Selon une pratique, il faut le dire, arriérée du droit encore féodalement inspirée, il est courant de voir les clans se venger eux-mêmes des tords commis à leurs membres et les seigneurs disposer d’une force militaire légitime les rendant du même coup immunisés. Sans textes et règles sur lesquels s’appuyer officiellement, centralisent, selon une teinte moderne, les moeurs primitives reprennent le dessus, donnant une situation qui n’a rien à envier à la sauvagerie des forêts recouvrant le pays. Le rapport à la propriété et au droit seigneurial ne pourra être changé d’un jour à l’autre quand, déjà, les ouvertures diplomatiques que j’ai amorcées suscitent bien des mécontentements.
Comme expliqué maintes fois, ces ouvertures signalent une volonté plus profonde d’assurer la pérennité d’une Éthiopie fière de son passé, mais d’une fierté ne voilant pas la nécessité des présentes adaptations. Le pays ne sera sinon bientôt réduit qu’à un vieillard sénile attendant le coup de grâce. J’entends le Gouverneur du Sidamo, le vénérable Balcha Safo, protester et me demander au plus vite de me ranger dans la seule ligne de l’Impératrice, à savoir un statu quo continu ne visant à ne rien trop bouleverser, laissant le pays dans un silence international et la cour dans la seule jouissance d’un spectateur amusé, rocher imperturbable face à l’écoulement du temps et des aléas politiques. Plus que l’héritier, je suis le Prince-Régent, et il est de mon devoir d’user de mes actuelles capacités pour éviter qu’importe le prix que l’autorité impériale, selon les vues de tels nobles malavisés, ne soit qu’un oeil vide observant son propre corps se décomposer sous ses yeux jusqu’à un fatidique démantèlement.
Ceci étant dit et rappelé, j’ai donc décidé le rétablissement formel d’un Ministère de la Justice indépendant, dont sera responsable le noble Getachew Abate, fidèle à l’Impératrice qui nous revient d’un voyage en Italie — durant lequel il était parti féliciter le Roi Victor-Emmanuel et tout le peuple d’Italie pour leurs victoires. Dans le même temps, Habte Giyorgis Dinagde a décidé de se dédier pleinement désormais à son poste de Ministre de la Défense tandis que je prendrai en charge la présidence du Conseil de la Couronne.
Uriel- Gratte-papier
- Messages : 41
Date d'inscription : 13/04/2018
Re: [✓] Empire éthiopien / የኢትዮጵያ ንጉሠ ነገሥት መንግሥተ / Mängəstä Ityop'p'ya
EMPIRE D’ÉTHIOPIE
ኢትዮጵያ ታበፅዕ እደዊሃ ሃበ አግዚአብሐር
L’Éthiopie tend ses mains vers le Seigneur.
L’Éthiopie tend ses mains vers le Seigneur.
Déclaration de son Altesse impériale d’Éthiopie le Prince-Régent, Ras et Héritier du trône impérial Tafari Makonnen Woldemikae :
Notre politique étrangère se fonde sur trois rapports, qui parfois se complètent : ceux avec les empires coloniaux ; ceux avec les puissances chrétiennes orthodoxes ; ceux avec les empires asiatiques indépendants. D’abord en effet, nous entretenir de courtoises relations avec les empires coloniaux dans notre voisinage, les trois puissances européennes de notre temps : cela nous l’avons dit et répété. Dans un deuxième temps, les puissances chrétiennes orthodoxes que sont la Grèce et la Russie, sont aussi à nos yeux des partenaires naturels : inutile de rappeler que les troubles que connaît la Russie, grande nation avec laquelle nous avons tissé tant de liens, nous percent le coeur et que nous attendons avec impatience le moment de sa pacification ; tandis que la Grèce se trouve elle aussi engagée pour garantir sa présence à Constantinople (à nos yeux de Chrétiens fidèles source de réjouissance) et sur les côtes anatoliennes.
À ce sujet nous ne qualifions pas de guerre un conflit opposant un État qui ne fait que lutter naturellement pour retrouver sa présence sur des terres légitimes, officiellement conférées suite à un traité de paix international : tout au plus s’agit-il de troubles éphémères et populaires, le temps de l’adaptation, que le royaume aura tôt fait de mater. En ceci la demande d’autorisation d’un recrutement par les forces armées grecques au sein de la population éthiopienne de volontaires a été acceptée, tant que leur traitement financier et humain sera égal à celui des soldats grecs ; à leur retour, les hommes seront exemptés de service militaire. Des officiers éthiopiens, dont Seyoum Mengesha — son frère prendra momentanément sa place dans le Tigray —, iront par ailleurs superviser l’organisation de ces éventuels volontaires, l’adaptation linguistique avec les Grecs, et iront dans le même temps s’inspirer en spectateurs de ce que pourrait leur apprendre ce conflit des méthodes militaires modernes. Nous avons demandé à la France l’autorisation de faire passer ces troupes par Djibouti puis de les faire transporter par des navires français jusqu’à Constantinople, location qui sera prise en charge par la Grèce. Je précise, en qualité de régent et bien que responsable des affaires extérieures, que l’Impératrice en personne, à l’appel grec, a insisté auprès du Conseil pour y répondre favorablement, ayant vu dans la reprise historique de la seconde Rome un pas de géant accompli pour le christianisme universel, qu’importe selon quels Conciles et Patriarches.
Il est un point sur lequel nous n’avons pas encore discouru que sont les relations que notre pays doit entretenir avec les grandes nations asiatiques, c’est-à-dire avant tout le Japon, cet Empire qui bien que lointain attire beaucoup de nos intellectuels. Fier autant que nous d’une tradition millénaire garante de stabilité, placé sous la sainte autorité d’une dynastie prenant ses racines dans les mêmes abysses de l’histoire que la nôtre, le Japon a su aspirer ce que l’Occident pouvait donner de plus beau, utile, puissant, sans se renier. Dans une moindre mesure le Siam de Rama VI nous apparaît lui aussi comme un lieu singulier où l’amour des lettres et des arts se mêle aux réquisits de la modernité. Nous allons chercher loin car la distance éloigne les méfiances, notamment du fait d’accointances avec nos minorités ; et si nous prions pour la prospérité de tous les souverains d’Arabie et au-delà nous n’aimons guère trop entendre parler de sultans et émirs, ceux qui s’empressent souvent de venir fouiner dans nos affaires. En tous les cas nous voyons d’un bon oeil se constituer dans la cour une « école japonisante », groupe de nobles souhaitant s’inspirer de l’ère Meiji japonaise, symbole de l’abandon assumé, nécessaire, inédit, d’un isolement ancestral et d’un féodalisme niais, au profit d’un État fort et d’une industrie nationale neuve ; les relations entre nos deux pays sont vouées à s’améliorer.
Uriel- Gratte-papier
- Messages : 41
Date d'inscription : 13/04/2018
Re: [✓] Empire éthiopien / የኢትዮጵያ ንጉሠ ነገሥት መንግሥተ / Mängəstä Ityop'p'ya
EMPIRE D’ÉTHIOPIE
ኢትዮጵያ ታበፅዕ እደዊሃ ሃበ አግዚአብሐር
L’Éthiopie tend ses mains vers le Seigneur.
L’Éthiopie tend ses mains vers le Seigneur.
Déclaration de son Altesse impériale d’Éthiopie le Prince-Régent, Ras et Héritier du trône impérial Tafari Makonnen Woldemikae :
J’ai accepté chaleureusement, avec beaucoup d’espoirs, l’invitation du chef du gouvernement italien à me rendre à Palerme en vue de discuter des moyens d’enterrer définitivement la hache de guerre et d’ouvrir la voie de relations pacifiques et prospères entre l’Italie et l’Éthiopie. Évidemment nombre de nobles de la cour, déjà opposés à l’envoi d’une délégation à Rome, m’ont reproché cette ouverture en souvenir d'Adoua, bataille à laquelle beaucoup d’entre eux ou de leurs pères ont participé : je laisse aux anciens le luxe des mauvais souvenirs. Il ne s’agit en aucun cas d’un pied de nez à l’égard de la France, notre grande alliée, en vue de rythmer une valse des partenaires mais seulement de l’occasion de confirmer l’apaisement des tensions avec une autre puissance ; je remercie en passant Paris pour le transit du corps des volontaires remarquablement nombreux envoyés au début de ce mois vers la cité de Constantin.
Uriel- Gratte-papier
- Messages : 41
Date d'inscription : 13/04/2018
Re: [✓] Empire éthiopien / የኢትዮጵያ ንጉሠ ነገሥት መንግሥተ / Mängəstä Ityop'p'ya
EMPIRE D’ÉTHIOPIE
ኢትዮጵያ ታበፅዕ እደዊሃ ሃበ አግዚአብሐር
L’Éthiopie tend ses mains vers le Seigneur.
L’Éthiopie tend ses mains vers le Seigneur.
Déclaration du Ministre de la Défense Habte Giyorgis Dinagde :
J’ai rendu au Conseil un rapport sur l’état présent du recrutement entrepris en début d’année. Les effectifs portés à 80 000 hommes des forces armées éthiopiennes (qui ne comprennent pas les 500 premiers recrutements pour la constitution de son aviation avec le support français), ont vu leur hiérarchie établie formellement de la façon suivante, en donnant des équivalents français aux noms traditionnels : la division d’infanterie, composée de 10 000 soldats, est dirigée par un Negarit ; le régiment d’infanterie, composé de 3000 soldats, est dirigé par un Degiac ; le bataillon d’infanterie, composé de 1000 soldats, est dirigé par un Shalega ; la compagnie, composée de 250 hommes, est dirigée par un Shambel. L’artillerie est composée en batteries selon le modèle français, à 8 canons par unité et employant des chameaux de transport. J’ai également entamé dans le cas de l’armée de l’est, l’intégration d’un régiment de cavalerie composé de monteurs de chameaux sur le modèle du Camel Corps britannique ayant opéré en Arabie, l’animal étant très présent en Éthiopie, notamment dans les zones somalis où son élevage se fait dans les meilleures conditions. Dans l’armée du centre est incluse le corps de la Garde Impériale, la Kebur Zabagna contrôlé par le Prince-Régent, contenant désormais une élite composée de 5000 soldats, entraînés à Addis Abeba dans les meilleures conditions.
J’ai par ailleurs pris contact avec la Tchécoslovaquie en vue d’une commande de 100 Skoda 150 mm Model 1918 livrés sur 3 ans, payés en 3 fois (à chaque réception annuelle), artillerie lourde de montagne, à la fois moderne et adaptée à l’environnement éthiopien ; ainsi que 500 mitrailleuses Schwarzlose, produites et payées en 1 an. Sachant ses récents engagements dans le conflit en Russie, nous comprendrions tout à fait que la commande soit abaissée, décalée à une date ultérieure ou refusée.
Uriel- Gratte-papier
- Messages : 41
Date d'inscription : 13/04/2018
Re: [✓] Empire éthiopien / የኢትዮጵያ ንጉሠ ነገሥት መንግሥተ / Mängəstä Ityop'p'ya
EMPIRE D’ÉTHIOPIE
ኢትዮጵያ ታበፅዕ እደዊሃ ሃበ አግዚአብሐር
L’Éthiopie tend ses mains vers le Seigneur.
L’Éthiopie tend ses mains vers le Seigneur.
Lettre de sa Majesté impériale d’Éthiopie et élue de Dieu Zewditou I, Reine des Rois d'Abyssinie au Ras Gugsa Welle :
Je suis l’Impératrice et connais les hommes comme, en quelque sorte, la mère de tous les Éthiopiens : qu’il est ignare celui qui laisse à penser que je ne suis pas capable d’observer le spectacle de la cour et du conseil. Dans l’un, les aristocrates parvenus pullulent et inventent chaque jour de nouvelles courbettes ; dans l’autre, le Régent et ses sbires me prennent pour une donneuse de signatures. Pour tout vous dire l’autre côté n’attend qu’un geste de ma part, parmi les conservateurs et le clergé, pour lancer des offensives politiques, tenter de faire plier les tentatives de réforme : mais ils souhaitent se lancer, me lancer, dans un combat que je n’ai pas la force de mener, ni l’envie, car je me désintéresse plus que je ne le refuse ce qu’entreprend mon cousin. Je les méprise quelque peu, ces cracheurs de réclamations, mais ce sentiment même me fatigue et je préfère plutôt ne plus avoir à les côtoyer.
Beaucoup me prêtent une haine larvée pour Tafari, et je sais que vous ne le portez pas vous-même dans votre coeur ; rien ne pourrait pourtant en être plus éloigné ; mes lèvres ne sont pas menteuses quand je dis que nous sommes unis par un sang et un amour de notre nation qui traverse ces pulsions meurtrières, ambitieuses, indignes de notre rang. Il ne fait d’ailleurs que marcher là où la terre est sienne, selon ce que nous avons convenu lors de ma montée sur le trône : chacun s’engageait alors à se cantonner aux limites de ses talents, lui dans la diplomatie et l’économie, moi dans la religion et l’ordre moral. Seulement ces domaines se touchent, s’entre-croisent, et je le vois tenter de gagner parfois du terrain ou d’en louer.
Vous m’avez dit un jour être prêt, si la situation le demandait, à rassembler des hommes, « dans les secrets des ombres et la lourdeur du jour », dans les coulisses de sa garde et en nombre dans les villes. J’hésitai à ce moment à accepter et vois désormais combien cela aurait pu être catastrophique, tant Tafari sait acheter la loyauté autant que l’entretenir, tant il s’avère malin, tant ses projets, malgré tout, me semblent cohérents pour lesquels j’accepte pour le moment le prix de mon silence.
Un silence, d’ailleurs, qui n’est pas pure atonie : car dans le repli de la prière, la beauté des lieux saints, la torpeur délicieuse de monastères perdus, je continue d’entreprendre ce que j’aime et désintéresse tant d’autres, de cultiver une foi chaque jour grandissante. Avec divers architectes, j’ai pour projet le lancement de la construction de la Cathédrale des Neuf Saints à Gondar où je pourrai vous retrouver bientôt, ainsi que de plusieurs églises en terres, disons, infidèles, notamment à Harar, dans le but de donner aux intéressés une démonstration concrète de la beauté de nos bâtisses.
Vous avez dû en entendre parler, j’ai aussi fait interdire par décret les représentations théâtrales depuis les spectacles donnés par certains agitateurs dans le but d’illustrer une fictive corruption dans la cour dont je serais l’instigatrice. Il y eu quelques contestations, mais je n’ai après tout fait que suivre Exode, 20:4 : « Tu ne te feras point d'image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre ». Nul regret, donc, mais la satisfaction de ne plus voir dans les rues mon visage outragé, et ceux avec des membres de ma famille.
Uriel- Gratte-papier
- Messages : 41
Date d'inscription : 13/04/2018
Re: [✓] Empire éthiopien / የኢትዮጵያ ንጉሠ ነገሥት መንግሥተ / Mängəstä Ityop'p'ya
EMPIRE D’ÉTHIOPIE
ኢትዮጵያ ታበፅዕ እደዊሃ ሃበ አግዚአብሐር
L’Éthiopie tend ses mains vers le Seigneur.
L’Éthiopie tend ses mains vers le Seigneur.
Déclaration de sa Majesté impériale d’Éthiopie et élue de Dieu Zewditou I, Reine des Rois d'Abyssinie, rapportée par la bouche de l’Impératrice :
Nul ne prie en vue d’un bien : la louange attendant récompense n’est que fausseté et mensonge, mépris du Seigneur et de sa grâce qui s’accorde mais ne se réclame pas. « La crainte de l’Éternel enseigne la sagesse, Et l’humilité précède la gloire », Proverbes, 15:33 : l’Éternel écoute les prières des justes car ils sont justes, il ne leur confère pas ce titre parce qu’ils Le prient de le faire. L’amour sincère et humble seul mérite, et mérite car il ne cherche pas à mériter. Aussi ne dirai-je pas que les Éthiopiens seront récompensés pour leur piété continue par la construction d’un nouvel édifice à Gondar : je souhaite seulement que cette piété puisse gagner en portée, qu’ils puissent entendre entre des murs sacrés plus larges, plus vastes, plus étendus, l’écho de leurs murmures.
En effet j’ai décidé la construction d’une cathédrale dans la citadelle, dite des Neuf Saints. Reprenant le style de la Cathédrale Saint-Georges d’Addis-Abeba, un côté supplémentaire sera ajouté pour lui donner une forme ennéagonale tandis que son volume sera quasiment doublé. En vue d’en faire un véritable lieu de recueillement et de réunion pour les Chrétiens du pays, j’ai demandé aux meilleurs architectes du palais de superviser ce projet imposant qui devrait s’étaler sur 6 années, et ai aussi fait appel au peintre français de renom Jean-Jules-Antoine Lecomte du Nou, en lequel nous plaçons toute notre confiance pour que soit mêlé dans les fresques intérieures son goût de l’Orient et des figures bibliques traditionnelles, en ajoutant une représentation des neuf saints en l’homme desquels la cathédrale sera bâtie.
Sur une autre question je rappelle une nouvelle fois que les Juifs, du Levant, de Russie et du monde, peuvent s’ils le désirent trouver refuge en Éthiopie où nous mettons avec les autorités ecclésiastiques un point d’honneur à respecter cette communauté longtemps opprimée : assumer qu’il existe une religion d’État, que l’Église orthodoxe dispose d’un statut particulier, ne peut se réduire qu’à une répression indirecte de l’autre mais peut permettre précisément de le respecter en tant que tel. En vue d’assurer à cette minorité placée quasiment en dehors du monde éthiopien — voire en dehors du monde juif, la reconnaissance de sa judéité étant encore sujette à débats — nous sommes actuellement en train de négocier avec les autorités religieuses des Beta Israel, condensés dans le Begemder, la création d’une « réserve juive » sur les rives du lac Tana, territoire officiellement prêté par l’Empire où ce peuple pourrait ainsi être assuré du respect de son intégrité tout en établissant certaines de ses lois (le service militaire demeurera obligatoire, les milices impossibles, une partie de l’impôt devra être versé au trésor impérial). Le Polonais Jacques Faitlovitch pourra ainsi, en causant bien moins de soucis au clergé éthiopien, continuer d’établir ses nouvelles écoles et répandre la nouvelle de l’existence d’un peuple noir et juif ; la diaspora falasha pourra trouver à son retour au pays un lieu apaisé qu’ils pourront aider à reconstruire ; le reste de l’Éthiopie pourra mieux s’adapter et comprendre la présence de cette communauté si longtemps prise pour étrangère.
Uriel- Gratte-papier
- Messages : 41
Date d'inscription : 13/04/2018
Re: [✓] Empire éthiopien / የኢትዮጵያ ንጉሠ ነገሥት መንግሥተ / Mängəstä Ityop'p'ya
EMPIRE D’ÉTHIOPIE
ኢትዮጵያ ታበፅዕ እደዊሃ ሃበ አግዚአብሐር
L’Éthiopie tend ses mains vers le Seigneur.
L’Éthiopie tend ses mains vers le Seigneur.
Déclaration de son Altesse impériale d’Éthiopie le Prince-Régent, Ras et Héritier du trône impérial Tafari Makonnen Woldemikae :
Au cours de l’histoire éthiopienne, une scission s’est creusée entre un nord prêt à accueillir la modernisation, proche des réseaux de transport et des cités influentes ; et un sud éloigné, à l’environnement ardu, conquis il y a peu d’années — à l’échelle de l’histoire ancestrale de l’Éthiopie —. Cette dichotomie se ressent essentiellement dans l’agriculture, principal moteur économique du pays, domaine dans lequel le droit de propriété est indissociable de la vision traditionnelle du rapport à la terre, aux seigneurs, à l’Empereur : le nord fonctionne ainsi selon le droit supérieur de la descendance (le rist et ses variantes), donnant un nombre accru de petits propriétaires et de réseaux familiaux modestes mais solides, créant entraide et limitant le rôle de l’administration à la perception d’un impôt léger (la terre étant toujours considérée comme domaine de l’Empereur). Le droit à la terre a été ou est le plus souvent déterminé par délibération collective au sein des communautés de villages, dont résulte une répartition la plus équitable possible. Le sud quant à lui est divisé entre les terres de l’État, de l’Église et des populations locales, tripartition fruit des conquêtes, les dernières dépendant du gult et étant ainsi la plupart du temps, des locataires d’une terre qu’ils traitent contre un impôt pouvant prendre diverses formes. De là, la majorité des abus de l’aristocratie montante nous vient du sud, inspiré du féodalisme, quand le nord se compose finalement de sortes de corporations familiales. C’est parallèlement dans ce type d’exploitation oppressive que les esclaves sont nombreux, notamment parmi les peuples Oromo et Sidama.
Dans le sud, les seigneurs cherchent en grande partie à grossir leurs impôts locaux sans le moindre intérêt pour le mode de vie des paysans, totalement paralysés par une vision clanique ; quand ils n’emploient pas directement des esclaves, n’ayant plus à se préoccuper de la location de leurs terres. Il ne peut ressortir qu’une extrême fragilité d’un tel système ainsi qu’une continuelle rancoeur de la part de la population rurale. Que cette aristocratie arrogante ne se fasse pas d’illusions, nous ne comptons continuer sur cette voie. Nous ne souhaitons pas faire de l’État le père de tous les paysans, ni fonder d’immenses coopératives, mais impulser par le haut les fondations dans les contrées sudistes d’un autre système évidemment sans esclaves et fondé d’abord sur le rist. Estimant ce modèle plus pérenne et profitable, il nous faut l’étendre dans ce sud si difficile, marginal, qui quoique moins dense et aux ethnies multiples est une part non négligeable du pays.
Or pour ce faire il existe peu de moyens à notre disposition : la force n’étant pas une option, nous déconstruirons la chose petit à petit, en commençant par la baisse et à terme la suppression (sur 3 ans) des gabbars, impôt levé par les chefs de clan sur leurs terres exploitées par d’autres (donc, de notre point de vue, toutes les terres sur lesquelles ils n’ont plus de droit) et en concédant plusieurs terres de l’État sous forme de rist gult, un rist familial protégé tant que la famille exploite correctement la terre, sinon quoi l’État pourra la reprendre ; une forme déjà connue que nous souhaitons populariser. Les gult par ailleurs délaissés seront repris par l’État et concédés de cette même façon, un habile intermédiaire entre la structure agricole passée et celui le plus prometteur, passant par la supervision juste et impartiale de l’État.
Uriel- Gratte-papier
- Messages : 41
Date d'inscription : 13/04/2018
Re: [✓] Empire éthiopien / የኢትዮጵያ ንጉሠ ነገሥት መንግሥተ / Mängəstä Ityop'p'ya
EMPIRE D’ÉTHIOPIE
ኢትዮጵያ ታበፅዕ እደዊሃ ሃበ አግዚአብሐር
L’Éthiopie tend ses mains vers le Seigneur.
L’Éthiopie tend ses mains vers le Seigneur.
Déclaration de sa Majesté impériale d’Éthiopie et élue de Dieu Zewditou I, Reine des Rois d'Abyssinie, rapportée par la bouche de l’Impératrice :
La fin d’année a apporté son traineau d’événements fortuits dont la tournure, à qui sait voir mieux que piailler, est on ne peut plus profitable à l’Empire : les Derviches, que nous avons aidés à pourchasser, ne sont définitivement plus une menace ; les Juifs quant à eux ouvrent leur coeur à l’Éthiopie qui s’avère une mère bienveillante, loin des tumultes levantins. De ces deux nouvelles je me réjouis personnellement quand certains, d’un côté, craignent pour leurs intérêts dans l’Afar ; de l’autre clament que l’identité éthiopienne est souillée un peu plus. Je suis Impératrice, Seigneur, et je ne pleurs pas, car ainsi plus que jamais l’Éthiopie contemple une paix méritée à ses frontières et fait avec une minorité qu’elle ne peut ignorer et constitue indubitablement sa richesse. Pour autant il ne sera pas passé inaperçu que le nord musulman du pays, vassal contrôlé par le vil Data Yayyo, est en proie à quelques velléités autonomistes.
Le Régent et le Ministre de la Défense ont établi, suivant un décret impérial, un « état de garde » donnant le droit en cas de menace jugée sévère par le gouvernement de retirer leurs droits aux États vassaux et d’y intervenir militairement. Un ultimatum a été envoyé au sultan Yayyo Mohamed Hanfaré, en vue de percevoir d’une part les sommes dues au trésor éthiopien et, d’autre part, que soit rendu aux autorités impériales le déposé Lidj Iyasu, autrefois Iyasu V, qui sera jugé et recevra les traitements coutumiers dus à son rang, malgré ses péchés nombreux et ses crimes. Nous demandons aussi que les Chrétiens y soient traités correctement, des rumeurs courant de conversions forcées rappelant les anciens temps — donnant envie parfois de répondre avec la même impudence médiévale. L’Armée du Nord a été mobilisée ; nous précisons cependant, l’affirmons publiquement et incessamment, que nous ne souhaitons pas annexer unilatéralement l’Aussa, seulement que le royaume obéisse aux devoirs qui sont les siens envers Addis Abeba, et sommes prêts pour y veiller à nous doter des moyens nécessaires.
[Secrètement, plusieurs membres de la famille Aydahisso, lesquels tombent comme des mouches depuis l’arrivée au pouvoir de Yayyo, ont été contactés qui pourraient devenir en cas d’intervention et de collaboration, ou seulement de coup d’État interne, les futurs chefs de l’entité, notamment Hanfare Aydahis.]
Uriel- Gratte-papier
- Messages : 41
Date d'inscription : 13/04/2018
Sujets similaires
» [√] Empire d'Ethiopie / የኢትዮጵያ ኢምፓየር
» [X] British Empire
» [Terminé]Expédition militaire au Mexique. (Empire Britannique + Royaume d'Espagne + Second Empire français)[Changement de pays d'Aetius]
» Age of Empire II
» [✓] Empire Ottoman
» [X] British Empire
» [Terminé]Expédition militaire au Mexique. (Empire Britannique + Royaume d'Espagne + Second Empire français)[Changement de pays d'Aetius]
» Age of Empire II
» [✓] Empire Ottoman
Chacun son Pays - le forum :: Archives du jeu :: Accéder aux archives :: Année 2018 :: V1919 (14 avril - 16 mai 2018)
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum