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[Révolte] Guerre d'Indochine

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Message par galx Lun 2 Oct 2017 - 22:03

République Française:

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Evénement d’Indochine:

[Révolte] Guerre d'Indochine Indoch13

Spoiler:

Depuis plus d’un an l’Indochine et plus précisément l’Union Indochinoise est sujette à de nombreux troubles politiques. Le mouvement indépendantiste Viet Minh qui regroupait à la base l’ensemble des factions nationalistes vietnamiennes à organiser des manifestations quasi quotidiennes dans les grandes villes du pays. Devant les yeux étonnés des colons français, des milliers de vietnamien ont traduit leur attachement à cette indépendance par des actes plus ou moins variés. Cependant la tension est vite montée d’un cran entre les Viet Minh et les représentants de la métropole. Plusieurs manifestations ont tourné à l’émeute et ont été réprimé dans un bain de sang. Les grèves des ouvriers ont-elles aussi été brisées avec force faisant ainsi de nombreuses victimes. L’escalade dans la violence c’est rapidement enclenché entrainant avec elle un tourbillon d’air et de flamme. Dans l’ombre du mouvement officielle, les communistes vietnamiens dirigés notamment par un certain Ho Chi Minh ont commencé à envisager de poursuivre une lutte armée contre les occupants français. La situation a véritablement franchit un cape le 12 février 1950 lorsque débute une des plus grandes grèves qu’a connu l’Indochine. Les lieux de travail étant occupé, le gouverneur décide unilatéralement d’envoyer deux régiments brisés la grève (un REP et un BPC). Cette tentative tourne rapidement à l’affrontement et les militaires finissent par ouvrirent le feu. En une seule journée 53 vietnamiens sont tués et des centaines d’autres blessés. Il s’agit du plus gros bain de sang depuis le début de la crise à la fin de l’année 1949. Dans la foulée de ces violences, les communistes indochinois en profitent pour liquider des individus jugés « contrerévolutionnaires ». Les massacres touchent principalement les familles de fonctionnaire au service de la France, les policiers, les professeurs, les propriétaires terriens,… En tout, une trentaine de personnes sont tué dans les rues de Hanoi devant des autorités français dépassés. Le 21 février, l’horreur culmine avec la découverte des cadavres d’une vingtaine de cadre non communiste du mouvement indépendantiste. Cet acte barbare permet ainsi au PCI d’asseoir sa domination et sa vision de l’indépendance du Vietnam. Largement renforcé, les Viet Minh passent une nouvelle fois à l’action face à l’intransigeance des autorités françaises. Le 28 février marque un tournant puisque deux bombes explosent à Saigon tuant une bonne dizaine de citoyens français. Plus tard dans la journée, c’est un poste militaire au bord de la RC3 bis qui est attaqué. Environ 200 Viet Minh plus ou moins bien armé tentent de s’en emparer. Heureusement la résistance acharnée des légionnaires permet de conserver l’intégralité du fortin. Cette première opération militaire menée par les Viet jette une douche froide à la tête du commandant français en Indochine. Pour le général Valluy commandant en chef des forces françaises en Indochine la situation vient de basculer d’une contestation vers un conflit d’une ampleur inconnu.

A Paris le chaos indochinois appelle à une remise en ordre rapide. Le gouvernement tente donc d’envoyer le plus vite possible des renforts pour maintenir la paix mais il refuse de voter des crédits supplémentaires. Suite à l’attaque du post de Phu Tong Hoa, les militants du Viet Minh sont entièrement passés dans la clandestinité via des bases secrètes au Tonkin. Ainsi les services secrets français découvrent avec une relative stupeur le degré de préparation et de détermination de leur adversaire. En représailles de l’attaque sur Phu Tong Hoa, Valluy ordonne une série de frappe sur trois villages reculé du nord du pays sensé accueillir le gros des installations vietminh. Quelques mois plus tard dans une allocution, Ho Chi Minh proclame la création de l’Armée Populaire du Vietnam qui aura pour mission de chasser définitivement les français de l’Indochine. Selon les renseignements intérieurs, l’APV conterait pour l’instant une dizaine de millier de soldat permanant. Cependant il s’agit fondamentalement d’une armée de partisan qui peut compter sur le soutient plus ou moins actif de bon nombre de militant dissimulé parmi la population. Son matériel est extrêmement précaire et se compose principalement de vieux fusils obtenu via le vol, le marché noir chinois ou des soutiens extérieurs.

Dans les mois qui ont suivi la proclamation de l’APV, des escarmouches ont eu lieu tout autour de la RC4 et de la RC3 bis qui semble une zone de forte implantation vietminh. Dans ce conflit asymétrique, aucune bataille d’envergure n’a encore eu lieu. Les français se contentent pour l’instant de contrôler la route et d’escorter les convois. Au niveau des forces françaises, le général Valluy peut compter sur 21 500 soldats et 120 avions. Les faibles moyens à sa disposition empêchent pour l’instant toute opération d’envergure. Malgré plusieurs lettres envoyées à Paris aucun renfort supplémentaire n’est pour l’instant parvenu.

La situation politique a évolué au mois de juin lorsque le statu de l’Union Française a été définitivement validé par la métropole. Cette modification a fait substantiellement évoluée la politique française en Indochine désormais baptisé « Fédération Indochinoise ». Cependant il s’agit véritablement d’un changement d’étiquette plus qu’un changement politique majeur. Il n’en ait pas moins qu’à terme Paris porte dans ses cartons le projet d’un Etat Vietnamien associé qui pourrait concurrencer le poids politique grandissant du Vietminh.

Enfin dernièrement, la proclamation par Ho Chi Minh de l’indépendance du Vietnam via la prise de contrôle d’un radio au centre d’Hanoi a provoqué en partie la chute du gouvernement Schuman. A sa place c’est René Pleven qui a pris la direction du conseil des ministres. Bien décidé à lutter fermement contre le communisme et plus particulièrement en Indochine, les premières mesures se font attendre. Une chose est sûre il faut agir vite pour contre le prestige grandissant d’Ho Chi Minh.
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