[√] République Française

République Française:

Informations Générales:

Régime Politique: République Parlementaire
Capitale:Paris
Carte:

Spoiler:

Population Métropolitaine: 41 647 258 (1950)
Langue: Français
Président de la République: Vincent Auriol (SFIO)
Président du Conseil: Robert Schuman (Mouvement Républicain Populaire)

Politique:

Président de la République: Vincent Auriol (SFIO)
Président du Conseil:Robert Schuman (Mouvement Républicain Populaire)
Composition de l'Assemblée (1948):

Spoiler:

Description:

Spoiler:

Economie:

PIB: X
Inflation: +14.2%
Croissance: +2.4%
Déficit: 9.2% du PIB
Dette publique: 72% du PIB
Chômage: 6.3%
Description:

Spoiler:

Armées Françaises:

Chef d'État-Major général des armées françaises: Général Henri Zeller
Effectif total en temps de paix: 650 000 hommes
Mobilisable: 4 350 000 hommes

Armée de Terre:

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Chef d’Etat-Major de l’Armée de terre: Général Alphonse Juin
Budget: 31% du budget de la Défense
Effectif: 520 000 hommes
Effectif détaillé:

Spoiler:

Equipement individuel:
. Mitrailleuse Hotchkiss modèle 1914 (réserve)
. FM MAC 24/29
. Fusil MAS-36 (réserve)
. Pistolet automatique modèle 1935A (réserve)
. Grenade F1
. Fusil semi-automatique MAS 49
. Pistolet mitrailleur MAT 49
. Pistolet MAC modèle 1950
. Fusil MAS 49 lunette
. Bazooka
Composition théorique des divisions françaises en 1950:

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Chars de bataille:
. SARL-42: 4200
. ARL-44: 1300
. M24 Chaffee: 700
Chars légers d'accompagnement d'infanterie:
. R-40: 1100 (réserves)
Chasseurs de chars:
. 150 Laffly W15 TCC
. 250 M10 Wolverine
Automitrailleuses
. Panhard 179: 1300
. M-8 Greyhound: 894
Transports de troupe
. M3 Half-tracks : 4500
. Delahaye VLB  
. Jeep Hotchkiss CJ 2A
L'artillerie:
. Mortier de 81mm/61mm
. Canon de 105mm/155mm: 4500 pièces
. Canon de 75mm: 1500 pièces
Défenses antiaériennes:
. Canon de 25mm Hotchkiss: 1000
. Canon Hotchkiss de 40mm: 2500
. Hispano-Suiza HS.404: 1500
. Canon de 75 CA modèle 1940 Schneider: 3100
. Canon de 90 mm CA Modèle 1939: 1550
Disposition des troupes:

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Armée de l'Air:

Spoiler:

Chef d’Etat-Major de l’Armée de l’air: Général Charles Léchères
Budget: 27% du budget de la Défense
Effectifs: 60 000 hommes
Chasseurs:
. Gloster Meteor : 250 (version française)
. De Havilland Vampire: 307
. D.530 : 500
. D.520 Z : 500
. P-38F-LO : 300
Bombardiers:
. MB.162: 250
. Amiot 400: 100
. Amiot 357: 200
Avions de reconnaissance:
. MB.174 : 400
Avions d'attaque au sol:
. Douglas A-20 Havoc : 350
. Douglass AD Skyraider : 110
Disposition des escadrilles:

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Marine Militaire:

Spoiler:

Amiral de la flotte: X
Budget: 47% du Budget de la Défense
Effectif: 80 000 hommes
Bases Navales: Brest, Toulon, Lorient, La Réunion, Dunkerque, Alger,....
Cuirassés:
. 3 Classe Alsace (L'Alsace, Le Normandie, Le Bourgogne)
. 2 Classe Richelieu (Le Richelieu, Le Jean-Bart)
. 1 Classe Dunkerque (Le Dunkerque)
Porte-avions:
. 2 Classe Joffre (Le Joffre, Le Painlevé)
. 1 Classe Murat (Le Murat)
Croiseurs Lourds:
. 3 Classe Saint-Louis (Le Saint-Louis, Le Charlemagne, Le Clovis)
. 1 Classe Algérie (L'Algérie)
. 2 Classe Suffren (Le Suffren, Le Dupleix)
Croiseurs Légers:
. 4 Classe De Grasse (Le De Grasse, Le Murat, Le De Varenne, Le d'Estaing)
. 5 Classe La Galissonnière (La Galissonnière, Le Jean de Vienne, Le Gloire, Le Montcalm, Le Georges Leygues)
Destroyers:
. 6 Classe Vauquelin
. 6 Classe Le Fantasque
. 7 Classe Mogador
. 2 Classe Aigle
Torpilleurs:
. 12 Classe Melpomène
. 6 Classe Le Fier
. 10 Classe Hardi
. 5 Classe l'Adroit
Sous-Marins:
. 2 Classe Surcouf
. 6 Classe Minerve
. 15 Classe Aurore
. 10 Classe 1500 tonnes Type M6
Sous-marins mouilleurs de mines:
. 3
Navires mouilleurs de mines/dragueurs de mine:
. 5 Classe Elan
. 3 Classe Chamois
Aéronavale:
. De Havilland Vampire : 50
. D.520 Z1 : 60
. Douglass AD Skyraider : 90
Disposition de la flotte:

Spoiler:

République Française:

Evénement d’Indochine:

Spoiler:

La situation actuelle de l’Indochine inquiète de plus en plus les autorités françaises. Ces dernières semaines au parlement plusieurs débats ont lieu relatif à la décision d’envoyer en renfort sur place le 1er Régiment Etranger de Parachutiste. A la une, les dernières émeutes qui ont secoué la colonie principalement dans le nord du pays mais aussi à Saigon. Ces affrontements plus ou moins violent on conduit au décès d’un militaire français ainsi que d’une cinquantaine de manifestant. Face à ce déchainement de violence, le gouvernement mené Schuman a mis sur le tapis la création d’un nouveau statut pour les colonies françaises. Ce statut devrait être rendu public et débattu au parlement dans les jours à venir.

En attendant le Viet Minh continu d’organiser l’opposition à la présence française en Indochine. Autour d’un certain Hô Chi Minh, plusieurs tendances allant du communisme au nationalisme se sont groupe avec l’espoir de faire plier les autorités françaises. Le 12 février derniers a ainsi marqué le début d’une immense grève qui a paralysé l’ensemble de l’économie indochinoise. Face au blocage des usines les forces militaires françaises aidées de supplétifs vietnamiens sont rapidement intervenu pour briser les grévistes. Dans les « combats » qui ont suivi, plusieurs lieux de travail ont été incendiés tandis que l’armée a ouvert le feu tuant 53 personnes. Suite à ces violences, des militants radicaux rattachés au Parti Communiste Indochinois ont lynché des fonctionnaires vietnamiens au service des autorités coloniales. Jugés contre révolutionnaire, une trentaine d’entre eux ont été décapité à la machette donnant lieu à plusieurs scènes de terreur.
Dans cette situation chaotique, le gouverneur a rapidement réclamé l’aide de la métropole pour rétablir l’ordre. A Paris, le ministre des territoires d’outre-mer en accord avec les généraux a opté pour l’envoie du 1er REP en soutient au 13500 militaires déjà présent sur place. Si dans les mois qui suivent l’ordre n’est toujours pas rétablit alors la 25ème division aéroporté sera aussi envoyé à Saigon dans les plus bref délais. Pendant ce temps à Saigon, la Sureté Général indochinoise s’active dans l’ombre pour tenter de mieux cerner l’irruption politique du mouvement Viet Minh. A base de pratique peu catholique, plusieurs renseignements portant sur le fameux Hô Chi Minh ont été obtenu. D’après les informations obtenues, les mouvements seraient en proie à une division profonde entre la faction communiste majoritaire et les autres factions indépendantistes. Cette division supposée en plusieurs tendances, les français n’allait pas tarder à le découvrir.

En effet le 21 février au soir, une vingtaine de cadre indépendantiste non communiste ont été retrouvé mort par les agents de la Sureté Général. Il ne fait aucun doute que la direction du PCI est derrière ce règlement de compte sordide. Très instrumentalisé dans la presse pro-française, ces meurtres ont permis à Hô Chi Minh et ses soutient d’assoir la domination des communistes sur le créneau indépendantiste. Il leur en fallait pas moins pour passer une nouvelle fois à l’action et frapper un grand coup.

Ce grand coup allait éclater dans la journée du 28 févriers 1950, à la faveur d’un relâchement relatif de la loi martial dans la colonie. Devant le refus catégorique de négocier de la part du gouvernement Schuman, le Viet Minh avait décidé de passer à des actions plus brutales encore. Le matin à 10h, une bombe explosa devant une des églises de Saigon tuant ainsi une dizaine de citoyens français mais aussi européens. Cette attentat provoqua une immense panique dans la capitale puisqu’il fut suivit à 10h30 d’une deuxième explosion près du port. Plus tard dans la journée, un évènement encore plus grave est survenu : l’attaque d’un poste militaire le long de la RC3 bis. Aux alentours de 18h, environ 200 hommes plus ou moins armés se sont ainsi lancé à l’attaque du poste de Phu Tong Hoa. Pris par surprise la 2ème compagnie du 3ème régiment étranger d’infanterie se défendit comme elle put. Après quelques minutes de combat, le commandant du fortin est tué par une grenade artisanale. Fort heureusement pour les défenseurs, son adjoint le Lieutenant Charlotton pris la relève en ordonnant une réplique via des tirs de mortiers. Fanatisé, les Viet Minh tentent plusieurs charges pour pénétrer à l’intérieur du poste. En face d’eux les mitrailleuses françaises tirs en continue pour empêcher la chute du fortin. Vers 23h, un détachement de Viet réussie à renter à l’intérieur en profitant de l’obscurité mais ils sont rapidement repousser. Finalement autour de minuit les tirs cessent définitivement. Pendant ce temps une colonne de 200 légionnaires a pris la route de Phu Tong Hoa depuis Bac Khan pour secourir la 2ème compagnie.

Finalement deux jours après les renforts parviennent aux camps fortifiés sans qu’aucun autre assaut ennemi n’ait eu lieu.
Cet évènement qui a coûté la vie à 11 soldats français a profondément marqué les dirigeants militaires d’extrême orient mais aussi les colons présents en Indochine. A Paris, il a été décidé d’augmenter encore l’envoi de renfort en direction de la colonie avec le départ supplémentaire d’une division d’infanterie et de deux régiments étrangers d’infanterie.

République Française:

Affaires Etrangères:

Le Quai d’Orsay tient à dans un premier temps à transmettre à la Grèce toutes ses condoléances quant à la mort de leur souverain George II. Il fut de son vivant un farouche défenseur du monde occidental notamment face à la barbarie nazie.  L’ambassadeur français en Grèce se rendra bien entendu aux obsèques afin de célébrer une dernière fois son œuvre pour son pays et pour les Balkans en général. Par ailleurs la demande de rencontre formulé par la Grèce est acceptée.

De manière secrète la France a transmis son accord à la Catalogne quant à la formation de groupement aéroporté. Dans un premier temps des officiers catalans seront invité dans les centres d’entrainement au parachutage militaire français d’obtenir leur brevet. La seconde partie de la formation résidera dans l’envoie d’instructeur français en Catalogne afin de monter un centre de parachutage sur place. Parallèlement à cela la France livrera gratuitement le matériel nécessaire à la mise sur pied d’une troupe de parachutiste catalane. Dans le même temps la France propose la vente du matériel suivant aux forces armées catalanes :
. 100 chars SARL-42
. 40 chars ARL-44
. Fusil MAS 49
. Pistolet Mitrailleurs MAT 49
. 200 canons de 105mm
. Mitrailleuse Hotchkiss modèle1914
. 300 canons AA de 75mm
. 300 Panhard 179
L’ensemble des équipements serait livré sur deux ans afin de mettre sur pied une solide force de défense. Le payement pourrait être convertit en dette sur une durée d’une dizaine d’année dans le but de limité l’impact financier.

République Française:

Affaires Militaires:

Spoiler:

Le ministre des forces armées, Pierre-Henri Teitgen a convenu avec le Président du conseil et les grands généraux français d’un vaste plan de modernisation des armées. Ce plan doit permettre de garantir l’indépendance stratégique de la France dans la seconde moitié du 20ème siècle tout en protégeant ces intérêts nationaux et internationaux. Dans un premier temps le parlement a validé un crédit de plusieurs centaines de millions de franc pour lancer la production en série d’équipement actuellement au stade de prototype. Parallèlement à cela, de nouvelle recherche seront aussi lancé dans des domaines biens spécifiques notamment celui des hélicoptères. Devant l’Assemblée, Pierre-Henri Teitgen a ainsi fortement insisté sur le devoir de maintenir la France dans le club fermé des grandes puissances géostratégiques.
Dans la foulée de l’obtention de ce budget, le ministère de la défense a dressé une liste des nouveaux équipements qui seront produit en série à partir de cette année :

. MD-450 Ouragan

Spoiler:

Il s’agit du premier chasseur à réaction 100% français. Développer par Dassault aviation, le MD-450 Ouragan dispose d’un turboréacteur simple flux Hispano-Suiza Nene 104B qui lui permet d’atteindre une vitesse maximale 940 km/h. Au niveau de l’armement, le MD-405 emporte avec lui 908 kg de bombe, roquette ou réservoir en plus de ses quatre canons Hispano 404 de 20mm. Il sera produit d’ici 1951 à 50 exemplaires. Durant les trois années à venir 100 avions sortiront des usines par an portant ainsi la commande totale à 350 exemplaires.

. AMX-13

Spoiler:

L’AMX-13 est un char léger développé par les ateliers de construction d’Issy-les-Moulineaux depuis 1945. En ce début d’année 1950, il a enfin été officiellement commandé par l’Armée de terre française. Ce blindé est équipé d’une tourelle oscillante FL 10 ce qui permet de monter un canon de 75mm sur un châssis de char léger. En parlant du canon, l’AMX-13 dispose donc d’un SA 50 de 75mm automatique fonctionnant grâce  à deux barillets de 6 obus chacun. Ces barillets sont pourvus d’obus de 75mm perforant avec une vitesse initiale de 1000 m/s. L’armement du blindé est complété par une mitrailleuse coaxiale MAC 31 de 7.5mm et 4 pots lance grenade fumigène modèle 51. Au niveau des performances, l’AMX-13 possède une moyenne de 45 km/h mais il peut évoluer à 60 km/h sur route tout ceci avec une autonomie proche des 400 km. La première commande de l’état-major porte sur 500 exemplaires jusqu’en 1955 au rythme de 100 par an.

Au niveau des recherches, plusieurs projets secrets sont en cours:

. Hotchkiss TT6

L’Hotchkiss TT6 est un projet de transport de troupe développé par Hotchkiss pour l’armée française. Dans l’idéal, le véhicule pourra accueillir 6 hommes en comptant le chauffeur. Au niveau de l’armement le blindé serait équipé d’un canon de 20mm Hispano-Suiza 820/L85. Plusieurs versions pourraient aussi être développées notamment pour le transport de blessé, l’observation d’artillerie, le support d’artillerie ou la surveillance du champ de bataille.

. SNCASO SO.1221 Djinn

Spoiler:

Il s’agit d’un projet d’hélicoptère d’observation et de liaison développé par la SNCASO et basé sur des projets mené en Allemagne pendant la seconde guerre mondiale.

. Nord 2501

Spoiler:

Le Nord 2501 est un avion de transport militaire actuellement développé par Nord-Aviation. Il a effectué un premier vol concluant 10 septembre 1949 permettant ainsi d’espérer une rapide production en série d’ici 1953. Sur le papier le Nord 2501 pourra emporter jusqu’à 7900 kg de charge, 35 parachutistes où 18 blessés sur civière.

Politique d’Outre-Mer:

Spoiler:

Alors que les agitations politiques dans les territoires sous protection française sont de plus en plus nombreuses, le gouvernement a bien compris qu’il est nécessaire de réformer le rapport entre la métropole et les « territoires d’outre-mer ».

Dans cette optique, le Président du Conseil a présenté à ces ministres sa volonté d’inscrire au sein des lois constitutionnelles de la 3ème République un nouveau statut pour les colonies. L’annonce de cette possible réforme dans la presse a fait couler beaucoup d’encre. Les journaux les plus conservateurs ont critiqué le possible délabrement de l’empire colonial français tandis que les communistes ont eu salué une politique de bon sens. Cependant comme toujours en France la question coloniale traverse les idéologies. Ainsi de nombreux membres de la SFIO ont aussi protesté contre ce qu’ils considèrent comme une abolition des principes de la Républiques. Les colons d’Algérie mais aussi d’Indochine ont fait part au gouvernement de leur crainte lors de plusieurs manifestations. Pendant que les premières réactions montaient, le gouvernement à continuer à clarifier son projet. C’est finalement le ministre de la France d’Outre-Mer Paul Coste-Floret qui est venu présenter devant le parlement et le sénat le projet du gouvernement en la matière.

Il s’agit ni plus ni moins que de bâtir une nouvelle organisation politique entre la France et son empire baptisé « Union française ». Cette union vise à promouvoir une certaine égalité de principe entre tous les habitants de l’empire français qu’ils soient indigènes ou d’origine métropolitaine. Dans le texte, cette nouvelle loi constitutionnelle organise le territoire français comme ceci :
. La République Française qui comprend la France métropolitaine, les départements d’outre-mer et les territoires d’outre-mer.
. Les territoires associées qui comprend tous les territoires confiés à la France via un mandat international (Levant, Libye,…)
. Les Etats associés à savoir tous les protectorats composant l’Union Française (Indochine, le Maroc, Tunisie)

L’union française est dotée d’un président, d’un Haut Conseil et même d’une assemblée à but d’assistance et de conseil. La présidence y est bien sur assurée par le président de la République française.

Au parlement les débats ont été légèrement houleux par moment mais dans l’ensemble l’adoption de cette nouvelle loi constitutionnelle semblait acquise. Le 10 juin au milieu de la journée, les parlementaires validèrent son adoption. Une semaine plus tard se fut au tour du sénat d’accorder sa confiance dans ce projet fondateur. Dans la foulée de son adoption plusieurs lois furent promulguées pour accompagner l’officialisation de l’Union Française. La première concerne l’obtention par tous les habitants de l’Union du statut de citoyens français conformément à la suppression des régimes spéciaux prévu par la nouvelle loi constitutionnelle. Une loi fondant le Fond d’investissement pour le développement économique et social des territoires d’outre-mer a aussi été voté. Elle devrait permettre à ces régions d’obtenir des crédits peu couteux pour financer de grand projet de développement grâce à l’aide de la métropole.
Cet ensemble de réforme est un signal fort envoyé au monde quant à la position français par rapport à son empire colonial. Si l’indépendance n’est pour l’instant pas à l’ordre du jour (sauf pour le Levant), les autorités métropolitaines sont quand même disposées à intégrer les espaces colonisés dans un processus global de développement et de coopération.

Affaires Etrangères:

Spoiler:

Le Quai d'Orsay valide l'ensemble de la commande colombienne qui sera livré au cours des deux années à venir.

République Française:

Politique:

Spoiler:

En ce mois de juillet 1950 le gouvernement porté par Schuman c’est effondré devant la pression de l’Assemblée. Plusieurs raisons peuvent expliquer cette déconfiture devant les représentants du peuple. Tout d’abord, la question indochinoise a énormément pénalisé la crédibilité du gouvernement. Plusieurs députés ont ainsi lancé des accusations sur une mauvaise gestion du mouvement indépendantiste Viet Minh. Selon eux le gouvernement a agi avec bien trop de conciliante à l’égard des communistes qui maintenant menace part leur action terroriste l’intégrité de l’Union française. Le 12 juillet, des interpellations virulentes couplés à plusieurs articles de presse relatant des affrontements à Hanoi avait fait transpiré les différents ministres concernés. Le 15 lorsque les rebelles ont proclamé l’indépendance de la République Populaire du Vietnam, les députés ont demandé des comptes notamment au ministère de la France d’outre-mer. Si dans l’opinion publique la guerre qui semble débuter en extrême orient trouve peu d’échos, elle cristallise certaine tensions au sein de l’Assemblée. L’autre question fondamentale qui a déstabilisé un peu plus le gouvernement Schuman c’est la problématique budgétaire. En effet depuis plusieurs jours le gouvernement prévoyait de débloquer une enveloppe supplémentaire pour mener de véritable opération militaire au nord de l’Indochine. Cependant la situation financière difficile de la France en cette année 1950 l’a exposé à l’opprobre des parlementaires les plus libéraux. De violent débats ont donc eu lieu principalement au sein même de la faction « chrétienne démocrate » sur la ligne à tenir et ce sont ces débats qui ont grandement affaibli la base du gouvernement. Enfin la dernière question centrale et qui elle trouve un fort écho dans la presse c’est la Conférence de Budapest organiser par l’Union Soviétique avec l’ensemble des républiques populaires. Dans l’opinion publique traumatisée par le bombardement de Strasbourg, une possible remilitarisation de la RDA inquiète au plus haut point. Depuis plusieurs semaines les journaux ne parlent donc que de cela et des éventuelles répercussions pour la France. Finalement très peu d’information ont filtré et personnes ne sait véritablement ce qui sortira de Budapest dans les prochains jours. Il semble cependant que cette réunion concerne principalement la mise en place d’une alliance militaire en les pays satellisé par Moscou. Profitant de cet évènement, plusieurs élus de l’Est de la France ont saisi le gouvernement sur la question de la protection des frontières et notamment celle avec la RDA. En difficulté financière, le gouvernement a pu difficilement répondre aux inquiétudes des citoyens résidant dans ces régions. La vague promesse de rénover la ligne Maginot n’a bien entendu pas suffi à calmer les esprits notamment à cause de l’ampleur de la menace.

Face à ces trois phénomènes, le gouvernement a paru bien avare en solution et finalement le 22 juillet Schuman a posé sa démission à Vincent Auriol. Quelques jours plus tard c’est le radical socialiste René Pleven qui est appelé à prendre la présidence du Conseil. Son gouvernement composé à majorité de personnalité de gauche a été validé par l’Assemblée dans la foulée :
Président du Conseil : René Pleven (PRS)
Ministre des Affaires Etrangères : Robert Schuman (MPR)
Ministre de l’Intérieur : Camille Chautemps (PRS)
Ministre de la Défense Nationale : Jules Moch (SFIO)
Ministre des Finances et des Affaires Economiques : Henri Queuille (PRS)
Ministre du Budget : Edgar Faure (PRS)
Ministre de la France d’Outre-Mer : François Mitterrand (PRS)

Les premières déclarations de monsieur Pleven ont été axées sur la notion de fermeté à tous les égards. Concernant l’Indochine celui-ci a promis une augmentation du budget et des forces pour répondre à l’ensemble des menaces. Il a par ailleurs déclaré je cite :
« Dans la grande France coloniale, il n’y a ni peuple à affranchir ni discriminations raciales à abolir. Il y a des populations qui se sentent françaises et qui veulent prendre et à qui la France veut donner une part de plus en plus large dans la vie et les institutions démocratiques de la communauté française. Il y a des populations que nous entendons conduire, étape par étape, à la personnalité, pour les plus mûres aux franchises politiques mais qui n’entendent connaître d’autre indépendance que l’indépendance de la France »

Cette déclaration sur les colonies c’est aussi accompagné d’une sorte de réponse à la conférence de Budapest. Devant plusieurs journalistes Pleven a affirmé que le ministère de la défense en coopération avec le quai d’Orsay travaillait actuellement sur la formation d’une potentielle alliance militaire avec les grands pays alliés et certaines nations libérés. D’ici deux ou trois semaines le projet serait normalement présenté aux principaux intéressé dans une forme non définitive et bien entendu sujette à la négociation.

Après l’investiture l’heure fut venue pour le véritable travail. Dans un premier temps le gouvernement a décidé de s’atteler à la question budgétaire en faisant voter une loi prévoyant la mise en place de 25 milliards de franc d’économie. Pour réaliser ce plan le ministre de la défense a évoquer la possible fermeture de certains bases à l’étranger qui coûtent extrêmement cher au contribuable français. En parallèle une loi fiscale à mis en place une taxe 10% sur le bénéfice non distribué par les entreprises. Cette taxe vise à la foi à remplir les caisses du gouvernement tout en favorisant l’investissement. Par ailleurs la taxe sur la production a augmenté elle aussi de 1% pour tenter de remplir l’objectif de 25 milliards. Pour les travailleurs, le gouvernement Pleven a décidé d’instaurer un salaire minimum obligatoire baptisé SMIG (salaire minimum interprofessionnel garantit). Pour l’instant le SMIG a été fixé à 78 franc/heure à Paris (en province le taux horaire est inférieur). En effet pour mettre en place sa réforme le ministère a divisé en 20 « zones de salaires » pour compenser les différences liées au coût de la vie. La valeur du SMIG sera fixée annuellement par la Commission Supérieur des conventions collectives à partir d’une estimation de la composition du budget moyen des ménages. Pour l’instant le SMIG ne concerne pas les départements français d’Algérie, de la Guadeloupe, de la Guyane, de la Martinique et de la Réunion pour des raisons de complexité territoriale. Dans ces zones le SMIG ne sera introduit qu’à partir de 1952 le temps d’y effectuer les estimations nécessaires. Enfin pour les ouvriers agricoles c’est le SMAG qui s’appliquera (salaire minimum agricole garantit). Devant l’Assemblée Pleven n’a pas défendu le SMIG uniquement comme un moyen de lutter contre la pauvreté mais aussi comme un formidable outil pour endiguer la progression du communisme en France. Largement voté, le SMIG a été salué par les organisations syndicales non révolutionnaires. Dernière problème du gouvernement : la pénurie de logement qui frappe actuellement la France. Pour tenter de limiter son ampleur, le ministre de l’urbanisme Eugène Claudius-Petit a fait voter une loi accélérant la construction de logement autour des zones urbaines. Les futurs locataires bénéficieront même de primes et de prêts de long terme du Crédit Foncier afin de faciliter leur accès à la propriété. Dans cette même loi, les HBM deviennent des Habitations à Loyer Modéré (HLM) pour tenter de caser toute les personnes issues de l’exode rural ou de l’immigration.

Affaires Etrangères:

Spoiler:

La première déclaration de Schuman au quai d’Orsay a été consacrée à la demande italienne. La France accepte bien entendu de rencontrer ses homologues italiens avec les anglais afin de redonner à la République sa totale indépendance.
Le ministre des affaires étrangères a aussi profité de cette demande pour souligner l’importance aux yeux de la France de la construction d’une puissance économique européenne. Sur cette question, Robert Schuman c’est donc rangé derrière l’idée italienne « d'un grand plan européen de coopération et d'intégration économique interétatique afin de renforcer économiquement l'Europe occidentale et de garantir la paix par la promotion d'intérêts communs, en l’occurrence économique. »

République Française:

Evénement d’Indochine:

Spoiler:

Depuis plus d’un an l’Indochine et plus précisément l’Union Indochinoise est sujette à de nombreux troubles politiques. Le mouvement indépendantiste Viet Minh qui regroupait à la base l’ensemble des factions nationalistes vietnamiennes à organiser des manifestations quasi quotidiennes dans les grandes villes du pays. Devant les yeux étonnés des colons français, des milliers de vietnamien ont traduit leur attachement à cette indépendance par des actes plus ou moins variés. Cependant la tension est vite montée d’un cran entre les Viet Minh et les représentants de la métropole. Plusieurs manifestations ont tourné à l’émeute et ont été réprimé dans un bain de sang. Les grèves des ouvriers ont-elles aussi été brisées avec force faisant ainsi de nombreuses victimes. L’escalade dans la violence c’est rapidement enclenché entrainant avec elle un tourbillon d’air et de flamme. Dans l’ombre du mouvement officielle, les communistes vietnamiens dirigés notamment par un certain Ho Chi Minh ont commencé à envisager de poursuivre une lutte armée contre les occupants français. La situation a véritablement franchit un cape le 12 février 1950 lorsque débute une des plus grandes grèves qu’a connu l’Indochine. Les lieux de travail étant occupé, le gouverneur décide unilatéralement d’envoyer deux régiments brisés la grève (un REP et un BPC). Cette tentative tourne rapidement à l’affrontement et les militaires finissent par ouvrirent le feu. En une seule journée 53 vietnamiens sont tués et des centaines d’autres blessés. Il s’agit du plus gros bain de sang depuis le début de la crise à la fin de l’année 1949. Dans la foulée de ces violences, les communistes indochinois en profitent pour liquider des individus jugés « contrerévolutionnaires ». Les massacres touchent principalement les familles de fonctionnaire au service de la France, les policiers, les professeurs, les propriétaires terriens,… En tout, une trentaine de personnes sont tué dans les rues de Hanoi devant des autorités français dépassés. Le 21 février, l’horreur culmine avec la découverte des cadavres d’une vingtaine de cadre non communiste du mouvement indépendantiste. Cet acte barbare permet ainsi au PCI d’asseoir sa domination et sa vision de l’indépendance du Vietnam. Largement renforcé, les Viet Minh passent une nouvelle fois à l’action face à l’intransigeance des autorités françaises. Le 28 février marque un tournant puisque deux bombes explosent à Saigon tuant une bonne dizaine de citoyens français. Plus tard dans la journée, c’est un poste militaire au bord de la RC3 bis qui est attaqué. Environ 200 Viet Minh plus ou moins bien armé tentent de s’en emparer. Heureusement la résistance acharnée des légionnaires permet de conserver l’intégralité du fortin. Cette première opération militaire menée par les Viet jette une douche froide à la tête du commandant français en Indochine. Pour le général Valluy commandant en chef des forces françaises en Indochine la situation vient de basculer d’une contestation vers un conflit d’une ampleur inconnu.
A Paris le chaos indochinois appelle à une remise en ordre rapide. Le gouvernement tente donc d’envoyer le plus vite possible des renforts pour maintenir la paix mais il refuse de voter des crédits supplémentaires. Suite à l’attaque du post de Phu Tong Hoa, les militants du Viet Minh sont entièrement passés dans la clandestinité via des bases secrètes au Tonkin. Ainsi les services secrets français découvrent avec une relative stupeur le degré de préparation et de détermination de leur adversaire. En représailles de l’attaque sur Phu Tong Hoa, Valluy ordonne une série de frappe sur trois villages reculé du nord du pays sensé accueillir le gros des installations vietminh. Quelques mois plus tard dans une allocution, Ho Chi Minh proclame la création de l’Armée Populaire du Vietnam qui aura pour mission de chasser définitivement les français de l’Indochine. Selon les renseignements intérieurs, l’APV conterait pour l’instant une dizaine de millier de soldat permanant. Cependant il s’agit fondamentalement d’une armée de partisan qui peut compter sur le soutient plus ou moins actif de bon nombre de militant dissimulé parmi la population. Son matériel est extrêmement précaire et se compose principalement de vieux fusils obtenu via le vol, le marché noir chinois ou des soutiens extérieurs.

Dans les mois qui ont suivi la proclamation de l’APV, des escarmouches ont eu lieu tout autour de la RC4 et de la RC3 bis qui semble une zone de forte implantation vietminh. Dans ce conflit asymétrique, aucune bataille d’envergure n’a encore eu lieu. Les français se contentent pour l’instant de contrôler la route et d’escorter les convois. Au niveau des forces françaises, le général Valluy peut compter sur 21 500 soldats et 120 avions. Les faibles moyens à sa disposition empêchent pour l’instant toute opération d’envergure. Malgré plusieurs lettres envoyées à Paris aucun renfort supplémentaire n’est pour l’instant parvenu.

La situation politique a évolué au mois de juin lorsque le statu de l’Union Française a été définitivement validé par la métropole. Cette modification a fait substantiellement évoluée la politique française en Indochine désormais baptisé « Fédération Indochinoise ». Cependant il s’agit véritablement d’un changement d’étiquette plus qu’un changement politique majeur. Il n’en ait pas moins qu’à terme Paris porte dans ses cartons le projet d’un Etat Vietnamien associé qui pourrait concurrencer le poids politique grandissant du Vietminh.

Enfin dernièrement, la proclamation par Ho Chi Minh de l’indépendance du Vietnam via la prise de contrôle d’un radio au centre d’Hanoi a provoqué en partie la chute du gouvernement Schuman. A sa place c’est René Pleven qui a pris la direction du conseil des ministres. Bien décidé à lutter fermement contre le communisme et plus particulièrement en Indochine, les premières mesures se font attendre. Une chose est sûre il faut agir vite pour contre le prestige grandissant d’Ho Chi Minh.

Affaires Etrangères:

Spoiler:

La situation en Espagne inquiète fermement le gouvernement français. L’annonce de la victoire des communistes dans des circonstances troubles a jeté la consternation dans les différents ministères. A l’Assemblée, il s’agit du premier vrai défi auquel est confronté le gouvernement Pleven. Pour y répondre, la voie de la fermeté a été choisie. Devant les rapports accablant des observateurs onusiens concernant des bourrages d’urnes et autres fraudes électorales, le France a fait savoir qu’elle ne reconnait pas le gouvernement actuel de l’Espagne comme légitime. Par ailleurs les soldats français présent dans les rues des grandes villes d’Espagne suite à l’Opération Outarde sont maintenue en place ne serait-ce que pour garantir la sécurité des individus et des institutions. De plus, la présence militaire français va être augmenté via l’envoie d’un régiment d’infanterie (soit 3000 hommes) supplémentaire à Madrid. Les patrouilles aériennes sont maintenues de même que la présence de l’escadre de Méditerranée au large des côtes espagnoles. Bien entendu la demande du gouvernement espagnol concernant l’organisation d’un sommet sur la question des bases militaires est refusée au vue du contexte politique.
Enfin si dans les jours qui viennent la situation venait à dégénérer d’avantage, l’ensemble de l’aide française à l’Espagne sera suspendu.

Concernant la demande japonaise, la rencontre est acceptée. Les représentants français prennent la direction du Japon plein d’espoir quant aux possibilités de ce sommet.

République Française:

Affaires Internes:

Spoiler:

Le début de l’année 1951 est marqué par une recrudescence des tensions internationales autour de la guerre d’Indochine mais aussi de la situation espagnole. Dans cette optique le gouvernement a abondamment déclaré que sa ligne diplomatique mêlant fermeté et soutient aux alliés étaient la seule solution pour défendre coûte que coûte la place « au soleil » de la France. Il est vrai que le sommet organisé avec la Grèce et celui actuellement en cours avec le Japon laisse espérer que la France garde son rôle de grande puissance malgré l’émergence des Etats-Unis d’Amérique et de l’Union Soviétique.

Cette considération qui marque la politique du gouvernement Pleven c’est traduite à travers le budget de l’année 1951. On observe ainsi que les dépenses militaires ont bénéficié d’une hausse de 25.5%. En tout 1250 milliard de franc sont consacré à la défense du pays. Pour financer cet effort budgétaire, le gouvernement a choisi d’augmenter les prélèvements de 140 milliards et de diminuer les dépenses d’investissement de 75 milliards. L’impôt sur les sociétés passera donc de 24 à 34% et la taxe sur la production de 13.5 et 4.75 à 14.5 et 5.5%. Parallèlement à cela les droits de douane sur les produits coloniaux seront relevés de 15%, les droits d’enregistrement seront relevés de 20% et enfin la taxe professionnelle de l’IRPP augmentera de 4 points de pourcentage. Ce budget qui augmente les prélèvements sans pour autant véritablement conduire à une réduction équivalente des dépenses visent à relancer la croissance sans pour autant faire exploser l’inflation. Il a été validé assez largement par l’assemblée ce qui a rassuré Pleven sur l’avenir de son gouvernement.

Malgré ce budget voté haut la main, la question du Levant allait venir déstabiliser le semblant d’ordre rétablis par Pleven. En effet au milieu du mois de février d’immense manifestation dans les grandes villes du mandat français au Levant éclatèrent rappelant ainsi à la France ses engagements. Après plusieurs conseils des ministres, il fut convenu de mettre rapidement en place un calendrier vers l’indépendance pour les deux futurs pays que seront le Liban et la Syrie. De toute manière il paraissait clairement impossible de tenir par la force le Levant alors même que la majorité des troupes françaises se concentre le long de la frontière avec la RDA, en Indochine ou en Espagne. Face à cette situation périlleuse mieux vaut sauver les meubles plutôt que tous perdre. En effet, en face de ces deux pays se tient la Turquie communiste qui pourrait tenter de déstabiliser le moyen orient au profit de l’URSS. Il convient donc pour la France de garder d’excellente relation avec la Syrie et le Liban tout en y mettant en place des systèmes politique stable. Pour commencer dès maintenant à préparer cette indépendance, les fonctionnaires français présent sur place ont reçu pour mission de former des homologues sur place. Idem pour l’ensemble des forces de polices, des forces militaires, ou même des professeurs. L’objectif pour la France est vraiment d’accompagné au maximum cette indépendance afin d’éviter toute déstabilisation. Enfin dans une conférence de presse à Beyrouth, le ministre de la France d’outre-mer a déclaré que les conférences réglant les derniers détails de l’indépendance de la Syrie et du Liban débuteront en Décembre. En attendant les représentants français sur place appellent au calme pour éviter tout débordement inutile.