[x] Royaume de Corée

한국 왕국

Royaume de Corée

Après 5 ans d’un emprisonnement, le roi pouvait enfin sortir de son palais. Rare étaient les coréens ou japonais qui étaient en contact avec lui durant son séjour en prison. Aller là où il veut, c’était son vœu le plus cher, et désormais c’était possible. Sa première intervention devra être symbolique pour la renaissance de sa politique de développement de la Corée et des coréens. Marquer les esprits. Le lieu ainsi que le discours devra être percutant.

Séoul avait grandi depuis sa dernière sortie, des lieux avaient changés, d’autre avaient disparus pour faire place à des bâtiments ou des places, de rues ou des parcs. Séoul était une ville en forte croissance démographique est comptait déjà un peu plus de 1,6 millions d’âmes, une ville en marche et dynamique. Pourtant sous ce dynamisme, une autre réalité : des milliers, la plupart pour ainsi dire, de coréens vivaient mal, et avaient du mal à se nourrir. Le fait de ne pas pouvoir subvenir à leurs besoins essentiels avait pour conséquence logique un Etat instable tant politique qu’économique et social. Les romains l’avaient compris, disait-on pas « Du pain et des jeux» pour le peuple ? Nourrir le peuple semble donc une évidence. Cependant, l’idée du roi Yi Un était de ne pas importer de nourritures, qui appauvriraient les paysans des campagnes qui n’ont déjà pas forcement beaucoup de moyens.

Pour son premier discours depuis des années, le Roi Yi Un avait décidé de réunir les différents médias coréens ou japonais dans une rizière, proche de Séoul. Le symbole était fort, le but était avant tout de ce donner l’image d’un dirigeant proche de son peuple malgré sa longue absence. Son discours fut assez long, expliquant en premier lieu les raisons de son absence, fausses bien entendu. Le Roi Yi Un assurait que cette absence était due à un long moment de récupération, mais aussi et surtout pour avoir le temps d’établir une stratégie de prospérité pour le Royaume, avec l’aide providentiel et importante de l’empereur japonais qui a toujours su l’accompagner dans ses idées.

Suite à cela, il démarra sur son plan visant à faire de la Corée un pays prospère « dans les 10 ans à venir » dit-il. Le roi voit à long terme, en réalité il ne pense pas que son plan prendra 10 ans, mais au moins le double, cependant annoncer un aussi long temps serait du suicide politique.
Le but étant en premier lieu de nourrir le peuple, enrichir les paysans et permettre à l’agriculture coréenne de devenir forte, et moderne comme l’est l’agriculture japonaise.  Pour cela, le pays mettra en place une réforme agraire d’envergure afin de permettre aux paysans d’avoir les mains libres. Aujourd’hui, la Corée est un pays assez industrialisé, mais il ne faut pas oublier ce domaine important qu’est l’agriculture. Concernant les terres, la Corée mettra en place un important cadastre modifiable pour l’avenir ainsi qu’un effort de remembrement des terres qui sera fortement encadrée par la loi. Le but d’un remembrement est de permettre aux agriculteurs d’avoir de plus grandes parcelles afin d’être plus productifs. En cas de litiges, des collectivités agricoles pourront être fait afin de pouvoir régler ces litiges, et avoir potentiellement plus de capacités de financements pour des machines ou des infrastructures (irrigation…). Toujours concernant des terres, la Corée est un Royaume depuis des millénaires déjà, qui dit Royaume dit une classe de nobles qui sont propriétaire terrien d’espaces très étendus, les paysans ne sont donc pas propriétaires de leurs terres, empêchant donc de sortir de la pauvreté. Une banque agricole sera donc mise en place afin de facilité les paysans à racheter des terres aux nobles avec l’aide de l’Etat qui fournira d’importants moyens financiers. Des négociations auront aussi lieux entre l’Etat et les nobles et grands propriétaires terriens afin d’éviter de potentiels problèmes. De même pour ensuite financer ces agriculteurs pour acheter des machines et infrastructures tel que l’irrigation qui sera une priorité majeure de ce plan de développement.
L’agriculture n’est pas une mince affaire, après les paysans, il s’agit de l’espace. Celui-ci devra être réfléchit. Par exemple, la Corée est une péninsule montagneuse avec parfois un climat tropical. Le fait de défricher des forêts dans ces zones montagneuses peut conduire à un fort ruissellement et donc à des inondations. Au contraire, avoir trop de forêts peut entrainer un épuisement et étiage des fleuves et rivières du pays. Un équilibre devra donc être trouvé dans les différents espaces agricoles ou non du pays. Le fait de couper du bois ou replanter des arbres devra être régulé afin d’éviter les soucis à l’avenir. L’industrie de sylviculture devra donc être régulée par l’Etat lui-même avec des experts dépêchés sur places. De même, l’eau devra être régulée avec des barrages et autres installations hydro-électrique afin de permettre aux agriculteurs d’avoir des réserves d’eau important pouvant résister à de potentielles sécheresses. Ceci en accord avec les politiques d’irrigations mit en place par les paysans ou l’Etat. L’irrigation est important car permet, quel que soit la culture (notamment le riz, important en Corée) un accroissement de la productivité des terres. De même, la Corée est une civilisation du riz, elle a utilisé cet aliment qui a toujours eu besoin de beaucoup d’entretien et de bras pour se maintenir, les rizières étant difficile à entretenir. Le riz à cet avantage de pouvoir être cueillit 3 à 4 fois par années permettant à la population de prospérer mais moderniser la culture du riz est impossible, et est assez productif. Cependant, la Corée devrait dans les prochaines années choisir différentes denrées alimentaires qui seraient productifs, comme le blé ou le maïs. Le riz est facilement cultivable dans le sud de la péninsule, c’est différent dans le nord qui subit des hivers difficiles, long et vigoureux ainsi que moins de précipitations dont le riz à si besoin. De même, l’utilisation de bêtes pour aider l’homme est à proscrire car cela entraine la dégradation des terres et donc la perte de terres potentiellement très productives. L’Etat coréen y préfère la mécanisation qui permettra des gains de productivité et la libération de terres (qui étaient auparavant pour les bêtes)  qui iront vers la culture plus enrichissante pour les paysans.
Enfin, on en parle peu, mais ce n’est pas uniquement la production le problème, ce n’est qu’une petite partie du problème finalement, le problème étant la distribution de ces aliments vers les personnes vivant en ville. Le Japon a bien aidé pour cette partie, d’importants infrastructures de transports sont utilisables et utilisés en Corée, il serait dommage de ne pas les utiliser pour l’agricole. Mais ceci ce fait déjà, le pays mettra cependant un effort sur la possibilité de ces paysans à produire, transformer puis à distribuer leurs produits vers les villes ou vers le Japon qui en a besoin. La transformation du produit en quelque chose de viable est important, et la Corée compte donc faciliter les investissements locaux ou non dans une industrie de transformation agricole dans les campagnes ou zones urbaines. Ainsi, le pays contrôlera son agriculture dès le d’amont en aval, permettant un développement prospère du pays.