[Accepté] Arbitrat autonome de Gillonie
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[Accepté] Arbitrat autonome de Gillonie
Arbitrat autonome de Gillonie
I- Informations générales
- Histoire du pays:
Les mythes fondateurs de la Gillonie attribuent à un héros légendaire, Gillon, la fondation d'Ectopole. D'après la tradition, il aurait mené l'exil de plusieurs centaines de ses compatriotes depuis une cité-Etat graecienne dont on n'a pas gardé souvenir du nom, pour fuir la tyrannie des familles au pouvoir. D'après les fouilles les plus récentes menées par les savants de l'université Kettner, il semblerait qu'il s'agisse en réalité d'un phénomène migratoire. En effet, la date théorique de fondation de la cité (150 de notre ère) correspond à une époque de croissance démographique, et il n'était pas rare qu'une partie de la jeunesse turbulente d'une cité-état soit poussée à fonder une nouvelle ville, "fille" de la première.
- Gillon l'Ancien, fondateur légendaire:
Il semblerait que cette cité ait végété pendant plusieurs centaines d'années, restant une simple puissance régionale, sans ambition internationale. Comme souvent, cette cité-état basculait d'un régime à l'autre, en fonction des crises politiques internes, hésitant entre l'oligarchie patricienne, la tyrannie d'un chef charismatique, et les Agora populaires suivant une révolte. Blottie sur la côte orientale de l'Aradie, elle échappe aux invasions Nomades du XIe Siècle, même si elle contribue à l'effort de guerre en envoyant un contingent. Au cours du XIIe Siècle, la cité fait partie des satellites du royaume de Latium-Francie et elle se tient volontairement à l'écart des guerres Graeciennes qui agitent cette région du monde, malgré sa culture semblable et la proximité de la bataille des 3 Gorges en 1105 par exemple. A partir de 1170, la Cité est, de fait, partie intégrante de l'Empire Aradien, gérée comme un État-Fédéré (versement d'un tribut, participation aux opérations militaires, mais régi par ses propres lois). La cité, dont les fondements culturels sont Graeciens, se fait terre d'asile pour les réfugiés des guerres qui agitent la Graecia.
En 1244, un aventurier fait son apparition à Ectopole, se présentant comme un vétéran des croisades Mérindiennes et des guerres karthoumiennes. Ce Gilles Devinios se prétendait un descendant du mythique Gillon. Son charisme et son sens politique le mènent à la tête de là cité, où il se maintient jusqu'à sa mort, en 1263. Chose rare, son fils réussit à conserver le pouvoir malgré les troubles orchestrés par les oligarques, et prend le nom de Gilles II. C'est le début de la première dynastie Gillonide.
- Gilles Devinos, fondateur de la dynastie Gillonide (?-1263):
En 1307, le jeune Gilles III décide de faire sortir la cité de son isolationnisme et de voler au secours des cités graeciennes assiégées par Karthoum. C'est un désastre et l'expédition militaire est décimée. Gilles III, couvert d'opprobre, se réfugie en Brytenwelda avec quelques dizaines d'hommes. Des légendes de roi en exil commencent à fleurir, et plusieurs imposteurs tentent de profiter du mystère pour s'assurer un avenir. Le fils de Gilles III revient à Ectopole en 1347, porteur du sceau de son père et accompagné de plusieurs centaines de Brytenweldiens cherchant l'aventure, et devient un roitelet local inféodé à Aurelius Tiberius. La ville continue de croître, accueillant des ressortissants de tout le continent et assurant un grand brassage culturel.
- Blason des Gillonides:
D'azur, à deux épées nues d'argent à la garde d'or en pointe, croisées en sautoir ; au chef chargé de trois étoiles d'argent 2 et 1
Le XVe Siècle voit la prospérité d'Ectopole, qui essaime dans son voisinage. Sont créés lors de cet âge d'or les villages de Tabani[b], [b]Imyon[b], [b]Rostros, Egastel, Pyrame et Saluste. Ces villages croissent alors lentement vers le statut de villes. En 1530, Géraud IV meurt sans héritier mâle. Ses quatre gendres mettent quasiment la cité en état de guerre civile en se battant pour le pouvoir. Une assemblée de citoyens nomme alors le premier Arbitre, Gustave "le Juste" Delios, maître couturier de son état.
- Gustave Delios, dit "le Juste", premier Arbitre (1488-1559):
Celui-ci a d'abord pour tâche de réunir les belligérants autour d'une même table afin de résoudre le conflit pacifiquement, mais ceux-ci refusent toute négociation. "Seul le dernier vivant pourra régner", déclare l'un d'eux. Gustave le Juste les fait alors arrêter et assigner à résidence dans des manoirs de campagne, et gère les affaires courantes en laissant les années passer. En 1548, trois des gendres sont déjà morts (respectivement de suicide, d'une crise de goutte et de vieillesse) et l'Arbitre laisse alors le pouvoir au quatrième survivant, qui règnera sous le nom de Gaston Ier et mourra en 1560 comme l'arbitre Gustave.
Par la suite, lors des crises politique il est fait appel ponctuellement à un Arbitre nommé pour sa sagesse.
En 1770, la deuxième dynastie gillonide, descendant de Gaston Ier, a un lourd passé. Ses roitelets sont mauvais, même quand ils sont bien intentionnés. La maladie décime leurs rangs et Ectopole a connu 19 rois en 210 ans. Gédéon VI est particulièrement dur avec le peuple, faisant arrêter ou exécuter tous les éléments prometteurs ou brillants, craignant qu'ils deviennent le futur Arbitre qui le jugerait pour ses crimes. Evidemment, ceci débouche sur une insurrection armée qui voit la fin de la monarchie et l'établissement d'un régime hybride, l'Arbitrat. Depuis lors, les Arbitres s'efforcent de donner à la Gillonie une importance au niveau international.
Type de puissance : Nouvelle puissance
Forme courte : Gillonie
Gentilé : Gilloniens, Gilloniennes
Capitale : Ectopole
Villes notables : Tabani, Imyon, Rostros, Egastel, Pyrame et Saluste
Population : 5.250.000
Culture(s) : Europe occidentale continentale (genre France, Italie 1860-90)
Religion : Bénédictine (majoritaire) et Paladarienne (20%), traces d'autres croyances ultra-minoritaires (Mérindiens, religions spirites, religions gnostiques).
II- Économie Nationale et Science Nationale
Monnaie nationale : Couronne (©)
Revenus annuels : 170.000 couronnes
Points de production industrielle :
Points de recherche :
Fusil à silex (1)
Canons en bronze (1)
Frégate à voile (1)
Navire de transport à voile (1)
Torpilleur (3)
Listes des infrastructures militaires et carte de leurs positions (pour les fortifications) :
Caserne militaire à Ectopole
Liste des infrastructures civiles et carte de leurs positions (pour les infrastructures de ressources et les villes) :
Scierie à Imyon
Exploitation d'uranium à Saluste
Mine de fer à Saluste
Ressources produites : 5 bois, 5 fer, 5 uranium
III- Politique
- Fernand Camusat, Arbitre actuel:
Régime politique : Arbitrat
Parti au pouvoir : Parti du Progrès
Partis d'opposition : Union pour la Tradition Gillonienne (tendance monarchiste, isolationniste, rural)), Parti républicain (Parti d'alliance incluant les communistes. Tendance très progressiste, bourgeois et ouvriers, assez militariste)
- Principaux ministres du gouvernement:
- Ministre de la Justice : M. le Juge de Paix Emile Dumas
- Ministre de la Police (affaires intérieures) : M. Jules Leplan
- Ministre des Affaires Etrangères : M. Rodolphe Lavergne
- Ministre de l'Economie : Mme Joséphine Radoubs
- Ministre des Forces Armées : M. le Général-Comte Joseph Bouland.
- Ministre de la Production Nationale : Mme Henriette Desgants
Le Conseil des Ministres est bien évidemment composé d'autres ministres, mais les principaux sont ceux-ci.
Fonctionnement des institutions :
L'Arbitrat est un système électif fonctionnant sur le choix d'un dirigeant sage et éclairé désigné à vie. L'objectif est d'assurer une continuité de la politique nationale à plus long terme qu'avec un mandat. cela permet également de mener des réformes impopulaires mais nécessaires sans crainte des prochaines élections. Des instances de régulation permettent toutefois de démettre l'Arbitre de ses fonctions en cas de corruption, d'incompétence, de maladie (alzheimer par exemple) ou de dérive totalitaire.
Les assemblées locales sont les conseils municipaux, les comités de gestion de province, etc.
Le Parlement peut démettre l'Arbitre de ses fonctions à condition d'avoir une majorité qualifiée des 2/3 de ses membres. Cela entraîne immédiatement la dissolution de l'Agora Gillonienne.
L'Arbitre peut nommer et révoquer les ministres à volonté. En cas de problème, il est pourtant habituel de voir le ministre incriminé présenter sa démission sans attendre la convocation du chef de l'État.
Un nouvel Arbitre est élu par l'Agora Gillonienne parmi les candidats proposés par les Assemblées Locales (les candidats n'en font pas nécessairement partie). Le candidat désigné doit ensuite avoir au moins 50% d'approbation par référendum. Pendant la vacance du poste, c'est le président du Conseil des Magistrats qui assure l'intérim. C'est un événement plutôt rare qui fait bourdonner tout le pays.
L'Arbitre actuel est Samuel Camusat, élu en 1875 et âgé de 58 ans. L'Agora ne lui est pas hostile et le laisse mener ses réformes sans le gêner. Son objectif est de continuer la modernisation du pays amorcée par ses prédecesseurs et d'amorcer la sortie de l'isolationisme dans lequel le pays est embourbé depuis des temps immémoriaux.
- Législation:
Libertés fondamentales
Liberté d'expression : Large (surveillance de la propagande étrangère)
Liberté de la presse : Large (surveillance de la propagande étrangère)
Liberté de culte : Totale
Liberté de réunion : Totale
Liberté de déplacement intérieur : Totale
Manifestations : Soumises à autorisation
Grèves : Soumises à autorisation
Réglementation des mœurs
Contraception : Autorisé
Avortement : Interdit
Métissage (ethnique et/ou social) : Parfaitement admis
Euthanasie : Interdit
Prostitution : Mal vu
Polygamie : Interdit
Adultère : Interdit mais pas de sanctions dans les faits (tolérance)
Vote des femmes : Oui
Homosexualité : Mal vu
Mariage homosexuel : Inexistant
Adoption par couple homosexuel : Inexistant
Racisme, xénophobie, antisémitisme,(tout autre forme de racisme,...) : peu de racisme, mais nationalisme assez poussé.
Jeux de hasards et d'argent : Mal vu mais permis.
Sectarisme : Très peu, les Gilloniens sont habitués à côtoyer plusieurs religions.
Réglementation sécuritaire
Peine de mort : Oui (mais grâce fréquente de l'Arbitre)
Tabac : L'Etat ne s'en occupe pas, prélève des taxes
Drogues : L'Etat ne s'en occupe pas, prélève des taxes
Alcool : L'Etat ne s'en occupe pas, prélève des taxes
Armes à feu : Très contrôlé
Autres réglementations
Ouverture des frontières : Libre-échange
Travail des enfants : Les enfants d'artisans peuvent aider leurs parents. Projet de scolarisation.
Majorité : 21 ans.
Eligibilité : être marié.
Majorité sexuelle : 16 ans
Service national de 2 ans obligatoire pour les citoyens, pas nécessairement militaire. cela peut être en milieu hospitalier, éducatif, dans la police ou la voirie.
IV- Forces Armées
- Garde Arbitrale, 1er, 2e et 3e bataillons de ligne cantonnés à Ectopole (4 infanteries de ligne)
- "les Sonneurs", artillerie fixe cantonnées à Ectopole
- 11e, 12e et 13e bataillons de ligne cantonnés à Saluste (3 infanteries de ligne), Brigade légère de contre-guérilla (infanterie de ligne spécialisée dans le combat en jungle)
- "les Cogneurs", artillerie fixe cantonnée à Saluste
- 21e bataillon de campagne, infanterie de ligne cantonnée à Rostros
- Escadre de 5 torpilleurs basée à Ectopole
Flotte de commerce
- 2 navires de commerce. Port d'attache : Ectopole
Dernière édition par Jibasse le Dim 3 Aoû 2014 - 9:20, édité 6 fois
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