[Accepté] Duché de Galeopolis
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[Accepté] Duché de Galeopolis
Duché de Galeopolis
- Carte du territoire:
I- Informations générales
- Histoire du pays:
L'histoire de Khartoum est une histoire de guerre et de domination. Ce n'est pas un continent dédié aux esprits romantiques mais à ceux qui savent entreprendre des grandes choses durant les heures les plus difficiles. Mais ce serait faux de croire que la guerre est la seule chose qui règnent sur ces terres. L'esprit avisé trouvera dans ce climat rigoureux et ces terres capricieuses la source d'inspiration pour des grandes œuvres.
Après les tentatives avortées des Shas d'étendre leur territoire en dehors de leur continent, le territoire finit par entrer des 1348 dans la sphère d'influence de l'Empire. Néanmoins cette prise de contrôle n'ira pas sans difficulté. L'année suivante, en 1349, une révolte faillit renverser Aman Thul, la marionnette de l'Empereur Aurelius. A peine dix ans plus tard, en 1358, un nouvel coup d'état éclate, qui réussit cette fois-ci. Conscient que le contrôle indirecte ne suffit plus, l'empereur Marius Ier se voit confronté à l'incapacité d'agir. La guerre civile avec Bryttenwelda forca l'Empereur a concentrer ses ressources sur le front Sud. C'est alors que le Pape Claude proposa à l'Empereur d'engager des seigneurs sans terre possédant une armée de mercenaires en leur offrant en échange la suzeraineté sur les terres conquises à condition qu'ils jurent loyauté à l'Empereur. Ce fut plan fut accepté par Marius et exécutés.
Parmi les seigneurs se trouvait un certain Ragnar Agnarson. Les dites seigneurs partirent alors en guerre et réussirent à reprendre Khartoum au fil d'une campagne militaire de dix ans. Autour de 1368, tout le continent de Khartoum était reconquis. L'Empereur partagea alors les terres entre les seigneurs de guerre et faisaient d'eux des ducs. C'est de cette façon que Ragnar Agnarson devint duc de Galeopolis.
Le duché de Galeopolis fut au début concentré autour de la ville du même nom mais au fil des décennies, le territoire s'agrandit et par des mariages fructueux, on y rattacha plusieurs comtés voisins pour forger un vaste territoire au nord de Khartoum. Au fil des siècles, la famille d'Agnarson resta fidèle au pape et à la religion benedictienne sans néanmoins tenter de convertir leurs sujets yizeelane. C'est en 1600 avec la réforme de Paladar que les relations se tendaient avec la Papauté. Celle-ci exigea des ducs de Galeopolis d'engager des conversions forcés de leurs sujets. Craignant des émeutes dans leurs terres, le duc Erik refusa de le faire. C'est alors que le Pape l'excommunia. Courtisé par les prêtres yizeelane et exclu de l'Eglise, le duc Erik décida alors d'abjurer sa foi benedictienne et de se convertir à la foi yizeelane. Surnommé l'Erik l'Apostat, il symbolisa l'échec de la politique papale au Khartoum. Paladar lui-même cita le cas d'Erik l'Apostat pour démontrer comment la papauté faisait perdre la foi aux plus croyants. Ses successeurs adoptèrent également la foi yizeelane sans néanmoins jamais mettre en question leur loyauté envers l'Empereur.
Autour de l'an 1800, la situation changea radicalement. L'Empire que tous croyaient immortel s'écroula et le chaos éclata dans l'Ancien Monde. Les ducs de Galeopolis, surpris par ce changement brutal, purent qu'observer les événements politiques suivants la fin de l'Empire. Le duché de Galeopolis tomba alors dans une lente décadence, comme tous les autres entités politiques de la région. C'est seulement en 1888 avec l'ascension au duché d'Harold Agnarson que la situation sembla enfin changer. Jeune homme ayant fait son éducation à l'Université de Panathéna, il fut convaincu que le temps était venu de moderniser de tout urgence le duché et de forger à partir de ces lambeaux de territoires, une nation capable de résister au feu de l'industrialisation.
Type de puissance : Puissance terrestre
Capitale : Galeopolis
Hymne : Der Freischütz
Population : 14'500'000
Culture(s) : Marocaine
Religion : Foi Yizeelane
II- Économie Nationale et Science Nationale
Monnaie nationale : Lys
Inflation : 2%
Revenus annuels : 200'000 lys
Trésorerie : 320'000 lys
Routes commerciales actives : N/A
Effet des embargos : N/A
Points de recherche : 0.75 (Bonus infrastructure : 0)
Technologies découvertes : Sabre de cavalerie, Fusil à silex, Canon en bronze, Frégate à voile, Man'o'war et Navire de transport à voile
Technologies en recherche : N/A
III- Listes des infrastructures militaires et carte de leurs positions (pour les fortifications)
N/A
IV - Liste des infrastructures civiles et carte de leurs positions
Index des installations
1 mine de fer (point bleu)
1 petite scierie (point rouge)
1 mine de charbon (point noir)
1 petite carrière de pierre (point gris clair)
Index des installations en construction
11 tranchées (fini en 1890)
1 caserne militaire (fini en 1891)
1 écurie (fini en 1891)
3 complexes minier de fer (fini en 1892)
1 fortification lourde (Galeopolis) (fini en 1892)
1 scierie (fini en 1892)
3 complexes minier de fer (fin Janvier 1893)
3 scieries (fin Janvier 1893)
13 routes goudronnées (fin Janvier 1893)
1 Opéra à Galeopolis (fin Janvier 1893)
1 Musée à Galeopolis (fin Janvier 1893)
6 scieries de bois (fini en 1894)
6 carrières de pierre (fini en 1894)
14 routes goudronnées (fini en 1894)
Index des citées et leurs installations
1. Galeopolis (capitale) : N/A
2. Baedon (ville majeure) : N/A
3. Ragina (ville majeure) : N/A
4. Zera (ville majeure) : N/A
5. Port Este (ville majeure) : N/A
6. Northville (ville majeure) : N/A
7. Marelan (ville majeure) : N/A
8. Gameon (ville majeure) : N/A
9. Luponia (ville majeure) : N/A
V - Production industrielle
Croissance économique
- 1888 :
- 1889 :
- 1890 :
Production en 1888
Bois : 22 bois de base + 5 bois par l'infrastructure (12 cases de bois – 1 petite scierie) = 27 bois produit par année
Pierre : 24 bois de base + 5 pierre par l'infrastructure (13 cases de pierre – 1 petite carrière de pierre) = 29 pierres produites par année
Charbon : 8 charbon de base + 5 charbon par l'infrastructure (5 cases de charbon – 1 mine de charbon) = 13 charbon produit par année
Fer : 6 fer de base + 5 fer par l'infrastructure (4 cases de fer – 1 mine de charbon) = 11 fer produit par année
Cuivre : 20 cuivre de base (10 cases de cuivre) = 20 cuivre produit par année
Pétrole : 26 pétrole de base (13 cases de pétrole) = 26 pétrole produit par année
Minerais précieux : 10 minerais précieux de base (5 cases de minerais précieux) = 10 minerais précieux produit par année
Dépenses : 15 bois, 3 pierres et 11 unités de fer.
Stock à la fin de l'année : 12 bois, 26 pierres, 13 charbon, 20 cuivre, 26 pétrole et 10 minerais précieux.
Production en 1889
Stock en début de l'année : 43 bois, 63 pierres, 28 charbon, 15 fer, 46 cuivres, 60 pétrole et 20 minerais précieux
Bois : 26 bois de base + 5 bois par l'infrastructure (14 cases de bois – 1 petite scierie) = 31 bois produit par année
Pierre : 32 bois de base + 5 pierre par l'infrastructure (17 cases de pierre – 1 petite carrière de pierre) = 37 pierres produites par année
Charbon : 10 charbon de base + 5 charbon par l'infrastructure (6 cases de charbon – 1 mine de charbon) = 15 charbon produit par année
Fer : 10 fer de base + 5 fer par l'infrastructure (6 cases de fer – 1 mine de fer) = 15 fer produit par année
Cuivre : 26 cuivre de base (13 cases de cuivre) = 26 cuivre produit par année
Pétrole : 34 pétrole de base (17 cases de pétrole) = 34 pétrole produit par année
Minerais précieux : 10 minerais précieux de base (5 cases de minerais précieux) = 10 minerais précieux produit par année
Rapport sur la production industrielle de l'an 1890
Stock en début de l'année : 46 bois, 63 pierres, 28 charbon, 27 fer, 46 cuivres, 60 pétrole et 20 minerais précieux
Bois : 26 bois de base + 5 bois par l'infrastructure (14 cases de bois – 1 petite scierie) = 31 bois produit par année
Pierre : 32 bois de base + 5 pierre par l'infrastructure (17 cases de pierre – 1 petite carrière de pierre) = 37 pierres produites par année
Charbon : 10 charbon de base + 5 charbon par l'infrastructure (6 cases de charbon – 1 mine de charbon) = 15 charbon produit par année
Fer : 10 fer de base + 5 fer par l'infrastructure (6 cases de fer – 1 mine de fer) = 15 fer produit par année
Cuivre : 26 cuivre de base (13 cases de cuivre) = 26 cuivre produit par année
Pétrole : 34 pétrole de base (17 cases de pétrole) = 34 pétrole produit par année
Minerais précieux : 10 minerais précieux de base (5 cases de minerais précieux) = 10 minerais précieux produit par année
Stock en fin de l'année : 0 bois, 1 pierres, 28 charbon, 1 fer, 46 cuivres, 18 pétrole et 20 minerais précieux
VI- Politique
Régime politique : Monarchie despotique
Souverain : Harold Agnarson
Titre : Duc d'Empire
Parti au pouvoir : Aucun
Fonctionnement des institutions : Le duché de Galeopolis est à l'heure actuelle une monarchie despotique, ceci signifie qu'en théorie toute l'autorité légale, juridique et exécutive est concentrée dans les mains du duc. Mais en pratique, le territoire est divisé en comtés dirigés par des petits seigneurs indépendant et sur lesquels le duc a peu de prise. Les villes pour leur part sont dirigés par des patriciens qui tiennent jalousement à leur pouvoir. Le pouvoir judiciaire est souvent exécuté localement par des tribunaux religieux ou civil. Le rapport entre les différents protagonistes est de type féodal donc il n'existe aucun contact direct entre l'autorité locale et l'autorité nationale. Ce contact passe donc par intermédiaires régionaux, souvent des comtes, maires de villes importantes ou acteurs religieux. Mais des rumeurs disent que le nouveau duc aurait des projets de changer cette situation. Reste à savoir ce qui devra remplacer un système administratif reconnu comme inefficace. Mais est-ce que ceci sera possible sans soutien externe?
Le duc contrôle réellement que son domaine et l'armée du duché qui lui permet d'avoir un levier sur les acteurs, même si ceci est relié à des risques politiques. Dans le cadre du duché de Galeopolis, ceci concerne surtout la ville du même nom et des territoires riches en ressources naturels que les ducs ont au fil des siècles fait passer sous leur contrôle direct.
- Spoiler:
Libertés fondamentales
Liberté d'expression : Garantie
Liberté de la presse : Restreinte si critique envers les institutions étatiques
Liberté de culte : Librement autorisée
Liberté de réunion : Pleinement accordée
Liberté de déplacement intérieur : Pleinement accordée
Manifestations : Permise
Grèves : Interdite mais tolérée à petite échelle
Réglementation des mœurs
Contraception : Interdite
Avortement : Interdit
Métissage (ethnique et/ou social) : Permis
Euthanasie : Interdite
Prostitution : Permise
Polygamie : Permise
Adultère : Permis
Vote des femmes : Non-accordé
Homosexualité : Poursuivie pénalement et punie de la peine capitale
Mariage homosexuel : Interdit
Adoption par couple homosexuel : Interdit
Racisme,xénophobie,antisémitisme,(tout autre forme de racisme,...) : Autorisée
Jeux de hasards et d'argent : Permis
Sectarisme : Permis
Réglementation sécuritaire
Peine de mort : En vigueur
Tabac : Interdite
Drogues : Interdite
Alcool : Interdite
Armes à feu : Légalisé et ne demandant aucun permis d'armes
Autres réglementations
Ouverture des frontières : En vigueur
Travail des enfants : Permis
Majorité : 21 ans
Majorité sexuelle : 14 ans
VII- Forces Armées
Unités terrestres
20 brigades Infanterie de ligne
6 batterie Artillerie fixe
4 brigades Cavalerie
Flotte
6 navires de commerce
Aviation
N/A
Dernière édition par Delgon le Dim 3 Aoû 2014 - 0:55, édité 7 fois
Delgon- Haut Commissaire
- Messages : 172
Date d'inscription : 19/07/2014
Re: [Accepté] Duché de Galeopolis
Modifie juste les points de recherches, sans infrastructures c'est 0,25 points de recherche par ans.
Sinon, Accepté.
Sinon, Accepté.
Hesdine- Premier Ministre
- Messages : 1483
Date d'inscription : 07/04/2012
Re: [Accepté] Duché de Galeopolis
C'est fait et merci!
Delgon- Haut Commissaire
- Messages : 172
Date d'inscription : 19/07/2014
Re: [Accepté] Duché de Galeopolis
Met également ton drapeau en avatar s'il te plait.
Caoki- Chef de Département des Nations Unies
- Messages : 3344
Date d'inscription : 02/10/2011
Age : 31
Re: [Accepté] Duché de Galeopolis
Voila, chose faite!
Delgon- Haut Commissaire
- Messages : 172
Date d'inscription : 19/07/2014
Re: [Accepté] Duché de Galeopolis
- An 1888 à Galeopolis -
Une obscure silhouette, svelte et furtive, s’avança à travers le dédale de petites ruelles que composait la ville de Galeopolis sous une Lune éclatante. Une odeur de pisse et de pourri envahissait les narines de la jeune créature. Elle n'en fut pas offusquée. Cette ville puait en tout temps et on finissait par s'habituer comme on s’accommodait à ses ruelles étroites et ses maisons médiévales sans électricité et mal chauffée durant la froideur nocturne. Elle arriva alors sur une grande place au centre duquel trônait sur un piédestal une statue monumentale. Le monument avait été fait à l'effigie du dernier empereur de l'Imperium. La sculpture avait un visage dur et condamné par l'usure de dizaines de mariages royaux. Galeopolis était une des rares grandes villes à avoir encore des statues du souverain impérial. Après la guerre civile, la majeure partie avait été détruites par les nouveaux seigneurs locaux se proclamant un à un, empereur ou roi. Ici, loin à l'Est, les choses prenaient plus de temps. Le visiteur rêveur pouvait encore respirer un air d'Empire. Un dernier foyer d'impérialisme antique dans un monde divisé et marchant au rythme des machines à vapeur.
La jeune femme franchit la place sans donner un regard à la statue du souverain impérial. Qu'il aille au diable, pensa-t-elle. C'était une relique d'un temps dépassé. L'Empire était mort et le resterait pour toujours, quelque soient les rumeurs, pensa-t-elle. De l'autre côté de la place se situait une muraille qu'on pouvait traverser par une grande porte gardée par deux hommes en armure portant des casques en acier et tenant dans leurs mains des hallebardes affûtés. Il n'y avait presque aucun soldat portant un fusil dans cette cité. Quelque chose qui faisait qu'accentuer l'aspect médiéval et dépassé de cette agglomération comptant 450'000 âmes. Les gardes en la voyant, la laissèrent passés. Elle était bien connue, trop bien peut être à en déduire au sourire d'un des deux hommes. Elle monta alors le chemin serpentant une grande colline au sommet duquel se trouvait une vieille forteresse. C'était là que vivait le duc actuel comme tous ces prédécesseurs. La forteresse antique avec ses tours et cimes en pierre grise avait quelque chose d’impressionnante. Elle siégeait là-haut, trônant sur une mer de maisons dont la majeure partie comptait au mieux deux étages. La douce créature s’avança toujours, arrivant vers l'entrée de la forteresse et franchissant le pont levé pour ensuite s'engouffrer dans la demeure ducale.
Le jeune duc Harold se tenait dans sa chambre, penché au-dessus de son bureau parsemé d'une dizaine de lettres et une grande carte du continent de Khartoum. Il avait passée la journée à lire des rapports sur la production industrielle, diplomatiques et des services secrets. Tout le monde lui donnait cent conseils au point qu'il fut des fois pris de vertige. C'était les moments ou il avait besoin d'être seul. Ici, dans cette pièce avec comme seuls observateurs les bougies posées sur la table et le feu de sa cheminée. Il s'était même permis de se dévêtir de sa veste. Il portait une chemise en laine ce qui le permet de se sentir moins étouffé. Soudainement quelqu'un frappa à la porte. Harold répondit.
- Je suis occupé.
La porte s'ouvrit. Mais étaient-ils sourds ? Il ne voulait pas être dérangé, pensa-t-il. Soudainement il vit les lèvres rouges écarlates et les yeux bleu d'Alia. Quelle étrange arrivée. Normalement c'était lui qui la faisait venir quand il avait besoin de se « détendre ». Il n'avait pas envie de « jouer » cette soirée. Non, il avait encore beaucoup de travail à faire.
- Alia, pas ce soir. Je veux être seul. Retournez chez votre père.
Elle ne quitta pas la pièce mais au contraire se rapprocha de Harold, laissant sur le passage tomber sa cape noire pour dévoiler une robe bleu taillée de manière serrée et provocante. Elle lui susurra avec une voix douce et mélodieuse.
- Voyons, je pensais que je te ferais plaisir de venir ici. Est-ce que je vous plais plus ?
Question ô combien rhétorique si on connaissait le nombre de leurs rencontres au fil des années passées.
C'est alors que le jeune chef d'étai fut pris par la colère. Il l'adorait et la désirait si ardemment mais cette soirée, il avait vraiment besoin de se vider l'esprit. Une année s'était écoulée depuis qu'il avait succédé à son père et il y avait eu trop de choses, trop de problèmes à prendre en main car le duché était dans un état lamentable. Il lâcha alors sa colère d'un coup.
- Écoute, j'ai assez de choses à m'occuper au point que je n'ai pas besoin de tes caprices. On me harasse avec des rapports de production, des avertissements sur un peu près la moitie des pays qui peuplent l'Occident et chaque petit comte veut une audience pour que je lui aide pour dieu sait quelle bêtise. Je suis au point de devoir discuter de soutiens financiers pour l'agriculture avec certains comtes, tellement ils arrivent à mal gérer leurs terres.
Il voulut prendre un court souffle pour ensuite continuer sa tirade mais avec un saut léger Ania s’avança vers lui et l'embrassa. Ce fut un baiser ardent qui envahit tout l'esprit de Harold. Sa colère s’évapora. Il fut saisit par par cette passion qui l'animait habituellement pour le corps de la belle demoiselle. Avec un mouvement rapide, Ania se libéra de sa robe qui tomba su sol comme un vieux drap. Harold retira sa chemise et défit sa ceinture. Quelques instants plus tard, il la saisit contre lui, se tenant sur le bord du bureau. Elle se pressait contre lui, son corps parfumé commençant à onduler.
Ils commençaient à s'embrasser langoureusement. Mais quelque chose fut étrange, pensa Harold. Elle avait les gestes plus vifs habituellement. Pris par le baisé, il jeta alors un regard vers le bas. Pourquoi ? Il ne savait pas mais ceci le sauva la vie. Il vit alors comment Ania saisit un poignard caché derrière sa cuisse. Il leva son bras pour détourner l'attaque de l'arme blanche qui se planta dans son épaule. S'il n'avait pas agis, l'arme aurait finit dabs sa poitrine, là ou se trouvait son cœur. Il lâcha un cri de douleur et instinctivement frappa avec son poing gauche la traîtresse qui fut assommée et tomba au sol.
Des gardes accouraient dans la chambre, voyant le poignard bien planté dans l'épaule du duc et le sang ruisselait vers le sol depuis son bras droit. Ils saisirent Ania sans aucune hésitation et avec une brutalité certaine. Harold respirait fortement, son esprit était un mélange d'horreur, de peur et du sentiment d'avoir été trahie par son amante. Comment pouvait-il être ? Impossible, pas elle ! Erik Ragnar apparue alors au seuil de la porte. Sa rapidité impressionnait tout le monde.
- Votre Excellence ? dit le conseiller qui observa la scène. Le duc ne semblait pas mortellement blessée. Au moins une bonne chose, se dit Erik. Il jeta son regard sur la femme. Ania ? Sa surprise fut totale . Ainsi donc on était arrivé à ce point. Le duc Harold ordonna alors au conseiller.
- Emmenez-là au cachot et faites en sorte de savoir pourquoi elle a tenté de me tuer.
- Ce sera fait votre excellence. Je vais aussi chercher le physicien, mais puisse je vous suggèrer une chose ?
Le duc l'observa, retrouvant ses esprits après le terrible choc physique et psychologique.
- Quoi ?
Erik sourit avec légèreté ce qui intrigua Harold.
- Je vous suggères de vous mettre un pantalon. Je crains que les infirmières puissent être légèrement mises mal à l'aise par la vision de votre intimité.
Harold vit alors qu'il était nu. Il avait oublié ce détail. Il se baissa alors pour prendre le pantalon gisant au sol et l'enfila avec quelques gestes rapides. Ragnar quitta la pièce. Quelques minutes plus tard, le physicien ducal arriva et enleva la dague pour ensuite soigner la blessure avec des herbes. Au moins le corps était désormais apaisé. Mais pour l'esprit de Harold, il n'y avait pas de remède à part la vérité. Pendant trois ans, lui et Ania se connaissaient et s'étaient fait l'amour de façon innombrable. La confiance entre eux avaient été totale. Peut être trop ?
Une demie heure passait et le château fut secoué par les cris de douleur d'une femme torturée. Harold écouta ces exclamations de souffrance sans lever de sourcil. Tout semblait si irréel. Il ne pouvait pas croire que ce fut elle. Après une trentaine de minutes, Erik Ragnar réapparu, du sang se trouvait de sa main gauche, sang qu'il tenta de vite nettoyer au bas de sa veste sans échapper au regard de Harold. Le duc tenta de reprendre de son impérial, une façade de force cachant une âme déchirée.
- Alors ?
Erik en souriait pas et répondit de façon calme et sérieuse.
- Elle a été envoyé par un groupe de comtes à fin de vous tuer. Le complot comporte les plus importants aristocrates du duché.
Pas ça. Devait-il donc désormais affronter en plus un soulèvement de nobles ?
- Que pouvons nous faire ? demanda Harold.
- Beaucoup à condition de la jouer fine. Nous savons qui sont nos ennemis, nous avons la confession d'Ania de leur complot et nous pouvons envoyer ce soir des troupes arrêter les dits criminels en profitant du fait qu'ils ne savent pas si elle a réussit ou pas. Au pire, on risque quelques combats s'ils résistent devant leurs château. Je doutes que la population bougera en vue du témoignage de votre amante.
- Faites-donc et surtout je veux qu'aucun échappe.
- Ce sera fait. Je vais demander à ben-Ramiz de s'en charger. Il a une bonne main pour ces choses.
Le duc laissa Ragnar repartir. Ils allaient payer, pensa Harold, tous, sans exception pour avoir osé vouloir le frapper par le biais d'Ania. Et ce qui la concernait, les lois étaient les lois. Elle n'allait pas voir l'aube. Même s'il voulut, il ne pouvait pas la sauver. Les comtes payeront alors aussi pour l'avoir enlevé la femme qu'il aimait.
La jeune femme franchit la place sans donner un regard à la statue du souverain impérial. Qu'il aille au diable, pensa-t-elle. C'était une relique d'un temps dépassé. L'Empire était mort et le resterait pour toujours, quelque soient les rumeurs, pensa-t-elle. De l'autre côté de la place se situait une muraille qu'on pouvait traverser par une grande porte gardée par deux hommes en armure portant des casques en acier et tenant dans leurs mains des hallebardes affûtés. Il n'y avait presque aucun soldat portant un fusil dans cette cité. Quelque chose qui faisait qu'accentuer l'aspect médiéval et dépassé de cette agglomération comptant 450'000 âmes. Les gardes en la voyant, la laissèrent passés. Elle était bien connue, trop bien peut être à en déduire au sourire d'un des deux hommes. Elle monta alors le chemin serpentant une grande colline au sommet duquel se trouvait une vieille forteresse. C'était là que vivait le duc actuel comme tous ces prédécesseurs. La forteresse antique avec ses tours et cimes en pierre grise avait quelque chose d’impressionnante. Elle siégeait là-haut, trônant sur une mer de maisons dont la majeure partie comptait au mieux deux étages. La douce créature s’avança toujours, arrivant vers l'entrée de la forteresse et franchissant le pont levé pour ensuite s'engouffrer dans la demeure ducale.
Le jeune duc Harold se tenait dans sa chambre, penché au-dessus de son bureau parsemé d'une dizaine de lettres et une grande carte du continent de Khartoum. Il avait passée la journée à lire des rapports sur la production industrielle, diplomatiques et des services secrets. Tout le monde lui donnait cent conseils au point qu'il fut des fois pris de vertige. C'était les moments ou il avait besoin d'être seul. Ici, dans cette pièce avec comme seuls observateurs les bougies posées sur la table et le feu de sa cheminée. Il s'était même permis de se dévêtir de sa veste. Il portait une chemise en laine ce qui le permet de se sentir moins étouffé. Soudainement quelqu'un frappa à la porte. Harold répondit.
- Je suis occupé.
La porte s'ouvrit. Mais étaient-ils sourds ? Il ne voulait pas être dérangé, pensa-t-il. Soudainement il vit les lèvres rouges écarlates et les yeux bleu d'Alia. Quelle étrange arrivée. Normalement c'était lui qui la faisait venir quand il avait besoin de se « détendre ». Il n'avait pas envie de « jouer » cette soirée. Non, il avait encore beaucoup de travail à faire.
- Alia, pas ce soir. Je veux être seul. Retournez chez votre père.
Elle ne quitta pas la pièce mais au contraire se rapprocha de Harold, laissant sur le passage tomber sa cape noire pour dévoiler une robe bleu taillée de manière serrée et provocante. Elle lui susurra avec une voix douce et mélodieuse.
- Voyons, je pensais que je te ferais plaisir de venir ici. Est-ce que je vous plais plus ?
Question ô combien rhétorique si on connaissait le nombre de leurs rencontres au fil des années passées.
C'est alors que le jeune chef d'étai fut pris par la colère. Il l'adorait et la désirait si ardemment mais cette soirée, il avait vraiment besoin de se vider l'esprit. Une année s'était écoulée depuis qu'il avait succédé à son père et il y avait eu trop de choses, trop de problèmes à prendre en main car le duché était dans un état lamentable. Il lâcha alors sa colère d'un coup.
- Écoute, j'ai assez de choses à m'occuper au point que je n'ai pas besoin de tes caprices. On me harasse avec des rapports de production, des avertissements sur un peu près la moitie des pays qui peuplent l'Occident et chaque petit comte veut une audience pour que je lui aide pour dieu sait quelle bêtise. Je suis au point de devoir discuter de soutiens financiers pour l'agriculture avec certains comtes, tellement ils arrivent à mal gérer leurs terres.
Il voulut prendre un court souffle pour ensuite continuer sa tirade mais avec un saut léger Ania s’avança vers lui et l'embrassa. Ce fut un baiser ardent qui envahit tout l'esprit de Harold. Sa colère s’évapora. Il fut saisit par par cette passion qui l'animait habituellement pour le corps de la belle demoiselle. Avec un mouvement rapide, Ania se libéra de sa robe qui tomba su sol comme un vieux drap. Harold retira sa chemise et défit sa ceinture. Quelques instants plus tard, il la saisit contre lui, se tenant sur le bord du bureau. Elle se pressait contre lui, son corps parfumé commençant à onduler.
Ils commençaient à s'embrasser langoureusement. Mais quelque chose fut étrange, pensa Harold. Elle avait les gestes plus vifs habituellement. Pris par le baisé, il jeta alors un regard vers le bas. Pourquoi ? Il ne savait pas mais ceci le sauva la vie. Il vit alors comment Ania saisit un poignard caché derrière sa cuisse. Il leva son bras pour détourner l'attaque de l'arme blanche qui se planta dans son épaule. S'il n'avait pas agis, l'arme aurait finit dabs sa poitrine, là ou se trouvait son cœur. Il lâcha un cri de douleur et instinctivement frappa avec son poing gauche la traîtresse qui fut assommée et tomba au sol.
Des gardes accouraient dans la chambre, voyant le poignard bien planté dans l'épaule du duc et le sang ruisselait vers le sol depuis son bras droit. Ils saisirent Ania sans aucune hésitation et avec une brutalité certaine. Harold respirait fortement, son esprit était un mélange d'horreur, de peur et du sentiment d'avoir été trahie par son amante. Comment pouvait-il être ? Impossible, pas elle ! Erik Ragnar apparue alors au seuil de la porte. Sa rapidité impressionnait tout le monde.
- Votre Excellence ? dit le conseiller qui observa la scène. Le duc ne semblait pas mortellement blessée. Au moins une bonne chose, se dit Erik. Il jeta son regard sur la femme. Ania ? Sa surprise fut totale . Ainsi donc on était arrivé à ce point. Le duc Harold ordonna alors au conseiller.
- Emmenez-là au cachot et faites en sorte de savoir pourquoi elle a tenté de me tuer.
- Ce sera fait votre excellence. Je vais aussi chercher le physicien, mais puisse je vous suggèrer une chose ?
Le duc l'observa, retrouvant ses esprits après le terrible choc physique et psychologique.
- Quoi ?
Erik sourit avec légèreté ce qui intrigua Harold.
- Je vous suggères de vous mettre un pantalon. Je crains que les infirmières puissent être légèrement mises mal à l'aise par la vision de votre intimité.
Harold vit alors qu'il était nu. Il avait oublié ce détail. Il se baissa alors pour prendre le pantalon gisant au sol et l'enfila avec quelques gestes rapides. Ragnar quitta la pièce. Quelques minutes plus tard, le physicien ducal arriva et enleva la dague pour ensuite soigner la blessure avec des herbes. Au moins le corps était désormais apaisé. Mais pour l'esprit de Harold, il n'y avait pas de remède à part la vérité. Pendant trois ans, lui et Ania se connaissaient et s'étaient fait l'amour de façon innombrable. La confiance entre eux avaient été totale. Peut être trop ?
Une demie heure passait et le château fut secoué par les cris de douleur d'une femme torturée. Harold écouta ces exclamations de souffrance sans lever de sourcil. Tout semblait si irréel. Il ne pouvait pas croire que ce fut elle. Après une trentaine de minutes, Erik Ragnar réapparu, du sang se trouvait de sa main gauche, sang qu'il tenta de vite nettoyer au bas de sa veste sans échapper au regard de Harold. Le duc tenta de reprendre de son impérial, une façade de force cachant une âme déchirée.
- Alors ?
Erik en souriait pas et répondit de façon calme et sérieuse.
- Elle a été envoyé par un groupe de comtes à fin de vous tuer. Le complot comporte les plus importants aristocrates du duché.
Pas ça. Devait-il donc désormais affronter en plus un soulèvement de nobles ?
- Que pouvons nous faire ? demanda Harold.
- Beaucoup à condition de la jouer fine. Nous savons qui sont nos ennemis, nous avons la confession d'Ania de leur complot et nous pouvons envoyer ce soir des troupes arrêter les dits criminels en profitant du fait qu'ils ne savent pas si elle a réussit ou pas. Au pire, on risque quelques combats s'ils résistent devant leurs château. Je doutes que la population bougera en vue du témoignage de votre amante.
- Faites-donc et surtout je veux qu'aucun échappe.
- Ce sera fait. Je vais demander à ben-Ramiz de s'en charger. Il a une bonne main pour ces choses.
Le duc laissa Ragnar repartir. Ils allaient payer, pensa Harold, tous, sans exception pour avoir osé vouloir le frapper par le biais d'Ania. Et ce qui la concernait, les lois étaient les lois. Elle n'allait pas voir l'aube. Même s'il voulut, il ne pouvait pas la sauver. Les comtes payeront alors aussi pour l'avoir enlevé la femme qu'il aimait.
Delgon- Haut Commissaire
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Re: [Accepté] Duché de Galeopolis
Contrat d'importation
Monsieur Walder Seches , gérant de la Compagnie du Commerce Danaheimois
Nous serions pour l'année prochaine intéressés par l'achat de 12 tonnes de fer, et si possible 3 tonnes de bois avec. Au sujet d'un contrat sur long terme, nous pourrions envisager pour l'année 1891 et l'année 1892 d'importer 10 tonnes de fer chaque an depuis l'Empire de Danaheim. Bien évidemment à condition que nous pouvons assurer le transport de la marchandisse sauf si vous êtes capable d'assurer la livraison par vos propres moyens. Dans ce cas, nous serions disposés à vous offrir un forfait de 5'000 lys par an pour le transport.
Au sujet du duché de Galeopolis, le duché est un des duchés fondés après la reconquête du Khartoum suite au soulèvements du 14ème siècle par les armées croisés envoyés par le Pape Claude et l'Empereur Marius. A partir de là, le duché est resté loyal à l'Empire et l'est encore officiellement, même si la réalité géopolitique actuelle rend cette loyauté assez ephemère. Concernant les institutions, le duché est dirigé par le droit féodal donc avec un duc au sommet et des comtes gérant les sub-divisions territorailes. Les tribunaux religieux et civil s'en chargent des affaires juridiques pendant que le duc a le pouvoir executif et législatif, pour parler un langage plus moderne.
Au sujet de la situation politique actuelle, l'ancien duc étant mort l'année dernière, son fils Harold l'a succédé. L'héritier du duché est actuellement le deuxième fils du défunt roi, Arnbjörn, étant donné que l'actuel duc n'est pas marié et n'a donc aucune descendace légitime. Nous vous envoyons aussi des images des paysages locaux.
(Galeopolis, la capitale)
(une region australe du duché)
(une région montagneuse du duché)
(une côte du duché)
Respectuesement votre,
Comte Erik Ragnar, conseiller du duc Harold pour les affaires économiques
Contrat de location de navire
Votre Excellence
Nous avons été informés que votre pays mettrait en location des navires de marche contre la somme de 10'000 lys par navire. Etant dans le besoin de navires commerciaux, nous voudrions savoir s'il serait possible de louer un navire commercial pour trois ans. Nous voudrions entamer des échanges commerciaux avec un partenaire économique pour favoriser le développement économique et pacifique de notre duché. Aucun des matériaux achetés servira à des buts militaires, je peux me porter garant pour ceci.
Respectuesement votre,
Comte Erik Ragnar, conseiller du duc Harold pour les affaires économiques
Delgon- Haut Commissaire
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Re: [Accepté] Duché de Galeopolis
- An 1889 : La mort d'Ania Al-Ghaz -
La grande place de Galeopolis était bondée de monde alors que le Soleil s'était même pas encore levé. On pouvait juste voir au loin la lueur écarlate annoncer la venue de l'astre suprême. Moins d'une dizaine de heures, Ania, l'amante du duc Harold, avait tenté d'assassiner ce dernier. Ben-Ramiz, maître des espions, s'était chargé de répandre dans la capitale la nouvelle du crime de la jeune femme. Il n'avait pas besoin d'être créatif. L'aristocrate avait avoué sous la torture d'avoir attenté à la vie du duc sous les ordres de plusieurs comtes qui avait formenté un complot contre le pouvoir ducal. Ce fut un choc parmi la population.
En faisant passer quelques pièces de monnaie dans les mains des cheikh, ben-Ramiz réussit à faire en sorte que ceux-ci commencent à prêcher contre la félonie des comtes de la manière la plus virulente qui soit. L'argent fut finalement qu'un dernier coup de pouce. Les cheikhs de la capitale étaient largement favorable à un pouvoir central qui faisait leur puissance. Mais il était toujours bon de récompenser la fidélité par des petits gestes. Et l'argent finissait dans la majeure partie des cas dans des rénovations ou l'achat de décorations pour les salles de prières. Mais il n'était pas impossible d'avoir quelques uns empochant directement les pièces d'or.
Le peuple s'était réveillé plus tôt pour voir l’exécution. Les gardes avaient en tout hâte érigé une esplanade plus que provisoire au centre duquel se trouvait un bout d'un tronc d'arbre pour y poser la tête de la félonne. Il était impressionnant de voir avec quel zèle les gens pouvaient arriver en un lieu quand l'idée de sang versé était proposée.
C'est alors que depuis le château arriva un cortège de gardes avec au centre une jeune femme au visage teinté de sang, les cheveux défaits et portant une tunique brune. Elle avait les mains enchaînées au dos et était poussé par un garde particulièrement costaud. La population scanda alors des injures contre la malheureuse, la traitant de sorcière et d'autres mots qu'un gentleman ne saurait pas prononcer en public. Mais parmi la masse humaine, il avait des voix discordantes criant à la clémence ou fustigeant même le pouvoir ducal. Meurtrier et assassin résonnaient de manière isolée pour rapidement être étouffée par la foule excitée à la perspective d'une belle exécution.
Ania monta sur l'esplandade et fut forcé de se diriger vers le centre ou le bourreau l'attendait avec une épée bâtarde dans la main. Elle tenta de se libérer et gigota dans tous les sens mais ce fut vain. Elle cria à la clémence en direction du bourreau mais ce fut inutile. Son exécuteur resta immuable. Quand elle s'approcha, elle reconnu avec horreur les traits d'un homme qu'elle connaissait trop bien. C'était le duc en personne qui s'y tenait avec l'arme mortelle à la main. Pauvre créature, elle aurait dû savoir qu'au Khartoum les crimes de félonie étaient exécutés par les seigneurs. Qui prononce la sentence, doit abattre l'épée. Un principe qui venait des temps des croisades.
Le cœur du duc se fendit à la vue de son amante mais il savait qu'il n'avait pas de choix. La laisser vivre, ce serait fouler au sol tous les principes et lois de son duché. Mais il avait la ferme intention de faire payer les comtes pour ce qu'ils le forçaient à faire. Ania fut poussé au sol et sa tête forcé sur le tronc d'arbre. Un des gardes s'approcha de la foule et déroula un rouleau de parchemin pour prononcer la sentence.
« Peuple de Galeopolis, oyez ! Ania de la maison d'Al-Ghaz a été reconnue coupable de tentative de meurtre contre son suzerain. Selon les lois du duché et en absence d'opposition de notre bien-aimé empereur dont le siège est vacant, elle est condamné à la peine de mort. Faisant partie de la noblesse, elle sera exécutée par l'épée. Ania de la maison d'Al-Ghaz, l'empereur n'étant pas apte à recevoir toute demande de clémence, tu peux demander la clémence au Pape Honoré III, second de Sa Majesté Impériale. Le veux-tu faire ? »
La question fut inutile mais la loi féodale l'exigeait. Si on ne reconnaissait pas le Pape comme chef religieux à Khartoum, on voyait en lui une sorte d'autorité politique de substitution en cas de vacance du trône impérial. Bien évidemment c'était des pures formalités et coutumes. Mais par sécurité, on avait arraché la langue à Ania. On ne voulait pas compliquer les choses d'avantage. La pauvre gémit mais ne put rien dire. Le garde jeta alors un regard vers le duc qui s'approcha. Une larme coula sur la joue du suzerain, invisible au peuple et aux gardes. Il leva l'épée et la fit abattre sur le cou de celle qu'il avait autant aimé. Le sang jaillit dans l'air et la tête roula sur l'esplanade pour tomber par-dessus le bord. Une traitresse fut désormais morte mais le duc n'en fut pas heureux. Il aurait la voulu voir vivre mais il ne pouvait rien faire. Mais il se jurait que les comtes payeraient très cher pour ceci, très cher.
En faisant passer quelques pièces de monnaie dans les mains des cheikh, ben-Ramiz réussit à faire en sorte que ceux-ci commencent à prêcher contre la félonie des comtes de la manière la plus virulente qui soit. L'argent fut finalement qu'un dernier coup de pouce. Les cheikhs de la capitale étaient largement favorable à un pouvoir central qui faisait leur puissance. Mais il était toujours bon de récompenser la fidélité par des petits gestes. Et l'argent finissait dans la majeure partie des cas dans des rénovations ou l'achat de décorations pour les salles de prières. Mais il n'était pas impossible d'avoir quelques uns empochant directement les pièces d'or.
Le peuple s'était réveillé plus tôt pour voir l’exécution. Les gardes avaient en tout hâte érigé une esplanade plus que provisoire au centre duquel se trouvait un bout d'un tronc d'arbre pour y poser la tête de la félonne. Il était impressionnant de voir avec quel zèle les gens pouvaient arriver en un lieu quand l'idée de sang versé était proposée.
C'est alors que depuis le château arriva un cortège de gardes avec au centre une jeune femme au visage teinté de sang, les cheveux défaits et portant une tunique brune. Elle avait les mains enchaînées au dos et était poussé par un garde particulièrement costaud. La population scanda alors des injures contre la malheureuse, la traitant de sorcière et d'autres mots qu'un gentleman ne saurait pas prononcer en public. Mais parmi la masse humaine, il avait des voix discordantes criant à la clémence ou fustigeant même le pouvoir ducal. Meurtrier et assassin résonnaient de manière isolée pour rapidement être étouffée par la foule excitée à la perspective d'une belle exécution.
Ania monta sur l'esplandade et fut forcé de se diriger vers le centre ou le bourreau l'attendait avec une épée bâtarde dans la main. Elle tenta de se libérer et gigota dans tous les sens mais ce fut vain. Elle cria à la clémence en direction du bourreau mais ce fut inutile. Son exécuteur resta immuable. Quand elle s'approcha, elle reconnu avec horreur les traits d'un homme qu'elle connaissait trop bien. C'était le duc en personne qui s'y tenait avec l'arme mortelle à la main. Pauvre créature, elle aurait dû savoir qu'au Khartoum les crimes de félonie étaient exécutés par les seigneurs. Qui prononce la sentence, doit abattre l'épée. Un principe qui venait des temps des croisades.
Le cœur du duc se fendit à la vue de son amante mais il savait qu'il n'avait pas de choix. La laisser vivre, ce serait fouler au sol tous les principes et lois de son duché. Mais il avait la ferme intention de faire payer les comtes pour ce qu'ils le forçaient à faire. Ania fut poussé au sol et sa tête forcé sur le tronc d'arbre. Un des gardes s'approcha de la foule et déroula un rouleau de parchemin pour prononcer la sentence.
« Peuple de Galeopolis, oyez ! Ania de la maison d'Al-Ghaz a été reconnue coupable de tentative de meurtre contre son suzerain. Selon les lois du duché et en absence d'opposition de notre bien-aimé empereur dont le siège est vacant, elle est condamné à la peine de mort. Faisant partie de la noblesse, elle sera exécutée par l'épée. Ania de la maison d'Al-Ghaz, l'empereur n'étant pas apte à recevoir toute demande de clémence, tu peux demander la clémence au Pape Honoré III, second de Sa Majesté Impériale. Le veux-tu faire ? »
La question fut inutile mais la loi féodale l'exigeait. Si on ne reconnaissait pas le Pape comme chef religieux à Khartoum, on voyait en lui une sorte d'autorité politique de substitution en cas de vacance du trône impérial. Bien évidemment c'était des pures formalités et coutumes. Mais par sécurité, on avait arraché la langue à Ania. On ne voulait pas compliquer les choses d'avantage. La pauvre gémit mais ne put rien dire. Le garde jeta alors un regard vers le duc qui s'approcha. Une larme coula sur la joue du suzerain, invisible au peuple et aux gardes. Il leva l'épée et la fit abattre sur le cou de celle qu'il avait autant aimé. Le sang jaillit dans l'air et la tête roula sur l'esplanade pour tomber par-dessus le bord. Une traitresse fut désormais morte mais le duc n'en fut pas heureux. Il aurait la voulu voir vivre mais il ne pouvait rien faire. Mais il se jurait que les comtes payeraient très cher pour ceci, très cher.
Delgon- Haut Commissaire
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Re: [Accepté] Duché de Galeopolis
Duché de Galeopolis
Vue d'ensemble pour l'an 1889
L'observateur insouciant pourrait croire que la presque-ile d'Abaynia vit une époque de calme et même de prospérité. La vérité est que la région semble être entra d'arriver à un point de basculement surtout à cause des derniers évenements politiques. La tentative d'assassinat du duc de Galeopolis provoquée par les plus plusieurs comtes, ne pourra pas rester sans conséquence. Une confrontation entre le pouvoir ducal et des comtes semble presque inévitable et il est difficile à estimer qui sortira gagnant de ce combat.
Pendant que certains comtes tendent d'acroitre leur influence dans le duché principal de la presque-ile, d'autres puissances s'activent. En ce siècle de changement, d'industrie et de la croissance des idées libérales, les notables dans les villes sont toujours plus gagnés par les idées du libéralisme. L'incapacité de l'aristocratie locale et des comtes de faire face aux défis modernes, ne fait que croitre le ressentimenet de la classe moyenne urbaine à leur egard. Aussi, les investissements de l'autorité ducale ne sont pas restés sans conséquence politique. Alors que le domaine ducal et les villes libres profitent largement des nouveaux chantiers, les comtés se trouvent dépourvus d'investissements stratégiques. Marchands, commercants et intellectuels n'hésitent plus à affirmer que le système féodal dépassé et qu'il faut un pouvoir central fort.
Comme si la situation ne serait pas déjà assez délicate, un mouvement de nationaliste émerge dans la région, surtout dans la périphérie de Galeopolis appelant à l'unification des contrées d'Abaynia dans un seul état et à chasser le Royaume de Chelov au Nord. Les comtes entament une repression sevère des groupements nationalistes dont les leaders se refugient dans la ville de Galeopolis, tenue par le duc Harold qui partage largement les visions des groupements nationalistes.
Mais ceci n'est pas tout. Dans le désert au Sud du duché, un jeune homme parcoure les villages en affirmant être un messager d'Aïssa. Il proclame à qui veut entendre que l'âge des seigneurs est fini et que désormais le temps est venue de la naissance d'un nouveau royaume, le royaume du feu et de la glace. Il appelle à chasser les aristocrates de leurs châteaux pour établir un état unique pour que tous les croyants aient un seul dieu et un seul maître à Abaynia.
RP's pour 1889
- Le bûcher des comtes (dimanche soir) : mort de l'amante du duc, prise de Castel Fort, arrivé du Prophète à Baedon
- Par le sang et le fer (lundi soir) : soulèvement à Baedon et dans d'autres villes, convocation de l'Assemblée nationale
Rapport sur la production industrielle de l'an 1889
Stock en début de l'année : 43 bois, 63 pierres, 28 charbon, 15 fer, 46 cuivres, 60 pétrole et 20 minerais précieux
Bois : 26 bois de base + 5 bois par l'infrastructure (14 cases de bois – 1 petite scierie) = 31 bois produit par année
Pierre : 32 bois de base + 5 pierre par l'infrastructure (17 cases de pierre – 1 petite carrière de pierre) = 37 pierres produites par année
Charbon : 10 charbon de base + 5 charbon par l'infrastructure (6 cases de charbon – 1 mine de charbon) = 15 charbon produit par année
Fer : 10 fer de base + 5 fer par l'infrastructure (6 cases de fer – 1 mine de fer) = 15 fer produit par année
Cuivre : 26 cuivre de base (13 cases de cuivre) = 26 cuivre produit par année
Pétrole : 34 pétrole de base (17 cases de pétrole) = 34 pétrole produit par année
Minerais précieux : 10 minerais précieux de base (5 cases de minerais précieux) = 10 minerais précieux produit par année
Stock en fin de l'année : 18 bois, 1 pierres, 28 charbon, 44 cuivres, 21 pétrole et 15 minerais précieux.
Rapport sur la situation financière en l'an 1889
Trésorerie au début de l'année : 320'000 lys
Revenus :
- Impôt général : 200'000 lys
Dépenses :
- Expansion colonial : 80'000 lys
- Achat de navires : 120'000 lys
- Complots divers : 120'000 lys
Commandes fait à l'étranger
6 navires de commerce (fin Juillet 1891 au Royaume de Chelov)
Chantiers lancés
Exploitations
3 complexes minier de fer (fin Janvier 1893) (coût : 12 bois, 3 pierre et 9 fer)
3 scieries (fin Janvier 1893) (coût : 9 bois et 6 fers)
Transport
13 routes goudronnées : 52 pierres et 39 pétrole
Culture
1 Opéra à Galeopolis (fin Janvier 1893) (coût : 2 points de bois + 3 points de pierre + 1 point de cuivre + 1 points de minerais précieux)
(Projet de l'opéra de Galeopolis)
1 Musée à Galeopolis (fin Janvier 1893) (coût : 2 points de bois + 4 points de pierre + 1 point de cuivre + 4 points de minerais précieux)
(Projet de musée de Galeopolis)
Vue d'ensemble sur les chantiers en cours
3 complexes minier de fer (fin Janvier 1892)
1 scierie (fin Janvier 1892)
Colonisation
Dernière édition par Delgon le Lun 28 Juil 2014 - 23:07, édité 1 fois
Delgon- Haut Commissaire
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Re: [Accepté] Duché de Galeopolis
- An 1889 : Quelques comtes et un prophète -
Castel Fort était une vieille forteresse située à quelques kilomètres de Galeopolis. Là, les comtes ayant conspiré contre le duc s'étaient réunis pour attendre la nouvelle de l'attentat réussi. Le comte Al-Ghaz, propriétaire du château était pleinement confiant en ce qui concernait le résultat. Il avait pleine confiance dans sa fille et tout avait été suffisamment bien planifié pour ne pas pouvoir échouer. C'était au moins ce qu'il pensait mais ceci était ignorer que le destin était une divinité cruelle. Ils se tenaient tous réunis autour d'une cheminée dans la salle principale du donjon de la forteresse. On attendait là l'arrivé du messager annonçant la mort du duc. Étrangement, celui-ci semblait avoir pris du retard mais personne dans la salle soupçonna encore que quelque chose de terrifiant aurait pu arriver.
Le messager en question se trouvait entra de pendre d'un arbre au bord d'une route sortant de Galeopolis. Ben-Ramiz s'était chargé à retrouver le messager du comte et de le faire taire pour toujours. En ces heures de crise, les considérations morales n'avaient plus lieu d'être. Entre temps, le duc Harold avait décidé de mobiliser des troupes qui se mirent en direction de Castel Fort. Ben-Ramiz resta à Galeopolis pour s'assurer que la nouvelle du départ des troupes ne sortent pas de la capitale. Il fallait prendre les criminels par surprise. Autrement, on risquait une guerre civile. Le duc conduisait ainsi ses troupes en direction de la forteresse félonne.
Les portes de la grande salle de Castel Fort furent ouvert brutalement. Un des gardes entra, complètement essoufflé et disant au comte al-Ghaz.
« Excellence, venez vite ! Le château est assiégé ! »
Comment ceci pouvait être possible, se demanda Al-Ghaz ? Qui pouvait bien venir avec des troupes et oser vouloir assiéger cette forteresse ? C'est alors qu'une révélation terrible frappa son esprit. Non ! Ce ne pouvait pas être possible ! L'attentat aurait échoué ? Mais comment ? Impossible ! Il ne dit pas un mot et suivit le garde sous le regard choqué des autres nobles qui regrettaient désormais d'être venu ici. Ils avaient voulu fêter ensemble le succès du complot mais ils se rendaient maintenant comptes, trop tard, de risquer de payer tous ensemble le prix de leur trahison.
Les murs tremblaient soudainement sous le coup de boulets. Un des nobles osa regarder par une fenêtre et vit avec un effroi sans nom le bastion entouré par de l'infanterie de ligne et de l'artillerie fixe. Les batteries tiraient leurs salves contre les murs de la forteresse et les soldats dans leurs uniformes en violet foncé s'apprêtaient à prendre d'assaut la porte principale. Vue les couleurs, il n'y avait pas de doute, c'étaient des troupes du duc.
La porte de l'enceinte extérieure fut détruite par un bombardement d'artillerie et l'infanterie de ligne s'engouffra, tirant sur les épéistes et archers du comte. Rapidement, la panique prit le dessus chez la garnison et les premiers soldats commençaient à battre retraite. Ce fut de toute évidence une bataille perdue et l'ancienne forme de guerroyer cédait face aux armes modernes. Le comte Al-Ghaz retourna dans salle auprès des nobles effrayés et ferma la porte derrière lui. On pouvait alors entendre au fond du couloir des cris et tirs. Soudainement, on frappa à la porte et des voix résonnaient. Ce furent clairement des ordres. Un silence s'établit. Quelques secondes plus tard la porte frémit sous le coups de ce qui devait être un bélier et céda en quelques instants.
Les nobles se mirent tous à genoux à la vue des soldats du duc. C'est alors qu'un homme franchit le seuil. C'était personne d'autre que le duc Harold en personne. Il portait à la taille une ceinture à laquelle était accrochée une rapière. Dans sa main, il avait un pistolet qu'il n'hésitait pas de pointer sur le comte al-Ghaz en lui disant avec une ironie presque infernale.
« Quel bonheur de vous voir. »
Le comte se tenait à genoux. Il trouva à peine la force pour dire.
« Ma...fille ? »
Avec une froideur cachant une profonde douleur, il lui répliqua.
« Morte, mais en êtes-vous vraiment surpris ? Vous savez, je l'aimais mais les lois des dieux et des hommes ne sont pas négociables. »
Il dirigea son pistolet contre le front d'al-Ghaz. Un des comtes derrière al-Ghaz s'approcha et se mit aux pieds du duc en quémandant la clémence.
« Par pitié, je fus trompé par eux! »
Harold frappa le pauvre avec le bout de sa botte. Il tomba sur le dos, se tenant un nain d'ou découlait du sang.
« Ayez la dignité d'assumer vos choix. « dit le souverain. Le duc s'adressa alors à ses soldats.
« Saisissez-moi ces hommes et amenez-les dans la chambre du rez-de-chaussé. Il est temps de régler ce problème une fois pour toute. »
Le soldats s'abaissaient pour ramasser les pauvres nobles et les conduisaient hors la salle. On les fit descendre au premier étage en étant suivi par le duc. Les prisonniers furent jetés dans une petite pièce obscure sans fenêtres et sans torche au mur. Le comte al-Ghaz, dans un dernier effort de sauvegarder sa dignité osa protester.
« Vous allez nous enfermer dans une chambre sans lumière ? Nous sommes des nobles ! »
Le duc entra dans la pièce avec une torche dans la main. Il répondit.
« Vous voulez de la lumière, la voici ! »
Il jeta la torche au sol. Soudainement les nobles se rendaient compte que le sol fut collant et tapissé par un noir étrange. Harold sortit de la chambre et renferma la porte. A peine eut-il tourné le verrous, que le pétrole prit feu et que la chambre se transforma en quelques instances dans une fournaise. Les nobles crièrent autant qu'ils purent avant que les flammes les consumèrent.
En cet même instant, très loin du château, un jeune homme entra dans la ville de Baedan. Ses yeux furent bleu comme le ciel et dans son cœur, il portait un message d'Aïssa, c'était au moins ce qu'il prétendit auprès des curieux qui s'approchait de lui. Mais rare étaient ceux qui remarquaient cet homme pauvrement vêtu dans du lin sur le dos d'un âne. Comme beaucoup de fois, les apparences peuvent être trompeuses, très trompeuse même.
Le messager en question se trouvait entra de pendre d'un arbre au bord d'une route sortant de Galeopolis. Ben-Ramiz s'était chargé à retrouver le messager du comte et de le faire taire pour toujours. En ces heures de crise, les considérations morales n'avaient plus lieu d'être. Entre temps, le duc Harold avait décidé de mobiliser des troupes qui se mirent en direction de Castel Fort. Ben-Ramiz resta à Galeopolis pour s'assurer que la nouvelle du départ des troupes ne sortent pas de la capitale. Il fallait prendre les criminels par surprise. Autrement, on risquait une guerre civile. Le duc conduisait ainsi ses troupes en direction de la forteresse félonne.
Les portes de la grande salle de Castel Fort furent ouvert brutalement. Un des gardes entra, complètement essoufflé et disant au comte al-Ghaz.
« Excellence, venez vite ! Le château est assiégé ! »
Comment ceci pouvait être possible, se demanda Al-Ghaz ? Qui pouvait bien venir avec des troupes et oser vouloir assiéger cette forteresse ? C'est alors qu'une révélation terrible frappa son esprit. Non ! Ce ne pouvait pas être possible ! L'attentat aurait échoué ? Mais comment ? Impossible ! Il ne dit pas un mot et suivit le garde sous le regard choqué des autres nobles qui regrettaient désormais d'être venu ici. Ils avaient voulu fêter ensemble le succès du complot mais ils se rendaient maintenant comptes, trop tard, de risquer de payer tous ensemble le prix de leur trahison.
Les murs tremblaient soudainement sous le coup de boulets. Un des nobles osa regarder par une fenêtre et vit avec un effroi sans nom le bastion entouré par de l'infanterie de ligne et de l'artillerie fixe. Les batteries tiraient leurs salves contre les murs de la forteresse et les soldats dans leurs uniformes en violet foncé s'apprêtaient à prendre d'assaut la porte principale. Vue les couleurs, il n'y avait pas de doute, c'étaient des troupes du duc.
La porte de l'enceinte extérieure fut détruite par un bombardement d'artillerie et l'infanterie de ligne s'engouffra, tirant sur les épéistes et archers du comte. Rapidement, la panique prit le dessus chez la garnison et les premiers soldats commençaient à battre retraite. Ce fut de toute évidence une bataille perdue et l'ancienne forme de guerroyer cédait face aux armes modernes. Le comte Al-Ghaz retourna dans salle auprès des nobles effrayés et ferma la porte derrière lui. On pouvait alors entendre au fond du couloir des cris et tirs. Soudainement, on frappa à la porte et des voix résonnaient. Ce furent clairement des ordres. Un silence s'établit. Quelques secondes plus tard la porte frémit sous le coups de ce qui devait être un bélier et céda en quelques instants.
Les nobles se mirent tous à genoux à la vue des soldats du duc. C'est alors qu'un homme franchit le seuil. C'était personne d'autre que le duc Harold en personne. Il portait à la taille une ceinture à laquelle était accrochée une rapière. Dans sa main, il avait un pistolet qu'il n'hésitait pas de pointer sur le comte al-Ghaz en lui disant avec une ironie presque infernale.
« Quel bonheur de vous voir. »
Le comte se tenait à genoux. Il trouva à peine la force pour dire.
« Ma...fille ? »
Avec une froideur cachant une profonde douleur, il lui répliqua.
« Morte, mais en êtes-vous vraiment surpris ? Vous savez, je l'aimais mais les lois des dieux et des hommes ne sont pas négociables. »
Il dirigea son pistolet contre le front d'al-Ghaz. Un des comtes derrière al-Ghaz s'approcha et se mit aux pieds du duc en quémandant la clémence.
« Par pitié, je fus trompé par eux! »
Harold frappa le pauvre avec le bout de sa botte. Il tomba sur le dos, se tenant un nain d'ou découlait du sang.
« Ayez la dignité d'assumer vos choix. « dit le souverain. Le duc s'adressa alors à ses soldats.
« Saisissez-moi ces hommes et amenez-les dans la chambre du rez-de-chaussé. Il est temps de régler ce problème une fois pour toute. »
Le soldats s'abaissaient pour ramasser les pauvres nobles et les conduisaient hors la salle. On les fit descendre au premier étage en étant suivi par le duc. Les prisonniers furent jetés dans une petite pièce obscure sans fenêtres et sans torche au mur. Le comte al-Ghaz, dans un dernier effort de sauvegarder sa dignité osa protester.
« Vous allez nous enfermer dans une chambre sans lumière ? Nous sommes des nobles ! »
Le duc entra dans la pièce avec une torche dans la main. Il répondit.
« Vous voulez de la lumière, la voici ! »
Il jeta la torche au sol. Soudainement les nobles se rendaient compte que le sol fut collant et tapissé par un noir étrange. Harold sortit de la chambre et renferma la porte. A peine eut-il tourné le verrous, que le pétrole prit feu et que la chambre se transforma en quelques instances dans une fournaise. Les nobles crièrent autant qu'ils purent avant que les flammes les consumèrent.
En cet même instant, très loin du château, un jeune homme entra dans la ville de Baedan. Ses yeux furent bleu comme le ciel et dans son cœur, il portait un message d'Aïssa, c'était au moins ce qu'il prétendit auprès des curieux qui s'approchait de lui. Mais rare étaient ceux qui remarquaient cet homme pauvrement vêtu dans du lin sur le dos d'un âne. Comme beaucoup de fois, les apparences peuvent être trompeuses, très trompeuse même.
Delgon- Haut Commissaire
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Re: [Accepté] Duché de Galeopolis
Duché de Galeopolis
Vue d'ensemble pour l'an 1890
La duché de Galeopolis est en pleine ébullition. Après le complot échoué de la part des comtes les plus puissants du duché, la répression fut terrible. Les félons ont tous été tués par le duc Harold et leurs terres furent confisqués. En quelques heures, des dynasties vieilles de plusieurs siècles étaient tombés en poussière. Grâce à ben-Ramiz et les cheikhs, une grande partie de la population a été convaincu de soutenir le duc dans cette action. Les autres aristocrates et le peuple opposé à la répression semblent donc dans l'impossibilité de forger une révolte ouverte ou au moins une qui ait un minimum de chance de réussir. Mais la répression a libéré des démons inattendus.
Depuis deux ans, les vastes programmes de modernisation du domaine ducal nourrit le ressentiment des patriciens et bourgeois des villes sous l'autorité des comtes. La classe moyenne bourgeoise accuse les comtes et les barons d'empêcher leurs villes de jouir d'investissements publics que les régions directement sous l'autorité du duc recoivent. Un dangereux conflit entre les villes et la noblesse locale semble se dessiner. Si le terrible conseiller ben-Ramiz a tout fait pour accentuer ce phénomène, les tensions grandissent dangereusement au-délà du contrôlable.
En plus, la disparition des grands comtes enlèvent à la petite noblesse des alliés de poids pour maintenir le statut quo. En tuant les conspirateurs, on a peut être éliminé des ennemis du duc mais en même temps détruit des forces de stabilité. Les bourgeois libéraux ont compris ceci mais n'osent pas encore de lancer une révolte. Mais le système féodal est mis désormais à rude épreuve. La plus minime étincelle pourrait tout faire exploser et provoquer une révolte voir même une révolution. En ce siècle de libéralisme, Galeopolis a eut beaucoup de chance mais est-ce que ceci allait durer? Est-ce que le dernier duché féodal d'Occident réussira à maintenir ses traditions face à la modernité des idées?
RP's pour 1890
- Par le sang et le fer (Mercredi soir) : soulèvement à Baedon et dans d'autres villes et convocation de l'Assemblée nationale
Rapport sur la production industrielle de l'an 1890
Stock en début de l'année : 46 bois, 63 pierres, 28 charbon, 27 fer, 46 cuivres, 60 pétrole et 20 minerais précieux
Bois : 26 bois de base + 5 bois par l'infrastructure (14 cases de bois – 1 petite scierie) = 31 bois produit par année
Pierre : 32 bois de base + 5 pierre par l'infrastructure (17 cases de pierre – 1 petite carrière de pierre) = 37 pierres produites par année
Charbon : 10 charbon de base + 5 charbon par l'infrastructure (6 cases de charbon – 1 mine de charbon) = 15 charbon produit par année
Fer : 10 fer de base + 5 fer par l'infrastructure (6 cases de fer – 1 mine de fer) = 15 fer produit par année
Cuivre : 26 cuivre de base (13 cases de cuivre) = 26 cuivre produit par année
Pétrole : 34 pétrole de base (17 cases de pétrole) = 34 pétrole produit par année
Minerais précieux : 10 minerais précieux de base (5 cases de minerais précieux) = 10 minerais précieux produit par année
Rapport sur la situation financière en l'an 1889
Trésorerie au début de l'année : 320'000 lys
Revenus :
- Impôt général : 200'000 lys
- Surplus années précedentes : 120'000
Total : 320'000
Dépenses :
- Expansion colonial : 85'000 lys
- Importations : 93'000 lys
- Construction de villes : 20'000 lys
- Achat de cookies : 0 lys
Total : 198'000
Total : + 122'000 lys
Commandes fait à l'étranger
3 bois et 12 fer (Empire du Danaheim)
Chantiers lancés
Exploitations
6 scieries de bois (fini en 1894) (coût : 18 bois et 12 fer)
6 carrières de pierre (fini en 1894) (coût : 18 bois et 12 fer)
Transport
14 routes goudronnées (fini en 1894) (coût : 56 pierres et 42 pétroles)
Défense nationale
1 caserne militaire (fini en 1891) (coût : 2 points de bois, 1 point de pierre + 1 point de fer)
1 écurie (fini en 1891) (coût : 2 points de bois, 1 point de pierre + 1 point de fer)
11 tranchées (fini en 1890) (une autour de chaque ville) (coût : 1 bisou au admin)
1 fortification lourde (Galeopolis) (fini en 1892) (coût : 6 bois et 4 pierre)
(Projet de fortification pour la capitale)
Urbanisme
1 nouvelle ville (nommée Canalpolis) (fin 1890) (coût : 20'000 lys)
(Nouvelle ville et routes en orange)
Vue d'ensemble sur les chantiers en cours
3 complexes minier de fer (fin Janvier 1892)
1 scierie (fin Janvier 1892)
Colonisation
Aucune décision n'a encore été prise à ce sujet
Contrat d'importation
Monsieur Walder Seches , gérant de la Compagnie du Commerce Danaheimois
Sachez que ce sera un honneur de venir dans votre pays pour discuter sur un potentiel accord commercial entre notre pays et votre institution. Nous sommes certains qu'il aura beaucoup à gagner pour les deux parties de coopérer ensemble. Nous voudrions donc savoir ou et quand vous désirez organiser cette rencontre? Sachez que nous vous remercions pour la confiance que vous mettez dans notre duc. Celui-ci peut vous garantir que les droits des partenaires du duché seront toujours protégés tant que le droit est de leur côté.
Respectueusement votre,
Comte Erik Ragnar, conseiller du duc Harold pour les affaires économiques
Delgon- Haut Commissaire
- Messages : 172
Date d'inscription : 19/07/2014
Re: [Accepté] Duché de Galeopolis
Rencontre diplomatique
Votre Excellence,
Sachez que nous vous remercions pour le rapport sur l'avancé de la construction des navires de commerce demandé par notre duché à votre royaume. Bien évidemment nous sommes disposés à venir dans votre capitale pour discuter sur des potentiels accords diplomatiques entre nos deux pays. Nous nous mettrons prochainement en route pour venir à la date de votre convenance.
Nous avons été informés sur le conflit qu'entretient votre pays avec la Fédération du Vaanverk. Nous voudrions vous communiquer qu'en cas de besoin, le duché de Galeopolis se tient disponible pour servir de médiateur dans le conflit d'ordre maritime et commercial qui oppose vos deux nations. Nous sommes convaincus qu'un dialogue apaisé pourra que permettre de trouver un compromis favorable aux deux parties.
Respectueusement votre,
Borka al-Gad, conseiller du duc Harold pour les affaires diplomatiques
Coopération coloniale
Votre Excellence,
Nous avons pu entamés l'année dernière des discussions préliminaires sur une coopération dans le domaine colonial. Dans le cadre des échanges entre nos ambassadeurs respectifs via le système télégraphique "Skypos", il semblait que nos deux parties avaient pu se mettre d'accord sur un projet commun concret. Dans le cadre ce projet, votre pays installerait un comptoir aux côtes d'Amaru Ka au nom du duché en échange du soutien de notre duché pour étendre vos possession sur le continent de Walkyria. Nous voudrions savoir si ce projet est toujours d'intérêt et d'actualité pour votre pays. Dans ce cas, nous proposons de lancer les opérations cette année.
Respectueusement votre,
Borka al-Gad, conseiller du duc Harold pour les affaires diplomatiques
Delgon- Haut Commissaire
- Messages : 172
Date d'inscription : 19/07/2014
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