[Accepté] Etats-Confédérés d'Ecnef

Etats-Confédérés d'Ecnef.

Affaires intérieures:

Le réseau de communication se modernise au sein des Etats-Confédérés ! Le Secrétaire de la Guerre le Général Jacques Prousse et le Secrétaire à l'Intérieur Yvonne Le Gall inaugureront dans deux années les premières lignes de télégraphe, soit courant 1891. Alors que les premières lignes de télégraphe commencent à être installées et mises en place, les premières régions à être modernisées en priorité sont celles faisant parti de la "ligne de défense orientale". Ainsi pour le moment les deux tiers sont touchées cette année et le reste l'année prochaine. Couplées et en coordination avec les escadres d'aérostats de surveillance aérienne et maritime décrites précédemment, les moyens de communication seront presque instantanés entre la ligne de défense orientale et le Quartier-Général de la Marine confédérée à Fortville. La réaction sera donc quasiment immédiate dès qu'un quelconque danger sera détecté. (20 bois, 10 fers et 20 cuivres)

Spoiler:

Etats-Confédérés d'Ecnef.

Affaires intérieures:

Le Secrétaire des Colonies Eugène Tournelle, membre du Cabinet depuis 1878. Photo prise lors de sa visite en 1889 dans les campagnes coloniales récemment colonisées.

Février 1890. Maraix. Quartier Charles Ier d'Ecnef dit "le Fondateur". Deux heures du matin:

Ce qui suit est seulement connu des commanditaires. Alors que les rues du quartier Charles Ier étaient plutôt vides et que la nuit était fraîche mais très légèrement éclairée par le satellite naturel de la planète. Seules les quelques lampadaires à pétrole illuminaient les rues calmes de ce quartier populaire de Maraix. Parfois on entendait au loin de fortes voix, des rires ou encore des cris qui venaient des quelques bars et tavernes encore ouvertes à cette heure tardive. Généralement ce sont des ivrognes ou encore de jeunes étudiants ou étudiantes profitant de leurs soirées pour une bonne beuverie. Alors que le Secrétaire des Colonies Eugène Tournelle marchait d'un pas discret et habillé discrètement dans ces rues, il passait parfois devant les bars de celles-ci et s'arrêta devant la vitrine d'une boutique de vêtements fermée au vu de l'heure tardive mais où l'on pouvait encore apercevoir quelques vêtements en exposition malgré la faible luminosité des lampadaires à pétrole. Après s'être arrêté une longue minute devant la vitrine, il semblait plus réfléchir à sa prochaine action qu'il ne regardait en réalité les habits. Devait-il le faire ? Son contact était-il sûr ? Il hésitait. Et si son contact ne l'était pas et que les personnes impliquées dans ce complot politique le découvraient ? Il avait mis tant de mois pour recueillir toutes les informations depuis cet événement d'il y a six mois. Son dossier était complet et remplis de preuves impliquant tant le Chef d'Etat, quelques membres du Cabinet, la Présidente de l'opposition et d'autres hauts membres notables. Et ce projet "Utopia"... Ce projet, qu'il avait réussi à peine déficeler il y a de celà quelques petits jours, vaut-il la peine que la démocratie et une partie des libertés soient bafouées pour celui-ci ? Alors que l'heure du rendez-vous approche, le Secrétaire des Colonies hésitait de plus en plus. Puis il se ressaisit: "Non non le futur complot Dumont-de Tondan qui commence à prendre forme se doit d'être révélé ! Nos ancêtres ont assez souffert de l'oppression pour qu'une nouvelle émerge discrètement mais sûrement !" Décidé, il reprit sa route d'un pas ferme vers le lieu de rendez-vous avec son contact. Ce dernier, il ne l'avait jamais vu mais correspondait par courrier discrètement car lui aussi est soit-disant au courant de tout. Eugène Tournelle avait été contacté par ce fameux contact. Ensemble ils pourraient faire front commun, pensait-il. Après avoir marché devant un bar où la situation semblait dégénérée à l'intérieur entre deux groupes d'individus, sans doute des jeunes ou des ivrognes, depuis un moment au vu de l'état du bar et de certains belligérants. Alors donc qu'il dépassait ce bar, il entendit déjà au loin les sirènes des forces de l'ordre sans doute en route pour ce bar précédemment vu afin d'y calmer la situation et d'interpeller les responsables. Les deux heures du matin approchaient à grand pas ainsi donc que l'heure du rendez-vous fixée dans une petite ruelle quelque peu sombre mais au moins discrète de tout regard étranger des quelques possibles mais rares passants qui pourraient passer. Puis les cloches de la cathédrale Notre-Demoiselle de Maraix annonçant deux heures du matin retentit. Le Secrétaire des Colonies, dossier à la main, était très anxieux et préféra attendre de quelques minutes supplémentaires afin d'observer plus en détail l'homme se tenait dans la pénombre, manteau noir avec un chapeau noir, mains dans les poches mais d'un air affirmé. Finalement, ce premier s'engagea dans la rue au contact de son contact:

Contact: Vous êtes bien Eugène Tournelle ?
Eugène Tournelle: C'est celà même !
Contact: Évitez de parler trop fort, les rues ne sont pas sûres en ces temps incertains".
Eugène Tournelle: A qui le dites-vous ! Vous êtes donc celui avec qui je correspondais par rapport à vous savez ?
Contact: Oui, le projet "Utopia", le complot Dumont-de Tondan, etc... Je suis au courant de tout ! Déjà, en avez-vous parlé à une quelconque autre personne ?
Eugène Tournelle: Non, bien sûr que non. J'ai suivi vos instructions à la lettre ! Comment procédons-nous alors ?
Contact: Hum, bien bien. Vous pourriez commencer par mourir, qu'en dites-vous ?
Eugène Tournelle: Pardon ?!

D'un coup, l'homme dans la pénombre sortit un couteau et tenta de poignarder de suite le Secrétaire des Colonies. Ce dernier intercepta le couteau avec ses deux mains, ouvertes et fortement ensanglantées sur le coup. Mais l'assassin n'était pas à son premier assassinat, bien que surpris par la résistance physique du politicien, et il sortit un second couteau plus petit, plus fin de sa poche avec sa deuxième main, puis le frappa dans les côtes sur le côté. Immédiatement Eugène Tournelle poussa un immense cri de douleur avant de tomber au sol. Là agonisant dans la pénombre de la ruelle, le coup de grâce lui fut donné dans le thorax. Le Secrétaire des Colonies était mort et ses secrets avec lui.

Etats-Confédérés d'Ecnef.

Affaires intérieures:

Première édition du salon de la Danaheimophilie à Maraix.

Il y a très peu de temps, le Secrétaire des Colonies Eugène Tournelle a été retrouvé mort dans une ruelle du quartier Charles Ier au petit matin par une passante. Immédiatement les forces de l'ordre de Maraix ont sécurisé la scène et les enquêteurs ont déjà commencé à travailler sur la raison de la mort du Secrétaire des Colonies. Cette mort a fortement ému l'opinion publique, comment est-ce possible de tuer un tel représentant politique dans une rue de la capitale qui plus est. L'enquête préliminaire a conduit à un petit délinquant et drogué à l'opium originaire des bas quartiers de Maraix. En effet, après l'avoir interpellé, celui-ci a avoué avoir été l'auteur du crime après que le vol ait dégénéré par un homicide alors que Monsieur Tournelle se défendait. Par ailleurs, afin d'appuyer ces aveux, l'arme du crime, un couteau, a été retrouvé au domicile du coupable. Le procès a donné la conclusion de la peine de mort où le coupable sera pendu devant le Palais de la Confédération dans les plus brefs délais pour "Homicide volontaire et trahison envers la Patrie". Parallèlement, une très belle et émouvante cérémonie de funérailles a eu lieu au sein de la cathédrale Notre-Demoiselle de Maraix puis au cimetière familial du défunt Secrétaire dans sa ville natale qu'est Frambourg. Toute la famille Tournelle et les proches furent présents ainsi que le Président des Etats-Confédérés Charles Dumont et le Cabinet pour leur collègue et parfois ami depuis treize années. Treize années à servir la Nation et à avoir mené la politique coloniale nationale.
Deux semaines après que le poste eut été vacant et assuré par le Secrétaire d'Etat Jules Mercier, un nouveau Secrétaire des Colonies a été nommé par le Président Charles Dumont. Cet homme, après s'être illustré dans les contre-manifestations à Maraix en soutien à la diplomatie Dumont il y a de celà quelques longs mois, a accepté le poste et a démissionné de son poste de député du parti libéralo-confédérateur afin de prendre ses fonctions. Bernard Dumont est désormais le nouveau Secrétaire des Colonies.

Spoiler:

Ces derniers mois ont également vu la Première édition du salon de la Danaheimophilie à Maraix afin de faire découvrir la culture danaheimoise principalement mais également du Jotunheim et du Mannheim, ainsi que les nations et leurs systèmes en soit. Entièrement financé par l'Empire du Danaheim, l'Etat n'avait juste qu'à maintenir l'ordre public durant cet événement. Le bilan fut plutôt positif puisque des dizaines de milliers de Maraixais mais aussi des alentours de la capitale et parfois de lointain ont pu venir découvrir ce salon exceptionnel. Des Danaheimois spécialisés comme des artistes, des politiciens ou encore des économistes avaient fait le déplacement afin d'expliquer plus en détail l'Empire du Danaheim. Une rencontre eut également lieu durant le salon entre le Secrétaire de l'Intérieur Yvonne Legall et le Ministre de la Culture danaheimois qui fit une visite de plusieurs jours à l'événement qu'il organisait. Avec des prix alléchants et accessibles à tous, beaucoup ont pu profiter et au final, beaucoup ont apprécié cette exposition des trois cultures "germaniques", avec parfois des points communs avec la culture ecnefienne - "française" - qui surpris plus d'un Ecnefien. Néanmoins, il faut aussi noter que des centaines de manifestants avec comme soutien Emmanuelle de Tondan, Présidente du parti socialo-fédéraliste, ont manifesté et parfois tenté de bloquer le salon afin de protester contre "L'Empire du Danaheim et ses soumis" selon le titre du quotidien "La Liberté", journal socialiste. Ainsi même si pas mal d'Ecnefiens ont changé d'avis sur leur vision d'eux, beaucoup ont apprécié cette exposition mais reste sur le fait que les Etats-Confédérés n'ont pas à vocation à être dans le Pacte de Fer. Mais les sondages semblent se stabiliser et stagnent à 45% de la population ecnefienne au lieu d'augmenter exponentiellement comme il y a quelques petits mois.

Au niveau gouvernemental, le nouveau Secrétaire des Colonies Bernard Dumont a annoncé la modification partielle de l'ancien plan colonial et en a exposé un nouveau. Sujet à de possibles modifications en cas de changement d'ordre diplomatique, celui-ci a été avancé à peu près jusqu'en 1893, date des prochaines élections présidentielle et législative. (80 000 Dofois) Egalement depuis plusieurs mois, une région coloniale semble se détacher des autres colonies. Un septième Etat semble-t'il émerger au sein des Etats-Confédérés ?

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Dans le domaine militaire, le Secrétaire de la Guerre le Général Jacques Prousse a choisi de se concentrer cette année et sans doute l'année prochaine en 1891 à améliorer le système défensif ecnefien avec l'extension des lignes de fortifications mais également du système télégraphique. Un nouveau programme militaire d'entrainement devrait être en théorie bientôt en place alors que les experts militaires peaufinent les derniers détails. (5 télégraphes et 5 fortifications lourdes côtières: 50 bois, 10 fers, 20 cuivres et 15 pierres)

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Affaires extérieures:

Courrier secret à l'Etat papal:

Saint Honoré III,

Nous acceptons évidemment cette offre généreuse et annonçons que vos quatre puissants navires sont déjà en construction dans nos chantiers navals. Dans une bonne année, en 1891, ils seront disponibles et envoyés afin d'aider à défendre le Saint-Siège contre d'éventuels infidèles.

Jules Mercier, Secrétaire d'Etat des Etats-Confédérés d'Ecnef.

Etats-Confédérés d'Ecnef.

Affaires intérieures:

Feu d'artifice à Platréal.

Les rues de Platréal sont en ébullition et la population sort partout dans les rues ainsi qu'au sein des campagnes afin de fêter l'adhésion de leur nouvel Etat, l'Etat de Latera, aux Etats-Confédérés d'Ecnef. Ce n'est qu'après plusieurs longs mois de démarches administratives et populaires que le territoire colonial est devenu le septième Etat de la Confédération. Après un plébiscite montrant à 91% de favorable à la transformation du territoire colonial en Etat, le Sénat confédéré a approuvé il y a quelques heures à peine l'entrée de ce nouvel Etat au sein des Etats-Confédérés avec comme capitale Platréal, ville coloniale fortement développée. Pour l'occasion, deux jours de fête étatique ont été décidés dans le nouvel Etat alors qu'un immense feu d'artifice a lieu à Platréal avec la présence du Président Charles Dumont et du Cabinet mais également du Gouverneur Richard Hourde; un défilé militaire de l'Armée confédérée avec le Général Anne-Marie de Never, Commandant de l'Armée confédérée, eut également lieu à Platréal avec toujours la présence des hauts dignitaires précédents. Le Sénat confédéré gagne ainsi donc trois sièges passant de dix-huit Sénateurs à vingt-un mais cette augmentation n'aura lieu qu'en 1893 pour les prochaines élections présidentielle et législative, néanmoins toutes les communes et instances confédérées ont reçu l'instruction pour dans deux mois maximum de changer leur drapeau national en y ajoutant notamment une septième étoile au milieu des six autres. C'est la première fois depuis la fondation des Etats-Confédérés qu'un territoire colonial et non-métropolitain obtient le statut d'Etat de la Confédération. En effet, la dernière adhésion d'un Etat avait eu lieu en 1862 avec la République de Tondan. L'obtention de ce nouveau statut a donné espoir à pas mal de territoires coloniaux et de coloniaux confédérés de rejoindre officiellement les Etats-Confédérés une fois leur développement infrastructurel, économique et social développé autant que les autres Etats.

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Etats-Confédérés d'Ecnef.

Affaires intérieures:

Maraix, capitale des Etats-Confédérés.

Alors que le projet secret suit son cours, des questions commencent à émerger entre le Secrétaire à la Guerre le Général Jacques Prousse et le Président des Etats-Confédérés Charles Dumont quant à fiabilité d'Emmanuelle de Tondan et de la Secrétaire à l'Intérieur Yvonne Le Gall, impliquées toutes deux dans le projet à long terme. La rencontre secrète a lieu au sein du Palais de la Confédération, à Maraix.

Secrétaire à la Guerre Général Jacques Prousse: Vous pensez Monsieur le Président qu'Emmanuelle de Tondan ne respectera pas sa part du marché quant au projet "Utopia" ?
Président des Etats-Confédérés Charles Dumont: Je pense qu'elle est plus sournoise que l'on ne le pense. Elle pourrait même retourner ce projet contre nous si elle le pouvait.
Secrétaire à la Guerre Général Jacques Prousse: Nous lui offrons quand même la Présidence des Etats-Confédérés à partir de 1893 comme engagement de notre part pour sa participation.
Président des Etats-Confédérés Charles Dumont: Lui offrir la Présidence des Etats-Confédérés n'était peut-être pas une bonne idée tout compte fait. Mais son soutien est indispensable malheureusement pour le projet.
Secrétaire à la Guerre Général Jacques Prousse: En effet, déjà que votre réélection lors des dernières élections fut de justesse, je ne pense pas que dans deux années, vous puissiez continuer à être élu. Emmanuelle de Tondan possède quantité de soutiens et d'électeurs, elle a les mots pour les convaincre. Mais peut-être qu'en employant d'autres méthodes afin de vous maintenir au pouvoir, vous pourriez continuer vous-même le projet.
Président des Etats-Confédérés Charles Dumont: Comment ça Général ? Vous vous parlez de fraudes électorales ? Pire d'un coup d'Etat ?!
Secrétaire à la Guerre Général Jacques Prousse: Monsieur le Président, sachez que presque tous les militaires seraient avec vous. Vous avez propulsé notre nation à la première place, vous êtes une véritable icone vivante pour la plupart des militaires. Et le projet, une fois réalisé... Beaucoup seront avec vous !
Président des Etats-Confédérés Charles Dumont: En faisant celà, nous ferons certes le projet sous notre autorité mais à quel prix ? Au prix de la démocratie et du sang ?
Secrétaire à la Guerre Général Jacques Prousse: Si le projet "Utopie", Monsieur le Président, doit être mené ainsi. Nous sacrifions une infime partie de notre population pour le bien de la très grande majorité.
Président des Etats-Confédérés Charles Dumont: Je ne peux m'y résoudre actuellement. Néanmoins il nous faut surveiller Emmanuelle de Tondan en dehors de nos rencontres, ses manoeuvres politiques la propulsent directement à la Présidence.
Secrétaire à la Guerre Général Jacques Prousse: Que nous lui offrons... Elle n'est pas sûre Monsieur le Président ! Et concernant Yvonne Le Gall ?
Président des Etats-Confédérés Charles Dumont: A l'heure actuelle, nous n'avons que des soupçons. Heureusement que nous ne la mettons que très très partiellement au courant des événements qui se trament. Pour l'instant, nous restons en stand bye mais un plan de secours ne serait pas de refus si vous voyez ce que je veux dire. Personne d'autre impliqué que vous pour le moment.

De l'autre côté de la capitale, dans la périphérie de Maraix, deux personnalités se sont données à nouveau rendez-vous dans l'ombre d'une maison isolée mais habituée à leurs rencontres.

???: Votre patron est sans doute l'homme le plus honorable que j'ai dû voir durant toute ma vie. Le battre ne sera pas facile, même si à l'heure actuelle, je semble l'emporter selon les sondages. Et pas de quelques dizaines de milliers de voix cette fois-ci, comme il l'a remporté il y a à peine trois ans.
???: En effet, celà va faire bientôt vingt ans que je travaille pour lui. C'est un grand homme que j'apprécie énormément. Néanmoins, j'ai été en première ligne dans sa politique et je peux vous dire que je soutiens la vôtre désormais. Votre politique étrangère évidemment.
???: Le Pacte de Fer... La plus grosse erreur de cette fin de siècle. Vous êtes un homme très populaire au sein de la population, vos faits d'armes durant vos vingt années de service sont très loin d'être oubliés et sont même parfois, même souvent applaudis de comment vous avez réussi à gérer certaines affaires diplomatiques, comme les négociations avec la République fédérale de Chelov.
???: Je peux vous dire que ce n'était pas de la tarte Madame. Néanmoins à l'heure actuelle, après le Général, je suis le membre le plus proche du Président. Je l'ai toujours soutenu mais quand je prends du recul, sa politique étrangère est clairement vacillante sur certains points. Et sa future non-réélection va me faire couler prestigieusement et financièrement.
???: C'est là où vous intervenez. Il est dit dans les rumeurs qu'il voudrait laisser sa place de Président de parti à son fils, Bernard qui n'a encore pas selon beaucoup l'expérience politique requise pour assumer un possible poste présidentiel.
???: Si vous garantissez à nouveau aussi bien financièrement que le maintien de mon poste actuel dans votre futur Cabinet, je ferai ma part du marché. Vous serez sûre et certaine élue au poste de Présidente dans deux ans.
???: Diviser pour mieux régner comme le dit le proverbe. Beaucoup de partisans libéralo-confédérateurs vous suivront si vous vous proclamez en tant voulu candidat pour la présidence du parti. L'autre candidat Dumont sera lui aussi soutenu de part le prestige de son père mais l'électorat libéralo-confédérateur sera divisé de facto lors des élections présidentielles de 1893. Je vous garantie mes garanties, faites votre part du marché et je ferai la mienne avec une avance financière déjà là.
???: Je vois que nous continuons à trouver un terrain d'entente, Madame de Tondan. Néanmoins, je me dois d'y réfléchir encore un peu, même si je pense avoir déjà pris ma décision. Bonne soirée.
Emmanuelle de Tondan: Prenez votre temps, bonne soirée à vous aussi... Monsieur Mercier.

Etats-Confédérés d'Ecnef.

Affaires intérieures:

Sénat confédéré, Maraix.

Quelques heures avant que le Président des Etats-Confédérés Charles Dumont ne se rende devant le Sénat confédéré afin d'y prononcer un discours, le Secrétaire à la Guerre, le Général Jacques Prousse, et le Secrétaire d'Etat, Jules Mercier, interpellèrent le Président dans son bureau.

Secrétaire d'Etat Jules Mercier: Monsieur le Président, nous avons été mis au courant que vous allez prononcer un discours capital dans quelques heures devant le Sénat confédéré, le Cabinet et les plus grands journaux de notre pays.
Président des Etats-Confédérés Charles Dumont: C'est celà même, il est temps que je m'adresse à tous les Etats-Confédérés et à tous ses concitoyens. Le laxisme n'a que trop durer.
Secrétaire à la Guerre Général Jacques Prousse: Monsieur le Président, j'ai besoin de vous parler en privé.
Secrétaire d'Etat Jules Mercier: Nous le sommes déjà Général.
Secrétaire à la Guerre Général Jacques Prousse: En tête à tête avec le Président, je voulais dire.
Président des Etats-Confédérés Charles Dumont: Monsieur Mercier, laissez-nous s'il vous plait durant quelques minutes.
* Le Secrétaire d'Etat quitta la pièce. *
Secrétaire à la Guerre Général Jacques Prousse: Monsieur le Président, j'ai élaboré divers plans afin d'évincer de plusieurs manières possibles Emmanuelle de Tondan de la politique, une fausse affaire de fraude ou bien un assassinat, à vous de choisir Monsieur le Président.
Président des Etats-Confédérés Charles Dumont: Nous ne ferons plus aucun assassinat politique. Nous ne sommes pas une dictature, la mort de Monsieur Tournelle fut une regrettable erreur. J'ai beaucoup réfléchi depuis notre dernière conversation et je me suis rendu compte que j'étais resté trop passif ces trois dernières années. Aucun coup d'Etat n'aura lieu, rien qui ne mette en péril notre système actuel.
Secrétaire à la Guerre Général Jacques Prousse: Mais Monsieur le Président. D'après votre courrier, si vous parvenez à convaincre le Sénat confédéré et même une bonne partie de la population, le projet "Utopia", ce pourquoi nous nous sommes battus et que nous organisons actuellement, ne servira à rien.
Président des Etats-Confédérés Charles Dumont: Nous avons été trop localisés sur notre propre monde, jamais réellement engagé, toujours bancal diplomatiquement. Le projet "Utopia" n'accentuera que ceci, même s'il allait propulser notre pays.
Secrétaire à la Guerre Général Jacques Prousse: Vous êtes un bon orateur. Vous saurez les convaincre Monsieur le Président.
Président des Etats-Confédérés Charles Dumont: Merci Monsieur Prousse de votre soutien. Il est temps d'arrêter les manigances politiques ou autres solutions funestes mais de revenir aux valeurs qui ont fondé et propulsé notre pays à la première puissance maritime mondiale. Et pour maintenir ce statut, nous ne pourrons y arriver tout seul.

Annoncé depuis au moins deux semaines dans tous les médias ecnefiens, le discours du Président était très attendu et sera sans doute l'un des plus médiatisés de toute l'histoire du peuple ecnefien. Prononcé au Sénat confédéré, les dix-huit députés confédérés, le Cabinet ainsi que les journalistes des plus importants journaux sont présents. Le Président des Etats-Confédérés Charles Dumont s'approcha de l'estrade qui était en contre-bas de tous les spectateurs. N'importe quel homme non-habitué pourrait vite vaciller face à une telle scène mais pas Charles Dumont. Charles Dumont est sans doute l'un des meilleurs orateurs ecnefiens et incontestablement le meilleur Chef d'Etat depuis la création des Etats-Confédérés.

Président des Etats-Confédérés Charles Dumont: Mes chers compatriotes, mes chers concitoyennes et concitoyens,

Aujourd'hui je choisis de m'adresser personnellement à vous car l'heure est grave. Oui l'heure est grave car l'heure est à la division au sein de notre belle Patrie. Division sur notamment la politique étrangère actuelle. Mais avant tout celà, je voudrai faire un point sur la décennie passée. Ayant été en première ligne de la dernière décennie, je n'ai pu que constater, sous l'impulsion d'hommes et de femmes courageuses, l'essor de notre Nation. En 1880, nous étions faiblement industrialisés, militairement banal et diplomatiquement seul. Aujourd'hui onze années plus tard, en 1891, nous sommes en forte expansion industrielle et surtout la première puissance maritime mondiale alors que nous connaissons actuellement de plus une période de prospérité économique. Mais à qui devons-nous tout celà ? Evidemment nous le devons avant tout à vous citoyens ecnefiens qui sans vos efforts, nous ne serions pas là. Mais nous le devons aussi à d'autres éléments, d'autres éléments extérieurs à notre nation. Ces éléments, aujourd'hui une politicienne cherche à s'en servir, cherche à utiliser votre peur de l'inconnu, vos a priori contre vous-même afin de diviser la société et ainsi régner. Quand la République fédérale de Chelov a menacé la paix régionale et surtout nos intérêts, nous avons été les plus courageux et nous nous sommes battus pour arracher la victoire mais ne nous voilons pas la face. La victoire, nous ne la devons pas uniquement à nos fiers marins, bien que tant d'entre-vous cherchent à le nier. Aujourd'hui, nous sommes sans doute l'une des quelques démocraties de notre monde actuel et nous pouvons être fiers de ce statut de privilégié mais sans soutien extérieur, combien de temps allons-nous pouvoir la maintenir ? Beaucoup voit les différences entre les membres principaux du Pacte de Fer et notre patrie, mais combien de vous avez-vous vu les similitudes culturelles et politiques entre les cultures germaniques et française ? Beaucoup également grâce à la Première édition de la Danaheimophilie. Ces éléments, beaucoup semblent les oublier et se voient être manipulés par une certaine politicienne avide juste de la Présidence. Le Pacte de Fer s'est toujours montré coopératif et utile à notre pays, comme vous avez pu le constater à votre échelle. Les échanges sont réguliers et surtout ce sont des alliés fiables. Aujourd'hui, nous vivons dans un monde tel que l'isolement diplomatique reviendrait tout juste à livrer notre pays au premier venu. Nombreux sont les pays qui à la première occasion nous planteront un couteau dans le dos. Notre marine fait peur dans le monde et elle attise les convoitises. Aujourd'hui, si nous bafouons nos alliés et amis actuels, fidèles qui plus est, c'est revenir à couler notre nation. Comme je me répète encore nombreuses sont les nations qui sont prêtes à nous planter un couteau dans le dos à la première occasion donnée. Aujourd'hui, mes chers concitoyens. Nous avons le choix entre approfondir notre statut au sein du Pacte de Fer, alliés et amis fidèles désormais de longue date, ou bien choisir temporairement l'isolement diplomatique en espérant retrouver éventuellement de possibles futurs alliés, fidèles et avec un code d'honneur, c'est moins sûr, et ainsi faire plonger notre pays. Le choix du Sénat confédéré entre l'approfondissement ou la cessation de toute coopération avec le Pacte de Fer sera respecté quelque en soit le résultat. C'est ça la démocratie et surtout la Liberté. Liberté, indépendance et union. Gloire et Prospérité aux Etats-Confédérés d'Ecnef et aux Ecnefiens !



Immédiatement après la fin du discours, les questions fusèrent et le Président répondit avec billot et intelligence aux questions, parfois sournoises, des journalistes; alors que les éditions quotidiennes publièrent le discours durant pas moins de trois jours. Les experts en politique et en géopolitique se firent une joie durant les jours suivants de débattre sur ce discours inattendu et surprenant, bien que prenant, mais aussi sur tel ou tel propos dit par le Président, d'interpréter telle phrase ou tel groupe de mots. Douze jours après le discours du Président, encore dans les pensées des Ecnefiens, déjà les statistiques tombent et les 40% d'opposition au Pacte de Fer au sein de la population chute à pas moins de 30%, marquant vraiment la popularité et comment le discours a su toucher la population. Mais le plus important était le vote du Sénat confédéré. Afin de ne pas imposer la décision sur le futur des Etats-Confédérés au sein du Pacte de Fer, le Président Charles Dumont décida que celle-ci sera votée à majorité au Sénat confédéré. Malgré les tentatives de discours de l'opposition représentée principalement par Emmanuelle de Tondan, le vote fut de justesse. Neuf sièges sur dix-huit votèrent la proposition adhésion en tant que membre à part entière, huit siège contre et la fin de toute coopération et un siège resta neutre. Ainsi donc l'avenir des Etats-Confédérés d'Ecnef s'étaient joués sur le discours capital et décisif encore une nouvelle fois du Président Charles Dumont.

Etats-Confédérés d'Ecnef.

Affaires intérieures:

Le plan colonial se poursuit au sein des Etats-Confédérés alors que le réseau défensif se voit étendre par l'extension du réseau défensif et télégraphique. En outre, un complexe portuaire militaire est en cours de construction à Oynil.

Spoiler:

Etats-Confédérés d'Ecnef.

Affaires intérieures:

Le nouveau Secrétaire d'Etat Stéphane Brûlé et la nouvelle Secrétaire d'Etat adjoint Bernadette Languet.

Suite à l'entrée des Etats-Confédérés d'Ecnef en temps que membre à part entière au sein du Pacte de Fer, bien que la proportion ait encore chuté de trente pour cent à moins de vingt pour cent au sein de la population ecnefienne, un important rassemblement de plusieurs centaines de manifestants et avec à leur tête Emmanuelle de Tondan s'est réuni à la capitale afin de s'exprimer leur opposition à cette décision gouvernementale et sénatoriale. Emmanuelle de Tondan, Présidente actuelle du parti socialo-fédéraliste et ancienne Présidente des Etats-Confédérés de 1868 à 1873 juste avant le début des mandats présidentiels de Charles Dumont, a vu sa côte de popularité chuté au détriment de celle du Président suite au discours de celui-ci ces derniers mois. Malgré ce nombre important de manifestants, mais toutefois clairement moins important qu'il y a un an et demi, au final aucune conséquence notable est à déplorer puisque aucun débordement ou rixe de violence n'ait été déploré. Néanmoins politiquement, le Secrétaire d'Etat Jules Mercier a annoncé sa démission du Cabinet puisque les "valeurs prônées par le Cabinet ne représentent plus celles pourquoi je me suis engagé" selon ses dires lors de sa démission. Le Président des Etats-Confédérés Charles Dumont a tenu toutefois à remercier publiquement et gracieusement son ancien Secrétaire d'Etat pour les services rendus à la nation durant les presque vingt années de fonction de Jules Mercier. Il a aussi tenu à féliciter le travail fait, parfois depuis également presque deux décennies, par les membres de son Cabinet mais aussi les citoyens ecnefiens de leur clairvoyance et de leurs efforts pour maintenir la Patrie vers le haut. Ainsi donc le Secrétaire d'Etat adjoint Stéphane Brûlé occupe désormais les fonctions de Secrétaire d'Etat, et la Secrétaire exécutif du Département de l'Etat Bernadette Languet obtient quant à elle le poste de Secrétaire d'Etat adjoint. Néanmoins le nouveau Secrétaire d'Etat étant en fonction, c'est la nouvelle Secrétaire d'Etat adjoint qui occupe les fonctions temporaires au sein de la métropole du Secrétaire d'Etat. Le Secrétaire des colonies Bernard Dumont a déclaré vouloir explorer les derniers recoins de l'ancienne "mystérieuse et mystique île d'Ikoac" - cf l'histoire de mon pays - sous cinq années arborant une nouvelle politique coloniale métropolitaine. D'un point de vu militaire et donc secrètement pour les parties qui suivent à partir de maintenant et sans exception, les escadres d'aérostats d'observation sont sous le commandement direct de la Marine confédérée mais afin d'augmenter l'efficacité de ceux-ci, un service distinct, mais toujours dépendant de la Marine confédérée, est créé à savoir le "Service aérien de surveillance". Ces escadres d'aérostats d'observation ont toujours la même mission, à savoir surveiller à l'aide de jumelles et de longues vues la brèche maritime au sein des défenses orientales confédérées large de deux cases dont la surveillance est aussi facilité par les longues et hautes colonnes de fumée de charbon ou autre combustible émises par les navires. Ayant déjà prouvé l'efficacité de ce système de surveillance mobile et avec une portée de vue majeure, l'ajout de lignes télégraphiques relie désormais tous les postes importants du système militaire ecnefien et complète à merveille ce dispositif de détection et de signalement. Ainsi comme d'habitude, toute flotte passant cette brèche maritime est pratiquement automatiquement détectée et signalée à la Marine confédérée qui intercepte ou pas la flotte pénétrante selon la nation et le contexte. Ainsi donc onze dreadnoughts améliorés et trente-cinq torpilleurs commandés par l'Amiral Benoit Pougue en personne, Commandant de la Marine confédérée et héros de la bataille du Vestiland de 1882, sont envoyés au sein du sixième comptoir défensif en partant depuis le Nord sur la ligne défensive orientale. Les trois derniers dreadnoughts améliorés sont envoyés au Khédivat des Haradrim à raison de deux et le tout dernier reste stationner à Fortville au cas où. Du point de vue terrestre et toujours secrètement, chaque territoire de la ligne de défense orientale est renforcé par mille fantassins de ligne chacun alors le quatrième en partant du Nord est lui renforcé en plus de deux milles fantassins de ligne, de mille cavaliers et de mille lanciers. Un total de dix milles fantassins de ligne, de mille cavaliers et de mille lanciers se situent donc sur la ligne de défense orientale alors que quatre milles fantassins de lignes et mille cavaliers restent à la métropole. Les colonies sont elle protégées par deux milles fantassins de ligne et deux milles cavaliers à raison d'un bataillon de chaque unité à Platréal et à Oynil. Le Général Anne-Marie de Never a pris le commandement personnel des troupes métropolitaines mais garde évidemment le commandement de toute l'Armée confédérée. Six des huit navires de transport de la Marine confédérée prennent position à Oynil afin d'évacuer ou de renforcer les effectifs rapidement en cas de problème, tandis que les deux derniers navires de transport restent positionnés à Fortville. Afin de pouvoir appliquer la stratégie militaire inventée par l'Etat-Major des Forces armées confédérées, un réseau défensif terrestre et côtier majeur est créé au sein même de la métropole ecnefienne. Se basant sur principalement la ville de Fortville mais également les récentes villes de Clerlac et de Namptes, celui-ci une fois construit et aménagé occupera la fonction de "réduit national" - le nom du réseau défensif par ailleurs - avec tout d'abord un Réduit national territorialement conséquent autour des villes de Clerlac, de Namptes, de Fortville et des terres riches et fertiles de l'Etat d'Eidnamorn; puis en cas de réel danger un Réduit national moins conséquent et d'extrême urgence situé à Fortville et ses alentours. Les meilleurs ingénieurs d'édifices militaires défensifs sont mobilisés sur ce chantier colossal dont ils estiment l'entier achèvement au début de l'année 1894. Industriellement et toujours secrètement, le renforcement des capacités industrielles militaires est essentiel en cas de conflit sur le territoire même des Etats-Confédérés. Ainsi donc deux arsenaux sont en cours de construction à Fortville et à Seille, dont ces deux villes sont également renforcés par deux usines d'armement léger et deux casernes militaires. (64 bois, 44 pierres, 18 fers, 4 cuivres et 2 charbons) En cas de mobilisation partielle ou même totale, la métropole et de part son réseau d'échange évolué et moderne par le nouvel Etat de Latera et le reste des colonies ecnefiennes, toute la population masculine mobilisée aura accès à un armement et à une reformation décente, reformation puisque comme décrit avant tout homme à vingt-un ans effectue un service militaire d'une année au sein des Forces armées confédérées.

Spoiler:

Affaires extérieures:

Le Secrétaire d'Etat adjoint des Etats-Confédérés d'Ecnef, à savoir François Languet, a annoncé au monde entier la mise en vente exclusive de plusieurs stocks conséquents de ressources. Ainsi donc soixante-dix cargaisons de cuivre à sept milles l'unité, soixante cargaisons de pétrole, vingt cargaisons de minerais précieux à sept milles l'unité, quarante cargaisons de métaux rares à cinq milles l'unité et quatre-vingt cargaisons de charbon à trois milles l'unité. Evidemment d'éventuelles négociations commerciales pourront avoir lieu par rapport aux prix de vente.
Concernant les rumeurs de ressources en quantité en Aradie, bien que non convié, les Etats-Confédérés d'Ecnef ont déclaré s'imposer dans les expéditions en envoyant selon les critères requis une force suffisante au critère avec des géologues et travailleurs ecnefiens. (20 000 Dofois)

Télégramme secret à l'Empire du Danaheim et courrier secret à la République fédérale du Mannheim:

Le Président Charles Dumont vous remercient grandement de votre soutien et c'est un immense privilège pour les Etats-Confédérés d'Ecnef que devenir membre à part entière au sein du Pacte de Fer. Nous vous offrons à chacun de vous trois caisses de nos meilleurs vins.

Bernadette Languet, Secrétaire d'Etat adjoint des Etats-Confédérés d'Ecnef.

Courrier secret à l'Etat papal:

Saint Honoré III,

Il est vrai que nous ne construisons actuellement aucun édifice religieux mais nous possédons déjà des édifices centenaires, bien qu'il est vrai que la Véritable foi n'a que peu tendance à s'étendre au sein des populaces indigènes ecnefiennes. Nous acceptons donc la construction immédiate des trois escadres d'aérostats d'observation contre votre somme indiquée. Nous fournissons évidemment les ressources nécessaires à ces productions.

Bernadette Languet, Secrétaire d'Etat adjoint des Etats-Confédérés d'Ecnef.

Courrier au Royaume de Syldavie:

Chère Reine Caroline II de Syldavie,

Les Etats-Confédérés possèdent quantité de membres de sang royal et même juste de haut sang issu des anciens Royaumes et autres régimes qui composaient jadis l'île d'Ikoac avant l'Empire et surtout l'avènement des Etats-Confédérés. Nous possédons, certes de non-confession paladrienne mais bénéficte et non de sang royal mais de haute noblesse, un prétendant idéal de la famille de Never, plus puissante famille d'ancien sang noble actuellement et ancienne famille fondatrice de la République de Never (1632-1845), république autoritaire et héréditaire, et lointaine descendante de la famille royale du Royaume d'Ecnef (1255-1617). Nous espérons que malgré le contournement de vos premiers critères, ceux-ci suffiront. Par ailleurs, nous possédons toujours d'autres individus anciennement de sang royal mais n'ayant pas autant de prestige que la famille de Never.

Bernadette Languet, Secrétaire d'Etat adjoint des Etats-Confédérés d'Ecnef.

Etats-Confédérés d'Ecnef.

Affaires intérieures:

Exercice de deux militaires confédérés mobilisés.

La guerre... La guerre tant redoutée par les pacifistes ecnefiens a éclaté par l'initiative du Président des Etats-Confédérés Charles Dumont, le Cabinet et le Sénat confédéré à la majorité de douze sièges sur dix-huit. La bataille navale des Trois nations est une grande victoire pour les Etats-Confédérés d'Ecnef sur le Royaume de Chelov, pour autant la longue guerre qui semble se profiler ne fait pas l’unanimité au sein du peuple ecnefien et des politiciens. Alors qu'une majorité à 70% des Ecnefiens trouvent la guerre contre le Royaume de Chelov "nécessaire" et la soutiennent, et que 10% semble ne pas se décider, les derniers 20% de la population eux ne soutiennent pas du tout la guerre et les plus extrêmes pacifistes la condamnent même. Politiquement, le parti libéralo-confédérateur et le parti conservo-souverainiste avec son Président Pascal Pourfend soutiennent les actions gouvernementales alors que le parti socialo-fédéraliste semble lui être déchiré entre politiciens soutenant la guerre et pacifistes de première heure la condamnant. Pour autant une majorité des Socialo-fédéralistes ne soutient pas la guerre et Emmanuelle de Tondan, Présidente du parti socialo-fédéraliste a choisi de prendre parti pour eux, quitte à diviser son parti politique afin de défendre ses convictions. Alors qu'actuellement le Sénat confédéré a voté la mobilisation partielle à deux cents milles hommes à douze sièges et que le Président des Etats-Confédérés Charles Dumont l'annonce au peuple, haranguant aussi la population et les militaires, Emmanuelle de Tondan elle a organisé plusieurs manifestations de paix au sein de toutes les grandes villes confédérées à savoir Frambourg, Lesout, Maraix, Clerclac, Namptes, Platréal pour les villes métropolitaines mais aussi dans les grandes villes coloniales à savoir Roubec, Oynil et Ventcouvaire. Rassemblant quelques milliers de manifestants, étonnamment les deux plus grosses manifestations n'eurent pas lieu à Maraix, la capitale, mais à Seille et à Fortville où dans cette dernière devant juste le Quartier-Général de la Marine confédérée, rassemblant près de cinq milles manifestants chacune. De violents heurts ont éclaté surtout à Seille où bien que de tradition libéralo-confédérateur, durant la manifestation les forces de l'ordre ont dû user de la force par une charge de cavalerie afin de faire cesser les violences urbaines qui avaient commencé à avoir lieu avec la destruction notamment de deux magasins vendant des produits germaniques. Les forces de l'ordre ne déplorent aucun blessé mais bien qu'il n'y ait aucun mort côté manifestants, une quinzaine de blessés graves a été recensée. Le Président Charles Dumont s'est exprimé le lendemain de ces violences en déclarant qu'il fallait que "la nation reste unie coûte que coûte face à l'ennemi" et que "bien que la grande majorité soutienne cette malheureuse guerre", il ne "laisserait pas cette petite minorité agir d'incivilités et de telles violences".
La mobilisation partielle de deux cents milles hommes a été votée. Le réseau routier assez moderne et le réseau télégraphique partiellement implanté vont pouvoir aider à accélérer la mobilisation et la formation de ces deux cents milles hommes. Avec deux arsenaux, un métropolitain à Seille et un colonial à Roubec, et deux autres arsenaux métropolitains en cours de construction depuis bientôt presque une année, ainsi que les plusieurs usines d'armement léger vont pouvoir aider à fournir en uniformes et en matériels les hommes mobilisés. La flotte après la bataille s'est repliée à Fortville et les navires endommagés sont en cours de réparation mais pour plusieurs mois. Néanmoins toutes les Forces armées confédérées restent sur le qui-vif et à tout signalement maritime, le reste de la flotte avec un simple ordre appareillera.

Spoiler:

Affaires extérieures:

Lettre à la Fédération de Vaanverk

Nous ne vous autorisons pas à pénétrer la mer d'Ecnef, celle-ci étant un théâtre d'opérations pour notre nation, nous ne souhaiterions pas que votre flotte soit confondue avec une flotte ennemie à notre grand damne après la bataille. Le Royaume de Chelov était une menace pour notre nation et surtout une instabilité persistante pour le monde entier. Nous avons agi afin d'éviter que cette instabilité endémique à cette nation ne s'étend dans le monde par le biais de sa puissance navale.

Bernadette Languet, Secrétaire d'Etat adjoint des Etats-Confédérés d'Ecnef.

Etats-Confédérés d'Ecnef.

Palais de la Confédération à Maraix.

Palais de la Confédération, Maraix, 8h33, réunion secrète:

Président des Etats-Confédérés Charles Dumont: Bonjour Mesdames et Messieurs, nous pouvons donc commencer cette réunion. Celle-ci sera la dernière de ce mandat présidentiel et peut-être la dernière définitive si les élections présidentielle et législative de cette année nous sont défavorables.
Secrétaire à l'Intérieur Yvonne Le Gall: Justement Monsieur le Président, la presse a commencé à édicter les affiches électorales des trois candidats à la Présidentielle.
Secrétaire du Trésor Pauline de Never: La question est est-ce judicieux de vous représenter encore une énième fois aux élections présidentielles ? Bien que je vous soutienne depuis désormais dix années et que je continue de vous soutenir, votre grand âge, soixante-dix sept ans par ailleurs, commence à creuser votre visage. Depuis votre attaque en 1885, votre santé semble déclinante Monsieur le Président et la fonction présidentielle demande quantité d'énergies comme vous pouvez très bien savoir.
Président des Etats-Confédérés Charles Dumont: Oui en effet je suis tout à fait conscient de quels sacrifices demandent ce haut poste. Comme vous le savez, cette année devait être la dernière année à laquelle je devais gouverner mais au vu des récentes actions et de la guerre contre le Royaume de Chelov, ce serait considéré comme un abandon à mes yeux, et possiblement aux yeux du peuple, que d'abandonner aujourd'hui toute nouvelle candidature, laissant le Président suivant dans une position délicate. Je ne peux me le permettre et c'est pour celà que je me présente une nouvelle mais dernière fois aux élections. Après peut-être ne serai-je pas réélu, seul le Puissant connaît l'avenir.
Secrétaire du Trésor Pauline de Never: Vous savez vous comme moi que si les élections avaient eu lieu il y a deux ans, voir une année et demie, vous vous seriez sans doute faits bien battre par Emmanuelle de Tondan. Le fait est qu'aujourd'hui celle-ci s'est tout simplement cassé la figure politiquement et populairement, aucun autre candidat ne semble être à votre hauteur si je puis me permettre.
Président des Etats-Confédérés Charles Dumont: Effectivement mais ne crions pas victoire encore trop tôt, la politique en a vu des surprises par le passé.
Secrétaire à l'Economie Françoise Rochefort: Sinon comment avance l'affaire concernant le meurtre de Monsieur Tournelle, l'ancien Secrétaire des Colonies. Il semblerait que nous en entendions plus parler.
Secrétaire des Colonies Bernard Dumont: L'affaire a été assez rapidement réglée puisqu'au final le suspect principal a bel et bien avoué avoir commis le meurtre et des preuves accablantes ont été recueillies chez lui afin d'appuyer sa culpabilité.
Secrétaire à l'Economie Françoise Rochefort: Ah tant mieux que nous ayons attrapé le coupable... Pauvre Monsieur Tournelle...
Secrétaire des Colonies Bernard Dumont: C'est malheureux en effet...
Secrétaire à la Guerre Général Jacques Prousse: Monsieur Brûlé, concernant les affaires étrangères de notre pays. Nous sommes en guerre vous savez !
Secrétaire d'Etat Stéphane Brûlé Je reviens tout juste de la IIIème conférence du Conseil de l'Aradie et ce fut encore un énième échec diplomatique pour cette conférence. De nombreux points, datant même parfois de 1885, n'ont toujours pas été réglés même si débattus, et le désintéressement de plus en plus prononcé des nations-membres envers cette organisation n'offre aucun contrepoids. De mon point de vu, je ne vois plus l'intérêt à notre nation d'y siéger, cette organisation est vouée tôt ou tard à l'échec.
Secrétaire des Colonies Bernard Dumont: Je ne suis pas d'accord avec vous Monsieur Brûlé concernant notre départ du Conseil de l'Aradie, mon père ici-même a lutté avec anciennement Monsieur Mercier afin d'y faire entrer notre pays et y obtenir un siège. Ce siège nous offre un moyen de surveiller toutes les nations présentes et d'éventuellement offrir un contrepoids en cas de possible résolution contre le Pacte de Fer et un de nos alliés, voir contre nous-même.
Secrétaire à la Guerre Général Jacques Prousse: Je plussoie Monsieur Dumont, il est indéniable que notre alliance domine le monde et pourtant le reste des nations semble ne pas s'y opposer de façon groupée et solidaire mais plus solitaire. Le Conseil de l'Aradie est la seule organisation actuelle capable d'éventuellement nous contrer, la contrôler, c'est contrôlé la planète.
Secrétaire d'Etat Stéphane Brûlé Vous semblez parler comme un dictateur et un impérialiste Général si je puis me permettre.
Secrétaire du Trésor Pauline de Never: Effectivement, vos propos pourraient être mal interprété Général si nous ne vous connaissions pas.
Secrétaire d'Etat Stéphane Brûlé: Le fait le plus important reste toutefois la demande de conférence de paix organisée par le renouvellement politique chelovek.
Secrétaire à la Guerre Général Jacques Prousse: Je n'ai pas confiance en ces Cheloveks, depuis 1883 je vous le dis, et voici où celà nous a mené. Cette guerre se doit d'être la dernière, nous ne pouvons pas nous permettre un conflit tous les dix ans avec cette nation tumultueuse et instable politiquement. Un jour elle possède un gouvernement et un régime favorable à notre nation, et le lendemain encore un énième changement défavorable à notre nation.
Président des Etats-Confédérés Charles Dumont: Le Général Prousse a raison sur ce point, nous devons rester ferme avec eux. Nous ne referons pas les même erreurs que de tenter de se rapprocher et devenir amical avec la royauté chelovek. Monsieur Brûlé, vous resterez donc ferme durant les négociations et si elles venaient à échouer à cause du caractère installe de Chelov, qu'elles échouent ! Nous continuerons la guerre !
Secrétaire d'Etat Stéphane Brûlé: Très bien Monsieur le Président.
Secrétaire du Trésor Pauline de Never: Monsieur le Président, depuis désormais bientôt plus de six années, vous avez stoppé pratiquement toute dépense gouvernementale et nous atteignons presque le million au sein des caisses étatiques. Que mijotez-vous ?
Secrétaire à la Guerre Général Jacques Prousse: Je vais vous le dire Madame de Never. Étonnant qu'au vu de la puissance de votre famille, vous ne soyez pas plus au courant du futur usage de ce stock d'argent.
Secrétaire du Trésor Pauline de Never: Vous sous-estimez le réseau de ma famille. *regarde le Président Charles Dumont* Mais je préfère que vous le dites au Cabinet de vive voix.
Président des Etats-Confédérés Charles Dumont: Vous avez de la chance d'être née au sein d'une des plus puissantes familles d'Ecnef. Je vais donc faire l'annonce officieuse à vous tous membres du Cabinet. Cette accumulation d'argent depuis plus de six années n'a qu'un seul objectif: la domination navale internationale et incontestable de notre nation sur le monde. Les cuirassés. Et cette année, nous arrivons à terme après des années de dures labeurs.
Secrétaire à la Guerre Général Jacques Prousse: Plus rapide, deux à trois fois plus puissants qu'un dreadnought, deux à trois fois plus blindés qu'un dreadnought également et ayant même une capacité aéronavale, un cuirassé est capable de se mesurer à deux voir trois dreadnoughts au corps à corps.
Secrétaire à l'Intérieur Yvonne Le Gall: Le Chef du projet scientifique, Alexis Bienamour, a donc effectivement annoncé aujourd'hui même le développement du Calibre unique (14 points) et de la Ceinture blindée (24 points), nous offrant donc la possibilité réelle et concrète de fabriquer des cuirassés. Néanmoins, au vu du nombre important de ressources utilisées, Alexis Bienamour a aussi malheureusement déclaré que le développement technologique sera divisé par deux et en pâtira durant au moins seize années.

Spoiler:

Secrétaire d'Etat Stéphane Brûlé: Ce n'est pas un sacrifice anodin tout de même, seize années !
Secrétaire à la Guerre Général Jacques Prousse: Un sacrifice utile à la Patrie, nous sommes en guerre si je puis vous le rappelez ! La production de six cuirassés avec l'argent économisée débute donc maintenant et Madame Rochefort estime le dernier cuirassé sera opérationnel d'ici 1895 au vu du lancement d'une demie-douzaine de cuirassés et de la capacité de nos chantiers navals. (840 000 Dofois + 30 fers, 6 bois et 6 pétroles)
Secrétaire des Colonies Bernard Dumont: C'est un avantage non-négligeable que nous avons développé. Avec celui-ci notre domination navale est assurée pour longtemps. Colonialement, j'ai relancé de nouveaux projets coloniaux qui je l'espère seront poursuivis si nous venions à ne pas être réélu cette année. Alors que depuis deux-trois années nous colonisions année sur année, je me suis permis de faire un plan sur plusieurs années à l'avance, qui pourra être modifié en fonction des besoins de la Nation bien évidemment. Voici la carte.

Spoiler:

Secrétaire à l'Intérieur Yvonne Le Gall: L'année dernière nous avons lancé la construction d'un second arsenal dans la ville de Seille par erreur, j'ai déplacé le chantier de celui-ci à la capitale mais malheureusement le chantier va se voir donc ralentir encore une année supplémentaire le temps de tout redéplacer les acquis déjà faits. J'ai aussi lancé la construction de trois commissariats de police à Fortville, Platréal et à Oynil ainsi qu'une capitainerie au sein de cette dernière également. Deux fonderies et deux aciéries sont aussi en cours de construction à Lesout afin de booster notre secteur industriel ainsi que deux usines à engrais à Namptes, une usine à gaz d'éclairage à Frambourg et deux raffineries de pétrole à Fortville et à Seille. Militairement une caserne et une écurie, ainsi qu'un arsenal commencent à être mis en chantier à Ventcouvaire. Religieusement, deux cathédrales sont également en chantier à Platréal et à Ventcouvaire. Avec ces points, j'aimerai donc faire un bilan religieux par ailleurs. Bien qu'aux derniers sondages, près de 99% des Ecnefiennes et des Ecnefiens soient baptisés et Bénédictins, de moins en moins pratiquent la religion avec pas moins de 87% seulement de pratiquants. Cette baisse continue graduellement mais continuellement depuis au moins une bonne décennie. Le Saint-Représentant semble être une des causes de la perte de croyance de certains Ecnefiens au vu de la récente politique papale jugée "impure" selon quelques Ecnefiens. (32 bois, 29 fers, 61 pierres, 25 cuivres, 15 charbons, 12 pétroles, 12 minerais précieux et 4 métaux rares)
Secrétaire d'Etat Stéphane Brûlé: En effet, la politique d'échanges militaires moyennement de l'argent avec l'Etat papal ne semble pas ravir tout le monde et même à l'international. En outre, la Fédération de Vaanverk nous accuse de crimes contre des civils mais ce ne sont pas des civils ecnefiens et de plus est, ce sont des ennemis de notre Patrie qui ont mis par le fond plusieurs de nos navires et avec quelques centaines de morts et de blessés au sein de nos rangs marins.
Président des Etats-Confédérés Charles Dumont: Vous avez l'autorisation Monsieur Brûlé de lui faire rappeler qu'être une démocratie et une nation libre ne signifie pas devoir défendre tous les citoyens du monde entier devant les injustices de certaines nations et de la guerre. Si la Fédération de Vaanverk veut les défendre, qu'elle le fasse, bien que ces moyens sont ridiculement limités, mais qu'elle nous ne implique pas dedans.
Secrétaire d'Etat Stéphane Brûlé: Tout ceci sera répété Monsieur le Président, avec plaisir.
Secrétaire à l'Economie Françoise Rochefort: Pour conclure, économiquement la mobilisation de deux cents milles hommes a eu quelques effets sur l'économie, la ralentissant quelque peu. Déjà certains secteurs comme le domaine agricole commence à certains endroits à manquer de bras, même si la venue des femmes pour aider est de plus en plus importante. J'ose espérer que la guerre ne mobilisera pas plus d'hommes et qu'elle ne durera pas, sinon l'implication des femmes devra être totale au sein de l'économie.
Président des Etats-Confédérés Charles Dumont: Merci de nous faire ce bilan Madame Rochefort, quand on mobilise on oublie souvent les possibles conséquences sur l'économie nationale. Avec la démobilisation chelovek et le début de négociations pour la paix, nous pouvons baisser le nombre de mobiliser de deux cents milles à cinquante milles afin de soulager déjà les secteurs commençant à manquer de bras masculins. Bon sur ce, cette dernière réunion pour ce mandat est terminé. Merci encore à vous tous pour les immenses efforts que vous avez fait par le passé et que vous faites actuellement en temps de guerre, c'est toujours un plaisir de travailler avec des personnes compétentes comme vous toutes sans exception. Bonne journée

Affaires extérieures:

Les Etats-Confédérés d'Ecnef ont annoncé la participation de ceux-ci au Sommet pour l'Amélioration des Blessés de Guerre de Aldesbourg au sein de l'Empire du Danaheim. Ce sommet international est d'une importance essentielle puisque enfin un statut pour les blessés de guerre pourrait être internationalement reconnu, en plus de la future proposition pour les prisonniers de guerre et leur statut que proposera le représentant confédéré au sommet. Par ailleurs, Maraix dénonce entièrement les propos crachés par le Président fédéral vaanverk Pietrus Stuyvesand. Jamais les Etats-Confédérés d'Ecnef n'ont directement tué ou massacré des civils impunément durant le conflit actuel avec le Royaume de Chelov et la défense de ceux-ci regarde uniquement les deux nations cheloveks et celles qui veulent défendre tout civil du monde entier. Les citoyens ecnefiens sont en sécurité et protégée efficacement mais si la Fédération de Vaanverk souhaite défendre les civils du monde entier, celà ne regarde qu'elle, quitte à s'attirer les tensions du monde presque entier qui est autoritaire.

Lettre au Royaume de Tsargabor:

A l'heure actuelle, nous sommes en guerre ouverte avec le Royaume de Chelov, bien que des négociations de paix vont débuter. Mais une fois le conflit terminé, celà serait avec plaisir que nous vous recontacterons pour le traité de non-agression entre nos deux nations. La paix entre les nations entourant la mer d'Ecnef est très importante à nos yeux, car gage de stabilité régionale, sauf quand des envahisseurs étrangers comme les Cheloveks ne viennent ébranler cette paix et stabilité régionale. Concernant votre appel pour l'achat de métaux rares, nous sommes prêts à vous en vendre. Normalement nous vendons cinq milles l'unité de métal rare mais pour vous, nous sommes prêts à baisser à trois milles l'unité.

Stéphane Brûlé, Secrétaire d'Etat des Etats-Confédérés d'Ecnef.

Lettre secrète au Duché de Galeopolis:

Votre nation connaît depuis un moment quantité de tumultes politiques dont les Etats-Confédérés d'Ecnef suivent de près, des négociations vont être lancées très prochainement entre les quatre belligérants du conflit. Néanmoins si vous choisissez l'engagement contre nous, votre perte est assurée. Mais si les négociations venaient à échouer, ce que nous n'espérons pas, à cause de l'instabilité chronique chelovek, vous auriez tout intérêt à nous rejoindre dans le conflit nous opposant au Royaume de Chelov. Des terres, des richesses et des ressources sont à votre porte pour un conflit déjà gagné par avance. Je vous laisse éventuellement y réfléchir.

Stéphane Brûlé, Secrétaire d'Etat des Etats-Confédérés d'Ecnef.

Etats-Confédérés d'Ecnef.

Charles Dumont, Président des Etats-Confédérés de 1873 à 1893, va-t'il remporter encore une nouvelle fois les élections de 1893 à l'âge de 77 ans ?

L'année 1893 a vu une nouvelle fois les élections présidentielles et législatives se dérouler au sein des Etats-Confédérés d'Ecnef. Ainsi tous les citoyens ecnefiens de plus de vingt-un ans, issus donc du suffrage universel direct masculin, et toutes les citoyennes ecnefiennes aisées de plus de vingt-un ans, issues donc du suffrage censitaire direct féminin, ont été appelés à voter afin d'élire leur nouveau Président des Etats-Confédérés mais également quelques jours plus tard l'assemblée législative à savoir le Sénat confédéré composé de vingt-un Sénateurs depuis l'incorporation du huitième Etat en 1891, l'Etat de Latera. Néanmoins alors que les candidats des deux autres partis de l'opposition actuelle, à savoir le parti socialo-fédéraliste et le parti conservo-souverainiste ont présenté leurs candidats habituels à savoir Emmanuelle de Tondan depuis 1888 et Pascal Pourfend depuis 1883, la surprise nationale a été la recandidature à nouveau du Président Charles Dumont pour le parti libéralo-confédérateur, parti politique actuellement au pouvoir depuis désormais vingt années et quatre mandats présidentiels consécutifs au compteur. En effet, celui-ci avait annoncé que le mandat 1878-1883 serait son dernier mandat présidentiel, hors au vu de la situation diplomatique du pays, Charles Dumont, âgé de soixante-dix sept années, a déclaré à nouveau sa candidature pour les élections de 1893. Suite au tôlée politique d'il y a deux années que Emmanuelle de Tondan avait reçu, il est indéniable que le populaire Charles Dumont soit réélu à nouveau au terme des élections au poste de Président des Etats-Confédérés. Et pourtant, alors que les premiers résultats tombaient et affichaient encore le Président comme vainqueur, la surprise toucha toute la nation. En effet, une partie des Ecnefiens était lasse de Charles Dumont et son grand âge ainsi que sa faible santé déclinante ont poussé quantité d'électeurs à ne pas voter pour un parti mais à voter contre la personnalité de Charles Dumont afin de lui donner la retraite qu'il mérite enfin. Si Charles Dumont avait passé la main à un autre candidat du parti libéralo-confédérateur, il est clair que les Ecnefiennes et les Ecnefiens auraient voté pour ce candidat mais ce ne fut pas le cas au vu de la énième représentation de Charles Dumont, "la représentation de trop" selon beaucoup. C'est ainsi que les résultats de l'élection présidentielle, après avoir été comptés plusieurs, ont donné ce qui va suivre. Avec une participation à 91%, soit encore une hausse de 4 points par rapport aux élections de 1888, la candidate Emmanuelle de Tondan du parti socialo-fédéraliste s'est vue remporter les élections présidentielles à 46.2% alors que Charles Dumont du parti libéralo-confédérateur a affiché le score serré de 46% pile, alors que Pascal Pourfend du parti conservo-souverainiste a lui aussi vu son parti s'envoler à 7.8% des suffrages exprimés alors qu'aux dernières élections de 1888, il n'avait atteint que 2.1%. C'est donc sans appel et avec une stupéfaction nationale que Emmanuelle de Tondan, âgée d'une jeunesse de cinquante cinq années, ancienne Présidente des Etats-Confédérés de 1868 à 1873 et lointaine descendante de la dynastie royale de l'ancien Royaume de Tondan (1633-1702), se revoit atteindre le poste de Présidente des Etats-Confédérés d'Ecnef. Après vingt années de domination politique à l'exécutif, Charles Dumont et le parti libéralo-confédérateur cèdent la main à nouveau au parti socialo-fédéraliste.

Spoiler:

Simultanément, une semaine plus tard comme convenu, les élections législatives pour le Sénat confédéré eurent lieu et avec une participation à 82% au lieu des anciens 80% de 1888, le taux de participation augmente de 2%. Sur les vingt-un sièges qui compose le Sénat confédéré, le parti libéralo-confédérateur continue de dominer la politique nationale malgré l'échec aux élections présidentielles, montrant bien que le parti n'était pas la cause mais bien son représentant, puisque celui-ci obtient la majorité parlementaire à douze sièges au lieu de neuf entre 1888 et 1893; le parti conservo-souverainiste continue son envol en doublant son nombre de sièges à savoir de un à deux désormais, alors que le parti socialo-fédéraliste passe de huit à sept sièges. C'est la première fois depuis la création des Etats-Confédérés d'Ecnef en 1845 que la Présidence et le Sénat soient politiquement différents. Comme indiqué selon la Constitution confédérée de 1845, les membres formant le Cabinet de la nouvelle Présidence doivent être proportionnels aux résultats des législatives entre les deux principaux partis vainqueurs. Ainsi sur les six membres qui composent le Cabinet, quatre sont du parti libéralo-confédérateur et les deux derniers sont du parti socialo-fédéraliste. C'est la première fois qu'un gouvernement de coalition nationale voit le jour et le mandat présidentielle de la Présidente Emmanuelle de Tondan semble déjà commencer avec des premières difficultés. Sont donc maintenus à leurs postes en tant que membres du parti libéralo-confédérateur et anciens membres du Cabinet de Charles Dumont:
- Pauline de Never au poste de Secrétaire du Trésor.
- Général Jacques Prousse au poste de Secrétaire à la Guerre.
- Yvonne Le Gall au poste de Secrétaire à l'Intérieur.
- Bernard Dumont au poste de Secrétaire des Colonies.
Sont remplacés par deux membres du parti socialo-fédéraliste:
- Stéphane Brûlé par Robert de Pelot au poste de Secrétaire d'Etat, ainsi que donc Bernadette Languet par Marie Seccas au poste de Secrétaire d'Etat adjoint.
- Françoise Rochefort par Jeannine Bilette au poste de Secrétaire à l'Economie.