[Accepté] Etats-Confédérés d'Ecnef

Etats-Confédérés d'Ecnef.

Carte des Etats-Confédérés d'Ecnef:

I- Informations générales

Histoire des Etats-Confédérés d'Ecnef:

Type de puissance: maritime.
Capitale: Maraix.

Maraix, capitale des Etats-Confédérés:

Maraix, capitale des Etats-Confédérés d'Ecnef et ancienne capitale du Royaume de Maraix (1639 - 1702) puis de la République de Maraix (1820-1845), a été choisie comme capitale des Etats-Confédérés suite à son importance au sein de l'histoire ecnefienne depuis 1817 mais surtout de part sa vitale participation dans le processus de confédération de l'île d'Ikoac entre 1820 et 1862. Située dans Sud de l'île et sur la côte orientale de l'île, Maraix est le plus important port de tous les Etats-Confédérés et l'une des places tournantes de l'économie ecnefienne. L'architecture de la capitale est de style Portiermien (Haussmannien) issu de l'architecte Raymond Portier qui modernisa grandement la capitale à partir de 1845 afin de l'adapter à ses nouvelles fonctions.

Autres villes: La ville de Seille, située sur la côte elle aussi orientale de l'île mais au Nord de Maraix, est la deuxième ville des Etats-Confédérés de part son poids au sein du pays à la fois démographique mais également économique, rivalisant voir dépassant parfois économiquement la capitale. Lesout, située au Sud-Ouest, et Fortville au Nord-Ouest sont la troisième et quatrième ville du pays mais cette dernière à la particularité d'être fortement militarisée, abritant notamment le Quartier-Général de la Marine confédérée. Frambourg est la cinquième plus grande ville confédérée. En outre, deux villes coloniales parviennent à se démarquer à savoir tout d'abord Platréal au Centre et Roubec au Sud des colonies ecnefiennes. La ville coloniale d'Oynil fut fondée en 1884 dans les nouvelles colonies ecnefiennes. En 1888 furent fondées les villes métropolitaines de Clerclac et Namptes, ainsi que la ville coloniale de Ventcouvaire qui une ville-garnison.

Spoiler:

Population: 11 millions d'Ecnefiennes et d'Ecnefiens.
Devise nationale: Liberté, indépendance et union.
Langues nationales: Ancien Ecnefien et Ecnefien.
Culture: Ecnefienne (Française).

Spoiler:

Religion: Foi Bénédicte depuis 1263 et religion d'Etat depuis 1845.

Spoiler:

II- Économie Nationale et Science Nationale

Devise monétaire: Dofois.

Spoiler:

Le Dofois, monnaie confédérée, fut créée en 1845 au sein des Etats-membres des Etats-Confédérés d'Ecnef. Après plusieurs années d'adaptation, le Dofois est devenu la seule devise monétaire, supprimant les autres monnaies anciennement nationales.

Revenus annuels: 243 500 Dofois.
Points de recherche: 6 (pouvant monter à 10.5) points de recherche annuel.

Listes des infrastructures militaires et carte de leurs positions (pour les fortifications):

- 4 casernes militaires à Maraix, à Roubec, à Seille et à Fortville (1894) (1 point).
- 1 écurie à Maraix (1 point).
- 3 usines d'armement léger à Maraix, à Seille et à Fortville (1894).
- 1 aérodrome à Seille (1886).
- 1 complexe portuaire militaire à Seille (1886).
- 4 arsenaux à Seille, à Platréal et à Fortville (1891 et 1894).

Liste des infrastructures civiles et carte de leurs positions (pour les infrastructures de ressources et les villes):
- 4 laboratoires de recherche à Maraix, à Seille, à Frambourg et à Platréal. (4 points).
- 1 bourse financière à Maraix (1887).
- 6 complexes de recherche à Lesout, Fortville, Roubec, Clerclac, Namptes et Ventcouvaire (1886,1889 et 1891).
- 1 usine de locomotives à Maraix (1889).
- 1 usine de câbles à Seille (1889).
- 1 usine de moteurs à vapeur à Seille (1889).
- 1 usine de pièces mécaniques à Seille (1889).
- 2 commissariats de police à Maraix et à Seille (1889).

- 1 petite scierie de bois (2 points).
- 1 petite carrière de pierre (2 points).
- 1 mine de charbon.
- 2 mines de fer.
- 1 mine de cuivre.
- 4 complexes miniers de fer (1886, 1889 et 1891).
- 4 carrières de pierre (1886, 1889 et 1891).
- 3 complexes miniers de cuivre (1887, 1889 et 1891).
- 1 mine de minerais précieux (1889).
- 2 complexes miniers de charbon (1889 et 1891).
- 4 scieries (1889 et 1891).

Ressources produites annuellement:
- 15 cases de bois (+ 1 petite scierie + 4 scieries) = 75 points de bois.
- 9 cases de cuivre (+ 1 mine de cuivre + 3 complexes miniers de cuivre) = 53 points de cuivre.
- 10 cases de pétrole = 20 points de pétrole.
- 5 cases d'uranium = 10 points d'uranium.
- 2 cases de minerais précieux (+ 1 mine de minerais précieux) = 9 points de minerais précieux.
- 5 cases de métaux rares = 10 points de métaux rares.
- 8 cases de pierre (+ 1 petite carrière de pierre + 4 carrières de pierre) = 61 points de pierre.
- 8 cases de fer (+ 2 mines de fer + 4 complexes miniers de fer) = 66 points de fer.
- 9 cases de charbon (+ 1 mine de charbon + 2 complexes miniers de charbon) = 43 points de charbon.

Spoiler:

III- Politique

Régime politique: République confédérée.
Chef d'Etat: Président des Etats-Confédérés d'Ecnef, Charles Dumont; depuis 1888 (quatrième mandat) mais de 1873 à 1878 (premier mandat), de 1878 à 1883 (deuxième mandat) et de 1883 à 1888 (troisième mandat).

Parti au pouvoir: Parti libéralo-confédérateur.
Cabinet:

Spoiler:

Fonctionnement des institutions (schéma institutionnel et/ou paragraphe d'explication):

Le Président des Etats-Confédérés d'Ecnef est élu au suffrage universel direct masculin et au suffrage censitaire direct féminin une fois tous les cinq années. Le Sénat confédéré, possédant le pouvoir législatif, est composée de trois sénateurs par Etats, soit dix-huit sénateurs élu pareillement que le Président des Etats-Confédérés. Il y a trois partis politiques au sein des Etats-Confédérés: le parti socialo-fédéraliste (possédant huit Sénateurs), le parti libéralo-confédérateur (possédant neuf Sénateurs) et le parti conservo-souverainiste (possédant un Sénateur). Le Président du parti socialo-fédéraliste est Emmanuelle de Tondan depuis 1888, le Président du parti libéralo-confédérateur est Charles Dumont depuis 1873 et le Président du parti conservo-souverainiste Pascal Pourfend depuis 1883.

Historique des sièges au Sénat confédéré:

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Libertés fondamentales:

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Alliances, pactes et organisations membres:
- Pacte de Fer = statut d'observateur de 1881 à 1891, puis statut de membre depuis 1891.
- Conseil d'Aradie = statut de membre depuis 1888.

IV- Forces armées confédérées



Etat-Major des Forces armées confédérées, avec la présence du Président des Etats-Confédérés Charles Dumont.

Technologies débloquées:
- Fusil à silex (1).

- Man'O'War (1).
- Pré-dreadnought (3).
- Dreadnought (5).
- Croiseur.
- Tourelle multicanons.
- Ballon d'observation.

Spoiler:

Chef d'Etat-Major: Général Jacques Prousse.

Armée confédérée:

Quartier-Général: situé à Maraix, la capitale.
Commandant: Général Anne-Marie de Never.

* 20 000 soldats.

- 16 brigades de fantassins de ligne, soit 16 000 hommes (1 point).
- 1 brigade de lanciers, soit 1 000 hommes.
- 3 brigades de cavaliers, soit 3 000 hommes.

Marine confédérée:



Dreadnought CSS Never, fleuron de la Marine confédérée.

Quartier-Général: situé à Fortville, la quatrième ville confédérée.
Amiral: Amiral Benoit Pougue.

* 58 navires dont 49 de guerre et 15 ballons d'observation.

- 14 dreadnoughts améliorés.
- 0 pré-dreadnoughts depuis 1889.
- 7 escadres de torpilleurs (1 point).
- 8 navires de transport.
- 1 navire de commerce.

- 3 escadres de ballons d'observation.

Spoiler:

Etats-Confédérés d'Ecnef.

Le Président des Etats-Confédérés d'Ecnef, Charles Dumont.

Affaires intérieures:

Réélu déjà depuis deux années après son premier mandat présidentiel de 1873 à 1878, la politique du Président des Etats-Confédérés Charles Dumont ne cesse de lui faire rapporter des points de côte de popularité au sein de la population ecnefienne. L'avancée de l'égalité des sexes progresse et c'est sous son premier mandat que désormais les femmes aisées peuvent voter aux élections présidentielles et législatives permettant d'élire les dix-huit sénateurs du Sénat confédérée. Par ailleurs, alors que la Présidente des Etats-Confédérés précédente Emmanuelle de Tondan, lointaine descendante de la dynastie royale de l'ancien Royaume de Tondan (1633-XVIIIe siècle), avait réduit le budget du Secrétaire des Colonies suite à la crise économique subit durant son mandat présidentiel de 1868 à 1873, en cette nouvelle année 1880 la situation économique des Etats-Confédérés s'est grandement améliorée et a même désormais retrouvé son niveau d'avant 1868. C'est pourquoi le Secrétaire des Colonies se voit à nouveau rendre son budget initial et même se le voit agrandi afin de palier aux besoins énergétiques et territoriaux que le peuple et la nation ont besoin. C'est ainsi que près de soixante-dix milles Dofois sont débloqués afin subvenir aux demandes financières de l'extension des colonies ecnefiennes. Le Général Jacques Prousse a annoncé que les colons volontaires à la colonisation des nouveaux territoires seront accompagnés par deux cents fantassins de ligne pour chaque expédition mais que celle d'outre-mer va être quant à elle en plus escortée par deux torpilleurs afin de garantir un appui maritime terrestre en cas de nécessité. Parallèlement, le Président des Etats-Confédérés Charles Dumont a annoncé avoir réintroduit la prime de colonisation, supprimée en 1869 par la Présidente Emmanuelle de Tondan pour des raisons budgétaires, afin d'encourager à nouveau les Ecnefiens à partir coloniser les nouveaux territoires. Cette prime consiste en la donation de cinq hectares de terres cultivables par famille au sein des nouveaux territoires en cours de colonisation.

Spoiler:

Affaires extérieures:



Palais de la Confédération à Maraix.

Palais de la Confédération, Maraix, 9h36, réunion avec le Secrétaire d'Etat:

Secrétaire d'Etat Jules Mercier: Bonjour Monsieur le Président. Ah vous n'êtes pas très matinale ce matin, vous êtes en retard de six minutes (en rigolant).
Président des Etats-Confédérés Charles Dumont: Bonjour Monsieur le Secrétaire d'Etat, allez dépêchez-vous qu'on en finisse avec ses affaires étrangères. Alors Mercier, que se passe-t'il encore dans ce monde ? Une nouvelle guerre lointaine ? Je présume que le Khédivat des Haradrim pratique encore la polygamie ?
Secrétaire d'Etat Jules Mercier: Ah vous savez Monsieur nous avons de très bonnes maisons closes à Maraix, si je peux vous en conseiller une, allez Rue de la Fontaine. A la fois exquises et d'une rare beauté tout celà dans une luxure à faire fondre tout homme !
Président des Etats-Confédérés Charles Dumont: Hum j'avais plus pensé à peut-être instauré la polygamie, en plus avec Simone en ce moment ça va plutôt mal, au moins avec plusieurs femmes... Enfin bref, assez rigoler ! Donnez-moi les nouvelles.
Secrétaire d'Etat Jules Mercier: Déjà qu'avec une femme c'est compliqué, vous imaginez avec deux voir trois ! Ah lalala ils sont fous ces Haradrim. Alors sinon nous avons reçu un courrier diplomatique de la République d'Autremonde il me semble qui d...
Président des Etats-Confédérés Charles Dumont: République de quoi ? Jamais entendu parler ! Ignorez cette demande et passer à la suivante.
Secrétaire d'Etat Jules Mercier: Très bien Monsieur le Président, ils n'auront donc aucune réponse de notre part. Hum la Ligue impériales des Brumes ainsi que le Grand Archiduché Uni de Panhéllénie ont reconnu notre nation.
Président des Etats-Confédérés Charles Dumont: Reconnue ou pas, notre Belle et Glorieuse nation existe et existera quand même. Mais envoyez les remerciements habituels avec une cargaison chacun de très bons vins, celà devrait les satisfaire.
Secrétaire d'Etat Jules Mercier: Hum... Un soulèvement en Königretruc, enfin bref un soulèvement s'est déroulé très très loin de chez nous dans un pays. Ah ! L'Empire du Danaheim a fait une annonce mondiale concernant l'achat de cuivre contre du fer et/ou de la pierre.
Président des Etats-Confédérés Charles Dumont: Ah enfin une information intéressante ! Dites à l'Impératrice... Elisabe... Elodi... Surtout ne me le dites pas ! Eola ! Donc à l'Impératrice Eola Ière que nous acceptons l'échange de deux cargaisons de cuivre contre trois cargaisons de charbon et une cargaison de fer.
Secrétaire d'Etat Jules Mercier: Très bien Monsieur le Président celà sera fait. Sinon il y a plus aucune nouvelle, nous en avons fini.
Président des Etats-Confédérés Charles Dumont: Ah enfin. Rien de bien important à part la demande impériale. Merci bien Mercier, passez une bonne journée. Moi une session de golf m'attend avec la Secrétaire du Trésor Germaine Robert et le Secrétaire à la Marine François Mantin.
Secrétaire d'Etat Jules Mercier: Bonne journée Monsieur le Président et mes salutations à mes deux collègues.

Lettre à Aldesbourg:

Les Etats-Confédérés d'Ecnef ont bien reçu votre annonce internationale concernant la demande de cuivre et nous serons ravis de commercer avec votre Prestigieux Empire. C'est pourquoi nous vous proposons l'échange de deux cargaisons de cuivre de nos plus beaux minerais contre trois cargaisons de votre charbon et une cargaison de fer. Qu'en dites-vous ?

Etats-Confédérés d'Ecnef.

Photo de l'Etat-Major confédéré, avec la présence du Président des Etats-Confédérés Charles Dumont et le Général Jacques Prousse.

Affaires coloniales et militaires:

Suite à l'augmentation et à l'extension du budget du Secrétaire des Colonies depuis plusieurs mois, le Secrétaire des Colonies Eugène Tournelle a lancé depuis quelques jours le dernier projet colonial de cette année 1880 pour pas moins de trente mille Dofois. Située au Sud de l'implantation coloniale en cours depuis plusieurs petits mois, cette nouvelle colonie riche en fer devrait grandement aider les Etats-Confédérés puisque ces derniers manquent cruellement de fer et de charbon. En ce chaud début de mois de juillet, les premiers colons embarquant pour la nouvelle colonie ont quitté le port de la capitale, Maraix, escortés par les deux torpilleurs de l'expédition coloniale précédente ainsi que deux cents fantassins de ligne également. "Cette nouvelle expédition coloniale se doit d'être une réussite pour l'avenir des Etats-Confédérés", a déclaré le Président des Etats-Confédérés Charles Dumont selon son interview dans le journal quotidien "Le Maraixais", alors que l'isolement géographique et pour le moment diplomatique de la nation ne profitent pas à celle-ci, cette dernière se doit d'être autosuffisance afin de survivre.

Spoiler:

Dans le plus grand secret, l'Etat-Major des Forces armées confédérées d'Ecnef, dont le Général Jacques Prousse est le plus haut gradé, le Président des Etats-Confédérés Charles Dumont et les membres du Cabinet confédéré liés à la Guerre et à l'économie, comme par exemples la Secrétaire du Trésor Germaine Robert et le Secrétaire à la Marine François Mantin, se sont réunis au sein du Quartier-Général de la Marine confédérée à Fortville. En effet, il est indéniable que les Etats-Confédérés d'Ecnef possèdent l'une des plus puissantes flottes du monde et c'est cette puissante flotte qui réussit à maintenir l'indépendance, la souveraineté et la liberté des Ecnefiens. Mais combien de temps celà allait-il durer ? L'un des principaux thèmes d'urgence de la réunion est sans conteste le manque cruel des ressources primaires militaires comme le fer et le charbon au sein des territoires ecnefiens, ainsi que l'invitation du Königreich Jötunheim au sein de l'alliance du Pacte de Fer. Après une réunion extraordinaire et d'une durée de douze heures, il a été conclu à majorité et sous l'impulsion du Président Dumont et de son soutien le Général Prousse que l'avenir énergétique de la patrie se trouve dans les territoires encore non-colonisés et que tôt ou tard, sans ces ressources essentielles, la Marine confédérée ne pourra assurer la défense nationale comme elle le doit, et si celà devait arriver face à une puissante nation, il vaut mieux pour le moment, au détriment d'une petite partie de la souveraineté nationale, accepter de rentrer dans une alliance militaire afin de protéger efficacement les Etats-Confédérés. Afin d'étendre donc la flotte confédérée, deux navires de transport de troupes, un navire de commerce et deux bataillons d'infanterie de ligne sont en cours de production et de recrutement pour pas moins de soixante-dix milles Dofois et deux cargaisons de bois. Les navires seront achevés au début de l'année 1861 alors que l'infanterie se verra entièrement recruter et former courant 1862.

Spoiler:

Affaires extérieures:

Lettre au Königreich Jötunheim:

Cher Roi Franz I de Jötunheim,

C'est avec grand plaisir que nous avons reçu et lu votre courrier diplomatique. En effet, vous avez bel et bien remarqué que nous ne faisons parti d'aucun organisme ou alliance diplomatique avec d'autres nations étrangères. Aujourd'hui et notre époque est une époque d'ouverture sur le monde et nous avons déjà tant entendu parler de votre Royaume, par ailleurs nous avons également récemment contacté votre allié impérial dans le cadre d'éventuels échanges commerciaux. Mais ne connaissant toujours pas bien les Etats-membres du Pacte de Fer, nous voudrions commencer naturellement par obtenir un statut d'observateur avant de nous diriger ultérieurement dans une pleine implication au sein du Pacte de Fer. Qu'en pensez-vous ?

Cordialement,

Charles Dumont, Président des Etats-Confédérés d'Ecnef.

Etats-Confédérés d'Ecnef.

Dernière réunion avant la conférence de presse du Président des Etats-Confédérés Charles Dumont et de plusieurs membres du gouvernement.

Affaires intérieures:

Salle de conférence de presse, Palais de la Confédération, Maraix:

Le Président des Etats-Confédérés Charles Dumont s'approcha de la tribune où des dizaines de journalistes des plus grandes journaux nationaux et peut-être étrangers étaient présents afin d'écouter le discours présidentiel tant attendu depuis plusieurs semaines. Le Président était entouré du Secrétaire des Colonies Eugène Tournelle, du Secrétaire d'Etat Jules Mercier, du Secrétaire du Trésor Germaine Robert et du Général Jacques Prousse. Après quelques secondes où le public de journalistes fixa le Président des Etats-Confédérés, celui-ci prit la parole:

" Mes chers compatriotes, mes chères concitoyennes et mes chers concitoyens,

Aujourd'hui est un grand jour pour les Etats-Confédérés d'Ecnef. Comme vous vous en doutez déjà à travers votre vie quotidienne, les Etats-Confédérés se portent à merveille et les récentes colonisations ont enfin permis de rapporter à notre Nation quantités de ressources indispensables pour notre développement et notre survie en tant que peuple libre et démocratique. En effet, notre Patrie est à nouveau comme ce fut le cas dans les années 1850 à 1860 en pleine expansion coloniale et territoriale. Chaque jour nos navires reviennent de nos colonies avec quantités de richesses inestimables. Mais aujourd'hui n'est pas le jour du bilan économique de notre pays mais plutôt celui de notre bond ! Aujourd'hui, après 264 années d'exil suite à la chute du Royaume d'Ecnef en 1617 et de la mort de notre défunte Reine Louise II d'Ecnef la même année, 264 années après la Grande Évacuation, 264 années après notre plus grande défaite militaire, 264 années après l'âge sombre qui suivit la chute de notre royaume, aujourd'hui nous retournons en Graecia ! Oui mes chères concitoyennes et mes chers concitoyens, il est temps pour nous de reconquérir notre jadis royaume qui rayonnait par delà les collines de l'Est !
* la salle resta quelques secondes ébahie puis les questions fusèrent mais le discours du Président n'était pas terminé *
A l'heure où je parle, les premiers colons et les premières troupes embarquent dans le port de Seille afin de lancer au lever du jour la première expédition coloniale pour reprendre nos terres. Je ne dis pas que la tâche sera facile, je ne dis pas que nous y arriverons tout de suite mais j'espère que dans moins de deux années, nous posséderons enfin des petites colonies durables au sein de notre ancien royaume. Les membres du gouvernement autour de moi et le Général Jacques Prousse suivront de très près, comme moi-même, le déroulement de la colonisation de notre ancien royaume en Graecia. "

Spoiler:

Alors que le projet de reconquête de l'ancien Royaume national est lancé pour pas moins de quatre-vingt dix milles Dofois, la maigreur des Forces armées confédérées pourrait entraver tout projet de reconquête. C'est pourquoi la construction d'une escadre de torpilleurs est lancée pour pas moins de soixante-dix mille Dofois, de trois cargaisons de bois et une cargaison de fer, ainsi que deux brigades d'infanterie de ligne et une brigade de lanciers pour vingt-un mille Dofois.

Affaires extérieures:

Lettre à Thaurissan du Harad:

Cher voisin,

Comme vous le savez déjà malgré votre volonté d'isolement diplomatique, votre nation est la plus proche géographiquement de la nôtre. Bien qu'ayant eu que très peu de contacts par le passé, nous avons aujourd'hui lancé un projet de colonisation dans le Sud du continent Graecia, pouvant être interprété comme un danger pour votre patrie au vu de la faible distance qui séparerait notre entreprise coloniale et votre pays. C'est pourquoi nous vous proposons de vous donner une carte de nos revendications territoriales continentales qui, vous le remarquerez sûrement, correspondent à notre ancien Royaume d'Ecnef (1255-1617) que nous comptons bien reconquérir. Vous constaterez également localement, nous ne revendiquons que ces maigres territoires continentaux et en échange de ceux-ci nous n’interférerons guère dans vos futurs projets d'extension dans la région. Nous savons que cette proposition va à l'encontre de votre politique diplomatique mais nous espérons que dans le cadre de la prospérité de la région, vous accepterez.

Spoiler:

Charles Dumont, Président des Etats-Confédérés d'Ecnef.

Etats-Confédérés d'Ecnef.

Les vendanges dans le Sud d'Ikoac.

Affaires intérieures:

L'île d'Ikoac possède un climat tempéré et océanique alors que les colonies ecnefiennes situées sur le continent de Bryttenwelda possèdent quant à elle un climat également tempéré mais plutôt semi-continental avec des influences océaniques. Possédant donc une très bonne position géographique, l'agriculture ecnefienne est l'une des plus prospères au monde. En effet, malgré les marais au Nord de l'île, la grande majorité des terres sont occupées par l'agriculture alors que le reste du territoire est aménagé entre les espaces urbains et les espaces boisés. Les domaines clés de l'agriculture ecnefiennes restent toujours les céréales (blé et maïs), le sucre , les vins, qui sont sans doute les meilleurs au monde, le lait dont les produits laitiers, les fruits et légumes et l'élevage (surtout dans les colonies). Malgré tout près de vingt pour cent de la population active confédérée travaillent toujours dans le domaine agricole et de la pêche, également l'un des domaines de l'économie ecnefienne mais ayant de moins bonnes prestations économiques, alors que les secteurs industriel et tertiaire ne cessent quant à eux de toujours plus se développer - le secteur industriel et agricole étant désormais de plus en plus liés l'un à l'autre pour le cas de l'agriculture. Par ailleurs, alors que les conditions de travail et de vie du monde agricole s'étaient fortement dégradées durant le mandat présidentiel de la Présidente des Etats-Confédérés précédente Emmanuelle de Tondan de 1868 à 1873, qui vit la formation à partir de 1870 des premiers syndicats agricoles dont la Confédération Nationale des Exploitants Agricoles (CNEA) est le principal syndicat pour le monde paysan. A l'heure actuelle en 1881, les conditions de travail et de vie des agriculteurs et des pêcheurs ecnefiens ne sont pas dans les pires du monde mais ne sont pas dans les meilleures aussi bien que de sensibles progrès ont été réalisées depuis 1873 et l'arrivée au pouvoir la même année du Président actuel des Etats-Confédérés Charles Dumont. En outre, l'autosuffisance alimentaire des Etats-Confédérés et le très faible nombre de partenaires commerciaux font que le marché intérieur confédéré suffit pour le moment amplement à écouler le commerce agricole.

Par ailleurs, suite à l'accès à de nouvelles ressources vitales telles que le fer et le charbon, mais en très petites quantités, la construction d'une mine de fer (2 cargaisons de bois et 2 cargaisons de fer) et d'une mine de charbon (2 cargaisons de bois et 2 cargaisons de fer) a débuté pour s'achever courant 1862. Afin également d'améliorer le déplacement des populations et des commerçants entre les grandes villes confédérées, un vaste réseau de routes de terre est en train d'être mis en place. Grâce à celui-ci, le déplacement entre les grandes villes confédérées se fera plus rapide qu'auparavant, améliorant de facto le commerce (fin courant 1862). Dans le plus grand secret, un autre vaste projet est mis en place, un vaste projet militaire et plus particulièrement défensif. En effet, les côtes ecnefiennes sont trop vulnérables en cas d'assaut maritime et de possible débarquement sur l'île et l'Etat-Major des Forces armées confédérées ainsi que le Président des Etats-Confédérés et certains membres du Cabinet ont approuvé et validé avec l'aval du Sénat confédéré le projet de construction d'un vaste de réseau de défense côtière lourde au fur et à mesure des années. Ne sachant pas du tout quand celui-ci s'achèvera, pour le moment quatre secteurs sont en cours de fortifications, à savoir les villes de Frambourg et de Seille, la capitale Maraix et le Nord de la nouvelle colonie, jusqu'en 1863 au moins (24 cargaisons de bois et 12 cargaisons de pierre).

Spoiler:

Affaires extérieures:

Lettre à Thaurissan du Harad:

Nous ne traverserons nullement les marécages.

Charles Dumont, Président des Etats-Confédérés d'Ecnef.

Etats-Confédérés d'Ecnef.

Affaires intérieures:

Suite à la récente colonisation de nouveaux territoires, le Sénat confédéré a approuvé le lancement de plusieurs projets de construction. Une mine de cuivre (deux cargaisons de bois et deux cargaisons de fer) et une mine de fer (deux cargaisons de bois et deux cargaisons de fer) sont en cours de construction alors que parallèlement est lancée le projet de deux laboratoires de recherche respectivement à Frambourg et Platréal (six cargaisons de pierre, deux cargaisons de fer et une cargaison de cuivre). La construction d'un laboratoire de recherche à Platréal montre bien l'effervescence et la croissance rapide que représente cette ville coloniale toujours en extension et en accroissement urbain ! Les colons et le Maire Benoit Clocher se disent fiers d'accueillir une telle infrastructure au sein de leur "ancienne petite ville coloniale" selon le Maire de la ville, ravie selon la photo provenant du journal quotidien "Le Maraixais".
Simultanément, deux escadres de torpilleurs sont mis sur le chantier afin d'accroître la défense maritime confédérée au vu des récents événements (que je détaillerai demain dans mon post) pour pas moins de cent quarante milles Dofois (+ six cargaisons de bois et deux cargaisons de fer).

Etats-Confédérés d'Ecnef.

Affaires intérieures:

Maraix, capitale des Etats-Confédérés d'Ecnef, dix heures du matin:

La journée était magnifiquement ensoleillée et aux bonnes températures, ni trop chaud, ni trop froid grâce à un petit vent. Une journée donc parfaite pour ce grand événement national qui attira de très nombreux médias nationaux mais aussi internationaux. Une grande partie des Maraixais était sortie mais également souvent des habitants venant des communes alentours afin de pouvoir assister à cet événement hors du commun, de l'autre côté des cordons de sécurité se tenaient des centaines de milliers de spectateurs. Certains étaient même arrivés plusieurs heures à l'avance afin d'avoir le meilleur emplacement possible. Partout des drapeaux confédérés s'agitaient alors que les enfants étaient portées sur les épaules de leurs parents afin de pouvoir voir le défilé militaire. Quelle joie, quelle fierté dans le coeur des Ecnefiens de fêter cette première victoire militaire de la Confédération sur une nation impérialisme souhaitant soumettre les plus faibles qu'elle ! Une belle victoire de la Justice pour les Ecnefiens.

Spoiler:

Dix heures, les rues étaient bondés de spectateurs, le défilé commença. Alors que le port de Maraix fourmillait de spectateurs qui parfois tentaient de dépasser les cordons de sécurité avant que les soldats ne les reconduisent à leurs places avec un avertissement, les premières colonnes de fumées noires apparurent au large du port maraixais et les petites tâches noires firent apparaître avec éclat la parade navale qui s'approchait du port. Alors que deux pré-dreadnought et deux torpilleurs ayant livré combat quelques petits temps auparavant se rapprochaient du port, ils se séparèrent en deux groupe par une manoeuvre sublime à voir et laissèrent entrevoir, puis complètement voir les cinq navires de transport capturés. Immédiatement alors que ceci étaient pratiquement à quais et que les nouveaux équipages arboraient leurs uniformes de cérémonie, plusieurs lâchés de colombes, symbole de la paix, sortirent des navires de transport. Le spectacle était grandiose à voir et les enfants étaient ravis de voir tant d'oiseaux s'envolés.

Spoiler:

Puis le défilé militaire terrestre commença en remontant toute la Rue de la Confédération jusqu'au Palais de la Confédération où le Président des Etats-Confédérés Charles Dumont et le Cabinet attendaient le défilé. A la tête donc de ce dernier, l'Amiral Benoit Pougue, Amiral de la Marine confédérée et qui avait pris le commandement personnel de la flotte avec les autres amiraux haradrims et vestilandais, défilait en premier avec une bonne partie de son équipage venant du pré-dreadnought CSS François II et fleuron de la Marine confédérée. L'Amiral était fier de défiler et celà se voyait, la très grande majorité des Ecnefiens présents le remercier en criant, applaudissaient à pleines mains ou bien parfois pleuraient de joie. La fierté se voyait sur tous les visages ecnefiens que ce jour, ce défilé, le peuple en avait besoin pour exprimer leur volonté de défendre la Liberté et la Démocratie dans le Sud du monde. Suite à l'équipage du CSS François II, plusieurs divers autres équipages de navires avec leurs uniformes de cérémonie défilèrent également, avec quelques unités d'infanterie de ligne durant pas moins de deux heures et demi avant de rejoindre les formations devant la tribune présidentielle et gouvernementale.

Spoiler:

Là aux alentours de treize heures, le Président des Etats-Confédérés, entouré des cinq membres du Cabinet, remit personnellement à l'Amiral Benoit Pougue la Croix de la Légion confédérée, la plus haute décoration honorifique des Etats-Conférés et jamais attribuée par le passé depuis la création en 1845 des Etats-Confédérés d'Ecnef, qui l'accepta avec grande humilité. Puis l'hymne nationale, le Chant des Partisans, retentit dans tout Maraix. Pas un seul mot ou presque ne fut prononcé dans l'immense foule qui était le long de la Rue de la Confédération et dans les rues avoisinantes pendant que l'hymne nationale était jouée et chantée aux points respectifs afin que tout Maraix puisse l'entendre.

Spoiler:

Mais le défilé ne s'arrêta pas à la fin de l'hymne pour autant. En effet, le Président des Etats-Confédérés Charles Dumont, toujours très populaire depuis son premier mandat présidentiel de 1873 à 1878, monta quelques marches de la tribune présidentielle qui faisait face à toute la Rue de la Confédération, jusqu'à son présentoir puis prononça le discours suivant:

" Ecnefiennes, Ecnefiens,

Aujourd'hui nous ne fêtons pas la victoire des Etats-Confédérés d'Ecnef et de ses alliés sur la République fédérale de Chelov, non ! Non ! Aujourd'hui nous fêtons la victoire de la LIBERTÉ et de la DÉMOCRATIE sur l'IMPÉRIALISME et la tentative de SOUMETTRE autrui par la force ! Au prix de nombreuses vies ecnefiennes et alliées malheureusement, aujourd'hui nous pouvons être fiers que sur nos cartographies apparaît toujours la nation de Vestiland comme libre et indépendante. Tant que nos valeurs qui ont fondé notre belle Patrie et la maintiennent à flot à savoir la Liberté, la Démocratie et la Souveraineté donneront du courage à nos marins d'écumer les mers du Sud contre ces Briseurs de Libertés ou bien à nos soldats de parcourir Bryttenwelda contre ces Impérialistes anarchistes, alors les Etats-Confédérés d'Ecnef resteront debout et seront le fer de lance de la Souveraineté de chaque Etat du Sud. Même si la République fédérale de Chelov tentera sûrement de nous diaboliser aux yeux du monde alors que nous sommes les premiers à défendre les valeurs pour lesquelles soit-disant la République fédérale de Chelov combat, à savoir celles du Front républicain, notre Nation ne coulera pas, au contraire. Cette Grandiose victoire militaire a montré aux yeux du monde qu'il ne faut pas tenter d'importuner et de soumettre les nations sudistes sans craindre une réaction globale d'elles !

Liberté, indépendance et union ! Vive la Confédération ! Et Gloire et Prospérité aux Etats-Confédérés d'Ecnef !

Etats-Confédérés d'Ecnef.

Affaires intérieures:

Palais de la Confédération à Maraix.

Palais de la Confédération, Maraix, 9h32, réunion gouvernementale secrète:

Président des Etats-Confédérés Charles Dumont: Bonjour Mesdames et Messieurs, allons droit aux buts il semblerait que le conflit avec la République fédérale de Chelov nous pose plus de conséquences que prévu d'après ce que j'ai entendu parler.
Secrétaire à la Guerre Général Jacques Prousse: Bonjour Monsieur le Président. Effectivement, il semblerait que le gouvernement fédéral amplifie leur défaite militaire afin alimenter leur militarisme à outrance. A long terme, je ne pense pas que nous pourrons rivaliser avec eux s'ils continuent à être fournis financièrement et au niveau des ressources par leurs puissants alliés.
Président des Etats-Confédérés Charles Dumont: Madame Rochefort, notre économie actuelle peut-elle rivaliser avec celle de Chelov ?
Secrétaire à l'Economie Françoise Rochefort: Économiquement, notre économie surpasse largement la leur au vu de nos ressources annuelles que nous parvenons à extraire chaque année. Mais en réalité, l'aide importante que reçoit les Fédérés de la part de leurs alliés, et bon Dieu que leur réseau est dense et nombreux, fait que concrètement nous sommes surpassés malheureusement.
Secrétaire à la Guerre Général Jacques Prousse: Veuillez m'excuser Madame la Secrétaire à l'Economie mais nous possédons nous aussi de puissants alliés au sein du Pacte de Fer et à mon humble...
Secrétaire d'État Jules Mercier: "Puissants alliés" ? J'espère que vous plaisantez Général. Nous ne sommes qu'observateur au sein du Pacte de Fer et à l'heure actuelle nous n'avons tiré aucun bénéfice de la part de cette organisation. Ni aides sous aucune forme, ni félicitations diplomatiques pour notre victoire militaire, rien. Seule la nation du Vestiland a su nous féliciter et nous remercier comme il se doit.
Secrétaire du Trésor Germaine Robert: Effectivement, alors que la course à l'armement a déjà commencé avec la République fédérale de Chelov, notre finance peine grandement à suivre, sans parler du manque cruelle de ressources de base. Je ne suis pas sûr que la construction prévue des deux pré-dreadnought comme nous l'avions prévu cette année soit possible.
Secrétaire à la Guerre Général Jacques Prousse: Si nous ne commençons pas à construire ces navires maintenant, nous serons dépassés dans moins de deux années et même notre projet secret ne pourra rien changer à la donne.
Secrétaire du Trésor Germaine Robert: Et que voulez-vous que je fasse pour faire apparaître le stock de fer que demande ces navires ? Nous n'en avons pas assez en quantité. Mais peut-être que nos alliés pourront nous aider ?
Secrétaire d'État Jules Mercier: Nos alliés ? Ils sont si éloignés et possèdent pratiquement aucune interface maritime alors que déjà nous sommes insulaires. Non, croyez-moi Monsieur le Président, je ne dis pas qu'à l'avenir nous n'aurons pas d'aide mais à l'heure actuelle nous sommes seuls.
Secrétaire à la Guerre Général Jacques Prousse: Il nous faut lancer ces constructions, quitte à fortement réduire notre entreprise coloniale durant deux années.
Secrétaire des Colonies Eugène Tournelle: Pardon ?! Réduire - ou plutôt sacrifier - notre entreprise coloniale causerait notre perte. Et comment voulez-vous que nous établissions notre projet de défense sans l'apport des futurs projets coloniaux. Retardez nos futurs projets coloniaux et vous causerez notre perte à tous ! Déjà que la reprise de l'ancien Royaume d'Ecnef est mis entre parenthèse alors...
Président des Etats-Confédérés Charles Dumont: N'exagérez pas non plus Monsieur Tournelle, vos projets coloniaux qui coopèrent étroitement avec le Secrétaire de la Guerre sont vitaux mais pas décisifs si nous les reculons.
Secrétaire à l'Intérieur Josette Forgeron: Mesdames et Messieurs, nous avons lancé la construction de deux laboratoires de recherche cette année, si nous les annulons nous devrions avoir le stock nécessaire en fer pour lancer la construction des deux pré-dreadnought prévus.
Président des Etats-Confédérés Charles Dumont: Attendez attendez Madame Forgeron, si nous annulons ces constructions, celà n'impactera en rien notre développement technologique ?
Secrétaire à l'Intérieur Josette Forgeron: Hum... Pour ne pas vous mentir, celà ralentira un peu notre développement technologique mais celà ne devrait nullement l'arrêter puisque nous possédons d'autres infrastructures scientifiques ailleurs.
Secrétaire du Trésor Germaine Robert: Selon mes calculs, l'apport des ressources suite à l'annulation des deux projets de construction devrait apporter assez de ressources pour la construction prévue des deux pré-dreadnought... Attendez !

Le Secrétaire du Trésor et le Secrétaire à la Guerre se regardent puis regardèrent mutuellement leurs feuilles sous leurs yeux.

Secrétaire à la Guerre Général Jacques Prousse: Madame Robert, vous pensez à ce que je pense ? Faire celà, et nous posséderons la flotte la plus puissante que le monde n'ait jamais connu.
Secrétaire du Trésor Germaine Robert: Général, vous m'ôtez les mots de la bouche. Vous voulez avoir l'honneur de le dire aux autres membres du Cabinet et au Président ?
Président des Etats-Confédérés Charles Dumont: Bon allez-y Général ! Dites-nous.
Secrétaire à la Guerre Général Jacques Prousse: Si nous poursuivons ce que nous venons de nous dire et que nous annulons la construction d'une escadre de torpilleurs, alors nous vous annonçons avec fierté que nous pouvons dès maintenant lancer la construction de deux dreadnought !
Secrétaire à l'Intérieur Josette Forgeron: Vous voulez plutôt dire deux pré-dreadnought comme prévu ?
Secrétaire du Trésor Germaine Robert: Non vous avez bien entendu Madame Forgeron.
Secrétaire des Colonies Eugène Tournelle: C'est invraisemblable ! La construction de tels navires surclasseraient n'importe quel navire par pas moins de plusieurs fois et rendrait tous les autres types de navire et même les pré-dreadnought complètement obsolètes !
Secrétaire à la Guerre Général Jacques Prousse: C'est celà même Monsieur Tournelle, avec ces navires aucune flotte au monde ne pourra nous vaincre, il faut pas moins de plusieurs pré-dreadnoughts pour détruire un seul dreadnought.
Président des Etats-Confédérés Charles Dumont: C'est sans doute la meilleure nouvelle que j'ai entendu depuis notre victoire navale sur la République fédérale de Chelov !
Secrétaire des Colonies Eugène Tournelle: Puisque nous appliquons ce plan ci, alors il nous reste pas moins de quatre-vingt quatre milles Dofois dans les caisses gouvernementales. Nous pouvons donc utiliser cet argent pour relancer nos plans coloniaux initiaux cette année.
Secrétaire du Trésor Germaine Robert: Celà serait parfait Monsieur Tournelle !
Secrétaire des Colonies Eugène Tournelle: Je m'attelle donc immédiatement après cette réunion à lancer les projets coloniaux comme je vous montre sur cette carte.

Spoiler:

Président des Etats-Confédérés Charles Dumont: J'approuve ces projets coloniaux et bravo à vous tous, vous pouvez tous être fiers de vous pour le merveilleux travail pour vous faites ! Ah et Monsieur Mercier, n'oubliez pas d'envoyer un courrier à la nation du Vestiland afin de faire notre part du commerce que nous avons accepté.
Secrétaire d'État Jules Mercier: Evidemment Monsieur le Président, je comptais m'y attaquer dès la fin de cette réunion.
Président des Etats-Confédérés Charles Dumont: Très bien, je peux donc officiellement dire que cette réunion gouvernementale officieuse avec le Cabinet est terminé. Merci à vous tous, chacun de vous faites de l'excellent travail !

Affaires extérieures:

Lettre au Vestiland:

Au nom des Etats-Confédérés d'Ecnef, nous vous remercions grandement des biens que vous nous offrez et acceptons avec plaisir le commerce de cinq cargaisons de cuivre ecnefiens contre trente-cinq milles Gullsølvkobbers. Nos navires de commerce respectifs s'occuperont de la livraison de ces ressources très prochainement au vu de la proximité géographique de nos deux nations. Par ailleurs, nous vous proposons de renouveler ce contrat commercial annuellement de cinq cargaisons de cuivre ecnefiens contre trente milles Gullsølvkobbers au vu de la possible annualisation de ce contrat, quant pensez-vous ?

Jules Mercier, Secrétaire d'Etat des Etats-Confédérés d'Ecnef.

Etats-Confédérés d'Ecnef.

Affaires intérieures:

Contrairement dit à la réunion gouvernementale, en réalité les dreadnoughts ne sont encore que partiellement accessibles aux Forces armées confédérées, annulant donc de facto leurs constructions. Le Secrétaire du Trésor Germaine Robert et le Secrétaire à la Guerre Général Jacques Prousse se sont donc entretenus avec le Président des Etats-Confédérés Charles Dumont, déçu pour l'occasion, afin de combler les pertes de telle déception. Il a été décidé en concertation avec le Secrétaire de l'Intérieur Josette Forgeron de relancer les chantiers des deux laboratoires de recherche dans leurs villes respectives, heureusement au vu de la réactivité de la transmission des ordres, aucune attente ne leur a été faite, ce qui signifie que la construction s'achèvera bel et bien en 1863. Par ailleurs, du coup la construction d'une escadre de torpilleurs, donc qui se poursuit finalement, et d'un pré-dreadnought pour trois cargaisons de bois, cinq cargaisons de fer, deux cargaisons de charbon et une cargaison de cuivre est lancée pour s'achever courant 1863.

Affaires extérieures:

Lettre à la Fédération du Vaanverk:

C'est avec grand plaisir que nos scientifiques sont déjà en route pour votre Fédération afin de rejoindre cette expédition internationale. Cette dernière nous permettra enfin de percer les mystères du pôle Nord et la coopération internationale de celle-ci montre bien que malgré des temps tendus, certaines nations peuvent mettre de côté leurs différents pour s'associer pour le bien de tous.
Par ailleurs, nous acceptons le contrat commercial de cinq cargaisons de cuivre ecnefiens contre trente-cinq milles Ducats.

Jules Mercier, Secrétaire d'Etat des Etats-Confédérés d'Ecnef.

Etats-Confédérés d'Ecnef.

Affaires intérieures:

En ce début d'année 1883, après quatre années de recherches intensives, les laboratoires de recherche à la fin anciens mais également les récents ont coopéré main dans la main afin de sortir la technologie tant voulue par à la fois le Président des Etats-Confédérés, le Cabinet ainsi que l'Etat-Major confédéré. Au prix de six points de recherche, le scientifique Alexis Bienamour, chef scientifique de ce projet militaire, a annoncé ce matin au Palais de la Confédération à Maraix que désormais les Etats-Confédérés pouvaient construire des croiseurs, mais beaucoup plus importants, des dreadnoughts. Immédiatement, pour pas moins de deux cents quarante Dofois (+ dix cargaisons de fer, six cargaisons de charbon et six cargaisons de bois) la construction des deux dreadnoughts est lancée et ceux-ci devraient être donc disponibles dès le début de l'année prochaine, en 1884.

Affaires extérieures:

Lettre à Vestiland:

Nous sommes fiers de lancer donc notre première route commerciale régulière avec une nation telle que la vôtre avec qui nous avons fièrement et durement combattu pour votre liberté. Puisse notre amitié durée pour des millénaires.

Jules Mercier, Secrétaire d'Etat des Etats-Confédérés d'Ecnef.

Etats-Confédérés d'Ecnef.

Bureau de vote à Lesout, Sud-Ouest de l'île d'Ikoac.

Affaires intérieures:

Cette année 1883 est une année marquante dans la politique ecnefienne. En effet, l'année 1883 est synonyme pour le peuple ecnefien des élections présidentielles et des élections législatives ! Ainsi tous les citoyens ecnefiens de plus de vingt-un ans, issus donc du suffrage universel direct masculin, et toutes les citoyennes ecnefiennes aisées de plus de vingt-un ans, issues donc du suffrage censitaire direct féminin, ont été appelés à voter afin d'élire leur nouveau Président des Etats-Confédérés mais également quelques jours plus tard l'assemblée législative à savoir le Sénat confédéré composé de dix-huit Sénateurs. Élu au terme d'un tour unique, les trois partis politiques ont tous présenté un candidat aux élections présidentielles à savoir Jeannine Gorjot pour le parti socio-fédéraliste, Charles Dumont pour le parti libéro-confédérateur, parti politique actuellement au pouvoir depuis une décennie, ainsi que Pascal Pourfend pour le parti conservo-souverainiste. Alors que Jeannine Gorjot (parti socio-fédéraliste) et Pascal Pourfend (parti conservo-souverainiste) sont tout deux Sénateurs pour leurs partis politiques respectifs, Charles Dumont (parti libéro-confédérateur) est l'actuel Président des Etats-Confédérés depuis deux mandats présidentiels. Après deux jours d'élection présidentielle et afin de rassembler mais surtout compter les bulletins de votes des plusieurs millions d'Ecnefiennes et d'Ecnefiens, le premier résultat à tomber est la baisse du taux de participation de 85% aux élections de 1878 à 83% actuellement. Cette petite baisse notable n'est pas encore expliquée et viendrait peut-être du fait que les Etats-Confédérés d'Ecnef connaissent en ce moment une pleine période de prospérité et de prestige à la fois économique mais aussi diplomatique. Quoiqu'il en soit, les résultats sont tombés et ils sont sans appel; comme les analystes politiques s'en étaient doutés et jouissant d'une grande popularité, Charles Dumont (parti libéro-confédérateur) est réélu avec pas moins de 73% des votants alors que Jeannine Gorjot (parti socio-fédéraliste) n'obtient que 21% et Pascal Pourfend (parti conservo-souverainiste) à peine 4%, avec toutefois 2% de votes blancs.

Charles Dumont est donc réélu Président des Etats-Confédérés d'Ecnef pour un troisième mandat consécutif de cinq années !

Spoiler:

Une bonne semaine après l'élection présidentielle qui vit encore le parti libéro-confédérateur l'emportait, les élections législatives à tour unique ont suivi de près cette dernière comme à chaque élection présidentielle. Egalement tous les citoyens masculins majeurs et toutes les citoyennes féminines majeures et aisées ont été appelés à voter qui au terme de deux jours ont vu les résultats tombés. Comme pour l'élection présidentielle, le taux de participation a aussi diminué passant de 82% en 1878 à 76%, une baisse plus notable mais tout aussi explicable que pour cette première. Ainsi donc sur les dix-huit Sénateurs de l'assemblée législative qu'est le Sénat confédéré, le parti socio-fédéraliste n'a obtenu que quatre siège, diminuant donc de facto d'un siège par rapport aux élections de 1878 mais le parti libéro-confédérateur lui continue de s'imposer avec l'obtention de treize sièges, augmentant donc d'un siège par rapport à 1878 et prenant au passage un du parti socio-fédéraliste puisque le parti conservo-souverainiste se maintient quant à lui à un siège comme en 1878. La politique ecnefienne se voit donc non grandement bousculer par ses élections sans aucune surprise et continue sa stabilité actuelle.

Etats-Confédérés d'Ecnef.

Affaires intérieures:

Palais de la Confédération à Maraix.

Palais de la Confédération, Maraix, 9h34, réunion gouvernementale secrète:

Suite aux élections présidentielles de l'an passé, le Cabinet s'est vu quelque peu bouleverser. En effet, la Secrétaire à l'Intérieur Josette Forgeron a été remplacée par Yvonne Le Gall alors que la Secrétaire du Trésor Germaine Robert a été quant à elle remplacée par Pauline de Never, sœur de la Général Anne-Marie de Never et commandant de l'Armée confédérée, dont toutes deux sont issus de l'ancienne famille fondatrice de la République de Never (1632-1845) et lointaine descendante de la famille royale du Royaume d'Ecnef (1255-1617) et de Louise II, dernière Reine d'Ecnef en 1617. Néanmoins le reste des membres du Cabinet reste inchangé.

Président des Etats-Confédérés Charles Dumont: Bonjour Mesdames et Messieurs, comme le Secrétaire d'Etat Jules Mercier est actuellement en négociation à Chelov, c'est le Secrétaire au Trésor Pauline de Never qui le remplacera durant ses fonctions au sein des Etats-Confédérés.
Secrétaire du Trésor Pauline de Never: Oui c'est celà, même. D'ailleurs nous avons reçu une missive du Royaume de Délum, un royaume lointain mais qui nous a proposé une généreuse offre. Il nous propose de financer entièrement, aussi bien énergétiquement que financièrement, la construction de trois croiseurs avec un généraux profit de vingt-cinq milles Dofois.
Président des Etats-Confédérés Charles Dumont: Oh là, ça faisait longtemps que je n'avais pas entendu parler d'eux là ! Parfait alors, ce sont des partenaires commerciaux comme ça que je veux ! Acceptez l'offre ! Bien, bien. Sinon comment avancent donc ces négociations à Chelov, a priori elles semblent durer.
Secrétaire du Trésor Pauline de Never: Oui tout à fait Monsieur le Président, la République fédérale de Chelov n'a de cesse d'étendre les négociations alors que les problèmes eux s'accentuent il semblerait. En effet, des rapports signalent que la République fédérale de Chelov a commencé à coloniser aux frontières d'un de nos comptoirs orientaux, offrant ainsi une frontière terrestre et concrète avec la République.
Secrétaire à la Guerre Général Jacques Prousse: Je confirme celà Monsieur le Président. Chelov est actuellement en train de s'implanter à nos frontières, remettant en cause entièrement le projet défensif confédéré que nous comptions lancer cette année Monsieur. D'après nos estimations, nous avons deux ans pour agir avant que la colonie chelovek ne soit effective.
Secrétaire des Colonies Eugène Tournelle: Effectivement, les plans coloniaux sont à remettre en cause désormais. Une approche diplomatique de la question avec la République fédérale de Chelov devrait avoir lieu je pense.
Secrétaire à la Guerre Général Jacques Prousse: Seule la réponse armée peut faire comprendre à ces Fédérés qu'aucune nation ne pénétrera nos territoires ou zone d'influence. La diplomatie ne sert à rien avec eux, nous avons la large supériorité maritime, profitons-en à nouveau pour les mettre en état de ruine maintenant !
Président des Etats-Confédérés Charles Dumont: Calmez-vous Général ! Nous ne ferons pas la guerre tant que nos intérêts ne seront clairement pas menacés. La diplomatie avant tout Général.
Secrétaire à la Guerre Général Jacques Prousse: De mon humble point de vu, nos intérêts le sont déjà Monsieur le Président.
Président des Etats-Confédérés Charles Dumont: Non ils ne le sont pas, et si nous voulons par la suite améliorer nos relations avec cette nation Général, il vaut mieux passer par la voie de la diplomatie et expliquer nos intérêts que d'y aller à coups de canons qui n'enchaîneront que guerre sur guerre. Madame de Never, envoyez un courrier confidentiel à Monsieur Mercier afin de mettre ce point sur la liste des négociations à faire.
Secrétaire du Trésor Pauline de Never: Je m'en occuperai après la réunion. Par ailleurs, je tiens à vous signaler que le Secrétaire d'État adjoint Stéphane Brûlé a pris position au Sommet de l'Empire du Danaheim. Il suit les instructions comme prévu.
Secrétaire à l'Economie Françoise Rochefort: Bien, je peux prendre la parole maintenant. Concernant le bilan économique de l'an passé et donc de cette année, nos faibles dépenses, outre militaires, ont permis cette année d'accumuler une bonne quantité non-négligeable de ressources. Puisque les dépenses militaires sont la priorité numéro une actuelle et au vu de nos stocks actuels, nous pourrions relancer la modernisation du pays.
Secrétaire des Colonies Eugène Tournelle: Mon Secrétariat demande aussi les revenus nécessaires pour relancer les projets coloniaux puisque nos comptoirs orientaux sont entièrement construits.
Secrétaire à la Guerre Général Jacques Prousse: Les commandes militaires passent avant votre Secrétariat mon cher Monsieur Tournelle.
Secrétaire des Colonies Eugène Tournelle: Ne me parlez surtout pas avec ce ton méprisable Général. Depuis désormais deux-trois années, le domaine colonial s'est vu réduire son budget alors qu'il y a à peine cinq ans, l'entreprise coloniale était l'un des "fers de lance des Etats-Confédérés" selon un discours en 1880 de vous Monsieur le Président.
Président des Etats-Confédérés Charles Dumont: Monsieur Tournelle, je ne sais pas si vous êtes au courant mais la donne a complètement changé depuis désormais trois ans. Nous avons à faire à sans doute l'un de nos plus grands rivaux depuis les tribus orientales il y a plusieurs siècles et l'Empire il y a un peu plus de six décennies. Nos priorités doivent être revues et réorganisées.
Secrétaire du Trésor Pauline de Never: Avec la construction des deux dreadnoughts lancées, nos caisses ne sont plus qu'à à peine vingt-huit milles Dofois.
Secrétaire des Colonies Eugène Tournelle: Ainsi donc le budget colonial se voit donc réduit à néant une année de plus...
Secrétaire à la Guerre Général Jacques Prousse: Tant qu'un traité stable et sûr ne sera pas signé avec la République fédérale de Chelov, le budget colonial se verra sans cesse réduit. Celà en va de la sûreté nationale. Ainsi donc la construction de deux dreadnoughts est lancée à nouveau (10 fers, 6 cuivres et 6 bois). V
Secrétaire à l'Economie Françoise Rochefort: La question militaire étant donc achevée, nous pouvons nous tourner vers les questions économiques et civiles désormais. Nos stocks sont suffisant pour lancés bon nombre de projets cette année.
Secrétaire à la Guerre Général Jacques Prousse: L'Armée confédérée, l'armée terrestre en choix, est en grand manque d'hommes par rapport à la Marine confédérée. Cette faiblesse terrestre pourrait nous coûter cher si notre marine venait à échouer dans sa protection de la Patrie. Je demande le déblocage de cinq milles Dofois pour lancer une campagne de recrutement de cinq milles fantassins de ligne supplémentaire.
Secrétaire du Trésor Pauline de Never: Hum... Celà est accepté. Cinq milles fantassins de ligne vont donc être prochainement recrutés. V
Secrétaire à l'Intérieur Yvonne Le Gall: Avant d'aborder le domaine civil, en concertation avec le Général Prousse et surtout Madame Rochefort, j'approuve la construction d'une usine d'armement léger à Maraix, d'un aérodrome à Seille et enfin d'une autre caserne militaire à Roubec (2 bois, 5 pierres, 5 fers, 3 cuivres et 1 charbon). V
Président des Etats-Confédérés Charles Dumont: Le domaine technologique se doit être aussi développé Madame Le Gall. Notre retard, outre le domaine naval, technologique commence à se faire sentir par rapport aux autres nations. Nous sommes capables à l'heure actuelle de posséder une artillerie navale imposante sur nos dreadnoughts mais incapables de procéder à la création d'une artillerie terrestre ? Celà se doit d'être corrigé sous peu Madame Le Gall !
Secrétaire à l'Intérieur Yvonne Le Gall: Oui Monsieur le Président, j'allais justement en venir au domaine technologique. Lesout compte bien devenir notre fer de lance technologique. En effet, la construction d'un complexe de recherche est lancé où les meilleurs scientifiques ecnefiens iront travailler. Par ailleurs, afin d'accroître nos rendements énergétiques, au vu de la demande qui ne cesse de monter chaque année, un complexe miner de fer et une carrière de pierre vont être construite. (4 bois, 7 pierres, 10 fers, 3 cuivres) V
Secrétaire à l'Economie Françoise Rochefort: J'annonce aussi en collaboration de Mesdames Le Gall et de Never le projet de fondation de la ville coloniale de Oynil ! Située au sein des nouveaux territoires colonisés il y a de celà quelques petites années, le petit comptoir est devenu trop petit pour accueillir tous les colons migrants et le Gouverneur local nous a demandé une aide financière de vingt-milles Dofois et surtout un formulaire municipal afin de transformer ce comptoir colonial en municipalité coloniale ! L'expansion de ce comptoir étant donc le plus important de toutes les colonies ecnefiennes, en collaboration avec mes deux autres collègues, nous avons approuvé la demande et nous devons donc désormais modifier nos cartes comme celle que je vais vous montrer ici même. V

Spoiler:

Secrétaire à la Guerre Général Jacques Prousse: Puisque nous sommes dans le visionnage des cartes, je souhaitais attendre la fin de la réunion pour vous montrer la carte de nos futures défenses orientales à l'Est. Au vu du danger chelovek sur notre second comptoir, je me suis permis avec l'accord de Madame Rochefort de procéder à la création également d'une ligne de défense terrestre lourde à l'Est de notre comptoir qui se trouve être en contact territorial avec celui de Chelov, en plus des quatre autres fortifications côtières lourdes sur le reste de nos comptoirs. Il vaut mieux prévenir que guérir comme le dit le proverbe. Voici la carte de nos futures défenses orientales. (30 bois, 15 pierre) V

Spoiler:

Président des Etats-Confédérés Charles Dumont: Belle initiative Général, celà permettra de compléter notre première ligne de défense orientale donnant accès à notre mer et donc à nos terres.
Secrétaire à l'Intérieur Yvonne Le Gall: Parallèlement, celà profitera aussi à la migration de colons travailleurs au sein de ces comptoirs et à donc réduire notre taux de chômage. A priori la guerre n'a pas que des aspects négatifs.
Président des Etats-Confédérés Charles Dumont: Bien bien. Cette réunion est donc terminée a priori ? Aucun autre élément pour aujourd'hui ?
Secrétaire des Colonies Eugène Tournelle: Non il semblerait que nous en ayons fini pour aujourd'hui Monsieur le Président.
Président des Etats-Confédérés Charles Dumont: Impeccable alors, il est temps de déjeuner !

Affaires extérieures:

Lettre au Royaume de Delum:

Remplaçant le Secrétaire d'Etat Jules Mercier et au nom des Etats-Confédérés d'Ecnef, nous acceptons évidemment cette généreuse offre et la production a été lancée immédiatement après que votre lettre ait été réceptionnée et étudiée. D'ici un peu moins d'une année et demie, nos chantiers navals auront achevé vos croiseurs.

Pauline de Never, Secrétaire du Trésor des Etats-Confédérés d'Ecnef.

Etats-Confédérés d'Ecnef.

Affaires intérieures:

Le Dreadnought Louise II, nouveau fleuron de la Marine confédérée.

La mer d'Ecnef était plutôt calme mais la nuit était particulièrement sombre et les faibles lueurs que projetaient les lampes de pont et de cabines du yacht - ou bateau de plaisance - ecnefien n'éclairaient que peu aux alentours. Réputée comme étant sécurisée, la mer d'Ecnef jouit ou jouissait d'une bonne réputation pour les plaisanciers aisés et riches mais aussi toutes les activités maritimes et portuaires sans avoir nécessairement besoin d'une escorte armée. Pourtant cette nuit là, la réputation de la mer d'Ecnef allait commencer à changer. Aux alentours de minuit alors que le bal faisait son plein sur le pont du bateau de plaisance d'un riche entrepreneur ecnefien, l'enfer tomba sur eux. D'abord repérés à quelques centaines de mètres à peine, les pirates neutralisèrent rapidement les voiles avec leur artillerie navale alors que le bateau de plaisance tentait de les déployer. Après une rapide escarmouche entre deux gardes et la vingtaine de pirates de la frégate, qui se solda évidemment par l'abandon des gardes, ces avant-derniers dévalisèrent littéralement le navire et les passagers. Montrant leur cruauté infinie pour ces pirates en tout cas, ils tuèrent tous les passagers avant de violer femmes et enfants d'âge moyen, tout en laissant que trois hommes à peine valide afin d'avoir l'équipage minimum pour ramener le navire de plaisance à bon port. L'objectif d'avoir laissé ces trois hommes vivre et se réfugier au port ecnefien le plus proche est qu'ils devaient naturellement raconter l'histoire aux autorités et surtout faire comprendre aux nations de la mer d'Ecnef: "On est là".
Quelques jours à peine après cet incident, la rumeur se propageait déjà au-delà des frontières de l'Ecnef alors que d'autres du même genre provenaient de Chelov ou encore bien au Nord. D'autres rumeurs disent que les pirates auraient également en possession un pré-dreadnought. Fausse rumeur, vérité, situation de ce navire. Aucune information concrète n'a été confirmée mais suite à une réunion extraordinaire, l'Amiral Benoit Pougue, vétéran de plusieurs conflits dont celui contre Chelov, a ordonné la mobilisation partielle de la Marine confédérée à hauteur de la moitié de la flotte, quittant Fortville et qui patrouillera dans la mer ecnefienne afin de chasser tout navire pirate.

Affaires extérieures:

Missives secrètes à tous les pirates dans la mer d'Ecnef:

Pirates ! Vos actions doivent cesser immédiatement. Comme vous le savez sans doute, votre fin arrivera tôt ou tard, certes la mer d'Ecnef est assez vaste mais nous parviendrons à vous neutraliser, ce n'est qu'une question de temps je peux vous l'affirmer. Nous vous pourchasserons, nous vous combattrons et nous vous tuerons grâce à nos puissants navires, plus puissants que les autres navires des autres nations de ce monde. Mais nous vous proposons un marché. En échange de votre vassalisation aux Etats-Confédérés d'Ecnef, vous deviendrez des corsaires confédérés, et pillerez et volerez pour nous mais vous garderez les deux tiers des butins, en plus d'avoir la possibilité de vivre. Nous savons que pas mal d'entre vous refuseront mais nous espérons que tous ne sont pas fous à souhaiter une mort certaine, et rejoindront les Etats-Confédérés d'Ecnef en tant que corsaires.

Etats-Confédérés d'Ecnef.

Affaires intérieures:

Mineurs ecnefiens dans la mine de fer coloniale.

Le Cabinet ainsi que le Sénat confédéré ont approuvé la construction des infrastructures suivantes pour l'année 1865, à savoir un complexe portuaire militaire suite à la tragédie d'un de nos dreadnoughts, un complexe minier de cuivre afin d'accroître les rendements en cuivre de la Patrie, mais surtout un projet financier phare avec la création de la toute première Bourse financière au sein des Etats-Confédérés d'Ecnef ! (quinze bois, six pierres, dix-huit fers, six cuivres, quatre métaux précieux) En effet, la situation économique des Etats-Confédérés est excellente et la croissance ne cesse de progresser alors que parallèlement les conditions de vie des Ecnefiens augmentent aussi. Face à ce contexte favorable, la création d'une bourse financière à Maraix va permettre de booster encore plus celui-ci de faire des Etats-Confédérés d'Ecnef une grande puissance économique à l'avenir. Un nouveau plan colonial est aussi lancé.

Spoiler:

Concernant le domaine militaire, la construction d'un nouveau dreadnought est lancée pour pas moins de cent-vingt milles Dofois afin de maintenir la suprématie navale mondiale des Confédérés par rapport aux autres flottes (cinq cargaisons de fer, trois cargaisons de charbon et trois cargaisons de bois).

Affaires extérieures:

Courrier à l'Empire du Danaheim:

Nos plus grands artistes, dont Jean Quirkan l'Impressionniste de renom national, seront présents l'année prochaine au sein de votre Salon International de la Culture. C'est une superbe initiative de votre part d'organiser ce genre d'événement mondial afin de promouvoir la culture et la découverte d'autrui.
Par ailleurs, nous sommes prêts à répondre à votre appel d'offre, étant la première puissance navale au monde.

Pauline de Never, Secrétaire du Trésor des Etats-Confédérés d'Ecnef.

Courrier du Royaume de Voroshilov:

D'ici trois mois nous pensons que les dix cargaisons de minerais précieux vous seront livrés comme prévu. Par contre, dans le cadre de nos relations diplomatiques mutuelles, nous voudrions que vous évitiez de vous étendre plus à l'Ouest afin de ne pas empiéter sur nos intérêts. Evidemment celà va de même de notre part en évitant de nous étendre vers l'Est.

Pauline de Never, Secrétaire du Trésor des Etats-Confédérés d'Ecnef.

Etats-Confédérés d'Ecnef.

Affaires intérieures:

La construction annuelle d'un dreadnought se poursuit alors que le plan colonial ecnefien suit son cours habituel. Par ailleurs, l'Etat-Major ecnefien a annoncé en son sein la tenue possible d'exercices militaires au large des côtes ecnefiennes. L'affaire reste à suivre mais ceux-ci sont fortement envisagés.

Spoiler:

Affaires extérieures:

Courrier à l'Empire du Danaheim:

C'est avec grand plaisir que le Président des Etats-Confédérés d'Ecnef Charles Dumont participera au mariage de l'Impératrice d'Eola Ière ! Par ailleurs, la commande danaheimoise est acceptée par le Sénat confédéré.

Jules Mercier, Secrétaire d'Etat des Etats-Confédérés d'Ecnef.

Etats-Confédérés d'Ecnef.

Affaires intérieures:

Palais de la Confédération à Maraix.

Palais de la Confédération, Maraix, 9h36, réunion gouvernementale secrète:

Après quatre années de négociation de 1883 à 1886 au Sommet diplomatique de la République de Chelov, le Secrétaire d'Etat Jules Mercier est enfin revenu au sein des Etats-Confédérés d'Ecnef où il fut accueilli à son débarquement à Maraix comme un héros par des centaines de Maraixais. Désormais Pauline de Never, Secrétaire du Trésor, n'accumule plus les fonctions de Secrétaire d'Etat mais les rend évidemment à Jules Mercier.

Président des Etats-Confédérés Charles Dumont: Bonjour Mesdames et Messieurs, c'est aujourd'hui un grand jour puisque Monsieur Mercier est définitivement de retour après quatre années de dures négociations pour le futur des Confédérés ! Je tenais à vous féliciter personnellement Monsieur Mercier, vous avez fait passer votre devoir envers la Patrie avant tout le reste.
Secrétaire d'Etat Jules Mercier: Merci Monsieur le Président, celà a été un honneur pour moi que d'être en première ligne afin de développer le futur de notre belle et grande nation. Même si celà m'a presque coûté un divorce avec ma femme et que j'ai failli perdre ma famille qui était fortement exaspéré de ma mission diplomatique de plusieurs années, je suis ravi que les négociations se soient achevées dans le sens que nous le voulions.
Secrétaire des Colonies Eugène Tournelle: Ne vous inquiétez pas, votre femme a su surmonter cette épreuve et va très bien, je peux vous l'assurer.
Secrétaire d'Etat Jules Mercier: Vous n'avez pas changé par contre vous Monsieur Tournelle, toujours le même.
Secrétaire des Colonies Eugène Tournelle: Ecoutez on ne change pas une équipe qui gagne voyons.
Président des Etats-Confédérés Charles Dumont: Nous en reparlerons aux élections de 1888 l'année prochaine Monsieur Tournelle. Trêve de plaisanteries, quels sont les ordres du jour ?
Secrétaire à l'Economie Françoise Rochefort: Ravie aussi de vous revoir Monsieur Mercier. La création de la Bourse financière à Maraix a eu plus d'effet que nous ne l'avions pensé Monsieur le Président. Étonnement, celle-ci a beaucoup profité au privé et ainsi donc la Banque et Assurances d'Ecnef a montré sa volonté d'investir dans la moitié du financement d'un dreadnought. Nous ne pouvons qu'accepter cette offre évidemment.
Secrétaire à la Guerre Général Jacques Prousse: Si les caisses de l'Etat peuvent le supporter alors nous devrions lancer dès maintenant la construction de deux dreadnought ! V
Secrétaire du Trésor Pauline de Never: Au vu de nos faibles dépenses de l'an dernier, nous avons accumuler assez d'argent pour lancer les deux projets effectivement.
Secrétaire des Colonies Eugène Tournelle: L'emprise coloniale qui vient tout juste de reprendre activement il y a deux ans sera-t'elle impactée par cette perte d'argent ?
Secrétaire du Trésor Pauline de Never: Normalement, financièrement elle ne le sera pas et nous aurons même une réserve d'argent pour l'année prochaine voir un autre projet cet année.
Président des Etats-Confédérés Charles Dumont: D'ailleurs Monsieur Tournelle, il semblerait que vous ayez eu quelques légers rixes avec les indigènes locaux non ?
Secrétaire des Colonies Eugène Tournelle: En effet, nous avons recensé à l'heure actuelle pas moins de trois attaques depuis ses dernières années contre des concitoyens colons ecnefiens. Il semblerait que notre politique d'assimilation et de donation de la nationalité et citoyenneté ecnefienne aux indigènes colonisés ne plait pas à tout le monde. Néanmoins, en garantissant que leurs cultures et coutumes ne seront pas impactées par les nôtres et la colonisation, celà devrait faire baisser quelque peu les tensions actuelles.
Président des Etats-Confédérés Charles Dumont: Très bien, publiez un communiqué officiel du gouvernement aux principales tribus.
Secrétaire à l'Intérieur Yvonne Le Gall: Mesdames et Messieurs, après une demie décennie de développement, le scientifique Alexis Bienamour, principal chef de notre secteur scientifique à Lesout et qui avait développé les dreadnoughts, vient d'enfin d'achever les derniers tests quant au développement des tourelles multicanons sur nos dreadnoughts. Alors que déjà nos dreadnoughts actuels nous donnent la suprématie mondiale en terme de puissance, les multicanons permettront de démultiplier par trois voir quatre la puissance de nos dreadnoughts puisque désormais non plus un seul canon sera sur chaque calibre mais au moins deux à quatre selon le calibre du canon ! (coût 14 points / 14.25 points) V
Secrétaire à la Guerre Général Jacques Prousse: Parfait parfait, c'est une grande avancée ! Avec Madame de Never, nous avons vu que la somme de vingt milles Dofois est investie immédiatement dans l'amélioration de nos dreadnoughts avec cette nouvelle technologie et que celà devrait prendre tour par tour au maximum un an. V
Secrétaire des Colonies Eugène Tournelle: Quant à l'entreprise coloniale, celle-ci continue alors que nous explorons les derniers recoins étrangers de l'île d'Ikoac. V

Spoiler:

Alors que le Secrétaire des Colonies Eugènes Tournelle montrait sur la carte les avancées colonies ecnfiennes, le Président des Etats-Confédérés Charles Dumont, déjà âgé de 68 ans et avec son troisième mandat présidentiel en cours, s'effondra subitement de sa chaise sur le sol...

Spoiler:

Etats-Confédérés d'Ecnef.

Affaires intérieures:

Hôpital public de Maraix.

Immédiatement après que le Chef d'Etat ait touché le seul, les secours accoururent pour le transporter à l'hôpital le plus proche. Les premiers soins de secours furent dispensés pendant le trajet mais l'état du Président Dumont ne semblait pas aller en s'améliorant malheureusement. Arrivé à l'hôpital public de Maraix, le plus proche et le meilleur de la Nation, les meilleurs médecins de celui-ci s'en occupèrent alors que ce dernier fut mis dans une chambre privée et individuelle au vu de son très haut statut. Plongé dans le coma en réalité, le Président y resta pas moins de onze heures avant de se réveiller très faible. La combativité naturelle de Charles Dumont a eu raison sur sa possible mort. Durant toute cette tragédie, l'Etat a tenté de garder secret toute cette affaire par rapport aux yeux du peuple mais rapidement la rumeur que le Chef d'Etat avait été transporté à l'hôpital se répandit dans Maraix à cause de divers témoins qui étaient présents près du Palais présidentiel quand le Président fut transporté ou autre. Quoiqu'il en soit, une fausse nouvelle fut alors inventée par le communiqué officiel disant que le Président avait été transporté et est resté à l'hôpital dans un but de tests sur sa santé au vu de son âge mais que tous les résultats furent bons. Après deux semaines de repos dans un lieu tenu secret, le Président Charles Dumont a absolument tenu, bien qu'étant encore un peu faible, à partir assister en personne au mariage impériale d'Eola Ière du Danaheim alors que tout son entourage ne le lui conseillait pas.

Parallèlement durant ces semaines de battement politique, le Secrétaire d'Etat Jules Mercier, comme le veut le protocole, avait pris la tête temporaire de l'Etat et la fonction temporaire de Président des Etats-Confédérés. Ainsi donc plusieurs éléments furent entrepris avec l'aval évident du reste du Cabinet et du Sénat confédéré. Afin de donner un coup de boost aux sciences confédérés, deux complexes de recherche sont en cours de construction à Fortville et à Roubec alors qu'industriellement est lancé la construction d'une usine de locomotives, une usine de câbles, une usine de moteurs à vapeur et une usine de pièces mécaniques, la première étant à Maraix et les trois suivantes à Seille, auquel se rajoutent deux carrières de pierre, une mine de minerais précieux, un complexe minier de cuivre, un complexe minier de charbon, un complexe minier de fer et deux scieries de bois; au vu de ces importants aménagements de ressources les constructions seront terminées totalement pour dans trois années au lieu de deux. En outre, afin de prévenir de tout trouble public au cas où, deux commissariats de police sont en cours de construction à Maraix et à Seille. Par ailleurs, le réseau routier ecnefien se voit très grandement développer afin de conforter l'importante croissance économique des Etats-Confédérés mais aussi faciliter toujours plus les conditions de vie des Ecnefiens (59 pierres, 21 pétroles, 32 bois, 44 fers, 15 cuivres et 10 charbons).

Spoiler:

Parallèlement, la vente des cinq pré-dreadnoughts pour pas moins de 863 000 Dofois a très grandement réjoui le Cabinet et le Sénat. Dès lors en deux plans d'une année, la construction immédiatement de sept dreadnoughts, à savoir trois cette année et quatre l'an prochain débute pour une fin d'achèvement courant 1889 afin de ne pas surcharger les chantiers navals de Maraix, Fortville et Seille. (15 fers, 9 bois et 9 charbons) Avec un tel nombre de dreadnoughts, il est indéniable que les Etats-Confédérés sont LA première puissance maritime du monde entier et elle comptera bien jouer avec ça dans le futur.

Affaires extérieures:

Courrier à l'Empire du Danaheim:

Mon cher ami,

Nous avons eu vent de votre forte demande en cargaisons de bois et nous acceptons avec grand plaisir de vous en échanger vingt cargaisons contre vingt cargaisons de pierre. Au terme de quelques petites semaines, nous aurons mutuellement nos quantités de ressources au sein de nos entrepôts. Voici également une caisse d'un très bon vin ecnefien en cadeau.

Jules Mercier, Secrétaire d'Etat des Etats-Confédérés d'Ecnef.

Courrier secret au Royaume de Syldavie:

Chère nation amicale,

Nous confirmons la vente de trois de nos pré-dreadnoughts à votre nation pour la somme indiquée et sous livraison en 1889. Nous espérons que celà ouvrira une nouvelle période d'amitié entre nos deux nations, bien que nous nous souvenons, selon notre point de vue, votre refus à notre candidature en 1880 au sommet du Conseil d'Aradie. Néanmoins étant la première puissance maritime au monde, nous vous proposons l'envoie d'un détachement de militaires marins et ingénieurs ecnefiens afin de vous aidez à vous familiarisez avec vos nouveaux bâtiments de guerre que vous recevrez en 1889, qu'en pensez-vous ?

Jules Mercier, Secrétaire d'Etat des Etats-Confédérés d'Ecnef.

Courrier à l'Empire du Danaheim:

Cher Roi Wilhelm Ier,

Nous confirmons la vente de trois de nos pré-dreadnoughts à votre nation pour la somme indiquée et sous livraison en 1889.

Jules Mercier, Secrétaire d'Etat des Etats-Confédérés d'Ecnef.

Etats-Confédérés d'Ecnef.

Affaires intérieures:

Quai de l'Indépendance à Seille.

Cette année 1888 est l'année synonyme d'élections présidentielles et législatives pour les Etats-Confédérés d'Ecnef. Ainsi tous les citoyens ecnefiens de plus de vingt-un ans, issus donc du suffrage universel direct masculin, et toutes les citoyennes ecnefiennes aisées de plus de vingt-un ans, issues donc du suffrage censitaire direct féminin, ont été appelés à voter afin d'élire leur nouveau Président des Etats-Confédérés mais également quelques jours plus tard l'assemblée législative à savoir le Sénat confédéré composé de dix-huit Sénateurs. Élu au terme d'un tour unique, les trois partis politiques ont tous présenté un candidat aux élections présidentielles. Néanmoins, Jeannine Gorjot, candidate du parti socio-fédéraliste, ne s'est pas représentée pour son parti politique et il semblerait que ce soit l'ancienne Présidente des Etats-Confédérés de 1868 à 1873 Emmanuelle de Tondan, lointaine descendante de la dynastie royale de l'ancien Royaume de Tondan (1633-1702) et qui a fait valoir son nouveau programme politique fédéraliste, qui se présente donc à nouveau comme Chef du parti socio-fédéraliste. Connu nationalement pour avoir eu un mandat présidentiel catastrophique, celle-ci a mis en avant ses "erreurs de jeunesse" et se veut être le renouveau d'Ecnef avec son nouveau programme en cette période de prospérité pour le peuple ecnefien et où sa jeunesse d'environ cinquante années représente bien la tonicité qu'ont besoin les Ecnefiens. Alors que le Président actuel Charles Dumont se présente à nouveu pour le parti libéro-confédérateur, parti politique actuellement au pouvoir depuis désormais quinze années et trois mandats présidentiels consécutifs, une partie de plus en plus important des électeurs ecnefiens se disent "lasser" du "meilleur Chef d'Etat depuis le début des Etats-Confédérés", souhaitant aller plus en avant dans les réformes socio-économiques vu que la Nation est en plein âge d'or. Il semblerait donc que Emmanuelle de Tondan séduit de plus en plus un électorat important avec ses réformes socio-économiques importantes comme la réduction de la journée du travail ou encore une redéfinitation de la politique internationale des Etats-Confédérés. Effectivement, la réconciliation ecnefo-chelovek obtenue après pas mal d'années de négociation ou encore les partenariats toujours plus poussés avec des "dictatures germaniques" selon certaines opinions publiques font qu'une partie des Ecnefiens ne soutient pas et de moins en moins la politique étrangère du Président Charles Dumont. Il est indéniable que si Charles Dumont n'est pas réélu Président des Etats-Confédérés pour un quatrième mandat consécutif, celui-ci rentrera néanmoins dans l'histoire à tout jamais pour avoir été le "meilleur Chef d'Etat confédéré" à l'heure actuelle. Par ailleurs, concernant le parti conservo-souverainiste, Pascal Pourfend continue de représenter ce parti pour la seconde fois de sa carrière politique. Issu d'un milieu plus nationaliste et de la vieille aristocratie du Royaume de Sioda (1634-1702) et de la République de Sioda (1820-1851), celui-ci revendique un nationalisme plus important. En effet, la République de Sioda (1820-1851) et la République de Tondan (1820-1862) sont les deux anciens nations qui ont rejoint le plus tardivement les Etats-Confédérés alors que les quatre autres sont les fondateurs de 1845. Les Siodans et les Tondanais sont dans leur nature plus nationalistes et patriotes que les autres anciennes nationalités ecnefiennes mais les Tondanais, même si les Etats-Confédérés sont dans les moeurs des Tondanais désormais, avaient été les seuls à s'opposer à la reddition des six Nations en 1702 face à l'Empire. C'est dans ces peuples que le parti conservo-souverainiste parvient à trouver un peu d'électorat afin de se maintenir un siège au Sénat confédéré et d'avoisiné entre les 4 à 6% des électeurs à chaque élection présidentielle. Mais pour autant, il semblerait que le parti conservo-souverainiste continue de connaître une crise de non-popularité depuis plusieurs petites décennies, se maintenant à peine à flot.

Quoiqu'il en soit, les élections de cette année vont être riche en surprise puisque le retour d'Emmanuelle de Tondan pour le parti socio-fédéraliste et incarnant la tonicité par sa jeunesse de cinquante années, l'avancée sociale et économique en cette période prospère et le changement semble séduire une partie non-négligeable de l'électorat ecnefien. Alors que le Président Charles Dumont toujours du parti libéro-confédérateur s'affirme comme étant "le meilleur Chef d'Etat confédéré", son âge important avoisinant les soixante-dix années et sa santé qui semble déclinante au vu des rumeurs sur son coma il y a quelques mois, mais également la baisse du soutien populaire par rapport à sa politique étrangère actuelle, une partie également non-négligeable des Ecnefiens pense qu'il est peut-être temps de remercier Charles Dumont de son travail pour la Nation et qu'il est peut-être temps qu'il prenne sa retraite. Les pronostics politiques sont tous en ébullition et il semblerait qu'ils donnent la victoire au parti socio-fédéraliste et donc à un retour de Emmanuelle de Tondan de très peu. Les élections présidentielles et législatives auront lieu dans les prochains jours.

Spoiler:

Etats-Confédérés d'Ecnef.

Affaires intérieures:

Isoloirs à Oynil, colonies orientales.

En ce jour d'avril 1888, une grande partie de l'électorat ecnefien s'est mobilisé afin de s'exprimer pour ces élections présidentielles hors du commun depuis quinze années. Le parti libéro-confédérateur a enfin une réelle concurrence alors que les deux candidats achèvent leurs campagnes de dernière minute. Pour certains Ecnefiens, d'ancien colonisés, c'est la première qu'ils vont voter avec leurs nouvelles cartes d'électeurs et d'électrices, et beaucoup se sont donc déplacés à Oynil pour l'occasion alors que les hôtels et autres lieux de résidence ont été pris d'assaut par les nombreux électeurs ruraux, venant parfois de loin pour voter. Tous les pronostics politiques affichent Emmanuelle de Tondan, du parti socio-fédéraliste comme victorieuse à pas moins de 52%. Désormais les Ecnefiens ont été votés sur deux journées et le temps de rassembler les bulletins de votes, les premiers résultats tombent à savoir le taux de participation. Alors que celui-ci avait baissé de 2% entre les élections de 1878 et de 1883 se maintenant à 83%, les élections présidentielles de 1888 ont affiché un score de 87 % de participation, soit une formidable hausse de 4%. Enfin bref, les résultats de l'élection présidentielle tombèrent avec du retard puisque les compteurs durent recompter plusieurs fois avant de donner les résultats définitifs. En effet, les résultats entre les deux principaux candidats sont si proches que la moindre erreur dans un important bureau de vote pourrait faire basculer la victoire pour l'un ou l'autre candidat. Au final, après une journée supplémentaire de recomptage, les résultats tombèrent définitivement. Pascal Pourfend du parti conservo-souverainiste obtient 2.1%, Emmanuelle de Tondan du parti socio-fédéraliste obtient 48.7% et Charles Dumont obtient 49.2% du parti libéro-confédérateur. C'est donc encore une nouvelle victoire pour le parti libéro-confédérateur et Charles Dumont qui est élu à nouveau Président des Etats-Confédérés pour le quatrième mandat présidentiel consécutif ! Tous les partisans libéro-confédérateurs ont fêté leur victoire de justesse alors que déjà les partisans socio-fédéralistes demandent un énième recomptage des bulletins de vote.

Parallèlement, une semaine plus tard comme prévu les élections législatives pour le Sénat confédéré eurent lieu et déjà les résultats du taux de participation suivent clairement ceux des élections présidentielles puisque bien que diminuant de 82% à 76% aux élections de 1878 et 1883, le taux de participation est revenu à 80% cette année. Sur les dix-huit sièges composant le Sénat confédéré, le parti conservo-souverainiste a réussi à tout juste conservé de peu son siège alors qu'une hausse historique depuis ces quinze dernières années du parti socio-fédéraliste a eu lieu puisque celui-ci passe de quatre siège à huit sièges sur les dix-huit, alors que le parti libéro-confédérateur chute de treize sièges à neuf mais obtenant encore de justesse la majorité.

Le bilan de ces élections présidentielle et législative reste donc très mitigé pour le parti libéro-confédérateur qui voit certes son candidat l'emporté à nouveau mais de justesse et avec de nombreux reculs alors que le parti socio-fédéraliste a fait un bond historique à ces élections. Quant au parti conservo-souverainiste, celui-ci continue de se maintenir la tête à flot mais de justesse encore une fois.

Etats-Confédérés d'Ecnef.

Affaires intérieures:

Sénat confédéré à Maraix.

Le premier projet gouvernemental du Président Charles Dumont a été refusé par le Sénat confédéré pour la première fois depuis ses quinze années de mandat. En effet, alors que le parti libéralo-confédérateur possède tout juste la majorité au sein du Sénat, un Sénateur libéralo-confédérateur s'est rallié à la coalition, contre ce projet uniquement, formée par le parti socialo-fédéraliste et le parti conservo-souverainiste, donnant la majorité parlementaire à l'opposition au projet. Effectivement à l'heure actuelle, le service militaire au sein des Etats-Confédérés est d'une durée de douze mois pour chaque citoyen ecnefien âgé de vingt-un, hors le projet du Cabinet et du Président souhaitait étendre celui-ci à dix-huit mois. Alors que le quatrième mandat présidentiel de Charles Dumont commence à peine, déjà la première réforme est un échec, une première dans sa carrière présidentielle, renforçant la victoire de justesse qu'il a remporté il y a quelques semaines. Par ailleurs, les Socialo-fédéralistes se sont vus refuser un énième recomptage des votes puisque ceux-ci l'avaient déjà été trois fois. Un manifestation, première depuis plusieurs années, a eu lieu dans les rues de Maraix réunissant deux cents Socialo-fédéralistes afin de protester contre cette décision.
Parallèlement à ces premiers événements notables, la fondation a trois villes a eu lieu dont deux métropolitaines et une coloniale à savoir par ordre respectif Clerclac, Namptes et Ventcouvaire. Clerclac et Namptes ont été fondées suite à l'important boom démographique qui touche les Etats-Confédérés et afin donc de répondre aux demandes de logements liés en plus à l'exode rural que connaissent les Confédérés. Par rapport à Ventcouvaire, première ville, bien que coloniale et lointaine géographiquement, confédérée à être construite sur une colline, offrant une bonne position défensive de facto à celle-ci; cette ville coloniale, ancienne colonie, sera une ville-garnison pour l'Armée confédérée afin de protéger les colonies orientales de tout danger (soixante milles Dofois). Néanmoins aucune construction civile n'est entreprise cette année.

Spoiler:

Alors que le réseau défensif oriental se développe à grande vitesse et semble bientôt s'achever, le Chef scientifique Alexis Bienamour qui coordonne tout développement militaire de la Patrie a réussi à mettre la technologie "Ballon d'observation". (3/3.5 points de recherche) Celà va révolutionner le système de surveillance des Etats-Confédérés alors que déjà trois escadrilles d'aérostats d'observation sont en train d'être produites. Ces escadrilles auront comme but, à tour de rôle, de patrouiller dans la "brèche" maritime entre les deux nœuds défensifs afin de rapidement repérer au loin, grâce aux jumelles et longues vues des équipages des aérostats, toute flotte pénétrant la mer d'Ecnef. Simultanément, le réseau défensif ecnefien oriental et occidental (métropolitain et colonial) se renforce alors que l'Armée confédérée se voit elle aussi renforcer de cinq milles fantassins de ligne et trois milles cavaliers. (cent quarante neuf milles Dofois - 21 bois et 9 pierres)

Spoiler:

Etats-Confédérés d'Ecnef.

Le Secrétaire des Colonies, Eugène Tournelle, a annoncé comme chaque année que le plan colonial des Etats-Confédérés d'Ecnef se poursuit. Par ailleurs, malgré encore quelques rixes avec les indigènes de Bryttenwelda, l'intégration de ceux-ci semble se poursuivre au sein de la nation puisque déjà plusieurs "indigènes" ecnefiens ont accédé à des posts importants au sein des municipalités coloniales comme à Platréal, Roubec ou encore Oynil. Ventcouvaire restant entièrement sous administration métropolitaine. (110 000 Dofois)

Spoiler:

Affaires extérieures:

Déclaration officielle des Etats-Confédérés d'Ecnef:

Les Etats-Confédérés d'Ecnef condamnent les menaces effectuées par l'Empire de Sigmar envers l'Etat papal et lui demande de ne plus proférer à l'avenir ce genre de paroles envers le Saint-Siège. Déjà qu'après avoir durement insulté tous les non-Germaniques et toutes les nations démocratiques, l'Empire de Sigmar est dans une situation diplomatiquement inconfortable pour lui, nous lui conseillons fortement ce que nous avons dit précédemment. Par ailleurs, Ecnef approuve la mise en protection chelovek de l'Etat papal et félicite le Roi Alberto du Farrajoz pour son action. Sa bisexualité est certes bizarre mais ne doit pas être reniée car le Tout-Puissant l'a fait ainsi.

Courrier secret à l'Etat papal:

Saint Honoré III,

Les Etats-Confédérés d'Ecnef sont prêts à aider sa Sainteté dans le maintien de la Sainte souveraineté du Représentant sur ce monde avec la construction de trois croiseurs pour votre Etat dans nos chantiers navals en échange de 270 000 et une livraison sous un an. Nous fournirons toutes les ressources nécessaires en échange.

Jules Mercier, Secrétaire d'Etat des Etats-Confédérés d'Ecnef.

Courrier à la République nordique des Brumes:

Cher Président Karel Ameshoff,

Nous vous proposons la vente de dix-sept cargaisons de cuivre et de quinze cargaisons de métaux rares contre la somme de quarante-six milles et trente milles, avec livraison effectuée sous quelques mois à peine au vu de notre éloignement géographique.

Jules Mercier, Secrétaire d'Etat des Etats-Confédérés d'Ecnef.

Courrier au Royaume de Chelov:

Cher Roi Henri V d'Artesië,

Sachez que nous reconnaissons évidemment votre nouveau régime politique, bien que nous ne comprenons que partiellement les raisons qui ont conduit au renversement de la République. Les traités signés entre la République de Chelov et les Etats-Confédérés d'Ecnef restent et resteront actifs bien sûr. Aucune modification n'a lieu.

Jules Mercier, Secrétaire d'Etat des Etats-Confédérés d'Ecnef.

Etats-Confédérés d'Ecnef.

Affaires intérieures:

Légère rixe entre quelques manifestants et les forces de l'ordre à Seille.

En ce début d'année 1889, une année après l'élection de justesse à nouveau de Charles Dumont du parti libéralo-confédérateur, des manifestations ont éclaté dans certaines grandes villes comme à Maraix, Seille, Fortville, Platréal et Oynil. Rassemblant des dizaines de milliers de manifestants, ces derniers ont voulu montrer leur mécontentement de manière concrète contre la politique étrangère actuelle menée par le Président des Etats-Confédérés Charles Dumont et le Cabinet confédéré. En effet, les derniers désarrois diplomatiques du Pacte de Fer, selon le point de vu ecnefien, et notamment l'adhésion - ou tout du moins la forte probabilité d'acceptation - de la "Tyrannie esclavagiste de Delmak" et du Khalifat Al-Umawiyyun Yizeelane, font que déjà une petite partie de la population ecnefienne ne soutenait plus depuis trois bonnes années les liens entre les Etats-Confédérés d'Ecnef et le Pacte de Fer et ses alliés, désormais la sensation que la seule démocratie active du Pacte de Fer n'est plus à sa place commence à prendre de grandes ampleurs au sein des Ecnefiens. En outre, avec le changement radical et xénophobe de l'Empire de Sigmar, ce sentiment s'est décuplé. A l'heure des manifestations, l'ouvrage du grand historien Michel Pointcube: "Les Etats-Confédérés d'Ecnef ou la démocratie du mauvais côté de l'Histoire" est le numéro un des tops ventes littéraires qui semble propager cet agacement national sur les "Mauvais choix diplomatique du Cabinet Dumont II" selon le quotidien Le Maraixais. A Maraix, l'exaspération populaire contre la diplomatie Dumont a été menée par Emmanuelle de Tondan, Présidente du parti socialo-fédéraliste, rassemblant autour d'elle dix milles manifestants et marchant jusqu'au Sénat confédéré puis jusqu'au Palais de la Confédération. Selon de récents sondages, il semblerait qu'au moins 40% de la population ecnefienne ne soutient plus du tout les liens entre les Etats-Confédérés et le Pacte de Fer et ses alliés, et cette proportion augmente régulièrement.
Parallèlement, un jeune député d'une quarantaine d'année et du parti libéro-confédérateur s'est illustré à Maraix en organisant une contre-manifestation pour au contraire soutenir la diplomatie étrangère Dumont. Rassemblant autour de lui deux milles manifestants, son nom: Bernard Dumont, fils de Charles Dumont. Quant au parti conservo-souverainiste et à son Président Pascal Pourfend, celui-ci a exprimé son désarroi complet contre les deux autres partis politiques et a appelé ses adhérents à ne pas manifester.

Etats-Confédérés d'Ecnef.

Affaires intérieures:

Palais de la Confédération à Maraix.

Palais de la Confédération, Maraix, 8h49, réunion secrète:

Alors que le Secrétaire des Colonies Eugène Tournelle se dirigeait vers la salle de réunion avec quarante et une minutes d'avance, il ouvrit la porte naturellement de cette dernière afin de s'installer et de se préparer à la future et ennuyeuse réunion qui allait avoir lieu dans une bonne quarantaine de minutes. Mais à peine eut-il le temps d'entre-ouvrir la porte qu'il vit le Président des Etats-Confédérés Charles Dumont, le Secrétaire à la Guerre Général Jacques Prousse et le Secrétaire à l'Intérieur Yvonne Le Gall étaient présents dans la salle autour de la table mais une personne qu'il n'attendait pas du tout à voir et la surprise fut totale pour lui fut la présence également d'Emmanuelle de Tondan à cette réunion secrète qui semblait a priori s'achever.

Président des Etats-Confédérés Charles Dumont: Donc quoiqu'il en soit, le projet "Utopia" continuera sous votre éventuelle Présidence Madame de Tondan.
Emmanuelle de Tondan: Il en va de soit Monsieur le Président.
Président des Etats-Confédérés Charles Dumont: Parfait donc... Ah Monsieur Tournelle, quelle surprise de vous voir arriver aussi tôt. *chuchote aux autres* Nous reprendrons cette conversation plus tard.
Emmanuelle de Tondan: Assurément.

Puis Emmanuelle de Tondan quitta la pièce après avoir salué les autres personnes présentes. Après une bonne quarantaine de minutes, tous les membres du Cabinet arrivèrent et s'installèrent autour de la table habituelle.

Président des Etats-Confédérés Charles Dumont: Bonjour Mesdames et Messieurs, nous pouvons donc commencer cette réunion.
Secrétaire d'Etat Jules Mercier: Avant de commencer Monsieur le Président, le Secrétaire d'Etat adjoint Stéphane Brûlé m'a donné ce présent pour vous de la part du Seigneur Magded. C'est un Os d'Or, de l'os broyé et mélangé avec de l'or donnant cette rigidité et cette couleur si particulière. Il a également donné de sa part ses amitiés de la part de la nation haradrim envers vous Monsieur le Président.
Président des Etats-Confédérés Charles Dumont: Il est magnifique comme pins. Je vais l'accrocher dès maintenant et le porterai durant notre réunion avec eux. Envoyez une caisse de nos meilleurs jus de raisins pour les remercier. Il me semble qu'ils n'apprécient guère le vin. Par ailleurs, quand aura lieu la réunion avec le Khédivat ?
Secrétaire d'Etat Jules Mercier: Très bien Monsieur, je l'enverrai justement en même temps que la lettre pour la rencontre. Concernant la date de celle-ci, nous avons pensé à dans les prochaines semaines. Quant pensez-vous ?
Président des Etats-Confédérés Charles Dumont: Parfait alors, je vais demander à ce que l'on nettoie et prépare mon plus beau costume. Bon concernant les récents troubles à l'ordre public que nous avons connu ces derniers jours, je pense qu'il faudrait y remédier.
Secrétaire du Trésor Pauline de Never: Vous voulez dire plutôt les manifestations du peuple souhaitant s'exprimer ?
Secrétaire à la Guerre Général Jacques Prousse: Oh celà est votre point de vue Madame de Never concernant ces "manifestations". Je tiens à vous signaler qu'une manifestation ne se termine pas généralement avec trois blessés graves dont un policier. Il est inadmissible que ces "manifestations" dégénèrent comme celà.
Secrétaire du Trésor Pauline de Never: Près de quarante pour cent de la population ne soutient pas notre politique étrangère actuelle, ces millions d'Ecnefiennes et d'Ecnefiens ont besoin de s'exprimer !
Secrétaire à l'Economie Françoise Rochefort: Oh je crois que déjà ce fameux historien Pointcube, ou je ne sais plus comment il s'appelle, s'exprime déjà suffisamment, voir trop, avec son néfaste ouvrage: "Les Etats-Confédérés d'Ecnef ou la démocratie du mauvais côté de l'Histoire".
Secrétaire à la Guerre Général Jacques Prousse: Si la situation dégénère, je propose l'envoi d'un détachement de l'Armée confédérée afin de ramener l'ordre public et la sécurité au sein de Maraix.
Secrétaire du Trésor Pauline de Never: L'ordre et la sécurité ?! On se croirait chez les Germaniques ici ! Ce ne sont que des manifestations afin que le peuple puisse s'exprimer librement, non pas des insurrections Général ! Nous sommes encore en démocratie si vous n'avez pas oublié.
Secrétaire à la Guerre Général Jacques Prousse: Je n'appelle pas celà des manifestations mais des troubles à l'ordre public et je pense qu'une intervention militaire dans les rues ne serait pas de mal.
Secrétaire du Trésor Pauline de Never: Une intervention militaire... Mais écoutez-vous ! Pour quelques manifestations vous comptez balancer l'armée dans les rues ?!
Président des Etats-Confédérés Charles Dumont: Bon Général Prousse et Madame de Never, calmez-vous immédiatement ! Ces manifestations ne sont pas des troubles à l'ordre public Général et nous ne sommes pas une dictature pour les interdire. Par ailleurs, même si notre politique étrangère ne plaît pas à soit-disant quarante pour cent de la population, il ne faut pas oublier les soixante pour cent qui nous soutiennent évidemment.
Secrétaire d'Etat Jules Mercier: Les choix récents du Pacte de Fer et de ses alliés peuvent, d'un certain point de vu, certes déstabiliser nos fondements et nos valeurs mais celà va faire presque une décennie que nous entretenons des liens étroits avec le Pacte de Fer. Nous avons très bon espoir que ces désarrois récents, selon les points de vu, ne sont que temporaires. Evidemment qu'il y a naturellement des hauts et des bas, comme dans toute alliance mais il faut surtout mettre en avant les bons côtés, non-négligeable, de nos liens avec le Pacte de Fer et ses alliés.
Secrétaire du Trésor Pauline de Never: Justement, nous avons eu plus de contacts personnels avec certains membres qu'avec toute l'alliance. Sachez que je ne remets pas en cause notre diplomatie étrangère bien sûr, mais je comprends parfaitement pourquoi le peuple veut mettre un terme à notre partenariat avec les Germaniques de leur point de vu. D'un point de vu où ils n'ont eu aucune connaissance des biens faits et apports secrets de notre partenariat avec eux.
Président des Etats-Confédérés Charles Dumont: Très bien, je comprends votre point de vu mais nous resterons fermes sur la question du Pacte de Fer néanmoins.
Secrétaire à l'Economie Françoise Rochefort: Ce débat étant désormais clos, ou tout du moins pour le moment j'ai l'impression..., je tiens à signaler que nous avons fait une bourde budgétaire avec l'Etat papal. En effet, aucun profit n'a été signé avec celui-ci, pire nous perdons même des ressources pourtant vitales si aucun profit n'est fait.
Secrétaire du Trésor Secrétaire du Trésor Pauline de Never: Ah oui effectivement, une belle erreur a été faite... Il manque bien vingt milles Dofois dans l'offre que nous devions proposer à notre Saint Honoré III.
Secrétaire à la Guerre Général Jacques Prousse: Même si je respecte de toute mon âme le Très Haut et son Représentant, je pense que d'un point de vu national, il nous faut modifier l'offre. Même si le Saint-Siège la refuse éventuellement, nous ne pouvons nous permettre une telle perte de profits alors que le Royaume de Chelov a publié son programme militaire naval qui est conséquent.
Secrétaire à l'Economie Françoise Rochefort: Je vais également tenter de faire un appel d'offre cette année ou l'an prochain pour la mise en vente de nos certains nombreux stocks de ressources si possible.
Secrétaire d'Etat Jules Mercier: Hum... Je vais tenter alors de rattraper cette erreur de chiffres.
Secrétaire à la Guerre Général Jacques Prousse: Par ailleurs, avec l'accord de Madame de Never, le lancement de la construction de deux escadres de torpilleurs a commencé. Ayant un nombre suffisant de navires à forts tonnages, nous poursuivons le développement de la Marine confédérée sur des navires à plus faibles tonnages. (140 000 Dofois + 6 bois et 2 fers)
Secrétaire à l'Intérieur Yvonne Le Gall: Après le bilan colonial, je passerai à la politique intérieure. Monsieur Tournelle c'est à vous ! Monsieur Tournelle ?
Président des Etats-Confédérés Charles Dumont: Monsieur Tournelle !
Secrétaire des Colonies Eugène Tournelle: *restant pensif durant toute la réunion* Hein ? Comment ?! Oui oui euh le bilan colonial. Euh tout va bien, le plan de colonisation se poursuit comme prévu et voilà regardez la carte. (110 000 Dofois)

Spoiler:

Secrétaire à l'Intérieur Yvonne Le Gall: D'accord... Merci Monsieur Tournelle pour ce... formidable bilan détaillé ! En coopération avec mes deux collègues, nous avons débuté la construction de trois complexes de recherche à Clerclac, Namptes et Ventcouvaire. Pour ce qui est de la production de ressources, nous avons lancé la construction de deux scieries, une carrière de pierre, deux complexes miniers de fers, un complexe minier de charbon et un complexe minier de cuivre. (26 bois, 33 fers, 22 pierres et 6 cuivres)
Secrétaire à la Guerre Général Jacques Prousse: Deux arsenaux sont aussi construits à Seille et à Platréal afin de compléter ce que dit Madame Le Gall. (8 pierres et 12 fers)
Secrétaire à l'Intérieur Yvonne Le Gall: Je n'allais pas omettre de les dire, ne vous inquiétez pas Général.
Secrétaire à l'Economie Françoise Rochefort: Nous devrions également commencer à sérieusement se concentrer sur le domaine ferroviaire également de mon avis, sinon nous accumulerons un retard non-négligeable par rapport aux autres nations.
Secrétaire à l'Intérieur Yvonne Le Gall: Ceci est prévu Madame Rochefort. Soit cette année nous débuterons ou l'an prochain. Une réorganisation territoriale est également peut être prévue. Je mettrai un relevé de notre organisation territoriale actuelle afin de mettre en avant ses points positifs et négatifs que j'exposerai au Cabinet.
Président des Etats-Confédérés Charles Dumont: Bien bien, nous pouvons donc dire que cette réunion est pour aujourd'hui terminée. Merci à toutes et à tous encore du formidable travail que vous faites pour cette Nation, notre Patrie à tous.

Etats-Confédérés d'Ecnef.

Affaires intérieures:

Toutes les Forces armées conférées sont mobilisées sans exception. Le Chef d'Etat Major, le Général Jacques Prousse, a aussi rappelé cinq milles réservistes de la vie civile pour renforcer les effectifs de l'Armée confédérée, commandée par le Général Anne-Marie de Never. Quant à la Marine confédérée, commandée par l'Amiral Benoit Pougue et vainqueur de la bataille contre la République fédérale de Chelov en 1882, celle-ci se prépare à appareiller de son base opérationnelle habituelle dès qu'un message de la ligne de défense orientales est envoyée au Quartier-Général de la Marine confédérée et au Quartier-Général de l'Armée confédérée ou bien par un ordre direct de l'Etat-Major confédéré. La ligne de défense orientale est sûr le qui-vif et les forces présentes sont prêtes à retarder, voir repousser, tout ennemi le temps que la Marine confédérée n'intervienne sur les lieux si la ligne de défense orientale est attaquée. Quant à la "brèche" maritime, seul accès non-contrôlé par les Etats-Confédérés d'Ecnef, les aérostats ecnefiens d'observation, équipés de longues vues, continuent de surveiller cette zone sensible. Vu le nombre d'aérostats employés et les moyens utilisés, la "brèche" est fortement sous surveillance.

Affaires extérieures:

Courrier à l'Empire du Danaheim:

C'est avec grand plaisir que nous acceptons la mise en place de la Première édition du salon de la Danaheimophilie si celle-ci a lieu à Maraix et que vous en payez intégralement les frais. Les caisses ecnefiennes étant quelque peu très peu remplies.

Jules Mercier, Secrétaire d'Etat des Etats-Confédérés d'Ecnef.

Courrier secret à la République nordique des Brumes:

Nous vous proposons la vente immédiate de cinq cargaisons de pierres pour vingt-cinq milles Dofois. Acceptez-vous ce marché ?

Jules Mercier, Secrétaire d'Etat des Etats-Confédérés d'Ecnef.

Courrier secret à l'Etat papal:

Saint-Siège,

Nous avons pu constater que nous avons procédé à une erreur dans la lettre précédente quant à votre commande de trois croiseurs pour 270 000 Dofois. En effet, ce n'est pas pour 270 000 mais pour 300 000 mais au vu de notre erreur, nous sommes prêts à nous abaisser à 295 000 si vous acceptez à nouveau ce contrat. Nous sommes bien sûr toujours prêts à payer de nos frais les ressources nécessaires à la construction vitale de ces croiseurs pour vous. Etant la première puissance mondiale, la qualité de nos croiseurs n'est pas à remettre en question.

Jules Mercier, Secrétaire d'Etat des Etats-Confédérés d'Ecnef.

Courrier secret au Khédivat des Haradrim:

Thaurissan du Harad,

Chère nation amie, nous souhaiterions vous invitez, ou un de vos imminents représentants, à Maraix, capitale de notre Etat, afin de dialoguer du futur commun entre nos deux nations.

Jules Mercier, Secrétaire d'Etat des Etats-Confédérés d'Ecnef.