[Accepté] République du Botswana

Ministère des Finances et de la Planification du Développement: Mr Vicent SERETSE
Son économie est, majoritairement liée à son voisin sud-africain, dominée par les services (43 % en part du PNB en 1999), les mines (48 %), les industries (4 %) et l'agriculture (5 %).
L'économie du Botswana pourrait facilement passer, sur le papier, pour un modèle de réussite économique sur le continent africain : bâtissant son avenir sur une administration démocratique, stable, compétente et peu corrompue (Transparency International le classe régulièrement comme le pays le moins corrompu d'Afrique), une gestion prudente et, bien sûr, un sous-sol riche en diamants (représentant 80 % des exports) et minéraux, ce pays enclavé, dont seules 5 % des terres conviennent à l'agriculture et qui lors de son indépendance en 1966 était l'un des 25 plus pauvres du monde, se classe désormais parmi les plus prospères du continent. De fait, il s'agit du seul pays au monde qui a pu lors de la période 1970-2000 afficher une croissance annuelle moyenne de près de 9 %.
Cette richesse théorique est cependant menacée par une surdépendance de l'économie vis-à-vis du secteur minier, ainsi que par l'épidémie de sida qui sévit à travers toutes les couches de la population (près d'un adulte sur trois serait infecté). Quoi qu'il en soit, avec ses heurs et malheurs, ce territoire peuplé de 3,12 habitants au km² reste dans une situation enviable pour nombre de ses voisins

Taux de chômage dans la population active: 18%
Taux de croissance: 4,5%
Taux d'inflation: 6,1%
Devise monétaire: le "Pula" (1€ = 12,195 Pula)
Taux de prélèvement obligatoire: 32%
Dette: 17,4%
PIB: 14,5 milliards de dollars
PIB/hab: 17 100 dollarsImportations:

Exportations: 5,127 milliadrs de dollars
Importations: 3,931 milliars de dollars
Balance commerciale: - 1, 119 milliards de dollars

Recettes de l'Etat: 4,556 milliards de dollars
Dépenses de l'Etat: 4,127 milliars de dollars

Budget de l'Etat: 33 milliards de dollars (33,32 billions)

Le Botswana est le pays qui a connu la plus forte croissance au monde entre 1966 et 1999 (9 % en moyenne annuelle), principalement grâce à l’exploitation du diamant, découvert en 1971, dont il est le premier exportateur mondial en valeur (28 % du total mondial, 70 % des recettes d’exportation du pays et plus de 45% des revenus de l’Etat. Les atouts du Botswana tiennent à sa stabilité politique, ses politiques macroéconomiques, son secteur financier robuste, une bonne gouvernance et ses abondantes ressources minérales.
L’environnement politique stable du Botswana, favorise la continuité des politiques économiques.
Le secteur minier pèse d’un poids beaucoup plus faible en matière d’emplois. Les ressources minérales (diamants, cuivre, nickel, charbon, cendres de soude et le sel) restent l’épine dorsale de l’économie. Alors que la production diamantifère devrait diminuer à l’horizon 2020, les perspectives sont très favorables pour d’autres minéraux.
Pour prévoir d’ores et déjà « l’après-diamant », le Botswana s’efforce de développer des activités, notamment celles à haute valeur ajoutée, autour du diamant. Il a ainsi passé un accord de 10 ans avec la société De Beers (déjà en joint-venture avec le gouvernement pour l’exploitation et la vente des diamants botswanais) à la suite duquel ont été délocalisées en décembre 2013, de Londres à Gaborone, les activités de la Diamond Trading Company (filiale de la De Beers) : tri, polissage et surtout vente des diamants en provenance des mines du Botswana, de Namibie, d’Afrique du Sud et du Canada (6 milliards de dollars par an de chiffre d’affaires).

Le charbon constitue une importante source d’énergie potentielle, susceptible de faire à terme du Botswana un grand exportateur d’électricité en Afrique australe. A ce stade, il reste très dépendant de l’Afrique du Sud pour l’importation de son énergie.
Dans ce pays qui bénéficie de taux d’ensoleillement exceptionnels, l’énergie solaire devrait aussi se développer si la volonté politique en soutenait le développement dans le mix énergétique botswanais.
Le Botswana est régulièrement classé au premier rang des pays africains en matière de gouvernance et de transparence (30ème sur 174 pays selon l’Indice 2012 de la perception de la corruption de Transparency International, Un système judiciaire solide et indépendant, la qualité relative de l’administration publique et de la gestion budgétaire, un environnement règlementaire et fiscal favorable aux affaires, sont à l’origine de cette perception.
L’économie botswanaise, qui a fortement rebondi après la récession grâce à la reprise de la demande mondiale de diamants, a, cependant, rencontré des turbulences depuis la fin 2012. La croissance (6,1 % en 2011, 4,2 % en 2012) ne devrait pas dépasser 3,9 % en 2013 en raison du ralentissement minier. Ce tassement de la croissance et l’absence de tensions inflationnistes (5,8 % en 2013) ont conduit la Banque centrale à diminuer en décembre 2013 son taux directeur de 50 points de base, à 7,5 %.
Le gouvernement botswanais a longtemps enregistré un excédent budgétaire grâce aux recettes du diamant. Le recul de 46 % de la production de diamants en 2009 a créé un déficit budgétaire de –10,9 % du PIB en 2009/2010. Ce déficit a été ramené à 9,7 % en 2010/11, 5,8 % du PIB en 2011/12.
Gaborone a renoué avec les excédents budgétaires en 2012/2013 (0,8 % du PIB). La dette publique du Botswana (18,1 % en 2012) reste soutenable. Le volume des dépenses du secteur public (environ 40 % du PIB), un des plus élevés d’Afrique, est essentiellement orienté vers les infrastructures et le secteur social.
Le développement et la diversification de l’économie se heurtent à l’enclavement et à la faible densité du pays (près de 3 habitants au kilomètre carré). En dépit d’importants investissements publics dans les infrastructures scolaires (25 % des dépenses budgétaires), la qualification de la main d’œuvre reste insuffisante, entraînant un chômage de masse (17%) et un recours à la main d’œuvre étrangère qualifiée

Commandant en chef: Sereste Khama IAN KHAMA (président)
Ministère de la Défense,Justice et Sécurité: Mr Dikgakgamatso Ramedeluka SERETSE

Budget des forces armées du Botswana: 338 millions de dollars (5,48% du PIB)
Entretien des forces armées du Botswana:2,31% du PIB

Effectif des forces armées du Botswana: 12 000 hommes (aucun réserviste)

(Armée de terre)

Commandant en chef: Lt Général Tebogo Masire
Effectif: 9 000 soldats

Equipements du soldat:
- Browning Hi-Power
- FN FAL
- IMI Galil
- AK-47 Kalashnikov
- AKM
- Sterling submachine gun
- FN MAG
- Bren light machine gun
- SGM

Chars:
50 × Steyr SK-105 Kürassier light tank 105mm
2 × Steyr SK105 4K7-FA recovery tank
36 × Alvis FV101 Scorpion light tank

Transports de troupes:
50 × V-150 Cadillac Gage Commando amphibious armored car
5 × FV103 Spartan APC
10 × Shorland armoured car
45 × MOWAG Piranha III-C 8x8 APC
ACMAT TPK 420 BL 4x4 troop carrier
50 × BTR-60 8x8 APC
8 × Ramta RAMV-2 4x4 APC

Artillerie sol-sol:
36 × L118 Light Gun 105mm towed howitzer
6 × OTO Melara Mod 56 105mm pack howitzer
6 × M43 120mm mortar
6 × L16 81mm mortar
20 × Aerostar SA 120mm multiple launch rocket system
4 x Soltam M-71 155mm towed gun

antiaériennes:
12 × Strela 2 (SA-7a Grail) MANPAD launchers
50 × 9K38 Igla (SA-16 Gimlet) MANPAD launchers
6 × Javelin MANPAD launchers
7 × M167 anti-aircraft gun


Avions d'attaque/de combat:
14 x Canadair CF5/CF116
7 x AS350 Ecureuil

Reconnaissance:
3 x drones Hermes 450

Transports:
1 x Beechcraft Super King Air
9 x Britten-Norman Defender
2 x CASA C-212 Aviocar
2 x CASA CN-235
8 x Cessna O-2 Skymaster
1 x Gulfstream IV
3 x Lockheed C-130 Hercules

Nucléaire: pays non possesseur de l'arme nucléaire

Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale:Mr. Phandu Tombola Chaka SKELEMANI

La diplomatie botswanaise entretient, contrairement aux autres pays de la ligne de front, des liens étroits avec le monde occidental. La relation avec le Royaume-Uni demeure confiante dans tous les domaines : politique, stratégique, économique et humain.
Le Président Khama est un ancien élève de l’école d’officier de Sandhurst. Des rapports privilégiés ont également été noués avec les Etats-Unis depuis la guerre froide. Les Présidents Clinton et Bush, ainsi que Michelle Obama (juin 2011), se sont rendus au Botswana. L’aide américaine au Botswana est principalement orientée vers la lutte contre le sida. Les Etats-Unis accueillent également 50 officiers par an en formation.

La coopération de l’Union Européenne est importante, notamment dans le secteur de l’éducation. Le dialogue politique, qui peut être parfois difficile sur des sujets comme la peine de mort, devra être poursuivi alors même que le volume des programmes de coopération du 11ème FED sera très sensiblement réduit, du fait du statut de pays à revenu intermédiaire supérieur du Botswana.
Le Botswana a signé, conjointement avec le Mozambique, la Namibie, le Lesotho et le Swaziland, un Accord intérimaire de partenariat économique avec l’UE en juin 2009. Le Botswana et l’UE préparent un APE complet couvrant les services et l’investissement, mais les accords restent dépendants de la bonne volonté de l’Afrique du Sud laquelle dispose déjà d’un ALE avec l’UE.

Le Botswana entretient d’étroites relations avec l’Afrique du Sud, pour des raisons historiques (le Bechuanaland faisait partie de l’Union Sud-Africaine), géographiques (enclavement) et économiques (dépendance industrielle, énergétique, illustrée par les chiffres : 1er partenaire commercial - 77 % du marché - et 1er investisseur - 80% du stock).
Le poids du voisin sud-africain a incité Gaborone à s’impliquer dans l’intégration régionale, et à accueillir sur son territoire le siège de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC). Gaborone n’a plus de contentieux territorial majeur avec ses voisins depuis l’arrêt, rendu en 1999, de la cour internationale de justice sur la bande de Caprivi disputée avec la Namibie.

Le Botswana a renforcé ses liens avec les grands pays émergents (Chine, Inde, Brésil, Russie), qui disposent chacun d’une représentation diplomatique à Gaborone. Une relation se maintient avec Cuba depuis l’apartheid (coopération dans le domaine médical).

Les « printemps arabes » ont été l’occasion pour le Botswana de réitérer ses convictions démocratiques : dès février 2011 Gaborone rompait ses relations diplomatiques avec la Libye ; dénonciation des exactions du régime Assad en Syrie.
En revanche, sur les sujets régionaux, le Botswana s’écarte peu du consensus au sein de la SADC ou de l’Union Africaine, sauf lorsque l’opinion majoritaire s’éloigne des objectifs de renforcement de la démocratie ou de la légalité internationale (ex . Zimbabwe, Affaire Kenyatta-CPI).

Le Botswana a été le premier pays africain à signer l’amendement de Kampala de la CPI à l’occasion d’une conférence internationale accueillie à Gaborone

Alliances et OI: ONU,OMC,UA,Commonwealth,CPI...