[Accepté] Royaume du Siam

¤ อาณาจักรรัตนโกสินทร์ ¤



เพลงชาติไทย



Carte

Informations globales

Informations principales

Nom : Forme courte : Siam | Forme longue : Royaume du Siam
Nombres d'habitants : 75.6 millions d'habitants
Devise nationale : Nation, Religion, Roi
Superficie totale : 514 000 km²
Langue officielle : Thaï
Monnaie : Baht
Capitale : Bangkok

Description

................Le Siam, en forme longue le Royaume du Siam, est un pays d’Asie du Sud-Est dont le territoire couvre 514 000 km². De 1939 à 2014, il se nommait Royaume de Thaïlande. Il est bordé à l’ouest par la Birmanie, au sud par la Malaisie, à l’est par le Cambodge et au nord-est par le Laos. Sa capitale est Krung Thep (กรุงเทพฯ, la Cité des anges), également appelée Bangkok. La langue officielle est le siamois et la monnaie le baht. C’est une monarchie constitutionnelle depuis 1932. Le roi Rama IX, neuvième de la dynastie Chakri, règne sur le pays depuis 1946, record de longévité à la tête du pays dans l'histoire siamoise. Souverain constitutionnel, le roi est officiellement titré Chef de l'État, Chef des Forces Armées, partisan de la religion bouddhiste et défenseur de toutes les confessions. Le pays est classé 50e pays par ordre de superficie (514 000 km²) et 20e pays le plus peuplé du monde avec 75.6 personnes en 2020, une superficie et un nombre d'habitants très proches de ceux de la France métropolitaine. Environ 75 % de la population sont d'ethnie siamoise, 14 % sont chinois et 3 % sont malais, le reste étant composé de groupes minoritaires : les Môns, les Khmers et les diverses tribus des collines. La religion principale est le bouddhisme, pratiquée par environ 95 % des Thaïlandais. La Thaïlande a connu une croissance économique rapide entre 1985 et 1995. C'est un des nouveaux pays industrialisés, notamment grâce au tourisme, avec des destinations touristiques bien connues comme le parc d'Ayutthaya, la station balnéaire de Pattaya, la capitale Bangkok, la province de Phuket, la ville côtière de Krabi et l'île de Koh Samui. Les exportations contribuent aussi de manière significative à l'économie. Il y a environ 2,2 millions de migrants légaux et illégaux en Thaïlande, plus un certain nombre d'expatriés des pays occidentaux.

Caractéristiques du pays

Type de puissance : Nouveau pays industrialisé
Type de gouvernement : Monarchie constitutionnelle et parlementaire
Type de gouvernement : Démocratie

Partis politiques

Parti au pouvoir : พรรคเพื่อไทย (Phak Phuea Syam, Parti pour le Siam)
Orientation politique : Sociale-démocratie

Parti de l'opposition : พรรคประชาธิปัตย์ (Phak Prachathipat, Parti Démocrate)
Orientation politique : Libéral-conservatisme

Principaux personnages de l’État

Roi du Siam : Rama XI

Premier Ministre : Yingluck Shinawatra

Ministre des Affaires Étrangères : Surapong Towijakchaikul
Ministre de l'Intérieur : Yongyuth Wichaidit
Ministre de la Justice : Pracha Promnok
Ministre des Finances : Kittiratt Na-Ranong
Ministre du Commerce : Boonsong Teriyapirom
Ministre du Travail : Padermchai Sasomsap
Ministre de l'Industrie : Pongsavas Svasti
Ministre des Transports : Charupong Ruangsuwan
Ministre de l'Agriculture et des Coopératives : Theera Wongsamut
Ministre de l'Information et des Technologies de l'Information : Anudith Nakornthap
Ministre de la Santé : Witthaya Buranasiri
Ministre du Tourisme et des Sports : Chumpol Silpa-archa
Ministre du Développement Humain et de la Sécurité Sociale : Santi Prompat
Ministre de l’Énergie : Arak Chonlathanont
Ministre des Ressources Naturelles et de l'Environnement : Preecha Rengsomboonsuk
Ministre de l’Éducation : Suchart Thadathamrongvej
Ministre de la Culture : Sukumol Kunplome
Ministre des Sciences et des Technologies : Plodprasop Suraswadi
Ministre de la Défense : Sukampol Suwannathat

Description de l'économie

................L'économie du Siam est une économie de pays émergent, fortement dépendante de ses exportations qui représentent plus des deux tiers du PIB, qui est de 14 100.29 milliards de bahts, en 2020. Le redressement du Siam depuis la crise économique asiatique de 1997, s'exprime notamment par une spécialisation dans certains secteurs exportateurs comme la construction automobile, l'industrie agroalimentaire, l'électronique ou qui permettent de faire rentrer d'importantes quantités de devises comme le tourisme et ce bien que la majorité de la population active du Siam travaille encore dans l'agriculture. La croissance du PIB siamois tourne depuis une décennie entre 4 % et 7 %, subissant les conséquences des tensions dans le Sud de la Thaïlande, du tsunami de 2004 et l'instabilité politique lié aux chemises rouges et aux chemises jaunes.

Revenus publics : + 3 977.55 milliards de bahts
Dépenses publiques : - 4 148.46 milliards de bahts

Budget de l’État : - 170.91 milliards de bahts

Exportations : + 14 421.29 milliards de bahts
Importations : - 10 147.93 milliards de bahts

Balance commerciale : + 4 273.36 milliards de bahts

Produit intérieur brut : 14 100.29 milliards de bahts
Part du PIB dans le secteur primaire : 8.4%
Part du PIB dans le secteur secondaire : 39.2%
Part du PIB dans le secteur tertiaire : 52.4%
Croissance du produit intérieur brut : 4.9%
Dette : 6 105.43 milliards de bahts
Taux de chômage : 0.7%

Commandant en chef : Chom Phon Prayuth Chan-ocha

Liste des effectifs

Nombre de soldats actifs : 250 000 soldats

Nombre de tanks : 635 tanks
200 M41A3 Walker Bulldog
180 M60A3 Patton
105 M48A5 Patton
100 T-90MS
50 T-84 Oplot-M

Nombre de véhicules de combat d'infanterie : 200 véhicules de combat d'infanterie
200 BTR-3E1

Nombre de véhicules de transport de troupes : 1 170 véhicules de transport de troupes
600 M113A3
400 Type 85
150 V-150 Commando
20 M901A3

Nombre de véhicules légers : 1 800 véhicules légers
1 200 Humvee
600 M151

Nombre de canons : 675 canons
285 M101A1
120 M198
100 GHN-45
50 Soltam M-71
30 L119
25 LG1 Mk II
20 M114
20 Type 59-1
15 M56
10 M102

Nombre de canons automoteurs : 40 canons automoteurs
20 M109A5
10 CAESAR
10 ATMOS 2000

Nombre de lance-missiles automoteurs : 40 lance-missiles automoteurs
15 WS-1B
10 WS-32
10 Type 82
5 HIMARS

Nombre de systèmes antiaériens : 420 systèmes antiaériens
150 Bofors L70
75 M3 Half-track
40 VL MICA
25 M167 VADS
25 M163 VADS
25 M55 Quadmount
25 M42 Duster
25 Type 59
20 SPADA
10 Starstreak
8 HQ-9

Commandant en chef : Chom Phon Ruea Narong Pipathanasai

Liste des effectifs

Nombre de soldats actifs : 71 000 soldats

Nombre de portes-aéronefs : 1 porte-aéronef
HTMS Chakri Naruebet (navire-amiral)

Nombre de frégates : 12 frégates
4 de classe Type 053HT
2 de classe Type 025T
2 de classe Gwanggaeto
2 de classe Oliver Hazard Perry
2 de classe Knox

Nombre de corvettes : 7 corvettes
3 de classe Khamronsin
2 de classe Tapi
2 de classe Ratanakosin

Nombre de patrouilleurs : 31 patrouilleurs
6 de classe PSMM Mk.5
3 de classe BMB-230
3 de classe FPB-45
3 de classe MV400
3 de classe Tor 994
3 de classe Tor 991
3 de classe M36
3 de classe Hua Hin
2 de classe Pattani
1 de classe M85
1 de classe M58
1 de classe Makut Rajakumarn
1 de classe River

Commandant en chef : Chom Phon Akat Prajin Jantong

Liste des effectifs

Nombre de soldats actifs : 45 000 soldats

Nombre de chasseurs : 160 chasseurs
60 F-16A/B
50 Su-35S
35 F-5E/F/T
15 JAS 39C/D Gripen

Nombre d'avions d'attaque au sol : 55 avions d'attaque au sol
35 L-39ZA/ART
20 Alpha Jet A

Nombre d'avions de transport : 25 avions de transport
15 C-130H-30
10 BT-67

Nombre d'hélicoptères d'attaque : 10 hélicoptères d'attaque
10 AH-1F Huey Cobra

Nombre d'hélicoptères de transport : 195 hélicoptères de transport
85 UH-1H Iroquois
50 Bell 212
25 S-300C
15 UH-60L/M Blackhawk
10 Fennec AS550 C3
5 AW139
5 Mi-17-V5

Nombre de drones : 140 drones
130 RQ-11 Raven
10 IAI Searcher

Association des nations de l'Asie du Sud-Est (ANASE), Coopération économique pour l'Asie-Pacifique (CAEP) et Mouvement des Non-Alignés (MNA).

¤ Diplomatie ¤

................Le Secrétaire d’État aux Affaires Étrangères, Trairong Suwankiri, a tenu à saluer le Monde de la part du nouveau roi Rama XI ainsi que du nouveau Cabinet présidé par Korn Chatikavanij. Aujourd'hui, le premier sujet abordé par notre administration concerne l'Asie du Sud-Est et son déstabilisateur, l'Indonésie. En effet, les politiques qui dirigent ce pays depuis maintenant une demie-douzaine d'années ont obligé plusieurs de nos alliés à intervenir militairement sur ces terres et chasser les responsables de la décadence d'un peuple en plein développement. Cependant, même si le plus grand archipel du globe est toujours sous tutelle internationale, ses dirigeants par intérim arrivent à déjouer les instances de la coalition et à provoquer ses voisins en envoyant des agitateurs communistes au Cambodge et en Malaisie. De plus, les lois marxistes adoptées depuis six mois démontrent que cette nation est dorénavant sous la coupole d'une dictature communiste, faisant fuir plusieurs millions de réfugiés dont plusieurs centaines de milliers sont venus en Thaïlande. Ainsi, les désastres économiques, humains, sociaux et politiques provoqués par le régime tyrannique indonésien ne doivent pas rester impunis. C'est pourquoi nous demandons à Jakarta de revenir immédiatement sur ses actes, aussi bien concernant ses voisins que ses lois internes, et de revenir à la démocratie, sans quoi nous porterons cette affaire devant les différentes organisations internationales dont vous bafouer les fondements.

................Le deuxième sujet abordé par le Secrétaire d’État est de nature économique : la Thaïlande a récemment emprunté la route de la libéralisation économique, dans le but de garantir un développement sur le long terme, en collaboration avec les grandes puissances de la Triade. C'est pourquoi nous lançons un appel d'offres mondial concernant la formation de traités économiques stipulant des implantations d'usines, d'entreprises ou encore la redirection d'IDE et de capitaux vers la Thaïlande face à l'insécurité grandissante de nos voisins. Nous attendons avec impatience les futures nations intéressées par cette proposition historique.

Spoiler:

¤ Politique ¤

................Depuis le début du second millénaire, la Thaïlande connait d'intenses changements politiques et sociaux qui ne cessent de diviser le peuple, le plus important étant la transition globale de 2014. Au début de cette année, les manifestations des chemises rouges et jaunes, appelant à de nouvelles élections pour réinstaurer la démocratie et mettre fin à la corruption, ont réussi à faire plier le Premier Ministre Yingluck Shinawatra, ainsi que le roi Rama IX. Ce dernier abdiqua et légua le pouvoir à son petit-fils, dorénavant nommé Rama XI. Concernant le gouvernement, il fut renversé et des élections générales anticipées furent provoquées : la victoire, teintée de bourrages d'urnes et de corruption, donna une victoire écrasante aux sociaux-démocrates du Phak Phuea Thai, soit l'ancienne majorité dirigée par la tant contestée Yingluck Shinawatra. Pendant cinq années, elle réussit à garder le pouvoir grâce à la corruption et aux crimes anti-démocratiques que les instances juridiques n'empêchaient pas. Cependant, tout changea lorsque le roi Rama XI découvrit ces malversations rapportées par ses conseillers les plus proches : investi par le devoir de protéger son peuple et de l'amener vers la prospérité, le monarque décida de révoquer de son poste la chef du Cabinet et d'organiser de nouvelles élections, cette fois-ci encadrées par la royauté et les militaires. Fort d'un élan populaire sans mesures provoqué par les révélations de corruption entachant la gauche au pouvoir, les libéraux-démocrates organisés autour du tout nouveau Phak Pattana Prachathipat menèrent une grande campagne politique de deux mois lors de laquelle l'économiste et ancien Ministre des Finances, Korn Chatikavanij, arriva à s'imposer en tant que candidat au poste de chef d’État. Au mois de décembre 2018, les résultats tombaient : la coalition libérale et conservatrice remportait une vaste victoire face à l'opposition socialiste et communiste. L'année 2019 commença donc avec la formation d'un nouveau Cabinet dont le nombre de portefeuilles a été fortement réduit dans le but de diminuer grandement la place de l’État dans la vie thaïlandaise :

• Secrétaire d’État aux Affaires Étrangères : Trairong Suwankiri
  
• Vice-Président du Cabinet et Secrétaire d’État à l'Intérieur : Chalermchai Sri-on
  
• Secrétaire d’État à la Défense : Satit Wongnongtaey
  
• Secrétaire d’État à l’Économie, à l'Industrie et au Commerce : Ongart Klampaiboon
  
• Secrétaire d’État à la Justice : Pradit Pataraprasit
  
• Secrétaire d’État à la Santé, au Travail et aux Affaires Sociales : Juti Krairerk
  
• Secrétaire d’État à l'Agriculture et à l'Environnement : Virachai Virameteekul
  
• Secrétaire d’État aux Communications et aux Transports : Wannarat Channukul
  
• Secrétaire d’État à l'Éducation et aux Sciences Supérieures : Pansiri Kulanartsiri
  
• Secrétaire d’État à la Culture et au Sport : Chaiwuti Bannawat

................Ce nouveau Cabinet reçut ainsi ses premières affectations. Dans l'univers politique, le Président du Cabinet travailla activement pendant plusieurs mois avec les Secrétaires d’État à la Justice et à l'Intérieur pour proposer une série de réformes constitutionnelles et administratives. Tout d'abord, le pays redevient une démocratie basée sur le système de Westminster : le Roi Rama XI règne mais ne gouverne pas, c'est-à-dire que ses pouvoirs sont avant tout honorifiques car il ne fait que ratifier les décisions du Parlement et du Cabinet. Ce dernier est dirigé par le Président du Cabinet, actuellement Korn Chatikavanij, dont les prérogatives sont celles du chef d’État; le Parlement est divisé en deux chambres, la basse étant la Chambre des Représentants (proposer, modifier et adopter des lois) et la haute étant le Sénat (il a pour fonction principale l'examen et la modification de projets de loi de la chambre basse); le Cabinet est constitué d'un nombre variable de Secrétaire d’État. Concernant les administrations régionales, le pays est divisé en six régions, soixante provinces ou six cents districts : chaque entité élit un conseil de responsables plus ou moins important, les sénateurs et députés étant élus au niveau des provinces (cinq députés et deux sénateurs par province). Concernant la branche judiciaire, les juges de la Cour Suprême sont nommés par le Roi. Enfin, tous ces responsables sont élus (ou nommés) lors des élections générales qui se tiennent tous les quatre ans au suffrage universel direct proportionnel (sauf pour le Sénat pour lequel c'est indirect). Ces réformes furent adoptées grâce à la majorité libérale-démocrate au Parlement actuel. Ainsi, les premières élections générales se tiendront en 2020 pour démarrer cette troisième décennie sur de bonnes bases.

Spoiler:

¤ Kong Thap Thai ¤

................Suite aux profondes déstabilisations que connait l'Asie du Sud-Est, il est clair pour les généraux de l’État-Major des Forces Armées Nationales que la Thaïlande se devait de devenir le gendarme dans cette région du Monde pour garantir la stabilité et la prospérité de ses peuples. C'est pourquoi l'administration Chatikavanij décida de débloquer un budget de 643.15 milliards de bahts, soit environs 20 milliards de dollars américains, dans le but de moderniser et agrandir les forces armées thaïlandaises. Ce portefeuille conséquent sera déterminé comme étant une dette auprès des banques (bientôt privatisées) thaïes telles que Kasikornbank, Siam Commercial Bank ou encore TMB Bank. Ainsi, d'importantes commandes vont être délivrées, principalement venant de l'Occident, par des pays comme les États-Unis d'Amérique, l'Italie, la France, l'Allemagne ou encore le Royaume-Uni une fois que des négociations approfondies et sérieuses seront faites.

Spoiler:

¤ Diplomatie ¤

................Le Secrétaire d’État aux Affaires Étrangères, Trairong Suwankiri, salue le Monde. Aujourd'hui, le premier sujet abordé par notre administration l'énième changement politique de l'Indonésie. En effet, suite à un vote populaire, le gouvernement communiste a été limogé et des élections anticipées provoquées. Cependant, la Thaïlande et, nous le pensons, un grande partie de la communauté internationale ne sont pas dupes : ces élections qui ont octroyé une nouvelle victoire aux marxistes indonésiens sont teintées de falsifications, de corruptions et de bourrages d'urnes. Sinon comment expliquer que la moitié de la population désire encore un régime politique qui envoyait devant les tribunaux les travailleurs pas assez assidus ? Il est clair que la coalition qui s'occupe actuellement des forces militaires indonésiennes se doit de réagir face à cette nouvelle provocation : il faut organiser des élections démocratiques et libres sur ce sol, surveillées par l'Organisation des Nations Unies et les membres de l'ASEAN.

................Le deuxième sujet abordé par le Secrétaire d’État est de nature économique : plusieurs puissances économiques ont répondu favorablement à l'appel d'offres thaïlandais prononcé il y a un mois. Des pays comme l'Italie, l'Allemagne, les États-Unis d'Amérique ou encore le Japon ont décidé de rediriger certains capitaux vers la Thaïlande, en plus de créer des filiales industrielles, agroalimentaires et des services au nord et au centre du pays pour dynamiser ces régions encore sous-développées. Ainsi, Bangkok a trouvé de nouveaux partenaires économiques de grande ampleur qui vont permettre de lui assurer une croissance importante sur le long terme. En outre, le canal de l'isthme de Kra, actuellement en construction par la République Populaire de Chine, entre dans sa dernière phase : celle de la consolidation des infrastructures, ainsi que de la formation des gestionnaires d'un tel dispositif. Les partenaires sino-thaïlandais prévoient une ouverture du canal en 2022 et une modernisation complète en 2025, laissant assez de temps au gouvernement de sécuriser cette région et de garantir une gestion moderne et automatisée des ports de Phuket et de Surat Thani qui serviront de principales plateformes de commerce de la région.

................Justement, l'arrivée de nouveaux partenaires économiques nous oblige à sécuriser activement notre territoire. C'est pourquoi nous annonçons à nos voisins que la Thaïlande intensifiera plusieurs opérations militaires de pacification sur son territoire : sur terre, les interventions face aux terroristes de l'isthme de Kra, aux seigneurs de guerre du Triangle d'Or au nord du pays et à la frontière cambodgienne vont continuer, l’État-Major envoyant une concentration plus soutenue de militaires dans ces régions; en mer, dans le cadre de la lutte contre la piraterie, plusieurs opérations seront menées dans la mer d'Andaman et dans le golfe de Thaïlande pour diminuer le nombre de bandits qui sévissent sur ces eaux, dans le but de sécuriser les futurs voies qu'emprunteront les navires passant par le canal thaïlandais.

Spoiler:

¤ Économie ¤

................En ce mois d'octobre 2019, la situation économique de la Thaïlande a très peu changé de celle de 2014 : le principal moteur de l'économie thaïe est constitué des exportations à l'étranger, tandis que l’État tient une grande place au niveau des grandes entreprises (presque toutes publiques) et des finances en faisant jouer la valeur du baht en fonction de la météo mondiale. Cependant, ce modèle qui a réussi à garantir une certaine prospérité depuis le début du second militaire, tend à s’essouffler pour deux raisons : la première est que la crise mondiale de 2008 a entrainé une baisse de la balance commerciale thaïlandaise, ainsi qu'une importante inflation réelle tournant autour de 8%; la seconde est que les récents conflits civils en Indonésie ont directement impacté la tangibilité économique de l'Asie du Sud-Est, faisant chuter les investissements directs ainsi que les délocalisations et/ou créations de filiales sur notre sol. Le modèle volatil thaïlandais commence donc à plonger, par la faute de nations étrangères. Ce problème devient actuellement le principal sujet de débats à la veille des élections de janvier 2020 : tandis que l'opposition sociale-démocrate d'Yingluck Shinawatra prône la nationalisation des dernières entreprises privées et une augmentation du salaire minimum pour relancer la consommation, le Président du Cabinet libéral-démocrate Korn Chatikavanij prône une rigueur financière significative, une privatisation des entreprises thaïes, la recherche de nouveaux partenaires commerciaux sûrs, une dynamisation du marché intérieur et une chasse à la corruption. L'administration Chatikavanij a donc trois mois pour montrer que ses propositions économiques fonctionnent, sans quoi les élections pourraient s'avérer plus serrées que prévues.

................Ainsi, les premières mesures économiques sont actuellement menées à la Chambre des Représentants par le Secrétaire d’État à l’Économie, à l'Industrie et au Commerce, Ongart Klampaiboon. Tout d'abord, la nouvelle Constitution en vigueur depuis neuf mois a permis une simplification administrative de grande ampleur, faisant une économie de 16.08 milliards de bahts annuels à l’État mais portant le chômage à 2.5%. Ensuite, la lutte contre l'inflation est l'une des priorités de l'administration libérale-démocrate : actuellement de l'ordre de 8% et en constante augmentation depuis 2014, elle reste élevée et il est d’une nécessité absolue pour le pays de la réduire largement afin de la faire passer, à terme, sous les 3% tout en maintenant la croissance. Pour relever ce défi, la Thaïlande commence par limiter tout simplement son émission de monnaie et à engager des politiques de limitation de l’inflation, notamment en rachetant une partie du baht sur les marchés de change afin de lui redonner une certaine valeur. La rigueur financière est ainsi incarnée par une gestion de la monnaie beaucoup moins volatile et une simplification administrative soutenue. Concernant la privatisation des entreprises thaïes, elle est motivée par l'arrêt des sanctions de l'Organisation Mondiale du Commerce envers Bangkok qui a pratiqué pendant environs trente ans une politique de préférence envers les conglomérats publics face à la concurrence internationale; la privatisation de ces-dits conglomérats va permettre une mise sous concurrence loyale aussi bien entre les entreprises thaïes qu'étrangères, faisant ainsi augmenter le pouvoir d'achat de la population et relançant le marché intérieur. Ces compagnies concernées sont Indorama Ventures, Siam Cement, The Erawan Group, Shin Corporation, Minor International, AutoAlliance Thailand, Boon Rawd Brewery, ... et une centaine d'autres aussi bien dans les secteurs bancaires, agroalimentaires, technologiques que touristiques. Ces ventes d'actions ont fortement agité le Stock Exchange of Thailand, qui a atteint un nouveau record avec 1,973 points grâce à l'arrivée de nouveaux portefeuilles. Ensuite, la recherche de nouveaux partenaires commerciaux a porté ses fruits : l'Italie, le Japon, l'Allemagne ou encore les États-Unis d'Amérique ont été reçus à la capitale par l'appareil gouvernemental thaï dans le cadre de la signature de nombreux accords économiques. Ces accords concernent la création de filiales et d'usines sur le sol thaïlandais, en plus de la redirection de certains capitaux vers Bangkok. Ainsi, de nombreuses usines de l'industrie légère et mixte sont en construction au centre et au nord du pays, offrant plusieurs centaines d'emplois bien payés dans des régions sous-développés de la Thaïlande; de plus, les exportations vont repartir et la concurrence avec les entreprises nationales va permettre de surélever le pouvoir d'achat de la population. Ensuite, l'avant-dernier axe économique du cabinet libéral-démocrate concernant la dynamisation du marché intérieur : le fer de lance économique thaï est le commerce, ce qui propulse le pays face aux risques des fluctuations économiques mondiales. Pour changer cela, la consommation intérieure se doit de devenir un nouveau pilier de la croissance thaïlandaise : l'augmentation du salaire minimum de 700 bahts le porte à 1,000 bahts mensuels, soit environs 31 dollars américains; les allocations de chômage sont prolongés à douze mois avec 600 bahts par mois, soit environs 19 dollars américains. Ainsi, le pourcentage de la population vivant sous le seuil de pauvreté va fortement diminuer, tandis qu'un cercle vertueux va apparaître : l’augmentation des revenus permet une hausse de la consommation, qui nécessite une hausse de la production, et donc la création de nouveaux emplois qui entrainera de nouveau une hausse de la consommation. Enfin, la chasse à la corruption est constituée d'une vague d'arrestations de responsables de l'ancienne et de l'actuelle administration, ainsi que de plusieurs séminaires rassemblant les innocents pour leur inculquer la gravité de la corruption dans l'exercice des responsabilités de l’État.

................Ainsi, ces premières décisions économiques et financières vont porter leurs fruits au début de l'année 2020 : le contrôle de la fluctuation du baht, les accords internationaux formés avec nos nouveaux partenaires commerciaux, l'augmentation du niveau de vie et le début de la chasse à la corruption vont permettre d'améliorer le modèle économique thaïlandais qui tendait à s'essouffler depuis cinq ans. Après les élections qui auront lieu dans trois mois, une deuxième vague de réformes économiques va être proposée : portant sur la structuration de cette première vague, sur l'amélioration et la modernisation des infrastructures, sur la baisse de certains impôts et l'augmentation de certaines taxes, elle va permettre de consolider ce nouveau système libéral pour la prochaine décennie à venir.

Spoiler:

¤ Kong Thap Thai ¤

................Suite aux profondes déstabilisations que connait l'Asie du Sud-Est, il est clair pour les généraux de l’État-Major des Forces Armées Nationales que la Thaïlande se devait de devenir le gendarme dans cette région du Monde pour garantir la stabilité et la prospérité de ses peuples. Fort d'un budget de 421.58 milliards de bahts annuels pendant dix ans, soit environs 10 milliards de dollars américains, l'administration Chatikavanij décida de passer ses premières commande militaires secrètes dont les payements et les livraisons s'effectueront sur dix ans : à l'Italie, deux destroyers de classe Horizon, six frégates de classe Bergamini, quatre sous-marins de classe Todaro et 90 NFH-90 pour la somme de 485.58 milliards de bahts; à la France, douze frégates de classe La Fayette, 200 TRF1 et 120 CAESAR pour la somme de 675.33 milliards de bahts; au Japon, 48 patrouilleurs de classe Hayabusa, douze dragueurs de mines de classe Yaeyama, 120 F-2A, 2 E-767, 800 Type 10, 1,000 Type 89, 1,400 Type 96, 80 Type 99 et 4,000 Komatsu pour la somme de 1,286.81 milliards de bahts; aux États-Unis d'Amérique, 24 corvettes de classe Freedom, 10 F-35B, 40 F-35C, 60 A-10C, 10 AC-130J, 10 C-17B, 20 C-27J, 100 AH-1Z Viper, 200 UH-72B Lakota, 100 CH-47F Chinook, 50 MQ-1C Gray Eagle, 400 M777, 80 HIMARS, 20 MIM-104F Patriot et 200 AN/TWQ-1 Avenger pour la somme de 2,573.62 milliards de bahts. De plus, nous demandons à Washington de nous aider dans un programme général commun destiné à moderniser les différents armements qui nous seront vendus et de les mettre aux standards américains (notamment au niveau des munitions et des pièces de rechange). Enfin, un projet de base de l'OTAN est à l'étude près du futur canal de l'isthme de Kra, protégeant la Thaïlande de toute agression étrangère.

Spoiler:

¤ Diplomatie ¤

................Le Secrétaire d’État aux Affaires Étrangères, Trairong Suwankiri, salue le Monde. Aujourd'hui, le premier sujet abordé par notre administration concerne les nombreux messages envoyés par Washington à notre encontre. Il est clair que la présidence américaine a bien cerné les différents problèmes qui secouent actuellement l'Asie du Sud-Est : l'Indonésie qui est sous embargo et zone d'exclusion aérienne depuis quelques années continue son rôle de déstabilisateur, orchestrant plusieurs révolutions chez ses voisins, tels que le Cambodge et la Malaisie, et entravant à de nombreuses reprises la reconstruction financière de cette région du globe depuis la crise asiatique de 1997. C'est pourquoi nous vous avons demandé votre aide militaire et économique : en ayant accepté d'implanter des filiales de vos entreprises sur notre sol, vous garantissez la sécurité d'un marché chez au moins un pays d'Asie. Concernant nos forces armées, votre aide a été plus que précieuse : le fournissement de vos armes les plus modernes, ainsi que la modernisation et la modification des classes de navires proposées vont nous permettre de jouer le rôle de gendarme chez nos voisins. Nous espérons activement que la totalité de ces équipements nous seront délivrés à l'horizon 2025. Concernant votre proposition de lancer un vote au conseil de sécurité de l'Organisation des Nations Unies dans le but d'internationaliser l'intervention en Indonésie, nous vous soutenons activement. Cet évènement pourrait effectivement s'accompagner d'une conférence regroupant les dernières démocraties d'Asie dont l'objectif serait d'organiser la pacification et le développement des nations composant l'Asie du Sud-Est.

................Le deuxième et dernier sujet abordé par le Secrétaire d’État concerne le Cambodge : les actes sournois de l'Indonésie ont déclenché une nouvelle guerre civile au Cambodge, opposant nationalistes et communistes dans des combats sanglants faisant déjà plusieurs milliers de morts. Au lieu de prendre en compte les conséquences de tels actes, Jakarta préféra se retirer et laisser ce nouveau conflit dans les mains des seigneurs de guerre khmers qui n'hésitent pas à torturer et massacrer la population cambodgienne qui avait, depuis maintenant plusieurs années, un gouvernement, certes peu démocratique, mais stable. Ce séisme humain et militaire touche directement la Thaïlande : les réfugiés traversent la frontière et viennent vivre dans le sud-est de notre nation, tandis que certaines batailles touchent la population thaïlandaise. C'est pourquoi, en tant que gendarme démocratique de l'Asie du Sud-Est et protecteur de la population thaïe, l'administration Chatikavanij décida de lancer une intervention des forces armées royales au Cambodge pour écraser les terroristes marxistes et pacifier notre voisin. Cette action se fera avec l'aide logistique des États-Unis d'Amérique et le soutien diplomatique des démocraties de ce Monde.

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¤ Politique ¤

................Suite aux réformes constitutionnelles de juillet 2019, de nouvelles élections furent organisées au début de l'année d'après. Durant les débats, le court mais conséquent programme économique de la majorité libérale-démocrate commençait à porter ses fruits : les différentes réformes permirent en un trimestre de remonter les chiffres de la croissance, du produit intérieur brut et des investissements directs à l'étranger, tout en baissant ceux du chômage et de la population vivant sous le seuil de pauvreté. Ainsi, fort d'un bilan plutôt positif et d'une campagne intensive, le Président du Cabinet, Korn Chatikavanij, sut prouver sa détermination : motivant la population par un anti-communisme prononcé et un développement de la Thaïlande lui permettant d'entrer dans le cercle des grandes puissances régionales, M.Chatikavanij arriva à transmettre sa passion politique aux électeurs et à prouver aux cadres du Phak Pattana Prachathipat qu'il devait s'imposer comme le futur leader du pays. Quelques heures après les élections générales, les résultats tombèrent : les libéraux-démocrates au pouvoir conservent leur majorité au Parlement, ainsi que dans les localités du sud du pays, tandis que les sociaux-démocrates du Phak Phuea Thai, menés par Yingluck Shinawatra, arrivèrent à rafler deux régions et d'importantes villes du nord. Ainsi, c'est une large victoire pour la droite dans une moitié développée et riche de la Thaïlande alors que l'autre, composée de paysans, reste attachée à la gauche. Tout naturellement, les deux chambres du Parlement furent gagnées par les libéraux qui décidèrent de reconduire pour un premier mandat officiel de chef d'état Korn Chatikavanij. Ce dernier fut confirmé par le Roi Rama XI en tant que Président du Cabinet et décida de rester avec le même gouvernement qu'il avait formé après les réformes constitutionnelles.

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¤ Kong Thap Thai ¤

................Suite à la décision du Cabinet d'intervenir dans la guerre civile cambodgienne, intervention ratifiée par le Roi et le Parlement, les forces armées sont en alerte maximum, ainsi que l’État-Major thaï. Ce dernier décida de la mobilisation totale des dispositif militaires nationaux, épaulés par une aide logistique américaine de grande envergure. Pour cette intervention, un budget de 323.60 milliards de bahts, soit environs dix milliards de dollars américains, a été débloqué. Les premières manœuvres concernent environs la moitié des forces royales thaïlandaises qui ont traversé la frontière en ce début de mois de mars 2020 pour sécuriser la ligne de démarcation entre nationalistes et communistes cambodgiens.

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