Organisation des États américains (OEA)

République Fédérale d'Argentine

Christina Kirchner, ministre des affaires étrangères de l'Argentine, a fait le déplacement en urgence à Washington.
Elle souhaite clarifier la position de l'Argentine et éviter tous malentendus.
L'Argentine ne veut pas "se venger" du gouvernement Bolivien pour avoir refusé son offre. Sinon, elle soutiendrait les rebelles. Nous ne souhaitons pas le sang : les soldats Argentins n'ont pas tué un seul Bolivien.

L'Argentine ne veut que le retour de la démocratie en Bolivie et le jugement des responsables du meurtre d'Evo Morales.


Nous sommes conscients que notre intrusion sur le territoire Bolivien est proche de l'ingérence, mais elle nous semblait nécessaire suite au refus de négocier du dictateur Bolivien. Ce genre de situation nécessite une réponse claire et ferme avant que la situation ne s'enlise. Nous espérons que nous arriverons à un accord à la fin de ce sommet.

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Le ministre des affaires étrangères Canadien, John Baird, s'est rendue à Washington pour la réunion d'urgence. Lors d'une conférence de presse, il à déclarer "Bien qu'éloigner de l'affaire, le Canada, membre de l'OEA, se doit de participer à cette réunion." Ottawa soutient les propos américain qui montre une fois de plus que les Etats-Unis maintienne la paix et la démocratie.

Bolivie


Le peuple bolivien n'a de compte à rendre à personne, nous refusons la présence d'observateurs neutres.

République Fédérale d'Argentine

1945 - BRESIL
1945 - SALVADOR
1953- COLOMBIE
1954 - GUATEMALA
1954 - PARAGUAY
1960 - SALVADOR
1962 - ARGENTINE
1963 - EQUATEUR
1964 - BOLIVIE
1964 - BRESIL
1968 - PANAMA
1968 - PEROU
1973 - CHILI
1973 - URUGUAY
1976 - ARGENTINE

Pendant la seconde moitité du XXème siècle, l'Amérique latine fut dévastée par les coups d'états et la dictature. A chaque fois, la communauté internationale s'est plainte, la communauté internationale a « fermement condamnée » ces actions, la communauté internationale a « promis des sanction », mais au final, ces régimes se sont maintenus et l'inaction des démocraties a détruit la vie de millions de sud Américains.

40 ans après ces sombres années, notre passé refait surface en Bolivie, preuve qu'après ces années de reconstruction, l’Amérique latine reste toujours fragile. Si cette dictature était maintenue, rien n’arrêterait plus les éventuels putschistes. Il faut arrêter cette ferveur dictatoriale avant qu'elle ne prenne le reste du continent.
Nous avons néanmoins laissé une chance au régime de Garibaldi. Cette opération a été lancée après que nous nous soyons heurtés au refus de négocier des putschistes. Nous aurions pu le mettre sous embargo, mais l'histoire et la géopolitique actuelle nous l'a prouvé, les sanctions économiques ont rarement chassé un dictateur. C'est au contraire la population de la Bolivie, dépendante de notre économie, qui en pâtirait le plus.
C'est pourquoi il faut se montrer fermes, et c'est pourquoi nous sommes intervenus en Bolivie. Nous ne la laisseront pas retomber dans la terreur.

Comme l'a dit Machiavel, « La fin justifie les moyens. » Si les frappes stratégiques brésiliennes permettent d'éviter un carnage comme les 200 000 morts du régime de Jacobo Arbenz, les 45 000 morts de la dictature en Argentine ou les 4000 morts du régime de Pinochet, nous la soutiendront par tous les moyens possibles.
Peu nous importe de nous faire aimer de la population Bolivienne ou de nos voisins. Pour le bien de tous, nous resteront sur nos positions jusqu'à ce que Gandarillas ne soit plus qu'un mauvais souvenir.

Puisque une fois encore, Gandarillas refuse toutes négociations, nous appelons tous les états soucieux d'éviter le retour de la dictature en Amérique du sud à se joindre à nous.