Intervention française au Maroc

Sultanat du Maroc

Nous sommes heureux de la nouvelle du soutien de la République Française, puisse t-elle accorder au Maroc la paix dont il mérite, mais nous sommes tout de même contre les bombardements de villes ou bien même de villages, nous savons que les Français sont des soldats issues d'un très grand professionnalisme militaire, alors il est en mon devoir de Sultan, de leur demander de cesser ses bombardements sur des habitations, et je n'aurai pas à me répéter, la France veut nous aider, je leur en suis généreux mais qu'elle agisse en règle et qu'elle épargner un maximum de morts.

Quant à la réponse Allemande, nous sommes heureux d'apprendre que Guillaume II s'inquiète du sort des marocains, mais nous faisons toujours confiance aux français quant en leur professionnalisme et nous leur avons déjà donné un avertissement à ce sujet.

Prise de contrôle de Casablanca

Après la découverte par la France que le Sultan Moulay Abdel-Hafid (me suis trompé dans mon post précédent) soutenait secrètement les opposants à la présence européenne au Maroc, puisqu'il a destitué son frère Abdel-Aziz en 1908 pour cette raison, il a été décidé de déposer le Sultan Moulay Abdel-Hafid et de le remplacer par son frère Moulay Youssef. En effet, le Sultan actuel Abdel-Hafid rencontre de plus en plus d'opposition au sein de son empire, et de son gouvernement. Il est nécessaire pour la France de le déposer afin de garantir la stabilité du Maroc.

Pour se faire, les fusiliers marins présents sur les deux cuirassés français en rade de Casablanca sont débarqués avec quelques marins, pour marcher sur le Palais du Sultan. Rien n'est dévoilé sur l'intention des troupes françaises avant leur entrée dans le palais, ce qui laisse supposer au Sultan que les soldats français viennent pour assurer sa protection.

Arrivé au Palais, l'Amiral D'Estraye informe Sa Majesté Moulay Abdel-Hafid qu'il est dépossédé du titre de Sultan du Maroc. La garde du Sultan tenta de s'interposer, et de violents combats eurent lieu au sein du palais entre les fusiliers-marins français et les gardes marocains fidèle au Sultan.

Après que la garde ait été neutralisé, Moulay Abdel-Hafid est emmené en France, où il sera en exil. Moulay Youssef est déclaré Sultan de l'Empire chérifien du Maroc. Un accord de protectorat lui est proposé, mettant sous tutelle française le Maroc, et sous tutelle espagnole le Sahara-Occidental et la ville portuaire d'Ifni (voir proposition à la fin du post).

Prise de contrôle du Rif

Alors que la ville d'Oujda est sous contrôle des tirailleurs algériens, les troupes coloniales françaises viennent d'entrer dans le Rif. Cette zone est la région où l'influence occidentale est la plus forte, et donc où la résistance et la moins forte, puisque la présence occidentale existe ici depuis plus de 500 ans.
Les affrontements sont donc sporadiques avec les éventuelles troupes tribales anti-européennes. Les forces françaises ont l'avantage de connaître parfaitement le terrain grâce à la reconnaissance aérienne des monoplans Blériot XI et des biplans Farman III.

La partie orientale du Rif est donc rapidement sous contrôle de l'armée française. Néanmoins, le manque d'infrastructures empêche les troupes françaises d'avancer rapidement, et l'ouest du Rif n'est pas encore pacifié.

Prise de Taza

Pendant l'avancée des troupes coloniales françaises, les tirailleurs algériens se sont déplacés et ont pris la direction de la ville de Taza, sur la route de Marrakech et Casablanca.
La ville est tenue par une forte garnison tribale, peu armée mais prête à en découdre.
Les troupes algériennes lancent donc un barrage d'artillerie aux portes de la ville, afin de démoraliser la garnison, et de la déstabiliser.
Le barrage d'artillerie est immédiatement suivi d'une charge générale sur la ville.

Rapidement, l'affrontement tourne au bain de sang dans la ville. La haine entre Marocains et Algériens ressort, et de nombreuses exactions sont commises par les troupes algériennes.
Afin de limiter cela, les officiers français exécutent une douzaine de tirailleurs algériens après un passage devant une cour martiale de fortune.
Les pertes sont donc énorme, autant civiles que militaires. Heureusement, l'éloignement géographique de Taza permettra de ne pas ébruiter la situation avant un certain temps.

Traité de Fès :

-Le Sultan Moulay Youssef maintient son autorité souveraine sur l'ensemble de l'Empire Chérifien
-Les régions au sud du Drâa, ainsi que la ville d'Ifni, passent sous la protection de l'Espagne
-Les régions au nord du Drâa passent sous la protection de la République Française
-Le Général Lyautey devient le premier Résident Français à la Cour du Sultan, représentant officiellement la République Française auprès du Sultan
-Les lois marocaines sont maintenues dans l'Empire Chérifien.

United Kingdom of Great Britain and Ireland

Si Madrid se dit satisfait de ce traité, c'est que le Royaume d'Espagne est tombé bien bas.

Si Londres critique ce traité alors qu'elle soutenait l'intervention, c'est que la Grande-Bretagne n'a plus rien de Grand.

United Kingdom of Great Britain and Ireland

Beaucoup de positions ont changé ces dernières années; c'est votre point de vue uniquement que vous exprimez. Et la France n'a actuellement aucune critique à nous faire concernant quelle nation est jugée "Grande" ou pas, car attaquer une nation sur des paroles, celà n'a rien de "Grand", selon notre point de vue évidemment.