[Intervention] Opération Dragoon

États Confédérés d'Amérique

Pays concernés :

États Confédérés d'Amérique / Haïti-République Dominicaine

Situation et Casus Belli :

Les États Confédérés ont décidés, devant l'instabilité de la République Dominicaine et la menace que représente Haïti pour les Dominicains, ainsi que pour éviter une intervention européenne coloniale en Amérique, d'intervenir sur l'île de Saint-Domingue (Hispanola) afin de rétablir l'ordre dans la République Dominicaine et de mettre un terme à la menace haïtienne pour la stabilité des Caraïbes et de l'Amérique Centrale.

Forces en présence :

États Confédérés d'Amérique:

Haïti:

République Dominicaine:

Débarquement à Port-au-Prince

Spoiler:

Au levée du soleil, la population de Port-au-Prince fut réveillée par des bruits assourdissants. En effet, la frégate de la flotte confédérée était en train de bombarder garnison de la capitale, pendant que les cuirassés légers, navires très moderne, détruisaient les quelques navires présents dans le port de la ville.

S'ensuivit un débarquement de la cavalerie confédérée, puis de 3 bataillons de fantassins. La cavalerie s'empara des alentours du port afin de défendre celui-ci pendant le débarquement des troupes. Quelques hommes de l'armée confédérée furent escortés, avec un drapeau blanc, dans la ville afin de placarder des affiches annonçant la mise sous tutelle de l'île de Saint-Domingue dans le but d'y "rétablir l'ordre, de mettre un terme à la menace cacos et aux tensions existantes entre l'est et l'ouest de l'île; d'apporter la prospérité économique et la démocratie aux populations haïtiennes et dominicaines [...]". Les soldats qui escortaient les "placardeurs" avaient ordre de tirer à vue sur toute personne menaçante. Heureusement, la population était tellement surprise de voir des soldats étrangers se déplacer de rue en rue avec un drapeau blanc que peu de troubles eurent lieu.

Spoiler:

Pendant ce temps, les bataillons de fantassins commencèrent à s'organiser et à pénétrer dans la ville, éliminant les derniers groupes restant de la garnison, ainsi que quelques hommes armés s'opposant à l'avancée confédérée. Les quelques fusils français déjà reçus, d'une efficacité redoutable à 300 mètres, surclassaient totalement les mousquets vieillissant de l'armée haïtienne, fatigués par le climat tropical de l'île.

Spoiler:

La plus grande partie de la ville étant tombée entre les mains des confédérés, la cavalerie confédérée fit le siège du Palais présidentiel. L'officier de régiment transmit une lettre au Président haïtien :

Monsieur le Président Geffrard,
Après avoir observé pendant de nombreuses années l'instabilité totale d'Haïti, ainsi que la menace que votre nation fait peser sur la République Dominicaine, il est de mon devoir de ramener l'ordre et la stabilité sur l'île de Saint-Domingue.
Les troupes confédérés déployées ont reçus ordre d'installer une administration militaire, le temps que des administrateurs confédérés soient dépéchés, afin de commencer l'installation d'infrastructures nécessaire au bon fonctionnement de l'île.
C'est pourquoi j'attends de votre part la reddition sans condition du gouvernement et des forces armées haïtiennes, dans le but d'éviter le bain de sang. Nous pourrons alors travailler main dans la main à l'édification d'une société et d'une économie libre et stable sur l'île de Saint-Domingue.
Une fois votre reddition effective, Haïti aura le statut d'État Associé de la Confédération.

Cordialement,
Jefferson Davis, Président des États Confédérés d'Amérique.

Spoiler:

Monsieur le Président,
Votre rattachement à la tutelle de l'empire colonial espagnol des Caraïbes a été extrêmement mal vu par les autorités confédérées. La négation de l'indépendance de votre peuple dans le but de faire croître vos avantages personnels est tout simplement révoltant. Votre Constitution, imposée par la force à votre peuple, et bien d'autres éléments, font que les États Confédérés se voient dans l'obligation d'exiger votre démission et la mise sous tutelle confédérée de la République Dominicaine. En cas de refus, l'armée confédérée mettra fin aux troubles régnant dans votre pays.

Cordialement,
Jefferson Davis, Président des États Confédérés d'Amérique.

États Confédérés d'Amérique

Votre Majesté,
la présence espagnole en République Dominicaine, et plus généralement dans les Caraïbes, n'est plus tolérable. Les États Confédérés se doivent de défendre la liberté dans ces territoires. C'est pourquoi nous exigeons de l'Espagne qu'elle rétrocède la République Dominicaine aux États Confédérés d'Amérique, et qu'elle engage la voie de la décolonisation à Cuba et à Puerto Rico.
En cas de réponse négative, les troupes confédérées seront dans l'obligation de porter assistance aux populations de la République Dominicaine, et de restaurer la démocratie dans ces territoires.

Cordialement,
Jefferson Davis, Président des États Confédérés d'Amérique.

Vos Majestés,
Je vous envoie la présente lettre afin de vous faire part de mon inquiétude vis-à-vis de la situation sur l'île de Saint-Domingue. En effet, nos troupes sont intervenus à Haïti afin de mettre un terme à l'instabilité la plus totale régnant dans ce pays.
Désormais, nous souhaitons faire de même en République Dominicaine, à savoir ramener la paix et l'ordre dans ce pays. Malheureusement, l'Espagne, qui a de nouveau refermé son emprise sur la République Dominicaine, ne fait que ruiner l'économie de ce fabuleux pays, par l'émission massive de monnaie papier, et par l'abandon total de la population. C'est pourquoi je vous demande sincèrement de faire pression sur le Royaume d'Espagne dans le but de lui montrer qu'il est dans l'erreur.

Cordialement,
Jefferson Davis, Président des États Confédérés d'Amérique.

États Confédérés d'Amérique

Monsieur le Président,
Je me dois de vous signaler que l'esclavage n'est pas une obligation, mais un choix. Chaque État a le choix de l'appliquer ou non dans ses frontières. Si vous refusez la mise en place de l'esclavage, tel est votre choix, la Confédération n'entravera pas cette décision. Néanmoins, la tutelle confédérée sur Haïti est nécessaire pour remettre de l'ordre sur l'île. C'est pourquoi j'attends votre réponse définitive.

Cordialement,
Jefferson Davis, Président des États Confédérés d'Amérique.

Votre Majesté,
Je vous prie d'accepter les demandes de la Confédération quant au statut de la République Dominicaine. Le fait que l'Espagne ait un total désintérêt pour la situation économique et sociale de cette région n'est pas secret, tout le monde le sait, et c'est pourquoi la République Dominicaine s'est déjà soulevés victorieusement contre l'Espagne il y a quelques années. Ne répétez pas les mêmes erreurs. Laissez la Confédération reprendre la main et restaurer la paix et la stabilité sur l'île d'Hispaniola.
Tout déploiement espagnol sur la République Dominicaine sera considéré comme une déclaration de guerre.

Cordialement,
Jefferson Davis, Président des États Confédérés d'Amérique.

United Kingdom of Great Britain and Ireland
Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande

Lettre publique au Président Jefferson Davis:

Cher Président des Etats-Confédérés d'Amérique Jefferson Davis,

Votre action militaire actuelle est compréhensible mais aucun des deux Etats, dont un est en réalité une colonie espagnole, ne semble accepter votre déploiement et guerre afin de "restabiliser" l'île et "anéantir la menace haïtienne". Notons par ailleurs que l'instabilité chronique haïtienne ne touche uniquement le local et n'a aucun impact en dehors dans la région. En outre, nous tenons à rappeler que votre nation est très jeune et au vu des événements passés aux Etats-Unis d'Amérique, se lancer dans une telle politique est dangereux et n'aura comme objectifs que de diviser vos forces armées et surtout de vous attirez les foudres de d'autres nations alors que l'état de guerre semble arriver à votre porte.
Ceci n'est pas une lettre remettant en cause les relations brito-confédérées qui sont très bonnes mais juste une demande de pays ami à pays ami de vous retirez de cette colonie espagnole et de tenter de laisser la couronne espagnole gérer la crise dominicaine. Celle-ci vient tout juste d'obtenir cette colonie, laissons-lui le temps de montrer ses preuves dans la gérance des affaires dominicaines.

Cordialement,

La Reine Victoria du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande.

États Confédérés d'Amérique

Votre Majesté,
Je vous remercie pour vos conseils avisés, mais nous ne pouvons tout simplement pas quitter l'île, pour la simple et bonne raison que l'Union est sur le point d'exploser, et de provoquer un conflit de grande ampleur. Nous avons donc besoin de l'île de Saint-Domingue pour une raison simple : le commerce. Notre jeune nation, dépourvue de marine adéquate, n'a aucun moyen de briser un blocus naval contre les exportations vers l'Europe. La possession de bases dans les Caraïbes nous permettra donc de contourner un éventuel blocus.
Néanmoins, soyez sûre que la défense des populations de l'île passe bien avant tout cela. En effet, même si, comme vous le dites, les tensions sur l'île n'ont pour le moment pas déborder ailleurs, notre jeune nation ne peut ignorer le sort, très similaire du nôtre, de la République Dominicaine. Cette dernière a déjà lutté pour obtenir son indépendance, et elle l'a eu. Néanmoins, Haïti l'a forcé à se replacer sous la domination coloniale espagnole, et nous ne pouvons tolérer la mise sous tutelle coloniale d'un pays indépendant sur le continent Américain.
C'est pourquoi, si vous ne pouvez nous soutenir, je vous demanderez, au nom de notre amitié, de rester neutre dans cette situation tendue.

Je vous remercie pour le soutien que vous saurez donner aux États Confédérés à l'avenir.

Cordialement,
Jefferson Davis, Président des États Confédérés d'Amérique.

Votre Majesté,
Il est hors de question pour l'armée confédérée de quitter l'île de Saint-Domingue. Votre présence a déjà été repoussé de l'île par le passé, et elle le sera de nouveau si vous ne quittez pas volontairement Saint-Domingue. Nous savons, vous et moi, qu'une guerre entre nos deux nations n'est pas envisageable, et que cela ruinerait les importations espagnoles de coton et de café. Votre présence coloniale sur l'île n'est plus tolérée par la population dominicaine et haïtienne. Il est temps pour l'Espagne de quitter l'île de Saint-Domingue.
Néanmoins, afin de trouver un compromis, je vous propose de maintenir deux bases navales sur les côtes de la République Dominicaine.

Cordialement,
Jefferson Davis, Président des États Confédérés d'Amérique.

Repiblik Dayiti - République d'Haïti

Le Président de la République d'Haïti, Fabre Geffrard, a déclaré officiellement le rejet de la proposition confédérée. Le peuple haïtien vient tout juste de sortir d'un soulèvement populaire face aux folies de l'Empereur Faustin Ier d'Haïti et la République a enfin repris sa place au sein de la nation haïtienne depuis 1859. Le Président Fabre Geffrard favorise depuis une politique de réconciliation nationale qui ne cesse d'être réussie et ainsi que la réintroduction d'écoles et du catholicisme pour le peuple haïtien. La République d'Haïti continue de se reconstruire grâce à la force de son dirigeant et surtout de son peuple, et la mise sous tutelle de celle-ci n'aura que comme conséquences la destruction de la faible unité nationale qui se reconstruit petit à petit et la provocation d'une guerre civile.

États Confédérés d'Amérique

Port-au-Prince

Alors que le Président Geffrard vient de changer d'avis quant à la proposition confédérée, les troupes qui assiègent le Palais Présidentiel ont reçus l'ordre d'investir le bâtiment. La garde présidentielle est, après une héroïque résistance, mis hors d'état de nuire, et le Président Geffrard est arrêté par les troupes confédérées.
Il est envoyé au port, où il embarquera pour être envoyé en Floride. Il y sera enfermé dans un camp de travail.

Les troupes confédérées, en attente depuis plusieurs semaines, engagent donc l'occupation de la République d'Haïti. Port-au-Prince étant déjà aux mains de la Confédération, une administration confédérée commence à se mettre en place. Des juges et des policiers géorgiens et virginiens sont dépêchés afin de mettre en place une justice démocratique et égalitaire dans la ville, tandis que l'armée prend les rênes de l'administration afin de maintenir l'ordre dans le pays.

Alors que la capitale est aux mains de la Confédération, les troupes confédérées ont affrontés une importante poche de résistance haïtienne à Pétionville, à l'est de Port-au-Prince. Le manque d'organisation et de logistique de l'armée haïtienne ont eu raison des valeureux soldats ennemis, alors que les pertes confédérés commencent à augmenter.

Spoiler:

Entrée des troupes confédérées en République Dominicaine

Alors que la guerre commence à s'étendre à Haïti, les troupes confédérées qui avaient débarqué à Belle Anse ont passées la frontière, en éliminant les gardes-frontières dominicains, et se sont emparés de Pedernales, sur la frontière. Les soldats confédérés ont été accueillis en libérateur, annonçant la fin de la domination espagnole sur l'île.

Votre Majesté,
Je vous signale l'entrée de troupes confédérées sur le sol de la République Dominicaine. Les soldats confédérés ont été accueillis en libérateur par la population locale, et la présence espagnole n'a pas encore été aperçue.
J'espère que vous reviendrez sur votre décision. Si ce n'est pas le cas, j'en serai désolé.

Cordialement,
Jefferson Davis, Président des États-Confédérés d'Amérique.

☬ Politique ☬

Nous soutenons l'intervention Confédérés qui est d'une très belle preuve d’amitié et de bienveillance envers les peuples des Caraïbes face à l’ennemi commun de tous les états indépendant d’Amérique, le Royaume d’ Espagne.

Cordialement, le peuple Guatémaltèque

États Confédérés d'Amérique

Message aux rebelles dominicains

Les États Confédérés vous apportent tout leur soutien dans votre soulèvement contre l'Espagne, et votre indépendance est dorénavant garantie par le gouvernement confédéral. Nos armées vont donc épauler les troupes dominicaines dans la lutte contre l'Espagne.

États Confédérés d'Amérique

Mise sous blocus de l'île de Cuba

Alors que la déclaration de guerre confédéré contre l'Espagne vient d'être annoncé, les troupes confédérées défilent dans Port-au-Prince, et les marins de toute la flotte confédérée font tirer les canons pour fêter la décision du gouvernement de soutenir l'indépendance des Caraïbes espagnoles.
La marine confédérée de haute mer a reçu l'ordre d'appareiller afin de mettre l'île de Cuba sous blocus naval, et ainsi éviter un déploiement de troupes coloniales espagnoles supplémentaire.

Navires confédérés déployés

Frégates : 1
Navires de ligne : 5
Cuirassés légers : 12

Flotte espagnole de Cuba

Frégates : 5

Alors que les cuirassés confédérés approchèrent de la baie de La Havane, la flottille espagnole ouvrit le feu sur les navires battant pavillon confédéré. Un cuirassé s'embrasa instantanément après avoir été touché par une frégate, le boulet ayant percuté la chaufferie. Une immense explosion fit sombrer le CSS Florida, tuant la totalité de son équipage.
La riposte ne se fit pas attendre. Les onze autres cuirassés firent feu de concert sur les navires impériaux espagnols. Le profil bas des cuirassés confédérés les rendaient très difficile à atteindre pour les frégates, qui avaient leurs canons en hauteur, sur le pont. Trois des frégates espagnoles furent gravement endommagées et levèrent le drapeau blanc, signe de reddition. Les deux autres frégates prirent la fuite, réussissant à se faufiler entre les cuirassés confédérés.
Mais ils furent interceptés par les navires de ligne de la Confédération. Une violente bataille navale se déroula alors au large de La Havane. Les deux frégates espagnoles opposèrent une résistance farouche, mais n'étaient pas de taille à affronter cinq puissants navires de ligne.

Pertes confédérée

1 cuirassé léger coulé
2 cuirassés endommagés
2 navires de ligne endommagés

Pertes espagnoles

2 frégates coulées
3 frégates lourdement endommagées capturées par les États Confédérés

Afin de mettre l'île sous blocus, les navires de ligne engagent de longues patrouilles entre le sud de la Floride et Cap-Haïtien, bloquant la route commerciale du nord. Tout navire, armé ou non, battant pavillon espagnol doit se rendre ou être coulé.
Les cuirassés légers, quant à eux, mènent des patrouilles côtières, principalement au sud-est de l'île.

Message au rebelles dominicains

Étant donné les périodes de troubles qu'a connu l'île lorsqu'elle était unie sous une seule et même bannière, nous ne pensons pas que cela soit une bonne idée. Néanmoins, une fois que toute l'île sera pacifiée et libérée, un référendum général permettra de choisir l'avenir de l'île.

États Confédérés d'Amérique

Interception de la flottille espagnole

Navires confédérés : 11 cuirassés légers et 1 frégate
Navires espagnols : 7 frégates et 5 navires de ligne

Alors que l'Espagne a réussi à contourner le blocus, le cuirassé léger qui a affronté les briseurs de blocus a prévenu le reste de la flotte confédérée, et l'ensemble des navires situés au sud de l'île, ainsi qu'une frégate légère, fut dépêché sur zone.
La flotte espagnole fut intercepté par l'escadre confédérée, et la bataille s'engagea.

La supériorité technique pesa dans la balance, et malgré une égalité totale en terme de navires, la flotte confédérée infligea de lourds dégâts aux navires espagnols. Les marins espagnols étaient totalement démoralisés en voyant leurs boulets ricocher sur la cuirasse inclinée des navires confédérés, montrant l'inefficacité des navires du siècle précédent face à la nouvelle technologie navale.

Pertes confédérées :

1 frégate coulée
4 cuirassés légers endommagés

Pertes espagnoles :

3 navires de ligne coulés
5 frégates coulées
2 navires de ligne sabordés par l'équipage
2 frégates capturées

Prise de Santo-Dominguo

Alors que la flotte espagnole était coulée au large de Cuba, les combats faisaient encore rage sur l'île d'Hispaniola. Les troupes confédérées qui avaient débarquée à Port-au-Prince ont rembarqués, laissant place à une milice locale de maintien de l'ordre ainsi qu'à des policiers et des administrateurs confédérés, afin de débarquer à Santo-Dominguo, capitale de la République Dominicaine. L'absence de flotte ennemie a permis de déployer sans encombre les troupes.

Avec le soutien des rebelles locaux, les troupes confédérées ont rapidement bouté hors de la ville les troupes restées fidèle au régime pro-espagnol. La supériorité matériel confédérée, face à une armée dotée de vieux fusils à rouet, a fait toute la différence.

Pertes confédérées

790 morts
214 blessés

Pertes rebelles

1.200 morts
657 blessés

Pertes espagnoles et loyalistes

2.152 morts
1.200 blessés
900 prisonniers