[Islamisation] Islamisation des territoires bédoins du Sud-ouest de l'Egypte

Empire Ayyoubide

A l'instar de son frère musulman Beni Ghania, le sultan a décidé d'islamiser les territoires d’Égypte du sud et de les annexer. Il a longuement médité les évènements récents aux cotés de ses imams et des ses conseillers valeureux. Il a finalement décidé de conquérir ces territoire pour la cause de la Religion Sainte et surtout pour éviter que Beni Ghania n'empiète sur les territoires qu'il briguait depuis longtemps . Le sultan a choisi de diriger lui même ses troupes. Pour cette campagne d’Égypte sont mobilisés les effectifs suivants :

Forces armées croyantes:

Territoire à conquérir (en vert foncé) :



L'armée Sainte a commencé a pénétrer dans les territoires hostiles et furent rapidement repérés par des bédouins. Ceux-ci dépêchèrent des coursiers pour rassembler leur armée qui, bien sûr, est inférieure en nombre, si elle est comparée à la puissante armée (j'ai pris les mêmes effectifs que Hesdine, faute d'informations. J'ai rajouté des archers pour le challenge)

Forces armées païennes:

Carte de l'avancée pacifique :



Bataille principale :

Relief :


Massif montagneux au milieu de la zone de combat, de la plaine relativement aride tout autour de la montagne, sauf au sud où l'oasis fertilise les terres qui sont environnées d'herbes hautes. Il y a deux villages autour de l'oasis, un au sud-est des montagnes et un au nord-ouest des montagnes, qui est déjà pris par les forces ayyoubides. Le bien aimé sultan a décidé, avec la sagesse innée qui lui a été prodiguée, de placer ses forces de la manière suivante :



Sur la montagne sont placés 480 archers, 240 lanciers, environ 850 fantassins légers, et environ 280 fantassins moyens. A l'est sont placés 450 cavaliers lourds, 450 cavaliers moyens, 120 lanciers, 850 fantassins légers, environ 120 archers et environ 270 fantassins moyens. A l'ouest sont placés environ 600 fantassins lourds, environ 270 fantassins moyens, environ 1100 fantassins légers, 450 cavaliers lourds, environ le même effectifs de cavaliers moyens et de cavaliers légers. A eux sont joints 240 archers et 240 lanciers. Le reste des troupes reste en retrait.

Le sultan fit une harangue qui resta dans la mémoire de tous :

Soldats ! Que ce jour Saint reste en votre mémoire ! Aujourd'hui, vous vaincrez les bédouins et Allah ouvrira le cœur des survivants pour qu'ils rejoignent la religion sainte et grossissent le nombre des croyants. N'oubliez pas ! Vous vous battez pour une cause sainte ! Vous, cavaliers, filez plus vite que le vent ! Que vous épées soient des fléaux dans les rangs des infidèles ! Et vous fantassins ! Votre nombre surprendra vos ennemis et vos armures les éblouiront comme le soleil d'Allah ! Et vous arches ! Que vos flèches soient comme des oiseaux, qu'elles fondent sur les incroyants ! et vous, lanciers, que vos armes soient autant des serpes qui coupent la mauvaise herbe ! Allah nous donnera le pouvoir sur toute cette contrée !

Alors des rangs s'éleva une grande clameur qui retentit jusqu'au paradis d'Allah. Alors, la bataille commença :
Les archers postés au dessus de la montagne commencèrent à harceler les troupes ennemies en aval. Cette action ne fut pas très efficace mais a vite exaspéré les soldats ennemis. Ensuite, la cavalerie moyenne, secondée de la cavalerie lourde, chargea les rangs ennemis. Les cavaliers ayyoubides montrèrent leur supériorité. Puis ils se replièrent, laissant les unités de piquiers et d'archers sur le front. Alors la cavalerie ennemie tenta de riposter. Cette tentative fut avortée comme les figues en un jours de tempête : les archers d'Allah et les piquiers les écrasèrent définitivement. L'infanterie ayyoubide se regroupa et se lança l'infanterie ennemie. Ce fut encore une fois une victoire totale et les soldats Saints prirent le village au sud-est du massif montagneux.
Les troupes du nord-ouest commencèrent a bouger : 275 soldats légers a pied, 120 lanciers et 120 archers attaquèrent les 120 archers ennemis mis en avant-poste. Il les vainquirent assez facilement. Pendant ce temps, les troupes aux alentours du village récemment pris au sud des montagnes se rassemblèrent pour lutter contre les troupes ayyoubides qui elles aussi se rassemblèrent. Environ 900 infidèles a pied, 120 archers bédouins et 350 cavaliers ennemis firent face à 450 cavaliers moyens et à un nombre environ équivalent de cavaliers lourds, assistés d'environ 600 fantassins légers, 600 fantassins moyens et 120 piquiers environ. 240 archers se plaça en garnison au village récemment pris avec 550 archers environ. La bataille fit rage et bien sur les Saints soldats vainquirent une fois de plus. Au nord-ouest se rassemblaient les troupes pour charger les ennemis situés au sud-ouest, près de l'oasis. La cavalerie légère, avec le soutient des cavaleries moyennes et lourdes combattit fougueusement les infidèles de bédouins. Les troupes du sud-est prirent les deux autres villages aux alentours de l'oasis et des troupes d'infanterie légère s'armèrent de torches enflammées, passèrent les ponts, et mirent le feu aux herbes hautes au nord-ouest de l'oasis et détruisirent les ponts. Les infidèles restant, pris entre les terribles troupes d'Allah et la fournaise terrible passèrent pour la plupart au fil de l'épée ou furent tués par le feu.

Résumé de la bataille (en image) :



Pertes :

Pertes ayyoubides:

Pertes bédouines:

Après le combat, le sultan recommanda l'âme de ses guerriers a Allah, et tout le monde dans l'assemblée était sûr que les guerriers qui étaient tombés pendant la bataille étaient à l'heure qu'il était au Paradis d'Allah, avec Mohammed (qu'il soit béni en tous temps) et tous les prophètes. Le sultan visita ensuite ses militaires et les honora de manières diverses et vairées. Ensuite, il visita le village du sud-ouest. Il vit les décombres des maisons, entra dans une de ces dernières qui n'était pas tout à fait détruite. Il entra et vit une table très bien confectionnée, faite avec soin et délicatesse, ouvragée telle une pièce d'orfèvrerie magistrale. Sur cette table magnifique, il vit un ouvrage d'une délicatesse sans pareille, semblable aux travaux des artisans arabes les plus raffinés. L'intérieur de la maison était riche et soigné. A cette vue le sultan pleura et dit : « Ah ! Quelle civilisation avons-nous conquises ? Ces bédouins sauvages était aussi civilisés que nous ! C'étaient nos frères et nous les avons combattus ! Cette civilisation subtile a faillie être détruite par nous ! Nous ne ferons plus jamais de guerre fratricide avec ce peuple ! Que cela soit inscrit dans la mémoire de tous et que cet ordre reste et perdure de génération en génération ! »

Communiqués aux chefs bédouins :

Chefs de cette contrée, salutations
Nous nous sommes battus contre vous sans vraiment vous connaître. Pourtant, maintenant, je vous connais. Votre civilisation est admirable et raffinée. Depuis que j'ai vu un de vos villages en ruine, mes oreilles n'entendent plus, ce que je mange n'a plus de goût, mes yeux ne voient plus : sans vous, le monde musulman est vain, la lumière est sombre, les aliments n'ont plus de goût. Votre terre a hérité de la prospérité égyptienne, de son raffinement, de son prestige et votre terre est riche. Unissons-nous. Votre contrée et la notre, si elles s'unissent, deviendront un empire, un seul, puissant. Vos fougueux soldats se sont combattus pour l'intégrité de votre territoire et ceux qui ne sont pas mort ont pour la plupart adhéré à la foi d'Allah. Venez avec nous, nous fonderons un empire prospère fondé sur la Vraie Foi. Vous nous apporterez la connaissance, nous vous apporterons la richesse et le prestige.