[Guerre] Invasion du Cheikat de Valence [Déplacé]

♛ ♛ Royaume de Leon et Castille ♛ ♛



Contexte

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Forces en présence

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La Reconquista
La Reconquête

28 février 1203, salle du Conseil Restreint, château de Palencia, royaume de Leon et Castille

Il y a un mois, le roi Philippe Ier le Brave, souverain de Leon et Castille, recevait une missive de ses informateurs situés au-delà de la frontière catholique. Le Cheik de Valence, Ben Arfa, excédé par la politique pacifiste du Sultan des Almohades, a déclaré se libérer de son serment de vassalité au Sultan. Le Cheikat de Valence, fort d'une armée de 1 500 fantassins légers, 300 fantassins moyens, 400 archers, 400 javeliniers et 100 cavaliers légers, était désormais en guerre contre le Sultanat des Almohades afin de combattre pour sa liberté. Cependant, le roi catholique savait qu'il se présentait une occasion inespérée d'étendre son royaume en territoire musulman. Le 28 juillet de l'an 1203, il réunit l'ensemble du Conseil Restreint pour débattre de la situation et des options potentielles : le chancelier Lorenzo de Villablino, bourgmestre de Villablino, lui confirma que le traité de paix qui lie les royaumes catholiques d'Hispanie et le Sultanat des Almohades n'est pas en vigueur face au Cheikat de Valence, ce dernier ayant fait sécession. C'est ainsi, fort de sa position diplomatique avantageuse et de sa grande armée mobilisée partiellement depuis 1202 suite à l'ordonnance de juillet, le roi Philippe Ier le Brave décida de déclarer la guerre au Cheikat de Valence et d'envahir son territoire avec l'ost du domaine (soit 4 775 hommes, dont 1 600 fantassins légers, 800 fantassins moyens, 400 fantassins lourds, 400 piquiers, 600 archers, 300 javeliniers, 150 arbalétriers, 300 cavaliers légers, 150 cavaliers moyens et 75 cavaliers lourds), tandis que les osts des vassaux seraient là au cas où les Almohades ne respecteraient pas les accords de paix.

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17 juillet 1203, campagne espagnole, comté de Calatayud, cheikat de Valence

Le roi Philippe Ier le Brave délégua les forces de son domaine à son maréchal, Fernando de Castro, comte de la Corogne et baron de la Corogne. Meneur de troupe et spécialisé dans les manœuvres militaires complexes, cet homme démontra son intelligence à maintes reprises face aux hérétiques musulmans du sud et aida à protéger les terres des comtes et barons du Sud du Royaume face aux incursions ennemies. Mais en cette année 1203, le maréchal de Castro devait attaquer et non plus défendre : alors qu'il se tenait fièrement sur son destrier andalou, un écuyer lui apporta une missive du souverain qui lui donnait la permission d'entrer en territoire ennemi avec l'ost de son suzerain. Ainsi, ce sont 4 775 hommes (soit 1 600 fantassins légers, 800 fantassins moyens, 400 fantassins lourds, 400 piquiers, 600 archers, 300 javeliniers, 150 arbalétriers, 300 cavaliers légers, 150 cavaliers moyens et 75 cavaliers lourds, ainsi que 3 mangonneaux à roues de carrier et 2 trébuchets) qui pénétrèrent sur les terres du Cheikat de Valence.

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Aucune résistance ennemie n'était à déplorer : en effet, suite à la sécession du Cheikat de Valence avec le Sultanat des Almohades, le Cheik Ben Arfa décida de rapatrier la majorité des troupes sur la capitale musulmane qu'est Valence pour protéger sa personne.

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Toutefois, les villageois, à moitié chrétiens et à moitié musulmans, n'aimaient pas l'idée que plusieurs milliers d'hommes prennent possession de leur comté. C'est pourquoi plusieurs heurts eurent lieu lors du passage de l'ost dans les cités du Cheik, provoquant la mort de quelques civils mais d'aucuns soldats castillans.

Pertes castillanes : aucun morts
Pertes du Cheikat : 33 civils décédés, comté de Calatayud sous autorité castillane

20 septembre 1203, campagne à l'Ouest de Godelleta, comté de Valence, cheikat de Valence

Tandis que le comté de Calatayud était placé sous l'autorité des troupes catholiques, l'ost castillan mené par le maréchal Fernando de Castro, comte de la Corogne et baron de la Corogne, se dirigeait vers l'Est et le comté de Valence. Après plusieurs semaines de marche intensive et épuisante, la situation tant redoutée par le souverain Philippe Ier le Brave (qui suivait l'évolution des opérations grâce au réseau royal d'espionnage) se présentait : les troupes du Cheikat de Valence s'étaient soudées et rassemblées dans le comté de la capitale ennemie, offrant une meilleure défense que de disperser les troupes aux quatre coins du domaine.

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Les 4 775 hommes (soit 1 600 fantassins légers, 800 fantassins moyens, 400 fantassins lourds, 400 piquiers, 600 archers, 300 javeliniers, 150 arbalétriers, 300 cavaliers légers, 150 cavaliers moyens et 75 cavaliers lourds, ainsi que les armes de siège) du maréchal castillan faisaient face à la totalité des troupes du Cheik Ben Arfa, soit 1 500 fantassins légers, 300 fantassins moyens, 400 archers, 400 javeliniers et 100 cavaliers légers musulmans. La bataille allait être banale : en effet, chaque camp connaissait les techniques de guerre adverses, rompant tout effet de surprise. Ce serait donc la quantité et le moral des soldats qui allaient faire pencher la balance, chose qui arrivait souvent lors des conflits entre chrétiens et musulmans. Le terrain ne présentait aucun avantage : typique du paysage ibérique, le lieu de la bataille était une plaine semi-aride parsemée de quelques arbustes, n'avantageant aucun des deux camps. Les deux armées, représentant un total de 7 475 hommes, se faisaient face à 6h du matin lorsque les généraux donnèrent l'ordre de charger.

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Le maréchal de Castro donna l'ordre aux almogavres de se positionner sur les flancs gauche et droit, tandis que les archers se placeraient en deuxième ligne et que l'infanterie se positionnerait en première ligne. La cavalerie était cantonnée au rôle d'arrière-garde et les piquiers avaient pour tâche de protéger les almogavres. Comme à leur habitude, les musulmans donnèrent l'ordre aux cavaliers de charger sur les flancs et de briser les groupes de javeliniers castillans pour ensuite prendre à revers les catholiques; cependant, ces derniers avaient prévu cette manœuvre sournoise et ce sont les piquiers qui reçurent les cavaliers musulmans, pendant que les almogavres harcelaient ces derniers de leurs javelots. Ce fut une hécatombe pour la cavalerie ennemie qui battit en retraite assez vite. Ensuite, fort de cet avantage, le maréchal de Castro ordonna que l'infanterie charge de plein fouet les troupes adverses, tandis que la cavalerie castillane, les almogavres et les piquiers se placent sur les flancs pour prendre à revers le groupe adverse. Après un choc frontal dévastateur, un contournement du bloc ennemi par la cavalerie et les javeliniers suivant plusieurs heures de combats, l'armée ennemie était en déroute, offrant une victoire aux castillans lors de la bataille de Godelleta.

Pertes castillanes : 675 morts, dont 250 fantassins légers, 127 fantassins moyens, 191 fantassins lourds, 55 piquiers, 20 javeliniers et 32 cavaliers moyens
Pertes du Cheikat : 933 morts, dont 393 fantassins légers, 100 fantassins moyens, 50 archers, 300 javeliniers et 90 cavaliers légers

3 octobre 1203, ville de Valence, comté de Valence, cheikat de Valence

Suite à la victoire lors de la bataille de Godelleta, le maréchal Fernando de Castro, comte de la Corogne et baron de la Corogne poursuivit sa route, accompagné de 4 100 soldats. Suivant les missives du roi Philippe Ier le Brave, le prochain objectif était la capitale et cité de Valence, riche ville commerçante qui était un vrai atout pour le pays la possédant sous son autorité.

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La prise du comté fut facile pour les troupes du maréchal qui se dirigèrent ensuite vers les murailles de Valence.

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S'organisant peu à peu pour un long siège, les troupes castillanes déployèrent les armes de sièges catholiques autour de la ville. Les catholiques prévoient de lancer l'assaut après trois mois de blocus sur la cité.

Pertes castillanes : aucun morts
Pertes du Cheikat : ville de Valence assiégée

Carte et résumé de la situation

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Royaume d'Angleterre

Le Royaume de Léon et de Castille à notre plus grand soutien.

♛ Royaume de Leon et Castille ♛

Le roi Philippe Ier le Brave, souverain de Leon et Castille.

Affaires extérieures

Ce ne sont plus vos terres depuis la sécession du Cheikat de Valence. Nous vous invitons vivement à respecter le traité de paix qui lie les royaumes catholiques de la péninsule ibérique et le Sultanat des Almohades pour éviter de connaître, en plus d'une défaite, la sécession de tous vos vassaux.

♛ Royaume de Leon et Castille ♛

Le roi Philippe Ier le Brave, souverain de Leon et Castille.

Affaires extérieures

Nous vous avons fait de maintes propositions diplomatiques et pacifiques vous invitant à reconnaître notre autorité et la puissance de la religion chrétienne sur l'Andalousie contre de nombreux avantages. Vous les avez toutes refusées et avez préféré le conflit, arrêtant toutes nos relations diplomatiques. Puisque vous refusez toute concertation pacifique, nous entrerons une nouvelle fois en guerre quand la trêve sera terminée, alors nul besoin de préserver la paix en Andalousie maintenant, nul besoin de débattre concernant des territoires et des peuples qui ne vous concernent pas et nul besoin de proférer des menaces à l'égard des royaumes catholiques de la péninsule ibérique.