[Guerre coloniale] Soulèvement communiste en Indochine
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[Guerre coloniale] Soulèvement communiste en Indochine
Soulèvement communiste en Indochine
Situation
Alors que les troupes françaises revenaient en Indochine en 1945-1946, un gouvernement communiste s'était autoproclamé.
Le 24 mars 1945, le Gouvernement provisoire de la République française déclara vouloir créer une Fédération indochinoise au sein de l'Union française. Il envoya dès le début de 1945 trois émissaires (Pierre Messmer, Jean Sainteny et Paul Mus) en Indochine, encore sous le contrôle de l'administration pétainiste. Largués en parachute par les Britanniques de Colombo, seul Paul Mus réussit à s'échapper au Yunnan, les deux autres étant faits prisonniers par les Japonais.
Le 2 septembre 1945, le Japon capitule. La conférence de Potsdam a confié en Indochine le désarmement japonais à la Chine pour la partie Nord et à la Grande-Bretagne pour la partie Sud. La France doit agir vite pour réaffirmer sa présence. Le général de Gaulle, chef du gouvernement provisoire, nomme l'amiral Thierry d'Argenlieu, Haut Commissaire de France et commandant en chef et le général Leclerc, commandant supérieur des troupes, avec pour mission de rétablir la souveraineté française sur l'Indochine libérée mais en faisant « du neuf », c'est-à-dire en construisant une Fédération indochinoise autonome au sein de la nouvelle Union française. La Marine est chargée de convoyer en Indochine les forces armées placées sous les ordres de général Leclerc.
Le 2 septembre 1945, à Hanoï, sur la place Ba Dinh, en une cérémonie au rituel confucéen avec tous les corps constitués, Hô Chi Minh lut la déclaration d'indépendance, dont le préambule est copié sur la Déclaration d'indépendance des États-Unis d'Amérique et la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen10. L’empereur Bao Dai « choisit » de s'associer en tant que « conseiller spécial » du premier gouvernement de la République démocratique du Viêt Nam, assurant ainsi la continuité du pouvoir vietnamien et la légitimité de ce gouvernement. Ce geste vaudra à Bao Dai d'être exilé à Hong Kong par les autorités françaises, avant que ces mêmes autorités ne le ramènent de cet exil, peu de temps après, pour lui confier, à Saïgon, la création de l'État du Viêt Nam « indépendant »...
Lors de la capitulation japonaise, il avait été prévu la séparation de l'Indochine française en deux zones de désarmement des troupes japonaises, par les Chinois nationalistes de Tchang Kaï-chek au nord et par les Britanniques au sud, la division indienne du général Gracey ayant débarqué à Saïgon en août 1945, avec un détachement français.
La reconquête française commença vers la fin de l'été 1945, qui fut marqué par une terrible famine. Traditionnellement, le riz du Sud venait faire la soudure entre deux récoltes au Nord. Les destructions et le pillage des Japonais d'une part, et la pénurie des moyens de transport d'autre part, n'ont pas permis de faire venir le riz en provenance du Sud en quantité suffisante.
Octobre 1945 : Leclerc et D'Argenlieu sont à Saïgon.
Quatre mois plus tard l'autorité française est rétablie au Cambodge, au Laos et dans la partie du Viêt Nam appelée Cochinchine du temps de l'ancien Empire colonial français. Pour établir les bases de la Fédération indochinoise voulue par la France, il reste principalement ce que les Français appelaient l'« Annam » et surtout le « Tonkin », où Hô Chi Minh a proclamé à Hanoï le 2 septembre la République démocratique du Viêt Nam. L'amiral Thierry d'Argenlieu a pesé lui-même chaque mot de la convention signée le 6 mars 1946, à sa demande, par Jean Sainteny avec Hô Chi Minh, en plein accord avec le général Leclerc (accords Hô-Sainteny).
Les troupes françaises débarquèrent au port de Haïphong et entrèrent dans Hanoï sous la conduite du général Leclerc sans tirer un seul coup de feu, grâce aux négociations avec Hô Chi Minh qui avait été préconisées par Leclerc, qui alla jusqu’à recommander à la France d'utiliser le mot "indépendance" (Doc Lap).
Après le bombardement du port de Haiphong le 23 novembre 1946 par la Marine française, qui marque un revirement total de la politique menée jusqu'alors par le gouvernement français vis-à-vis de la République démocratique du Viêt Nam, il apparaît clairement qu'Hô Chi Minh ne jouera plus l'option de la Fédération indochinoise. Le 19 décembre 1946, l'insurrection de Hanoï marque le début de la guerre : le gouvernement de la République démocratique du Viêt Nam déclenche des hostilités dans tout le nord du Viêt Nam, et entre dans la clandestinité.
Situation
Alors que les troupes françaises revenaient en Indochine en 1945-1946, un gouvernement communiste s'était autoproclamé.
Le 24 mars 1945, le Gouvernement provisoire de la République française déclara vouloir créer une Fédération indochinoise au sein de l'Union française. Il envoya dès le début de 1945 trois émissaires (Pierre Messmer, Jean Sainteny et Paul Mus) en Indochine, encore sous le contrôle de l'administration pétainiste. Largués en parachute par les Britanniques de Colombo, seul Paul Mus réussit à s'échapper au Yunnan, les deux autres étant faits prisonniers par les Japonais.
Le 2 septembre 1945, le Japon capitule. La conférence de Potsdam a confié en Indochine le désarmement japonais à la Chine pour la partie Nord et à la Grande-Bretagne pour la partie Sud. La France doit agir vite pour réaffirmer sa présence. Le général de Gaulle, chef du gouvernement provisoire, nomme l'amiral Thierry d'Argenlieu, Haut Commissaire de France et commandant en chef et le général Leclerc, commandant supérieur des troupes, avec pour mission de rétablir la souveraineté française sur l'Indochine libérée mais en faisant « du neuf », c'est-à-dire en construisant une Fédération indochinoise autonome au sein de la nouvelle Union française. La Marine est chargée de convoyer en Indochine les forces armées placées sous les ordres de général Leclerc.
Le 2 septembre 1945, à Hanoï, sur la place Ba Dinh, en une cérémonie au rituel confucéen avec tous les corps constitués, Hô Chi Minh lut la déclaration d'indépendance, dont le préambule est copié sur la Déclaration d'indépendance des États-Unis d'Amérique et la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen10. L’empereur Bao Dai « choisit » de s'associer en tant que « conseiller spécial » du premier gouvernement de la République démocratique du Viêt Nam, assurant ainsi la continuité du pouvoir vietnamien et la légitimité de ce gouvernement. Ce geste vaudra à Bao Dai d'être exilé à Hong Kong par les autorités françaises, avant que ces mêmes autorités ne le ramènent de cet exil, peu de temps après, pour lui confier, à Saïgon, la création de l'État du Viêt Nam « indépendant »...
Lors de la capitulation japonaise, il avait été prévu la séparation de l'Indochine française en deux zones de désarmement des troupes japonaises, par les Chinois nationalistes de Tchang Kaï-chek au nord et par les Britanniques au sud, la division indienne du général Gracey ayant débarqué à Saïgon en août 1945, avec un détachement français.
La reconquête française commença vers la fin de l'été 1945, qui fut marqué par une terrible famine. Traditionnellement, le riz du Sud venait faire la soudure entre deux récoltes au Nord. Les destructions et le pillage des Japonais d'une part, et la pénurie des moyens de transport d'autre part, n'ont pas permis de faire venir le riz en provenance du Sud en quantité suffisante.
Octobre 1945 : Leclerc et D'Argenlieu sont à Saïgon.
Quatre mois plus tard l'autorité française est rétablie au Cambodge, au Laos et dans la partie du Viêt Nam appelée Cochinchine du temps de l'ancien Empire colonial français. Pour établir les bases de la Fédération indochinoise voulue par la France, il reste principalement ce que les Français appelaient l'« Annam » et surtout le « Tonkin », où Hô Chi Minh a proclamé à Hanoï le 2 septembre la République démocratique du Viêt Nam. L'amiral Thierry d'Argenlieu a pesé lui-même chaque mot de la convention signée le 6 mars 1946, à sa demande, par Jean Sainteny avec Hô Chi Minh, en plein accord avec le général Leclerc (accords Hô-Sainteny).
Les troupes françaises débarquèrent au port de Haïphong et entrèrent dans Hanoï sous la conduite du général Leclerc sans tirer un seul coup de feu, grâce aux négociations avec Hô Chi Minh qui avait été préconisées par Leclerc, qui alla jusqu’à recommander à la France d'utiliser le mot "indépendance" (Doc Lap).
Après le bombardement du port de Haiphong le 23 novembre 1946 par la Marine française, qui marque un revirement total de la politique menée jusqu'alors par le gouvernement français vis-à-vis de la République démocratique du Viêt Nam, il apparaît clairement qu'Hô Chi Minh ne jouera plus l'option de la Fédération indochinoise. Le 19 décembre 1946, l'insurrection de Hanoï marque le début de la guerre : le gouvernement de la République démocratique du Viêt Nam déclenche des hostilités dans tout le nord du Viêt Nam, et entre dans la clandestinité.
Effectifs
France et alliés
Métropolitains 50 000 (28 %)
Nord-Africains 35 000 (20 %)
Africains 19 000 (11 %)
Légionnaires 14 000 (8 %)
Indochinois 59 000 (33 %)
Rebelles
125.000 réguliers
250.000 irréguliers
75.000 régionaux
Dernière édition par Gungauss le Jeu 2 Mai 2013 - 13:53, édité 1 fois
Gungauss- Chef de Département des Nations Unies
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Re: [Guerre coloniale] Soulèvement communiste en Indochine
République Française
Afin de mettre fin le plus rapidement possible à la situation précaire en Indochine, le gouvernement a décidé l'envoi sur place de nouvelles unités.
En effet, il a été décidé de déployer dans la région 55.000 membres du Service Militaire.
De plus, un important convoi maritime est envoyé à Haïpong composé des :
- PA Dixmude (reconverti en transporteur d'avions)
- PA Béarn
- PA La Fayette
-- 24 Supermarine Seafire
-- 25 Grumman F-6F5 Hellcat
-- 35 Dassault Ouragan
-- 25 Republic F-84F Thunderstreak
- CL Gloire
- 4 destroyers d'escorte américain
- 2 avisos coloniaux Bougainville
- 15 navires de transport
- 11 ferrys et paquebots réquisitionnés
- 50 Daimler Ferret
- 100 EBR 75
- 120 Hotchkiss CC2
- 40 M3 Half Track
- 55 M24 Chaffee
- 50 M4 Sherman
- 55 QF 25 Pounder
- 44 155mm C Schneider
En parallèle, le Président du Conseil Joseph Laniel envoie Georges Bidaut, ministre des Affaires Étrangères, à Washington pour discuter d'une aide américaine lors du conflit.
Afin de mettre fin le plus rapidement possible à la situation précaire en Indochine, le gouvernement a décidé l'envoi sur place de nouvelles unités.
En effet, il a été décidé de déployer dans la région 55.000 membres du Service Militaire.
De plus, un important convoi maritime est envoyé à Haïpong composé des :
- PA Dixmude (reconverti en transporteur d'avions)
- PA Béarn
- PA La Fayette
-- 24 Supermarine Seafire
-- 25 Grumman F-6F5 Hellcat
-- 35 Dassault Ouragan
-- 25 Republic F-84F Thunderstreak
- CL Gloire
- 4 destroyers d'escorte américain
- 2 avisos coloniaux Bougainville
- 15 navires de transport
- 11 ferrys et paquebots réquisitionnés
- 50 Daimler Ferret
- 100 EBR 75
- 120 Hotchkiss CC2
- 40 M3 Half Track
- 55 M24 Chaffee
- 50 M4 Sherman
- 55 QF 25 Pounder
- 44 155mm C Schneider
En parallèle, le Président du Conseil Joseph Laniel envoie Georges Bidaut, ministre des Affaires Étrangères, à Washington pour discuter d'une aide américaine lors du conflit.
Gungauss- Chef de Département des Nations Unies
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Date d'inscription : 16/10/2011
Localisation : A bord du R95
Re: [Guerre coloniale] Soulèvement communiste en Indochine
United States of America.
Opération Blue Flag.
À Washington, tant à la Maison-Blanche qu’à l’ambassade de France, on s’activait. Le Département d’État était sur le pied de guerre, le Secrétaire d’État John Dulles avait, lui, rejoint le Président Dwight Eisenhower. Tout Washington avait été prévenu de la visite du Ministre des Affaires Étrangères de la République Française, George Bidaut, pour discuter de la situation « préoccupante » au Viêt-Nam, avait-on dit. Le Président Eisenhower, accompagné par John Dulles, alla accueillir le Ministre Bidaut à l’aéroport de Washington. Après une cérémonie d’accueil et le tapis rouge déroulé à la sortie de l’avion, les trois hommes et leurs délégations rejoignirent les convois pour aller s’installer dans les bureaux feutrés de la Maison-Blanche. Sans perdre de temps avec les futilités de politesse, ils entamèrent tout trois la discussion qui était pour sûr d’une importance capitale :
« - Messieurs, je ne suis pas venu ici pour rien. La situation en Indochine est très mauvaise. Le viêt-minh pullule comme de la mauvaise herbe. Le Corps Français d’Extrême-Orient subit d’important revers, et même des exactions de la part de Hô Chi Minh et son Général Giap. Sur le front intérieur même, la guerre est très mal vue, et les communistes n’hésitent pas à provoquer des grèves dans nos ports pour empêcher le départ du matériel vers l’Indochine. » Lança Bidaut, inquiet.
« Quelle drôle d’idée d’avoir laissé les rouges infiltrer le pays qu’est la France. Mais enfin, c’est votre choix. Si on peut bien reconnaître une qualité à McCarthy, c’est qu’il nous préserve de la menace rouge aux États-Unis, et que Dieu lui-même nous en garde. Enfin, revenons-en à l’Indochine. Il est vraiment que la situation est très préoccupante, et que nous devons à tout prix stopper l’émergence du communisme dans le monde pour limiter la sphère d’influence soviétique. Nous vous soutenons déjà largement financièrement. Que voulez-vous de plus ? » Dit Eisenhower, approuvé d’un signe de la tête par son Secrétaire d’État Dulles.
« Eh bien … Nous sollicitions une intervention militaire américaine pour détruire le Viêt-minh. La situation l’exige. Nous avons également besoin de Washington pour que l’OTAN puisse peser de tout son poids pour que Pékin stoppe son aide à la vermine communiste. Après les revers que nous avons infligés à la Chine rouge, nous pensons que nous sommes en mesure de l’obtenir. » Répondit le Français.
« Je soutiens cette idée de tout cœur, dit Dulles, je l’avais déjà proposé à Monsieur Eisenhower mais quelques réticences subsistaient … Dwight, n’avez-vous pas changé d’avis ? La situation l’exige, après avoir gagné la Guerre de Corée, nous devons protéger Taïwan et Tchang Kaï-Chek de l’encerclement communiste en Asie … Or, après la Chine populaire de Mao, nous risquons d’avoir le Viêt-Nam populaire de Hô Chi Minh si nous n’aidons pas les français … »
« Bien, puisque la situation l’exige … Mais je ne peux vous donner que mon accord de principe, car il me reste à convaincre les Généraux. Nous nous passerons du vote du Congrès, qui approuvera forcément la réduction de la mouvance rouge. Allons bon, je dois voir l’État-Major pour qu’il prépare l’Opération … » dit le Général Eisenhower.
« Oh … Mais c’est déjà fait Monsieur. Je prépare, moi et quelques généraux et amiraux, le plan depuis longtemps. Il était évident que la situation allait se détériorer sous peu. C’est le moment de vous en informer, et par conséquent notre ami français. Nous allons nous diviser l’Indochine en deux zones de responsabilités : Au nord de la 17è parallèle, c’est le Corps Expéditionnaire Français d’Extrême-Orient qui aura la mission d’extermination du viêt-minh et le nettoyage des zones de ravitaillement du viêt-minh depuis la Chine. Les bases françaises seront principalement à Hanoï et à Vientiane. Au sud, les Forces Armées Américaines ont pour bases principales Saigon et Phnom-Penh. Les Forces de Phnom-Penh doivent d’abord se concentrer sur le nettoyage des zones proches du Delta du Mékong, tandis que les Forces de Saigon vont longer la côte et partir vers Nha Trang, Annam, Tourane, Hué avec pour objectif la jonction avec le Corps Expéditionnaire Français à Vinh. L’engagement des Forces Américaines se chiffrent à environ 115.000 hommes, un millier de tanks, plusieurs centaines de blindés plus légers, ainsi qu’un soutien important de la Marine jusqu’à ce que le dispositif de l’U.S Air Force soit en place sur le sol. Nous allons sonner les cloches du Viêt-minh à coups de canon ! »
« - J’approuve, alors, dit Eisenhower. »
« Ma foi, cela être un très bon plan. Je cours en informer Paris. Messieurs, merci, c’est toute la France qui vous est reconnaissante. »
« - Ah, j’oubliais … » Lança Dwight, dubitatif.
« Oui, monsieur le Président ? » Répondit Bidaut.
« Ce n’est pas car nous soutenons le maintien de l’Indochine dans l’Union Française que nous ne soutenons pas la décolonisation. Nous la soutenons, et l’appuyons. Néanmoins, vous êtes un allié et un ami de longue date, donc nous n’aidons pas ces mouvements-là. Mais vous devriez penser, au moins quelques heures, à la liberté des peuples en Algérie notamment, mais également au Maroc et dans les autres pays d’Afrique où certains mouvements commencent à se faire entendre. N’oubliez pas que nous avons gagné beaucoup de batailles grâce au courage de ces hommes. Il serait peut-être bon de leur rendre service en leur donnant l’état qu’ils méritent. » Cracha le Général victorieux de la Seconde Guerre mondiale.
Le Ministre Bidaut acquiesça, visiblement sonné par la franchise du Général, ne perdant jamais de vu sa ligne directrice. Il repartit pour Paris.
Dans les différents ports et bases des Forces Armées Américaines, les soldats et marins s’activent. Sur la côte Ouest, à San Diego, les navires de l’United States Navy. Il avait été décidé d’engager 5 porte-avions, 3 croiseurs, 2 cuirassés, 20 destroyers, 7 frégates, 5 sous-marins et des centaines de navires de transport, qui devait pouvoir transport les Marines et les G.I en à peine deux ou trois voyages, grâce à l’aide de certaines compagnies de cargos privées également. On estime que le premier voyage permettra d’envoyer 45'000 Marines et G.I à Saigon, pour sécuriser les environs, prendre le relais des français et débuter la pacification à 20KM à la ronde de Saigon. Avec les Marines, et les G.I, iront en Indochine : 1500 M47 ; 200 M4A3E8 ; 200 M-24 Chaffee ; 150 M48 Patton ; Quelques pièces d’artillerie auto-tractée M56, en guise de test. Par ailleurs, une centaine d’hélicoptères Vertol vont également être envoyés en Indochine pour tester de nouvelles doctrines/stratégies d’attaque de position. 200 Thunderstreak ainsi que plusieurs centaines de Sabres devraient également être transportés dans un deuxième temps, mais en attendant, ce sont les chasseurs embarqués de l’U.S Navy qui assureront le soutien aérien des G.I et des Marines.
Trois semaines plus tard, Août 1953, Saigon, Indochine Française :
45'000 hommes débarquent dans Saigon. Avec eux, des milliers de tanks, des centaines d’hélicoptères et de pièces d’artillerie. Les Marines sont les premiers à investir la ville, relativement calme, et à aller à la rencontre des hommes du Corps Expéditionnaire Français, qui tiennent encore la ville quelques jours avant de partir pour le nord, conformément à la stratégie franco-américaine. Au loin, des coups de feu sporadique se font entendre rappelant que, même si la ville en elle-même est sûre, la région, et l’Indochine entière, est déstabilisée par le Viêt-Minh. Par chance, certains légionnaires sont américains ou anglais, ce qui facilite grandement la compréhension entre États-Majors et même entre soldats qui fraternisent quelques jours, bien qu’ils disposent de traducteurs. À peine un régiment de tanks et d’APC débarqués, les premières expéditions commencent. Depuis les porte-avions, les chasseurs-bombardiers embarqués de l’U.S Navy s’activent : l’Amérique est entrée dans le conflit, et il est temps de le faire savoir. Équipés de bombes Napalm, les avions débutent la pacification, et donc le bombardement, du Delta du Mékong, en bombardant des maquis viêt-minh, comme à Vinh Long. Les bombardements sont également destinés à préparer le terrain pour les futurs militaires américains qui iront sur place pour traquer la vermine rouge.
- Spoiler:
Von Mises- Chef de Département des Nations Unies
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Date d'inscription : 22/08/2011
Localisation : Paris
Re: [Guerre coloniale] Soulèvement communiste en Indochine
☭ Союз Советских Социалистических Республик ☭
Les deux plus grands dirigeants du Monde libre, Mao et Staline.
La France doit cesser immédiatement ses opérations militaires ou nous prendrons les sanctions adéquates face à cette situation. Les États-Unis d'Amérique ont deux semaines (24H IRL) pour se retirer militairement de l'Asie du Sud-Est dans le but d'organiser une conférence pacifique sur l'Indochine française ou l'Union des Républiques Socialistes Soviétiques et la République Populaire de Chine interviendront en Indochine.
Alaminsk- Grand Consul
- Messages : 2826
Date d'inscription : 17/09/2011
Age : 28
Localisation : Paris, France.
Re: [Guerre coloniale] Soulèvement communiste en Indochine
République Française
La France se fera un plaisir de passer à la table des négociations lorsque Ho Chi Minh se sera rendu pour crimes de guerre et non respect de la charte de Genève. De plus, la Chine intervient déjà en armant les rebelles. Nous ne négocierons que lorsque Ho Chi Minh sera devant un tribunal international, et lorsque la Chine communiste aura été sanctionné pour non-respect de frontières territoriales.
Face à la menace sino-russe, les cuirassés Richelieu et Jean Bart, ainsi que les escorteurs Le Corse, Le Normand, Gazelle, Bisson, et 3 navires de classe Fougueux, sont déployés à Haïpong. Les effectifs du Service Militaire en France Métropolitaine sont mis en alerte générale.
La France se fera un plaisir de passer à la table des négociations lorsque Ho Chi Minh se sera rendu pour crimes de guerre et non respect de la charte de Genève. De plus, la Chine intervient déjà en armant les rebelles. Nous ne négocierons que lorsque Ho Chi Minh sera devant un tribunal international, et lorsque la Chine communiste aura été sanctionné pour non-respect de frontières territoriales.
Face à la menace sino-russe, les cuirassés Richelieu et Jean Bart, ainsi que les escorteurs Le Corse, Le Normand, Gazelle, Bisson, et 3 navires de classe Fougueux, sont déployés à Haïpong. Les effectifs du Service Militaire en France Métropolitaine sont mis en alerte générale.
Gungauss- Chef de Département des Nations Unies
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Localisation : A bord du R95
Re: [Guerre coloniale] Soulèvement communiste en Indochine
État du Japon
En tant que pays Asiatique, le Japon appelle les États-Unis, la France, l'Union Soviétique et la République Populaire de Chine au calme.
Une escalade de violence est la dernière chose souhaitable. Après la terrible Guerre de Corée, qui a coûté la vie à des millions d'hommes, il est triste de voir que les leçons ne sont toujours pas apprises.
Le Japon dénonce clairement ce qui s'annonce ici comme un futur massacre en Asie, un futur combat entre des puissances extérieures qui jouent aux échecs sur les ruines d'un pays. Il est déplorable de voir qu'une fois de plus, un pays sert de champ de bataille à des armées étrangères.
Nous ne remettons pas en question notre alignement sur l'Occident, mais appelons le Monde Libre comme le bloc Soviétique à la raison, pour sauver des vies humaines.
Re: [Guerre coloniale] Soulèvement communiste en Indochine
République Française
La France ne négociera uniquement lorsque le Viet Minh aura déposé les armes ou aura été annihilé.
Pour la présence américaine, elle sera maintenue tant que la Chine fournira son appui aux rebelles. Nous ne reculerons pas sur ces points.
La France ne négociera uniquement lorsque le Viet Minh aura déposé les armes ou aura été annihilé.
Pour la présence américaine, elle sera maintenue tant que la Chine fournira son appui aux rebelles. Nous ne reculerons pas sur ces points.
Gungauss- Chef de Département des Nations Unies
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Localisation : A bord du R95
Re: [Guerre coloniale] Soulèvement communiste en Indochine
¤ Protocole de Saïgon ¤
Suite à l'intervention des États-Unis d'Amérique lors de la guerre d'Indochine, conflit opposant rebelles communistes indochinois et forces françaises de la métropole, d'importantes discussions se tinrent à Saïgon sous l'impulsion des États-Unis d'Amérique, la République Française, la République Populaire de Chine et l'Union des Républiques Socialistes Soviétiques pour préserver la paix et éviter une escalade trop rapide de la violence dans l'Asie du Sud-Est. Ainsi, après plusieurs heures de débats intenses, les différents partis trouvèrent un accord diplomatique remplissant tous ces critères prédéfinis :
- les combats sont stoppés entre les divers partis
- les rebelles communistes déposent les armes et se rendent aux autorités françaises
- les troupes extérieures au conflit se retirent du territoire (soit les troupes chinoises et américaines)
- l'Indochine devient un état indépendant
- l'indépendance et l'intégrité territoriale de l'Indochine sont garanties par la France
Les cinq factions signent le traité qui devient effectif dès maintenant.
Alaminsk- Grand Consul
- Messages : 2826
Date d'inscription : 17/09/2011
Age : 28
Localisation : Paris, France.
Re: [Guerre coloniale] Soulèvement communiste en Indochine
République Française
La France signe et appliquera une fois que l'intégralité des rebelles se seront rendus aux autorités françaises. Nous attendons particulièrement l'arrivée de Ho Chi Minh et du Général Giap à Saïgon.
La France signe et appliquera une fois que l'intégralité des rebelles se seront rendus aux autorités françaises. Nous attendons particulièrement l'arrivée de Ho Chi Minh et du Général Giap à Saïgon.
Gungauss- Chef de Département des Nations Unies
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Date d'inscription : 16/10/2011
Localisation : A bord du R95
Re: [Guerre coloniale] Soulèvement communiste en Indochine
United States of America.
Conformément au traité, les Forces Armées des États-Unis d'Amérique se retirent d'Indochine, après avoir évincé la Chine de la situation en Indochine, qui fournissait les troupes communistes commettant des crimes de guerre.
SECRET DÉFENSE.
Les Forces Armées Américaines laissent sur place 150 chars M47 ainsi que 150 chars M24 Chaffee pour les nouvelles forces armées indochinoises. Les M47 pourront, ou non, être pris par la France.
Von Mises- Chef de Département des Nations Unies
- Messages : 3397
Date d'inscription : 22/08/2011
Localisation : Paris
Re: [Guerre coloniale] Soulèvement communiste en Indochine
République Française
Les M47 sont redéployés en France Métropolitaine. Les M24 sont cédés aux forces indochinoises.
Les M47 sont redéployés en France Métropolitaine. Les M24 sont cédés aux forces indochinoises.
Gungauss- Chef de Département des Nations Unies
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