[Conflit] Guerra Civil Española [VICTOIRE NATIONALISTE]

Royaume d'Italie



Carte

"Il volo dell'aquila"

2 février 1938, Prise d'Alicante, Sud-Est de l'Espagne

L’État-major, nouvellement basé à Valence, ordonna une nouvelle offensive sur Alicante : si réussite, le CTV contrôlerait les côtes espagnoles tout en coupant tout approvisionnement extérieur en direction des forces républicaines. Les troupes fascistes étaient composées de 15 000 hommes, notamment l'élite des Chemises Noires qui n'hésitaient pas à faire de la propagande en permission. Les républicains comptaient environ 40 000 miliciens d'origine madrilène. Bien que plus nombreux et courageux, ils n'étaient absolument pas préparés. De plus, ils manquaient cruellement d'équipement et d'armes qu'ils puissent opposer aux armes modernes de l'armée italienne.

Spoiler:

Les différentes brigades du CTV commencèrent l'assaut sur Alicante par le nord, en coopération avec un soutient aérien conséquent, le 2 février. Les Chemises noires furent lancées sur les lignes républicaines qui protégeaient les alentours de la ville : sans armes et munitions, ils ne purent opposer une résistance longue et tenue face aux militaires fascistes qui étaient bien décidés à aider leurs alliés nationalistes. Après un âpre combat, qui se solda par plusieurs vagues d'assauts, les républicains se replièrent et fuirent Alicante, abandonnant la ville aux troupes italiennes. Cependant, sous l'ordre de Benito Mussolini, les bombardements ne furent pas stopper avant une journée entière, Il Duce voulant "donner une leçon" aux partisans des troupes loyalistes les plus farouches.

Spoiler:

Après deux jours de combat, la ville, le port et surtout l'aérodrome étaient aux mains des italiens. Cependant, le massacre de la population s'ébruita facilement, le bruit courant jusqu'à Madrid que les fascistes ne faisaient pas de cadeau. Cette peur enclenchée par les Chemises Noires d'Il Duce était totalement calculé : la population espagnole devait redouter le nationalisme, avant de le respecter.

Pertes italiennes : 4 155 tués
Pertes républicaines : 10 200 tués, dont 3 592 civils

5 février 1938, Offensive de Cuenca, Centre de l'Espagne

Après le désastre d'Alicante, l'armée républicaine de l'Est fut complètement réorganisée. Elle fut renforcée par de nouveaux recrutements de soldats et l'armement soviétique, passé par la mer avant la perte de la côte. Le Haut-Commandement central républicain planifia une double offensive dans la région de Cuenca. Son but était double : reconquérir la tête de pont que fascistes avaient jeté sur Valence et tester les nouvelles recrues loyalistes sur le terrain. Dans la nuit du 3 au 4 février, plusieurs attaques furent menées contre les défenses italiennes : ces opérations se soldèrent par un échec, car les offensives, si elles permirent de faire bouger légèrement les lignes, n'obtinrent pas de victoire nette. L'aviation fasciste, retenue à cause du mauvais temps qui sévissait, joua un rôle décisif quand le temps se fit plus clément (les Macchi C.200 faisant plusieurs raids sur les convois républicains). Le 5 février, l’État-major italien lança une énorme contre-attaque sur toute la province, incluant plus de 45 000 hommes.

Spoiler:

Les derniers défenseurs républicains installèrent plusieurs casemates, mines et pièges sur les routes menant vers Madrid, notamment l'A-3. Malheureusement, les loyalistes ne pouvaient pas faire face convenablement aux tankettes L3-38 et aux groupes de mitrailleuses Breda M1937 qui décimaient facilement les républicains. Les Chemises Noires, respectant leur réputation, ne laissaient très peu de prisonniers. Malgré ça, l'avancée fut extrêmement rapide et une grande zone située à une cinquantaine de kilomètres de la capitale espagnole est désormais aux mains des forces du CTV.

Spoiler:

Après la prise de la région de Cuenca et celle d'Alicante (sur la carte plus haut), l'avancée vers Madrid se fait plus sûre et plus vite.

Pertes italiennes : 1 755 tués
Pertes républicaines : 3 134 tués

Segunda República Española

Spoiler: