Conflits frontaliers entre le Japon et l’URSS

Conflits frontaliers entre le Japon et l’URSS

Contexte : La situation à la frontière en Mandchourie est particulièrement inquiétante pour la stabilité de l’Asie du Nord-est. La guerre civile russe a réussi à unifier l’URSS sous un seul régime, et la rapide invasion de la Mongolie par l’URSS dans cette guerre a encore plus accentué les tensions dans la région. Les soviétiques utilisent ces nouvelles routes pour influencer et armer les différents groupes chinois antijaponais. Le Japon n’est pas en reste sur les tensions, avec l’invasion de la Mandchourie, les deux empires sont désormais frontaliers et se font face. De plus, le nouveau régime anti-communiste ne semble pas prêt à laisser faire l’URSS. Deux grandes puissances ont des frontières, mais aucun accord frontalier n’a été décidé. En réalité, la situation est plus complexe, il n’y a aucune relation entre les deux pays. Le Japon ne reconnait en effet pas l’URSS, et avec sa nouvelle politique, ne risque pas de le faire. Il y a donc aucune normalisation des relations.

Pour le moment, le conflit frontalier a uniquement lieu via des incidents mineurs, et aucun coup de feu n’a été échangé. Mais les traversés de frontières sont nombreux et peuvent causer une hausse des tensions à tout moment. La frontière est poreuse. Une hausse des tensions sur celle-ci peut causer un conflit durable et violent sur une longue période, sans possibilité de négociation puisque les deux pays n’entretiennent aucune relation.

Effectifs, équipements, organisations :
Forces terrestres Japonaises :
- 10 divisions d’infanteries Japonaise de garnison en Mandchourie (150 000 hommes) + quelques brigades indépendantes
- 10 divisions d’infanterie Mandchou de défense (50 000 hommes)
Forces aériennes Japonaises :
- 10 Koku Daitai (bataillons de 24 appareils) composés chacun de 2 Chutai (escadrons).

TOUR 1 – Bataille du Lake Khasan

Nature de l'action : Depuis l’invasion de la Mandchourie par le Japon il y a quelques années, et celui du retour des russes en forces en Asie extrême oriental, les tensions entre les deux blocs n’ont cessés d’augmenter. Qui plus est, aucune relation, normalisation ou même reconnaissance de la Mandchourie de la part de l’URSS, et de l’URSS même par le Japon ne permettent pas une quelconque diminution des tensions de part et d’autre d’une frontière qui n’est reconnue par personne. L’attaque de la Pologne par l’URSS inquiète davantage le régime paranoïaque de Sadao Araki. Il faut limiter l’influence communiste en Asie, et pour cela il faut détruire l’URSS en elle-même. Mais ce n’est pas un travail facile, et la préparation est la mère de toutes les batailles.

L’armée du Kwantung est assez indépendante, mais Sadao Araki étant érigé comme héro par cette armée forte de quelque 200 000 soldats, celui-ci a un contrôle assez important sur celle-ci et de décider d’un test grandeur nature face à l’ogre soviétique. Une attaque, assez faible par rapport aux capacités militaires des deux pays, doit donc avoir lieu. Quoi de mieux qu’une région qui n’a jamais été bien définit par des tracés de frontières : le lac Khassan. Situé avec la frontière avec Chosun, colonie japonaise la plus prospère, le terrain difficile ne devrait pas permettre un avantage significatif des nouvelles technologies blindés dont le Japon manque encore. C’est pourquoi la 19ème division d’infanterie devrait s’attaquer à cette partie de la frontière.

Effectifs, équipements, organisations :
Forces terrestres :
- 19ème division d’infanterie
- 15 000 troupes environ
Forces aériennes :
- 4 Koku Daitai (bataillons de 24 appareils) composés chacun de 2 Chutai (escadrons).
- 96 appareils Type 88 / 91 / 92

Carte des actions :

Spoiler:

Détails de l'action :
Action 1
Après quelques tirs d’artillerie visant à détruire les fortifications de l’autre côté du fleuve, quelque 2 000 soldats de la 19ème division d’infanterie prennent d’assauts les 3 différents ponts qui enjambent du Tumen. Le but étant d’être le plus rapide possible. Un bataillon s’occupe des ponts au nord et sud du lac tandis que 2 derniers bataillons (tous de 500 hommes) s’occupent du milieu. Il s’agit en effet de prendre ensuite position pour établir une ligne de défense solide afin d’éviter toute contre-attaque. Des renforts de la 19ème arriveront ensuite. Pour cette opération, l’Etat-major ne peut engager au total qu’environ 7 000 à 8 000 hommes, au risque sinon d’une contre-attaque en territoire mandchou. Afin d’éviter de trop dégarnir le reste de la frontière, seul une quantité négligeable de l’armée ne sera employée, le but étant d’éviter qu’il y ait une quelconque guerre à plus haute échelle.

Chance de succès : % ; jet de dés :

Résultat de l’action :
Pertes de l’attaquant :
Pertes du défenseur :

TOUR 1 – Bataille du Lake Khasan

Détails de l'action :
Action 1

Chance de succès : 70% ; jet de dés : 27

Résultat de l’action :
Après un barrage d’artillerie des plus efficace, éliminant une grande partie des infrastructures des gardes-frontières, la 19ème division à pu avancer profondément en territoire soviétique, atteindre ses objectifs et à se retrancher pour résister à la contre-attaque russe. Ainsi, plus de 2 000 soldats japonais sont sur le territoire soviétique tandis qu’une réserve de 6 000 est disponible pour tenir la position.

Spoiler:

Pertes de l’attaquant : 2 soldats tombés dans le fleuve
Pertes du défenseur : 8 gardes-frontières, destruction de leurs infrastructures

TOUR 1 – URSS

Nature de l'action : L'offensive japonaise au niveau du Lac Khasan, proche de Vladivostok, en à surpris plus d'un. Malgré la montée des tensions depuis de nombreuses années maintenant, les forces de garde-frontière liées au NKVD n'ont pas été capable de stopper l'incursion ennemi. Il s'agit de monter une contre-offensive afin de démontrer la solidité des frontières russes. Le 39ème Corps de Fusiliers sous la direction de Grigori Shtern, composé de trois divisions d'infanterie et d'une brigade blindé équipé d'environ 30 tanks, qui était situé en réserve dans le secteur Vladivostok va se rendre sur place afin de prendre la relève des unités du NKVD. La flotte du Pacifique est mobilisée et les quelques unités aériennes maintenues à l'est, principalement équipés d'avions dépassés, le sont aussi.

Effectifs, équipements, organisations :
Forces terrestres :
- 39ème Corps de Fusiliers
- 23 000 hommes environ
Forces aériennes :
- Une quarantaine de chasseurs, des avions de liaison, quelques bombardiers.
Forces navales :
- Flotte du Pacifique.

Carte des actions :

Spoiler:

Détails de l'action :
Action 1 - Contre attaque sur la rive nord du Tumen

L'objectif de l'Armée rouge est relativement simple, profiter des renforts et en particulier de l'armement lourd arrivant de Vladivostok pour repousser les troupes japonaises retranchées sur la rive nord du Tumen et renvoyer cette racaille de son côté de sa frontière.

Chance de succès : % ; jet de dés :

Résultat de l’action :
Pertes de l’attaquant :
Pertes du défenseur :

TOUR 1 – URSS

Nature de l'action : L'offensive japonaise au niveau du Lac Khasan, proche de Vladivostok, en à surpris plus d'un. Malgré la montée des tensions depuis de nombreuses années maintenant, les forces de garde-frontière liées au NKVD n'ont pas été capable de stopper l'incursion ennemi. Il s'agit de monter une contre-offensive afin de démontrer la solidité des frontières russes. Le 39ème Corps de Fusiliers sous la direction de Grigori Shtern, composé de trois divisions d'infanterie et d'une brigade blindé équipé d'environ 30 tanks, qui était situé en réserve dans le secteur Vladivostok va se rendre sur place afin de prendre la relève des unités du NKVD. La flotte du Pacifique est mobilisée et les quelques unités aériennes maintenues à l'est, principalement équipés d'avions dépassés, le sont aussi.

Effectifs, équipements, organisations :
Forces terrestres :
- 39ème Corps de Fusiliers
- 23 000 hommes environ
Forces aériennes :
- Une quarantaine de chasseurs, des avions de liaison, quelques bombardiers.
Forces navales :
- Flotte du Pacifique.

Détails de l'action :
Action 1 - Contre attaque sur la rive nord du Tumen

L'objectif de l'Armée rouge est relativement simple, profiter des renforts et en particulier de l'armement lourd arrivant de Vladivostok pour repousser les troupes japonaises retranchées sur la rive nord du Tumen et renvoyer cette racaille de son côté de sa frontière.

Chance de succès : 75 % ; jet de dés : 41

Résultat de l’action : Malgré l'absence de supériorité aérienne soviétique qui eu le don d'énerver bon nombre des officiers responsables de la contre-offensive, l'extrême-orient semble mieux réussir à l'Armée rouge que les marais finlandais. Il aurait été difficile pour les autorités politiques soviétiques de se contenter d'une victoire en demi-teinte mais Grigori Shtern a su répondre présent pour ce test important. La contre-offensive russe se sera menée en plusieurs temps face à la farouche résistance japonaise, il aura en effet fallu plusieurs vagues d'assaut pour finir de rejeter les forces d'invasion de l'autre côté du Tuman. La large supériorité numérique et matériel soviétique (plus d'artillerie, des chars) aura permis d'emporter la décision finale. Notons tout de même qu'il aura en tout fallu deux semaines aux soviétiques depuis l'arrivée des premiers éléments du 39ème Corps de Fusiliers sur zone pour mettre fin à la bataille, les japonais se sont en effet battus jusqu'au bout quitte à encaisser de très lourdes pertes (~25% de la force d'incursion).

Pertes de l’attaquant : 3 000 pertes
Pertes du défenseur : 2 000 pertes

Fin bataille – Bataille du Lake Khasan

Nature de l'action : La contre-attaque soviétique, efficace, mais à la fois longue par sa durée, aura couté beaucoup de vie humaine de part et d’autre. Les japonais sont éjectés de l’autre côté du fleuve Tuman et y restent. Les soviétiques se contentent de reprendre le contrôle de leurs côtés du fleuve, ne risquant pas une contre-attaque vengeresse sur le territoire mandchou qui pourrait envenimer la situation.
Le résultat est donc, malgré des milliers de morts, un statu-quo ante bellum. Il faudra quelques mois à la 19ème pour se rééquiper et retrouver une division active à 100% en termes d’hommes. Côté russe, on notera sans doute que le japonais est à nouveau un ennemi redoutable, et réciproquement côté japonais en plus de l’utilité de la guerre inter-arme entre blindés, soldats, et artillerie, avec pourquoi pas l’aviation à l’avenir. Des leçons devront être tirés alors que la politique japonaise devrait ressentir les effets de cette bataille ayant couté la vie à de nombreux japonais.

Effectifs, équipements, organisations :
Forces terrestres :
- 19ème division d’infanterie
- 12 000 troupes environ
Forces aériennes :
-