[V2021] Revue de presse officielle

La répression se poursuit, la contestation s'intensifie !

Du 1er Février, date à laquelle la junte militaire réalise son putsch, au 10 avril 2021, ce sont plus de 700 civils qui ont été tués par la répression des forces de sécurité. Mais depuis une semaine, le bilan journalier ne cesse d'augmenter pour atteindre les 133 morts pour la journée du 23 mai 2021. D'après certaines sources présentes sur place, et parvenant à contourner les restrictions de la junte militaire en matière d'accès à l'information et au réseau internet, presque le double de personnes ont été arrêtés ce jour, pour être conduit dans un endroit inconnu. A l'heure d'aujourd'hui, l'opposition au pouvoir militaire estime que la barre des 1200 morts a largement été dépassé, sans pouvoir donner un chiffre fixe au vu des limites d'accès à l'information. Toutefois, le bain se sang ne freine pas la contestation, bien au contraire. Celle-ci prend de plus en plus d'ampleur. Le Mouvement rouge, nom donné par les contestataires, gagne en importance. Les grèves se poursuivent et les manifestations et les occupations des espaces publics gagnent désormais Nay Pi Taw et Mandalay. La jeunesse Birmane, rejoint par les travailleurs de la société, exigent le départ de la junte militaire et la tenue d'élections libre. Les cris d'alertes se multiplient en direction de l'étranger, notamment auprès des Nations Unies. Le Mouvement rouge implore l'ONU à prendre des mesures très rapidement pour mettre un terme aux massacres qui se produisent, et qui continueront à se produire sous la communauté internationale ne prend pas rapidement une décision.

Du côté de la junte au pouvoir, la seule réponse donnée pour le moment est celle de la violence, cependant, les plus haut dignitaires de l'armée craignent que le Mouvement rouge s'étende aux campagnes et que le pays rentre dans une guerre civile. Les conséquences de celle-ci seraient terrible sur un plan humanitaire.





Levée de boucliers à l'encontre du projet de réforme entrepris sur les armes par l'Administration Biden !

Si le président Biden a été acclamé par ses pairs, par les associations des victimes des tueries de masse et les partisans d'un contrôle plus accrue en matière de réglementation sur les armes à feu, les pro-armes du pays et bon nombre des membres du parti républicain accusent le président Biden de violer les droits et libertés fondamentales des citoyens Américains. Nombreux sont les américains qui sont insurgés d'entendre telle proposition de loi, alors que le second amendement de la Constitution garantie ce droit, instauré par les pères fondateurs. Certains sénateurs républicains ont ouvertement critiqué le président Biden, d'autres se sont permis d'affirmer qu'ils refusent catégoriquement de voir une telle loi être appliquée dans les états qu'ils représentent. C'est notamment le cas du sénateur du Texas, M. Ted Cruz qui sur Twitter a déclaré "2ND AMENDMENT BEING VIOLATED ! THOSE WHO CARES ABOUT INDIVIDUAL LIBERTIES AND THE RESPECT OF OUR CONSTITUTION SHALL REFUSE TO APPLY THAT ACT OF WAR TOWARDS US CITIZENS. TEXAS IS AND WILL STILL BE A STATE OF FREEDOM ! NEVER WE WILL EXECUTE THAT ACT ! NOT ON MY WATCH !!". C'est par ailleurs sur l'oiseau bleu que les membres du parti Républicain et autres pro-armes partagent ou repartagent des dizaines de vidéos filmant aux quatre coins des Etats-Unis des manifestations sporadique, dans lesquelles des manifestants en armes défilent dans les rues. L'une des plus importantes ayant eu lieu à Richmond en Virginie, où près de 3.500 manifestants se sont réunis spontanément à la suite d'un appel sur les réseaux sociaux. Toutefois, il est important de noter que des marches de soutien à la réforme lancée par le président Biden sont actuellement programmée par certaines associations aux victimes, de la même manière que le mouvement pro-armes prévoit lui aussi de manifester à de nombreuses reprises dans les semaines à venir.

La NRA a tenu à critiquer l'abrogation de la Protection of Lawful Commerce in Arms Act, considéré comme une véritable attaque auprès de l'industrie de fabricants d'armes qui pourtant emploi des milliers d'américains, qui pourraient se retrouver dans de complexe situations si ces fabricants venaient à devoir payer des dommages et intérêts, au motif d'une responsabilité civile qu'ils n'ont pas à engager. L'objet de ses sociétés est de vendre des armes aux citoyens américains afin de leur permettre de jouir du droit accordé par le second amendement, consacré par le texte constitutionnel. La NRA usera de tous les moyens de pression qu'elle peut pour faire annuler ce projet de réforme.





Et plus il y'a des restrictions, et plus il y'a de violations

Alors que le gouvernement Castex a pris la décision d'interdire la vente d'alcool aux personnages âgées entre 18 et 25 ans, en pensant limiter les contagions dans les milieux festifs entre jeunes, c'est tout l'inverse qui s'est produit ! Dans les grandes villes notamment, de nombreuses clichés ont circulés dans lesquelles on voit des jeunes consommer des boissons alcoolisées, pire encore ! Parfois même dans des gobelets en plastique servie par les bars ne faisant que de la vente à emporter. Et l'arrivée des beaux jours n'a pas aidé le gouvernement français dans sa démarche. A Lyon notamment, les quais de Saône et du Rhône ont fait la une des plateaux télévisées lorsque que des images ont été tournées, montrant des quais noir de monde, avec une population souvent jeune, consommant de l'alcool et ne respectant pas les gestes barrières, le tout sous le regard dépité des forces de l'ordre, qui ont eu ordre de rester à proximité, sans forcément intervenir. Pour une partie de la jeunesse, les mesures prises par le gouvernement Castex n'ont pas vraiment de sens et il est très facile de les contourner. Les applications de livraisons à domicile ne demande aucune présentation de carte d'identité avant de commander. Il en est de pour certains commerces. Et si tel est le cas, il suffit simplement de demander à une connaissance âgée de plus de 25 ans, d'acheter assez d'alcool pour plusieurs semaines. C'est un nouvel échec dans la gestion de la crise sanitaire du COVID par le gouvernement français, pointé du temps par ses opposants, et moqué par beaucoup.





Attentat à l'explosif et au fusil d'assaut à Pemba !

Alors que la ville de Palma a déjà été la cible d'une attaque de la part de djihadistes ayant prêté allégeance à l'organisation dite de l'Etat Islamique, un nouveau drame a frappé la ville de Pemba. 36 morts et 83 blessés, c'est le bilan de cette attaque à la bombe et à la kalachnikov au niveau de la cathédrale Saint-Paul de Pemba un jour de messe. L'édifice religieux a été endommagé, les vitraux détruits par le souffle de l'explosion et les impacts de balle témoignent de la violence de la fusillade entre les forces de sécurité et les terroristes. Ces derniers ont été tués au cours de la réplique des forces de sécurité. L'organisation de l'Etat Islamique a revendiqué l'attaque dans un communiqué, en postant une vidéo prise par l'un des attaquants. Le Mozambique craint que les attaques s'intensifient dans les semaines ou les mois à venir.