[Sommet] 16+1

République Populaire de Chine

Ou la Chine tout simplement

• Sommet des 16 + 1 •

Spoiler:

Pays traditionnellement invités : l'Estonie, la Lettonie, la Lituanie, la Pologne, la République Tchèque, la Slovaquie, la Hongrie, la Slovénie, la Croatie, la Bosnie-Herzégovine, la Serbie, le Monténégro, le Kosovo, la Macédoine du Nord, l'Albanie, la Roumanie, la Bulgarie et la Grèce.

Pays nouvellement invité : l'Italie

Fondé en 2012, le Format 16+1 - et désormais 17+1 avec l'adjonction de la Grèce, peut-être 18-1 si l'Italie se joint au format - désigne la coopération économique entre les 17 pays européens pré-cités et la République Populaire de Chine, comprenant notamment dans ses cartons le projet de Beijing des Nouvelles Routes de la Soie, mais il n'est pas limitatif à celui-ci. Compte tenu toutefois de l'intérêt que porte Rome à ce projet et la coopération bilatérale déjà engagée, la Chine a jugé bon d'inviter l'Italie.

Le Premier Ministre Li Keqiang, à l'initiative de l'ouverture d'un tel sommet, a rappelé les motifs qui font revêtir à celui-ci une importance capitale, plus encore que tous les précédents.

"Nos préoccupations de hier, l'instabilité régionale, la reprise économique difficile et inégale après la pandémie mondiale, se sont vu renforcées de nombreuses éléments actuels.

Il est dans notre intérêt commun à tous de trouver une Union Européenne forte et intégrée. La Chine n'a guère le souhait, ni le droit, de s'immiscer dans les affaires européennes. Mais alors que nous observons les relations intra-UE dans une mauvaise passe de leur histoire, nos partenaires doivent être assurés de notre soutien le plus total pour poursuivre sur le chemin du développement économique.

La Chine rappelle que le principe du Sommet est de promouvoir la coopération multilatérale sur une logique de gagnant-gagnant. Le Sommet ne cherche pas à promouvoir seulement les relations entre la Chine et les pays européens ici présent, mais également les relations intra-européennes elles-mêmes."

Les propositions de la Chine s'articulent autour de trois axes :


- Renforcement de la connectivité par le renforcement des investissements

La Chine propose notamment son soutien au projet de la voie ferrée qui relie les trois pays que sont la Grèce, la Bulgarie et la Roumanie - à la Lituanie, en passant par la Hongrie, la Slovaquie et la Pologne. La Chine est prête à accentuer son effort d'investissement pour la Roumanie, la Bulgarie et la Pologne qui vont assurer chacun un long segment de la voie ferrée.
Ce futur réseau ferroviaire sera en effet d'une importance cruciale pour le développement des échanges, véritable colonne vertébrale reliant la Mer Égée et la Mer Baltique.

La Chine propose en parallèle de réévaluer ses investissements ferroviaires en Estonie et en Lettonie pour assurer une transition plus directe avec la Lituanie.


- Intégration et développement commun

La Chine propose aux actuels non-membres, l'Estonie, la Lituanie, la Lettonie, la République Tchèque, la Slovaquie, la Bulgarie, la Macédoine du Nord, l'Albanie, le Kosovo, la Bosnie-Herzégovine, la Croatie et la Slovénie de rejoindre en tant que membres non-régionaux la Banque asiatique d'investissement pour les infrastructures. Cette banque qui regroupe désormais plus de 80 pays dans le monde vise à promouvoir le développement régional et cherche à répondre aux besoins d'infrastructures.

La Chine souhaite proposer aux différents États du Sommet l'élaboration d'un budget commun pour l'entretien des réseaux de transports. Il faut en effet prévoir que certains membres concentreront des nœuds de circulation plus important que d'autres, à savoir la Lettonie et la Grèce d'une part par le biais de l'arrivage maritime, la Slovaquie et la Hongrie d'autre part, par le positionnement géographie au cœur de l'Europe.


- Promotion du libre-échange

Partant d'une volonté clairement affichée de la Pologne, la Chine souhaite lancer des discussions relatives à des accords de libre-échange, ou du moins travailler au fléchissement des tarifs douaniers entre tous les pays du Format 16+1.

Conformément à la demande de Varsovie, la Chine a d'ores-et-déjà levé au bénéfice de la Pologne les barrières à l'importation relatives aux produits agricoles. Beijing est disposée à élargir ces accords préférentiels à tout membre.

Italie : L'Italie refuse de se joindre au projet, expliquant que les réformes majeures des institutions européennes dans lequel le pays a pris part l'empêchent de travailleur sereinement et clairement avec Pékin. Le pays salue cependant la proposition chinoise, preuve de bonne foi de l'Empire du Milieu.

PNJ :

Face à l'incertitude du futur mais aussi à de potentielles très juteuses enveloppes chinoises dans le futur, les projets chinois de rejoindre la Via Carpathia est acceptée.

Les pays invités acceptent également tous, sauf la République Tchèque et la Slovaquie de rejoindre la BAII.

La proposition de budget commun demande à être explicitée par les pays européens, qui souhaitent notamment savoir à quelle hauteur participerait Pékin. En ce qui concerne le libre-échange, c'est un non ferme mais poli qui se fait entendre.