Guerre civile libyenne

Guerre civile libyenne

Date de début des hostilités : 16 mai 2014
Théâtre : Libye
Contexte :

La deuxième guerre civile libyenne est un conflit opposant depuis 2014 en Libye trois gouvernements rivaux, différents groupes armés qui leur sont plus ou moins proches, dont plusieurs groupes djihadistes, ainsi que des groupes rebelles tchadiens et darfouri servant de mercenaires :

Belligérants :
- Gouvernement de salut national, soutenu par Qatar et Turquie
- Gouvernement de Tobrouk, soutenu par France, Russie, Arabie Saoudite, EAU
- Gouvernement d'union nationale, soutenu par Etats-Unis, Allemagne, Royaume-Uni, Italie
- Conseil de la Choura des révolutionnaires de Benghazi, soutenu par l'Etat Islamique, AQMI


Carte de la situation :

Spoiler:

Libye
Brève
Evénement

Il est environ midi en ce 14 mai 2019 à Tripoli, tenue par le Gouvernement d'Union Nationale. Fayez Al-Sarraj, Premier Ministre, Ministre de la Défense et Président du Conseil Présidentiel se rend au Ministère de la Défense afin de travailler avec ses généraux sur une contre-offensive contre les troupes du Maréchal Haftar pour soulager le siège de Tripoli, en cours depuis plusieurs semaines.

Alors que le convoi de Farez Al-Sarraj tourne à grande vitesse sur l'avenue principale de Tripoli pour se rendre au Ministère, encadré par la Garde Présidentielle, des crissements de pneu se font entendre. Deux véhicules percutent frontalement les véhicules militaires de tête, et bientôt des coups de feu retentissent. Le Premier Ministre est mis à l'abri par sa garde rapproché qui le force à se plaquer au sol à l'arrière de sa voiture. Bientôt les roues sont emplies d'échanges de tirs.

En rouge les véhicules attaquant le convoi:

Devant le Ministère de la Défense, un véhicule stoppe et ouvre le feu à la mitrailleuse contre les postes de garde. Les deux assaillants sont rapidement tués par les gardes du Ministère. Ceux-ci accourent vers le convoi, stoppé et sous le feu au carrefour à quelques dizaines de mètres de là. 4 hommes sont rapidement neutralisés et appréhendés par les services libyens. Ils sont caucasiens, et le gouvernement de Farez Al-Sarraj assure que les services secrets russes sont derrière cette tentative d'attentat, et dispose des preuves qui relient ces assassins aux services russes.

Sur les 6 russes, 2 sont morts et 4 en captivité. 3 gardes présidentiels sont tués dans l'assaut, mais le Premier Ministre est sain et sauf, quoi que bouleversé.

Modération de guerre :

La ligne de front de l'offensive de Tripoli s'enlise. Le maréchal Haftar n'est pas parvenu à capturer la ville mais les troupes du gouvernement n'ont pas réussi à les repousser. Située à quelques dizaines de kilomètres seulement de la capitale libyenne, la ligne de front est sporadiquement réveillée par des tirs d'artillerie et de mitrailleuse lourde de part et d'autre. On dénombre près de 450 victimes civils et militaires confondues depuis l'offensive de Tripoli.

Si une avancée majeure n'est pas faite sous peu, les troupes de Haftar devront changer de stratégie pour capturer la capitale libyenne.

Guerre civile libyenne

Le gouvernement Conte, fidèle à ses propos déjà assurés à propos de la crise libyenne, a envoyé un ultimatum aux forces du général Haftar, lors d'une conférence de presse médiatisée du chef de gouvernement, qui a ainsi déclaré que "le maréchal Haftar, en continuant l'offensive en direction de Tripoli, démontre sa volonté d'outrepasser les discussions de paix pour prendre par la force et de manière illégitime le pouvoir en Libye. À moins que les troupes d'Haftar ne se retirent sur leurs positions d'avant l'offensive d'ici une semaine, l'Italie agira afin de défendre le gouvernement de Tripoli"

Libye
Brève
Réponse du Maréchal Haftar à l'Italie

Le Maréchal Haftar a refusé l'ultimatum italien. L'Italie, irresponsable et coloniale selon certains proches de Haftar aurait réellement énervé le vieil homme ambitieux qu'est Khalifa Haftar. Celui-ci aurait rougi de colère à la lecture de l'ultimatum, avant d'insulter copieusement le peuple italien.

Modération de guerre :

Action 1 : Un raid consistant en 10 chasseurs Eurofighter (en configuration air-air) et 15 chasseurs-bombardiers Tornado (en configuration d'attaque au sol) sera menée à l'encontre de la base aérienne du régime de Haftar la plus proche de Tripoli (voir carte). Les Eurofighter ont pour ordre d'abattre sans sommation les appareils hostiles décollant pour les intercepter. Le but est de rendre inutilisable la base aérienne et détruire le plus d'appareils possibles.

Chances de succès : 85 jet de dé : 8

La base aérienne de Haftar est rendue inutilisable par les frappes italiennes, qui surprennent toute la communauté internationale. Sur le tarmac, 3 Mig-21, 2 hélicoptères Mi-17 et 1 hélicoptère Mi-24 sont détruits par l'armée de l'air italienne, soit la totalité de l'équipement sur place, portant un puissant coup aux forces aériennes de Haftar.

Action 2 : À l'aide des renseignements obtenus par Rome et ceux fournis par Washington, des missions répétées de bombardement incluant à chaque fois une poignée d'appareils seront menées dans le but de détruire des positions d'artillerie et/ou de retranchement des forces haftarites aux alentours de Tripoli (voir carte)

Chances de succès : 85 jet de dé : 82

Les missions de soutien CAS aux troupes libyennes sont également un succès pour l'Italie, et plusieurs positions sont détruites. Le Maréchal Haftar, face à une contre-offensive appuyée par l'Italie des troupes de Tripoli, ne peut que reculer. Un système de défense anti-air Shilka a par contre abîmé un Tornado italien, celui-ci a réussi à évacuer la zone et le pilote s'est expulsé au dessus de la Méditerranée. Il a été immédiatement localisé par la marine italienne qui a dépêché des secours sur place. Sain et sauf, il est de retour en Italie.

Pertes Haftar : 3 Mig-21, 2 hélicoptères Mi-17 et 1 hélicoptère Mi-24, 85 soldats tués, plusieurs bases d'artillerie détruites
Pertes civiles : 15 civils tués
Pertes gouvernementales : 40 combattants tués
Pertes italiennes : 1 Tornado (pilote sauf)

Update de la carte après l'offensive du gouvernement de Tripoli appuyée par l'Italie :

Spoiler:

La France s'inquiète des ingérences italiennes inacceptables en Libye. « Les leçons de 2011 ne semblent pas avoir été retenues » a déclaré le ministre des affaires étrangères J.-Y. Le Drian en réaction au frappes de l’armée de l’air italienne.

La France a parallèlement décidé d’augmenter son soutient à l’Armée Nationale Libyenne en réaction. La défaite infligée par les italiens à Tripoli à l’ANL menace sérieusement l’autorité de cette dernière dans le désert libyen et la France s’inquiète d’une résurgence des milices autonomes locales et du trafic d’arme trans-saharien qui va avec et qui viendra évidemment renforcer les groupes armées que l’armée française et ses alliés affrontent dans le Sahel.

Les réseaux de la DGSE dans la région seront mis au travail pour trouver des informations afin de les fournir à l’ANL et des les appuyer dans les luttes contre les trafics et le terrorisme dans la région. Par ailleurs, la France propose au maréchal Haftar l’envoi d’une centaine de membres des forces spéciales afin d’assister ses forces dans le Sahara libyen. Pour le moment, aucun livraison d'armes n'est prévu de peur de voir celles-ci perdues dans les mêmes trafics que la France souhaite endiguer.