[Guerre Civile] Guerre civile libyenne

Comme pour faire écho aux déclarations de Marianna Madia, la ministre des affaires étrangères, sur la Libye, une flotte italienne composée du Cavour, d'un sous-marin de classe Todaro, d'une frégate anti-aérienne de classe Orrizonte, de deux frégates de classe Bergamini dont l'une spécialisé dans la lutte anti-sous marine ont appareillé depuis Tarente dans la nuit du 31 aout en direction du sud, embarquant avec eux environ 200 hommes du célèbre premier régiment de la Brigade San Marco, soit l'élite de la marine italienne. La flottille italienne a pour mandat de se stabiliser non loin de Tripoli, a portée optimale de la côte pour les Harrier embarqués sur le Cavour Aucune actions militaires offensives ne seront menées pour le moment et les frégates se relayeront afin de patrouiller non loin de la côte libyenne afin de stopper et de raccompagner les embarcations de migrants qui pourront être interceptées.

La flottille italienne basée au large de Tripoli va héliporter depuis le Cavour en AW101 les 200 soldats de la Brigade San Marco dans la ville côtière de Sabratha, toute proche de l'ancienne capitale libyenne. Le reste du matériel lourd de la brigade étant ensuite transporté suite à la reconnaissance initiale depuis le porte-avion italien en LCV. L'objectif de la brigade est de prendre contact avec la population et les forces politiques et militaires locales et trouver un emplacement adapté à la construction d'un base navale relativement grande. Les soldats devront finalement débuter la construction d'un premier embryon de base afin de d'y loger et de pouvoir y accueillir plusieurs officiels de l'armée italienne. Ils seront rapidement rejoins par environ mille hommes de l'armée de terre et de l'armée de l'air dont une part d'entre eux appartenant au génie afin de mener à bien la construction de la base.

La base devrait d'ailleurs se terminer d'ici 6 mois et devra être capable d'accueillir les navires de la flotte italienne mais aussi des avions par la présence de pistes aériennes. Environ 2000 hommes devraient être présents dans la base à ce moment là et l'armée italienne tentera de maintenir une telle force de manière permanente. Un déploiement relativement massif pour l'armée italienne mais qui sera nécessaire pour le moment selon les dires de l'état major afin de mener à bien les objectifs militaires et politiques de l'Italie en Libye.


Des instructeurs de Carabinieris devraient rapidement arriver afin d'être transférés vers la base navale de Tripoli, siège de gouvernement d'union nationale, où ils commenceront à mettre en place un centre de formation afin d'y instruire la police locale lors de stages de deux semaines se répétant sur un système de roulement afin de former petit à petit l'ensemble des policier de la ville tout en en gardant suffisamment en ville afin de maintenir l'ordre.

Plus de trois mois après le début de l'intervention en Libye, la base de Sabratha, fonctionnelle mais toujours en cours d'agrandissement, est devenue le point névralgique de la présence de l'armée italienne dans le pays. Les services secrets qui prennent leur marque en Libye commence un long travail d'infiltration dans l'ensemble des belligérants de la guerre civile et en particulier l'Armée Nationale Libyenne et l'ensemble des institutions mises en place par le Maréchal Haftar et le gouvernement de Tobruk.

Une demi-douzaine d'AMX International et quatre Eurofighter Typhoon de l'armée de l'air ont rejoint la base de manière permanente en plus de six hélicoptères d'attaque A129 et huit NH90 utilitaires du corps d'aviation de l'armée de terre qui servent en particulier d'appui aux forces spéciales italiennes. La Brigade San Marco présente depuis le début de l'opération a en effet été rejoins par le bataillon « Draghi » du 185ème régime de reconnaissance ainsi que par une cinquantaine d'hommes du 9ème régiment d'assaut parachutiste. L'ensemble de ces hommes opèrent aux quatre coin de la Libye auprès des forces loyales au GNA ( gouvernement national d'accord ) mais aussi dans des missions coup de poing d'assassinats de haute personnalités jihadistes identifiées à partir du travail des services de renseignement. C'est donc un véritable travail de sape qui débute pour des forces italiennes qui ne souhaitent pas s'engager massivement dans cette guerre.

D'un autre côté, une première enveloppe de 180 millions de dollars a été investie par l'Italie au sein de la ville de Tripoli afin de participer à la reconstruction en coopération serrée avec les dirigeants de l'ex capitale libyenne. Une école a déjà été construite grâce a un financement complet par l'Italie. Les carabinieris poursuivent quand à eux leur travail de formation et une dizaine d'Iveco VM90P ont été offert depuis les stocks italiens à la police de Tripoli. Les premières commandes de Beretta AR70 ou de Beretta 92 passées par l'Italie au début de l'opération pour la police du GNA ont été livrées et d'autres sont déjà en cours d'acheminement. Ces armes permettront aux agents de la paix libyens de bien mieux faire leur travail mais les aideront aussi à mieux appliquer la formation portée par des carabinieris habitués à l'utilisation de ces armes.