Suez Canal Special Administration Zone Council

Au vu des récents développements insurrectionnels au Levant et en Egypte, la France demande la tenue d'une réunion extraordinaire du SCASZ-C et demande la validation, à l'unanimité comme le veut le règlement de ce conseil, des mesures suivantes :

- Extension du droit de présence militaire, actuellement restreint à 800 soldats britanniques et 800 soldats allemands, à une force ne dépassant pas 1 000 soldats britanniques, 1 000 soldats allemands, 750 soldats français et 750 soldats ottomans.

- Evacuation forcée des populations civiles arabes des villes se trouvant sur les berges du Canal, à savoir notamment : Ismaila, el-Qantara, Fayed, et les villages qui seront repérés, afin de créer une zone sécurisée.

La France vote POUR.

Le représentant britannique approuve.

Renforts français :

Le 2 février, suite à l'accord du conseil, 750 soldats français dont 200 légionnaires débarquent à Port Saïd et rejoignent la garnison.

EGYPTE
Brève
Evènement

Après décision du Conseil d'Administration du Canal de Suez et unanimité, le début du mois de février voit l'expulsion violente de tous les habitants arabes des villes situées le long du Canal. Celle-ci est effectuée par les troupes britanniques, allemandes et françaises, les troupes ottomanes ne prenant pas part dans les faits car pas encore déployées sur place.

Les expulsions sont violentes, et si les images de longs convois de civils à travers le désert ou embarquant sur des esquifs à Port Saïd et Suez couvrent la presse égyptienne, elles cachent la réalité de nombreux accrochages entre les évacués forcés et les puissances européennes. La ville d'Ismaila résiste brièvement et un légionnaire français est grièvement blessé par un civil égyptien. On dénombre du côté des habitants de ces villes et villages désormais fantômes plusieurs centaines de blessés mais aucun mort enregistré.

La nouvelle de l'expulsion se répand dans toute l'Egypte et le monde arabe au sens large. Elle dégoûte, et nourrit une profonde colère premièrement contre le Royaume-Uni, l'Allemagne et la France qui sont perçues comme exerçant une autorité impérialiste et colonialiste sans aucune limite ; mais aussi envers l'Empire Ottoman qui semble bien avoir approuvé la mesure.