Congrès russo-ottoman de Trébizonde

C'est dans la ville portuaire de Trébizonde que le Congrès de paix russo-ottoman s'ouvre à la fin du mois de février 1918.

Enver Pasha lui même, Ministre de la Guerre, est sur place afin de gérer les négociations. Le chétif albanais est en effet arrivé dans la ville pour mener lui même les négociations, au vu de l'importance de la paix avec la Russie.

Enver Pasha lui-même à Trébizonde

C'est dans l'ancien palais d'un marchand grec qu'auront lieu les négociations, réquisitionné par l'armée ottomane. La délégation russe est attendue avec impatience.

Paix de Trébizonde

La délégation envoyée par la Russie à Trébizonde n'aura pas le pedigree de celle de l'Empire ottoman. Pour des raisons évidentes de guerre mondiale et de fourberie allemande, Alexandre Kerenski est bien trop occupé à gérer la défense de la République pour aller à Trébizonde. C'est donc Azat Chapaev, un haut-fonctionnaire SR d'origine tatare, qui a été désigné. Les demandes russes sont fort simples :

- Cessation des hostilités
- Pas de réparations de guerre
- L'Empire ottoman abandonne toute revendication sur les territoires russes ne faisant pas partie de la RD de Géorgie ou de la RD d'Arménie
- La République russe reconnaîtra les frontières sur lesquelles s'accorderont, par la diplomatie ou la guerre, l'Empire ottoman et la RD de Géorgie d'une part ; l'Empire ottoman et la RD d'Arménie d'autre part

L'Empire ottoman accepte les propositions russes et signe le traité de Trébizonde.