Rencontre de Vérone

Empire Allemand
Deutsches Reich

- Échanges de prisonniers de guerre.
- Reprise du commerce et tarifs agricoles avantageux pour l'Allemagne et l'Autriche-Hongrie.
- Concessions territoriales suivantes de l'Empire Austro-Hongrois au Royaume Italien : le Trentin-Haut-Adige, la Marche julienne, la péninsule d'Istrie, les quatre îles de l’Adriatique (Cherso, Unia, Lussino et Lagosta), la ville de Zara en Dalmatie, l'ensemble du Tyrol.
- Établissement d'un protectorat italien sur l’Albanie avec l’accession au trône princier d’un noble italien, avec condition de ne pas accepter d'hébergement de troupes Alliés.

Dans l’ambiance feutrée du Palazzo della Ragione de Verone, la délégation italienne hôte de cette conférence écoute attentivement les différents points de vue des puissances centrales. Si tout avait été négocié en amont avec Berlin, il ne restait plus que des points de détails avant de conclure en l’espère une paix des braves.

Sans plus attendre la question du particularisme Tyrolien soulevée par l’Empire Allemand est très vite acceptée. Rome comprend les inquiétudes de Berlin sur ce sujet et ce dit prêt à protéger la communauté germanophone, en accordant une autonomie en ce qui concerne la police, l’éducation et la culture. Cette autonomie du Tyrol se traduira dans les faits par l’instauration d’un Conseil de la province (organe législatif) et par une présidence de la province (organe exécutif, avec un président et des assessori, adjoints). Bien entendu les tyroliens seront libres de former des partis politiques librement.

Pour ce qui est du deuxième point concernant le Vorarlberg, le Royaume d’Italie est en accord avec la position des envoyés du Kaiser. Cependant, ce référendum qui devra intervenir à la fin de la guerre pour être le plus juste possible. Outre cela, les diplomates italiens souhaitent rajouter une troisième option à la population du Voralberg le rattachement à la Confédération Helvétique, si et seulement si cette dernière est d’accord. En attendant, Rome propose pour éviter tout enclavement trop brutal avec la Double-Monarchie, d’établir un régime spécial de circulation des habitants dans le futur Tyrol italien afin de faciliter la circulation des personnes.

Dans la foulée les représentants italiens tiennent à rassurer la délégation de la Sublime Porte, Rome respectera ses engagements pris lors de la signature du Traité d'Ouchy. Le Dodécanèse sera bien entendu restitué à l’Empire Ottoman, mais ne pourra pas être rendu immédiatement. En effet, les prérequis ne sont pas remplis en raison du conflit mondiale actuel. Il est donc proposé que le Dodécanèse soit rétrocédé au plus tard 24 mois après la fin de la guerre qui oppose les ottomans à l’entente.

Dernier point que souhaite aborder l’Italie est le statut de neutralité à venir. Rome aura donc le droit de commercer (marchandises et capitaux) librement et sans limitation avec n’importe quelle nation. Certes, l'Allemagne et l'Autriche-Hongrie auront des tarifs agricoles avantageux dans la limite des produits qu’elle pourra exporter.

Si cette dernière précision et l’ensemble des points précédemment présentés sont acceptés par les puissances centrales, c’est à dire l’Empire Allemand, l’Empire Austro-Hongrois, l’Empire Ottoman, le Royaume de Bulgarie et le Royaume de Roumanie, l’Italie pourra entamer la validation du Traité de Vérone, avec tout d’abord l’établissement d’un armistice de 3 mois afin d’avoir l avis du parlement italien et d’obtenir l’accord du Roi Victor Emmanuel III.