Rencontre interopérationnelle d'Istanbul

Le gouvernement ottoman invite des représentants des Empires allemands et autrichiens à se joindre aux côtés d'une délégation roumaine à un sommet à Constantinople afin de coordonner au mieux les efforts de guerre contre l'Empire de Russie.

Palais de Sara, lieu de la rencontre

L'Empire ottoman tient surtout à assurer que la communication entre l'Allemagne, l'Autriche-Hongrie, la Roumanie et la Sublime Porte se fasse sans accrocs.

A Vienne, c'est la panique. Le front italien vient d'exploser. L'Autriche-Hongrie est formelle, elle devra dégarnir les fronts des Balkans (actuellement 150.000) et Russe (actuellement 350.000).
L'Autriche-Hongrie pense retirer 50.000 soldats des Balkans, où les troubles en Grèce semblent pouvoir donner du répit aux armées des puissances centrales. La décrépitude de l’Autriche-Hongrie est telle que elle propose à la Roumanie la gestion militaire du secteur relevant de la Bucovine (ce qui correspond à une extension du front roumain jusqu'à Stanyslaviv), en sachant que une fois les troupes roumaines posées sur une région qu'elle revendique, cette occupation sera permanente, pour pouvoir libérer 50.000 soldats de Russie.

Elle appelle aussi à l'aide à toutes les puissances qui le peuvent (donc surtout l'Allemagne) pour l’assister sur le front italien.

L'Empire ottoman répond à l'appel à l'aide de Vienne et envoie 20 000 hommes combattre dans les Balkans.