Politique de sécurité et de défense commune

L'Allemagne, soucieuse de répondre aux demandes de ses partenaires européens, propose d'entamer une discussion sur l'approfondissement de la Politique de sécurité et de défense commune.

Berlin propose les lignes de conduite suivantes, qui intéressent particulièrement la République fédérale.

- Mise en place d'une structure fixe et permanente d'un corps de réaction rapide et polyvalent capable de se déployer de manière véloce en Europe et à proximité immédiate.

- Mise en place d'une force aérienne polyvalente et fixe.

- Mise en place d'une force navale polyvalente et fixe.

- Définir les missions du corps européen d'action rapide comme relevant de la protection de l'intégrité territoriale des Etats membres de l'Union Européenne, de la protection de la sécurité physique des citoyens de l'Union Européenne, de la protection des Droits de l'Homme et de la mise en place lorsque la situation l'exige de missions de protection des populations civiles en situation de danger de mort.

La République Française propose dans ce cas que le Corps de réaction rapide européen (Eurocorps) basé à Strasbourg soit largement développé, avec l'arrivée de nouvelles nations cadres comme membres permanents et l'augmentation des effectifs alloués au corps. Ses missions s'alignent déjà sur les valeurs prônées par l'Allemagne avec plusieurs missions à son actif relevant notamment d'un mandat de l'ONU comme c'est le cas encore aujourd'hui au Sahel. Les institutions sont là, ils suffit finalement de mettre les moyens à disposition et il appartient à chaque nation européenne d’œuvrer à l'effort commun. La République Française est prête à intensifier fortement sa participation à la CRR-E pour peu que les nations européennes témoignent de leur volonté à organiser une réponse européenne aux enjeux du monde moderne.

Concernant les forcées aériennes et navales, Paris propose tout simplement de les intégrer au CRR-E afin d'en centraliser la gestion.