Rencontre de Bratislava

Rencontre de Bratislava

Semyon Budyonny, en charge des autorités d'occupation militaire en Slovaquie propose aux instances politiques de facto représentatives de l’État tchécoslovaque de se rencontrer à Bratislava afin d'organiser la suite de l'occupation soviétique.

Si Moscou a d'ors et déjà reconnu la légitimité des insurgés de Prague en tant qu'héritiers de l'ancien gouvernement déchu par l'invasion allemande, l'URSS propose la signature d'un traité d'amitié réaffirmant cela et offrant une légitimité supplémentaire aux insurgés. Celui-ci inclurait en particulier une condamnation ferme de volkisme et de ses crimes avec la possibilité de l'une comme l'autre des parties de faire appel à l'autre en cas de résurgence de l'expansionnisme allemand. Serait aussi déclaré l'affirmation commune de l'attachement à la démocratie, au pacifisme et à la justice sociale ainsi que la volonté de l'URSS comme de la Tchécoslovaquie de participer au développement de l'humanité par la paix et la prospérité économique.

Est aussi proposé la signature d'un pacte de non-agression de 5 années renouvelables, marquant la volonté soviétique de s'affirmer dans l'espace diplomatique différemment que lors des dernières campagnes militaires menées dans l'est européen.

Finalement, l'URSS, très peu touchée par la guerre au contraire de la Tchécoslovaquie, propose d'appuyer économiquement le retour à la normal des premiers mois mais aussi la future reconstruction du pays par le biais de prêts longs et à taux d’intérêt nul ainsi que de livraison gratuite de produits de premières nécessités. En fonction de la rapidité de relèvement de l’État tchécoslovaque, l'Armée rouge propose d'évacuer la Slovaquie d'ici une à deux années, un premier point d'étape en ce sens pourrait être fait d'ici six mois.

Insurgés tchèques
Réponse PNJ
Evènement

La représentation politique de l'insurrection tchèque accepte les propositions soviétiques.