[UK-France-Grèce] Conférence de La Valette

Conférence de La Valette

La position française, à la conférence de La Valette, se base autour de deux exigences suivantes :
- le retour aux frontières d'avant-guerre entre la Grèce et la République de Turquie, cette dernière étant considérée comme héritière de l'Anatolie et non de la RSF turque (la diplomatie française voyant venir les pirouettes grecques en la matière)
- le retrait de toute force militaire grecque du territoire turc, et vice-versa

Royaume-Uni
Réponse PNJ

Londres enjoint son allié grec à stopper net toute nouvelle offensive en Anatolie et à conserver ses positions actuelles, en attendant la résolution (ou non) du conflit par la voie diplomatique : il est temps de préserver durablement la paix en Méditerranée face à la menace communiste. C'est en effet cet engagement (notamment en Italie et en Iran) qui monopolise la diplomatie britannique ; l'arrivée de Kemal marque d'ailleurs un recul de l'influence soviétique dans le monde méditerranéen. Toutefois, le Royaume-Uni annonce d'ores et déjà qu'une nouvelle pénétration kémaliste en territoire grec asiatique amènerait à une rupture de ces négociations et à un soutien britannique envers Athènes. En ce sens, le Premier ministre britannique espère que le premier allié français saura raisonner Antalya et à faire assoir Atatürk autour de la table des négociations ; Londres s'engageant à faire de même avec la Grèce immédiatement, nation partenaire qui fera sans doute le premier pas.

La Turquie, meurtrie par la Grèce, refuse un simple retrait et retour à la normale des relations entre la Grèce et notre nation.

Le Général Inönü, qui n'a pas eu long chemin à faire pour se rendre à Constantinople pour y prendre un avion diplomatique et se rendre à La Valette avec son staff diplomatico-militaire. Ayant troqué l'uniforme de Général de l'Armée Turque pour un costume occidental, le fidèle allié de Mustafa Kemal exige les conditions suivantes à la paix :

Inönü à Malte

- L'abrogation du Traité de Constantinople et de toutes les limitations imposées à la Turquie par la Grèce.
- Un paiement de 5 milliards de dollars de la part de la Grèce en indemnités de guerre et comme punition pour avoir causé famine et la mort de près d'un million de civils turcs ainsi que destruction. Ces 5 milliards pourront être payés en dollars ou en vivres/matériel militaire/navires de guerre.
- La cession de la province de Marmaris/Fehtiye à la Turquie, en raison de l'accord signé avec l'Italie qui voyait, de principe, l'entièreté du territoire italien en Anatolie rétrocédé à la Turquie et qui fut brisé par les troupes italiennes de concert avec les extrémistes du gouvernement grec.

Le territoire de Marmaris face à Rhodes. Carte proposée par la Turquie.

Le Royaume-Uni signe le traité.