[France-UK-Japon] Conférence de Rouen

Conférence de Rouen

NOTE : Les discussions internes à la conférence sont gardées secrètes. Dans le contexte du RP, il peut être considéré que des rumeurs sur la base de fuite parviennent aux autres nations. Un compte-rendu de la conférence adressé à la communauté internationale sera publié au terme de celle-ci.

Le ministre des affaires étrangères de la République Française, représentant du pays à la conférence avec ses homologues nippo-britanniques, commence les discussions dans des propos préliminaires, en énonçant les sujets qui préoccupent particulièrement à Paris, concernant la Société des Nations.
- La décision définitive des Etats-Unis de ne pas rejoindre la SDN rend bien plus difficile la constitution d'un coeur de pays à même d'intervenir pour assurer la sécurité collective.
- L'inaction première de la Société des Nations, dans les cas iranien et bulgare, rend désormais bien plus difficile la systématisation du recours à la SDN. Le blocage fait par la Roumanie des mesures de rétorsion au secours de l'Iran, membre attaqué de la Société des Nations, est également la preuve de la volonté de puissances expansionnistes et bellicistes à totalement bloquer tout esprit de sécurité collective et de maintien de la paix par la communauté internationale.
- Le communisme, et les révolutions communistes à l'international, posent un nouveau défi à la sécurité internationale. Si, dans les faits, les révolutions communistes sont officiellement des troubles internes, l'encouragement et l'activisme de l'Internationale Communiste prouve bien que la main de Moscou se retrouve systématiquement derrière celles-ci.

Ainsi, pour Paris, les solutions sont à trouver dans l'affirmation de plusieurs principes. Le premier d'entre eux est la mise en œuvre d'une liaison diplomatique sincère et systématique entre Paris, Londres et Tokyo (puis Rome) pour juger des mesures à proposer et prendre en cas de crise internationale. La seconde est de considérer les troubles communistes comme des menaces relevant du principe de sécurité collective. Enfin, concernant le second problème, Paris est perplexe et attend de voir la réaction de ses partenaires.

Conférence de Rouen

Au vu des récents événements de Mandchourie, et constatant le refus de fait de l'Etat japonais de faire appel à une commission de la SDN, il est poliment fait comprendre au prince Tokugawa Iesato que les conditions pour que la conférence parvienne à terme ne sont plus réunies, le Japon n'ayant plus l'autorité morale d'influer sur la suite de la SDN. Paris propose de se contenter d'un communiqué décrivant l'impossibilité fonctionnelle de mettre en œuvre la SDN au-delà des principes.