Le Plan R

Le Plan R

........La guerre civile bulgare est terminée depuis le succès de l’intervention roumaine. Depuis, les deux pays ont entamés un processus d’unification et le Directoire s’occupe de la transition et incarne à l’international les deux républiques paysannes. Les tensions dans la région ont franchie un nouveau palier depuis les menaces Serbes à l’égard de la révolution verte. Belgrade digère mal l’unification des deux républiques populaires et l’intervention roumaine qui sauva la démocratie bulgare. Heureusement, les deux peuples qui fraternisent peuvent peut-être compter sur un acteur qui revendique sa place dans la région, l’Organisation révolutionnaire intérieure macédonienne. Le peuple macédonien est opprimé entre la Yougoslavie et la Grèce. Avec les Bulgares, les relations sont froides, du fait de la peur de l’ORIM des attentions paysannes et du soutien plus ou moins prononcé de celle-ci pour les nationalistes défaits lors de la guerre civile. La cause de libération nationale de l’ORIM est désormais un objectif de premier plan pour la diplomatie secrète verte. L’autoritarisme serbe aux manettes de la Yougoslavie est une nouvelle étape dans l’éradication de la civilisation macédonienne par Belgrade. Une coopération fait sens du côté de Bucarest, qui se propose de sponsorisé l’ORIM en lui fournissant financements, armes et munitions pour mener sa lutte de libération nationale. Aussi, l’ORIM pourrait installer ses quartiers secondaires dans la ville de Montana au nord de la Bulgarie. L’espoir qu’entretient Bucarest est que les actions de l’ORIM se tournent vers la Yougoslavie, plus divisée que jamais à cause de la répression de ses minorités et des opposants politiques. Cette base servira aussi de centre d’entraînement pour l’organisation et de hub logistique. Le Directoire ne pose pas de conditions particulières à l’ORIM contre cette accord, il n’est pas question d’influencer idéologiquement l’organisation, seulement d’une association dirigée principalement (mais pas que) vers la Yougoslavie et devant mettre en place les conditions pour la création d’un État national macédonien.