Négociations Allemagne Tchécoslovaquie

Les Sudètes demandent la réunification. L’Allemagne ne peut pas accepter cela, c'est trop risqué. Pourtant, elle se doit d'aider les Sudètes inquiétés par la situation en Tchécoslovaquie. Contrairement au gouvernement polonais, de prime abord hostile et paranoïaque, le gouvernement tchécoslovaque de Masaryk a des intérêts communs avec l'Allemagne. A savoir, la stabilité et l’intégrité de la Tchécoslovaquie, et donc la sécurité des sudètes.En s'inspirant du précédent polonais, le gouvernement allemand compte sécuriser l'argent des sudètes en facilitant leur accès à l'Allemagne, personnes comme biens, mais aussi l'accès des capitaux allemands en Tchéquie. En diversifiant les investissements sudètes, on diminue leurs risques après tout. De plus, des investissements allemands en Tchéquie et une facilitation du commerce devrait stabiliser par l'abondance cette région de la Tchécoslovaquie quasi enclavé par l’Allemagne.
De ce fait, l'Allemagne propose:

-Abaissement des douanes entre l’Allemagne et la Tchécoslovaquie
-Facilitées d’investissements en République Tchèque des industriels allemands
-Facilitées d’investissements des industriels tchécoslovaques [en principe tous, mais la majorité d'entre eux sont sudètes] en Saxe, en Basse Silésie et dans la région de Nuremberg
-Libre circulation des Sudètes le long de la frontière germano-tchécoslovaque

Il est aussi entendu que l’acceptation de ce traité devrait calmer les peurs des germanophones, et retirer une épine du pied de Masaryk et sa quête de stabilité et d'unité par la croissance économique.

Après négociations, seule la cause "Libre circulation des Sudètes le long de la frontière germano-tchécoslovaque" est accepté, la Tchécoslovaquie préférant orienter son économie vers l’Europe centrale, malgré leurs l’instabilité et celle de cette région.
La Tchécoslovaquie fait aussi savoir que ils préfèrent la stabilité procurée par une alliance avec la France, qu'ils ont accepté, plutôt que par des interactions économiques allemandes.