Operasyon Makarna
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Operasyon Makarna
La paix signée avec la France, et l'armistice avec la Grèce libèrent l'Armée du Peuple Turc pour la libération des terres occupées par l'Italie. En effet, l'Italie tout comme la France, la Grèce, le Royaume-Uni et l'Arménie a procédé à une invasion et occupation de l'Anatolie, bien qu'infinement moins brutale que l'occupation grecque.
En effet, les relations entre la Turquie et l'Italie ne sont pas exécrables, comme elles peuvent l'être avec la Grèce et dans une moindre mesure les hommes de Clémenceau au Levant. Les réfugiés turcs en zone d'occupation italienne sont traités de manière décente, et la zone a même servi de refuge pour plusieurs dizaines de milliers de turcs fuyant l'avancée des armées grecques et les meurtres subséquents.
Il reste toutefois inacceptable que l'Italie occupe le territoire de la République, et pour y remédier, alors que des négociations secrètes n'ont pas abouti, l'Armée du Peuple Turc lance une attaque d'envergure pour se saisir de la ville d'Antalya, principal port sur le continent et ligne de ravitaillement italienne.TOUR 1 - Attaque de la ville d'Antalya
Nature de l'action : L'assaut sur la ville d'Antalya doit permettre aux troupes turques de se saisir de la ville et de forcer la main à une solution pacifique à l'occupation italienne de l'Anatolie.
Effectifs, équipements, organisations :
Forces terrestres :
- 75 000 soldats de l'Armée du Peuple Turc
- ~60 canons d'artillerie britannico-soviétiques
Forces maritimes :
- /
Forces aériennes :
- /
Carte :
- Ville d'Antalya en rouge sur la carte de la Turquie.
- Rouge = action 1
- Orange = action 2 si action 1 est un succès
- Spoiler:
Détails de l'action :
Action 1
Les 75 000 hommes de l'Armée du Peuple Turc, faisant face à un nombre de soldats italiens estimés entre 30 000 et 40 000 (40 000 étant le nombre de soldats italiens dans toute la Turquie italienne (validé avec Alaminsk)) s'élanceront depuis le territoire libre de la République vers la ville d'Antalya. L'objectif est dans un premier temps de sécuriser un périmètre autour de la ville d'Antalya, profitant des montagnes encerclant la ville pour établir des positions défensives.
La Turquie compte sur un retrait des troupes italiennes pour défendre le joyau que représente Antalya, mais aussi un soutien de la campagne pour appuyer les troupes professionnelles.
Fefvzi Çakmak en personne sera présent en tant que Ministre de la Défense afin de mener les opérations militaires. Il coordonnera, avec l'appui des officiers bolchéviques présents dans l'Armée du Peuple Turc, la mise en place d'une stratégie combinant assaut d'infanterie de masse et appui d'artillerie, qui sera elle tractée à travers les montagnes à l'aide de chevaux ou d'ânes s'il le faut.
Troupes turcs menant l'assaut
Action 2
Cette action n'aura lieu que si l'action 1 est un succès.
Les troupes turques, après une courte pause de 48 à 72h dans les montagnes pour mettre en place un dispositif défensif, se dirigeront vers la côte et la ville d'Antalya. Celle-ci sera bombardée par l'artillerie disposée dans les hauteurs, tandis que l'infanterie turque avancera en masse vers les faubourgs nords et ouest de la ville d'Antalya afin de s'en saisir.
L'Armée du Peuple Turc a pour ordre de respecter les soldats italiens et de ne mener aucun massacre envers eux. Cet ordre, expréssement donné par le Ministre de la Défense, vise à la fois à protéger la population civile turque de représailles italiennes, mais est également un gage de respect envers le Royaume d'Italie, qui a su bien traiter les populations civiles jusqu'à présent et se battre avec honneur.
Re: Operasyon Makarna
Modération de guerre
Operasyon Makarna
Action n°1 – Déploiement sur le territoire
Chances de succès : 70% ; jet de dés : 97 [DEFAITE TOTALE]
En dépit d’un plan plutôt bien pensé par l’état-major turc, l’opération Makarna est un fiasco total. Les Italiens, maîtres de la région depuis près de trois ans désormais, tiennent fermement leurs positions et affrontent avec une vaillance qu’on ne leur soupçonnait pas – eux si prompts à être bolossés par n’importe quelle armée africaine – les soldats de l’Armée du Peuple Turc qui, s’ils sont quasiment le double des effectifs Italiens, restent largement moins bien équipés et moins bien formés. La débâcle est totale, tandis que les troupes turques sont contraintes de battre en retraite, essuyant de lourdes pertes. Parmi elles, le ministre de la Défense, Fefvzi Çakmak, qui après s’être bravement battu, a été grièvement blessé et amputé de sa jambe droite, mais qui a pu être rapatrié en Turquie.
Pertes turques : 5000 morts, 8500 prisonniers
Pertes italiennes : 1200 morts
Action n°2 – Siège d’Antalya
Chances de succès : action annulée à la suite de l’échec de la première
Bureau- Vox Bureauli
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Re: Operasyon Makarna
Regno d’Italia
Campagne de Lycie
Depuis l’effondrement de l’Empire ottoman en 1919 à la suite de la Grande Guerre, les alliés occupent de nombreux territoires turcs. Antalya, où subsiste une importante communauté italienne urbaine et dans les environs, est dès lors occupé par les forces italiennes qui attendent la signature du traité de Sèvres. Ce dernier, ratifié en août 1920, accorde à l’Italie les zones suivantes : la possession du Dodécanèse et de la Libye et la mise en place d’un mandat sur Antalya et son arrière-pays sous le nom de Lycie. De plus est créée une zone méditerranéenne protégée (ou ZMP, de jure ottomane) en Anatolie méridionale au sein de laquelle l’Italie peut poster des troupes, y intervenir politiquement, économiquement et militairement pour défendre les droits et la sécurité des communautés italiennes et y bénéficier de la liberté totale de circulation, de commerce et d’entreprendre. Ce texte, plutôt avantageux pour Rome, lave partiellement l’affront subi à Versailles et Saint-Germain-en-Laye : les Italiens étendent leur empire colonial et leur mainmise sur la Méditerranée orientale, même si au détriment des Turcs.
Depuis plus de deux ans maintenant, un contingent italien est présent en Anatolie. Commandé par le maréchal Armando Diaz, grand stratège et vainqueur de la bataille de Vittorio Veneto mettant à genoux l’Autriche-Hongrie, le haut gradé a établi son quartier général à Antalya. En août 1920, après la signature du traité, le maréchal Diaz reçoit des directives de la part du ministre de la Guerre Enrico Caviglia :
– fortifier la présence en Lycie
– ne laisser aucune armée étrangère pénétrer en Lycie
– éviter tout trouble à l’ordre public entre les communautés
– contrôler et accueillir tous les réfugiés dans des camps séparés
– garder une voie de communication terrestre avec le mandat français en Cilicie
– n’entreprendre aucune incursion dans la ZMP si ce n’est en cas de représailles turques ou grecques envers la population italienne
À la tête de quelques milliers d’hommes, le maréchal Diaz a beaucoup de mal à atteindre ces différents objectifs. En effet, la situation en métropole étant catastrophique, le gouvernement n’est pas très enclin à envoyer des renforts alors que les Grecs enchaînent victoire sur victoire contre les insurgés. « Laissons-les faire le travail pour nous », comme certains l’affirment au sein du ministère de la Guerre. Les Turcs d’ailleurs ne s’attaquent pas aux communautés italiennes et la guérilla en Lycie reste un phénomène inexistant, les troubles se cantonnant à des conflits entre Grecs et Turcs. Le tout matraqué par les soldats de Rome. Cependant, la situation change en mai 1921 après dix mois d’existence du mandat. Les troupes d’Athènes, chassées d’Ankara par Atatürk, décident de signer un armistice pour marquer une pause bien nécessaire. Le conflit a duré énormément de temps pour les deux parties et le bilan humain est catastrophique. En outre, les Français décident de débarquer jusqu’à 60 000 hommes en Cilicie et d’attaquer l’ennemi kémaliste à Diyarbakir, histoire de faire pression. C’est dans cette nouvelle dynamique que le gouvernement italien se décide à agir.
À partir de l’hiver 1921, la campagne de Lycie est véritablement lancée par le Royaume d’Italie. Les IIIe et IVe corps d’armée sont débarqués à Antalya et déployés en Lycie (Rhodes jouant le rôle de base arrière en cas de défaite) : 3 divisions d’infanterie de ligne, 1 division d’Alpini, 1 régiment d’artillerie, 3 batteries d’artillerie lourde et 2 escadrons d’automitrailleuses. Le tout est accompagné d’une armada d’une vingtaine de bâtiments (dont 4 dreadnoughts) pour protéger les côtes et assurer le lien avec Rhodes et la métropole. Un aérodrome est en outre construit dans les environs d’Antalya pour pouvoir accueillir quelques escadrilles d’avions de reconnaissance et de bombardiers. Même si c’est pour éloigner l’opinion publique en métropole des troubles politiques, ce déploiement conséquent donne enfin les moyens au maréchal Diaz de réaliser sa mission.
Pendant un an, les troupes italiennes s’occupent à fortifier Antalya et les grands axes routiers menant à la côte (il n’y a pas assez de troupes pour aller dans les montagnes). Les relations sont plutôt cordiales avec les Turcs, et près d’un million d’entre eux sont accueillis dans des camps de réfugiés créés par le maréchal Diaz et surveillés par les soldats de Rome. La situation est donc calme, même si les maladies tuent une part non négligeable de l’infanterie qui est immédiatement remplacée par le gouvernement, non sans créer des mutineries dans les rangs. Mais la situation change en décembre 1922 : la France signe la paix avec la République turque, alors que son armistice avec Athènes est toujours de vigueur. De fait, l’Italie se retrouve isolée et les Anatoliens en profitent pour attaquer Antalya. Fort heureusement, les défenses et l’expérience du maréchal Diaz douchent les espoirs turcs. Fefvzi Çakmak est repoussé avec facilité, malgré la mort de 1 200 soldats italiens. Se concertant avec les partenaires grecs, Diaz hésite à lancer une contre-offensive, mais l’implosion de la République turque trouble la situation. Les troupes italiennes, aussi fatiguées par des années d’occupation, voient des révoltes exploser dans les camps de réfugiés et dans les villes. De plus, certains soldats voient d’un bon œil la création de la République populaire et libre de Turquie voisine de la Lycie : elle leur rappelle ce qui pourrait se passer en métropole. Ainsi, en janvier 1923, le maréchal Diaz renforce ses défenses à la frontière du mandat en diminuant le nombre de troupes présentes à Antalya. Qui sait ce qu’il se passera dans les prochaines semaines en Anatolie italienne, influencée par les affaires en métropole.
Depuis plus de deux ans maintenant, un contingent italien est présent en Anatolie. Commandé par le maréchal Armando Diaz, grand stratège et vainqueur de la bataille de Vittorio Veneto mettant à genoux l’Autriche-Hongrie, le haut gradé a établi son quartier général à Antalya. En août 1920, après la signature du traité, le maréchal Diaz reçoit des directives de la part du ministre de la Guerre Enrico Caviglia :
– fortifier la présence en Lycie
– ne laisser aucune armée étrangère pénétrer en Lycie
– éviter tout trouble à l’ordre public entre les communautés
– contrôler et accueillir tous les réfugiés dans des camps séparés
– garder une voie de communication terrestre avec le mandat français en Cilicie
– n’entreprendre aucune incursion dans la ZMP si ce n’est en cas de représailles turques ou grecques envers la population italienne
À la tête de quelques milliers d’hommes, le maréchal Diaz a beaucoup de mal à atteindre ces différents objectifs. En effet, la situation en métropole étant catastrophique, le gouvernement n’est pas très enclin à envoyer des renforts alors que les Grecs enchaînent victoire sur victoire contre les insurgés. « Laissons-les faire le travail pour nous », comme certains l’affirment au sein du ministère de la Guerre. Les Turcs d’ailleurs ne s’attaquent pas aux communautés italiennes et la guérilla en Lycie reste un phénomène inexistant, les troubles se cantonnant à des conflits entre Grecs et Turcs. Le tout matraqué par les soldats de Rome. Cependant, la situation change en mai 1921 après dix mois d’existence du mandat. Les troupes d’Athènes, chassées d’Ankara par Atatürk, décident de signer un armistice pour marquer une pause bien nécessaire. Le conflit a duré énormément de temps pour les deux parties et le bilan humain est catastrophique. En outre, les Français décident de débarquer jusqu’à 60 000 hommes en Cilicie et d’attaquer l’ennemi kémaliste à Diyarbakir, histoire de faire pression. C’est dans cette nouvelle dynamique que le gouvernement italien se décide à agir.
- MARÉCHAL ARMANDO DIAZ :
À partir de l’hiver 1921, la campagne de Lycie est véritablement lancée par le Royaume d’Italie. Les IIIe et IVe corps d’armée sont débarqués à Antalya et déployés en Lycie (Rhodes jouant le rôle de base arrière en cas de défaite) : 3 divisions d’infanterie de ligne, 1 division d’Alpini, 1 régiment d’artillerie, 3 batteries d’artillerie lourde et 2 escadrons d’automitrailleuses. Le tout est accompagné d’une armada d’une vingtaine de bâtiments (dont 4 dreadnoughts) pour protéger les côtes et assurer le lien avec Rhodes et la métropole. Un aérodrome est en outre construit dans les environs d’Antalya pour pouvoir accueillir quelques escadrilles d’avions de reconnaissance et de bombardiers. Même si c’est pour éloigner l’opinion publique en métropole des troubles politiques, ce déploiement conséquent donne enfin les moyens au maréchal Diaz de réaliser sa mission.
- ARDITI DEBARQUANT EN LYCIE :
Pendant un an, les troupes italiennes s’occupent à fortifier Antalya et les grands axes routiers menant à la côte (il n’y a pas assez de troupes pour aller dans les montagnes). Les relations sont plutôt cordiales avec les Turcs, et près d’un million d’entre eux sont accueillis dans des camps de réfugiés créés par le maréchal Diaz et surveillés par les soldats de Rome. La situation est donc calme, même si les maladies tuent une part non négligeable de l’infanterie qui est immédiatement remplacée par le gouvernement, non sans créer des mutineries dans les rangs. Mais la situation change en décembre 1922 : la France signe la paix avec la République turque, alors que son armistice avec Athènes est toujours de vigueur. De fait, l’Italie se retrouve isolée et les Anatoliens en profitent pour attaquer Antalya. Fort heureusement, les défenses et l’expérience du maréchal Diaz douchent les espoirs turcs. Fefvzi Çakmak est repoussé avec facilité, malgré la mort de 1 200 soldats italiens. Se concertant avec les partenaires grecs, Diaz hésite à lancer une contre-offensive, mais l’implosion de la République turque trouble la situation. Les troupes italiennes, aussi fatiguées par des années d’occupation, voient des révoltes exploser dans les camps de réfugiés et dans les villes. De plus, certains soldats voient d’un bon œil la création de la République populaire et libre de Turquie voisine de la Lycie : elle leur rappelle ce qui pourrait se passer en métropole. Ainsi, en janvier 1923, le maréchal Diaz renforce ses défenses à la frontière du mandat en diminuant le nombre de troupes présentes à Antalya. Qui sait ce qu’il se passera dans les prochaines semaines en Anatolie italienne, influencée par les affaires en métropole.
Tour 1 - Défense - Fortification de la Lycie
Nature de l’action : réorganisation des défenses italiennes
Effectifs, équipements, organisation :
Forces terrestres :
– III Corps Milan : 1 division d’Alpini, 1 régiment d’artillerie, 3 batteries d’artillerie lourde, 1 division d’infanterie de ligne et 1 escadron d’automitrailleuses
– IV Corps Gênes : 2 divisions d’infanterie de ligne et 1 escadron d’automitrailleuses
Forces aériennes :
– 10 escadrilles d’avions de reconnaissance
– 5 escadrilles de bombardiers légers
Forces maritimes :
– vingtaine de navires basés à Antalya
– 2 dreadnoughts de classe Conte di Cavour
– 2 dreadnoughts de classe Andrea Doria
Détails de l’action : les troupes italiennes ont pour ordre de renforcer la frontière du mandat (ligne rouge) en contrôlant les principaux axes routiers où s’organisent les défenses (octogones rouges). Ce sont 5 000 hommes qui restent à Antalya, quartier général de la campagne en Lycie et où sont basées la flotte et les forces aériennes. Dans les camps de réfugiés accueillant près d’un million de Turcs (étoiles vertes), la surveillance est assurée par les soldats italiens. Les montagnes et les campagnes (où la guérilla est pour l’instant inexistante) sont patrouillées, mais globalement laissées à l’abandon, par manque de moyens militaires.
Alaminsk- Grand Consul
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Re: Operasyon Makarna
Horreur à Konya. Alors que l'espoir d'une rétrocession d'Antalya à l'Anatolie, comme le préconisait le Traité de Constantinople, était réel du côté du Maréchal Fevzi Çakmak, celui-ci vient de voler en éclat. En effet, lors d'une session à la Société des Nations, le délégué italien aurait appelé à l'aide la Grèce pour défendre ce qui revient de droit au peuple anatolien, brisant ainsi à la fois les termes du traité de paix avec la Grèce, mais également la confiance entre le Maréchal et le gouvernement italien.
Les relations entre le Maréchal et l'Italie, et de manière générale le gouvernement et l'Italie étaient loin d'être exécrables en effet. Parmi les puissances en guerre contre le peuple d'Anatolie, l'Italie avait su traiter avec décence les civils et ne jamais outrepasser les lois de la guerre. Il s'agissait en effet d'un affrontement honorable, à l'ancienne. L'Italie rejoignait désormais le rang des perfides puissances coloniales et impérialistes, aux côtés de la Grèce.
Immédiatement après avoir appris la nouvelle, le Maréchal convoque Frunze qui se trouvait à Konya pour des pourparlers diplomatiques. L'officier bolchévique arrive en trombe chez le Maréchal, et lui confirme l'appui russe dans l'opération militaire pour la saisie d'Antalya, si celle-ci devait avoir lieu.
Ce sont 18 000 soldats bolchéviques qui sont appelés d'urgence à rejoindre Konya afin de se joindre aux troupes anatoliennes. 50 000 soldats de l'Armée Populaire Anatolienne les appuieront, et ceux-ci seront rejoints par pas moins de 8 000 miliciens, recrutés à la hâte parmi la population frontalière de la province d'Antalya.
- Troupes anatoliennes s'élançant à travers les montagnes vers Antalya:
TOUR 2 -
Nature de l'action : Assaut russo-anatolien sur Antalya suite au non respect du Traité de Constantinople
Effectifs, équipements, organisations :
Forces terrestres :
- 50 000 soldats de l'Armée Populaire d'Anatolie
- 18 000 soldats russes
- 8 000 miliciens anatoliens
- ~30 canons
Forces maritimes :
/
Forces aériennes :
/
Carte :
- Spoiler:
Détails de l'action :
Action 1
ACTION ORANGE
La première action rassemble une partie de l'APA et les miliciens assemblés à la va-vite. Ils ont pour ordre de lancer l'assaut contre les positions frontalières de l'armée italienne et d'attirer sur eux le feu ennemi. En effet, l'espoir de passer la frontière est mince, l'armée ennemie est entraînée et fortifiée. En revanche, l'idée est d'attirer le plus de renforts possibles sur les deux positions et de permettre au coeur de l'APA et ses alliés russes de pénétrer le front et de se saisir d'Antalya.
Action 2
ACTION JAUNE
24 à 36h après le début de l'assaut sur la frontière, le fer de lance de l'APA et de la Russie devra enfoncer les lignes ennemies et se précipiter vers Antalya, qui est selon les rapports militaires assez faiblement défendue. Les 48 000 soldats ont pour ordre de ne pas reculer, et de se saisir de la ville afin de mettre fin une fois pour toute aux jacasseries italo-grecques. Pour ce faire, les commissaires politiques bolchéviques ont toute liberté d'exercer leur autorité sur les officiers anatoliens.
Re: Operasyon Makarna
Modération de Guerre
Action 1
ACTION ORANGE
La première action rassemble une partie de l'APA et les miliciens assemblés à la va-vite. Ils ont pour ordre de lancer l'assaut contre les positions frontalières de l'armée italienne et d'attirer sur eux le feu ennemi. En effet, l'espoir de passer la frontière est mince, l'armée ennemie est entraînée et fortifiée. En revanche, l'idée est d'attirer le plus de renforts possibles sur les deux positions et de permettre au coeur de l'APA et ses alliés russes de pénétrer le front et de se saisir d'Antalya.
Chances de succès : 60, jet de dé : 84 -> ECHEC
Alors que les premiers rayons de soleil touchent les sommets des montagnes du nord d'Antalya, les troupes anatoliennes ouvrent le feu sur les positions italiennes, qui ne tardent pas à riposter à l'artillerie sur les soldats turcs, alevi et kurdes.
Les soldats de l'APA ont ordre de ne pas reculer, mais de ne pas nécessairement avancer. Ils doivent fixer les troupes italiennes pendant plusieurs jours sur leur position afin qu'elles ne puissent pas venir en aide aux troupes attaquées par le coeur de l'APA et de ses alliés russes. Après quelques heures d'échanges de tirs cependant, avant midi, les troupes de l'APA vivent déjà un enfer. Les italiens sont organisés, les fiers arditi ne subissent quasiment aucune perte tandis que les troupes de la République Socialiste Fédérale explosent sous les obus et meurent des tirs de précision ennemis.
Le soir du premier jour, les pertes se comptent déjà en milliers du côté anatolien. La passe de montagne au nord d'Antalya est particulièrement bien défendue, car la plus aisément accessible. A la nuit tombée, une colonne de volontaires, majoritairement des miliciens, se forme. Ceux-ci sont assoiffés de sang. Anciens membre des "Milices Vengeresses" de la guerre contre la Grèce pour plusieurs de leurs têtes pensantes, ce sont 800 à 1200 soldats qui quittent leurs positions sans l'autorisation des officiers anatoliens pour mener une charge à l'arme blanche contre les positions italiennes, pensant profiter de la nuit pour s'approcher assez près des lignes ennemies.
Baïonnettes au canon, les jeunes soldats tentent de traverser le No Man's Land vers 4h du matin. Ceux-ci sont cependant rapidement repérés par les troupes italiennes, qui les laissent continuer leur route. Quand ils se trouvent vers aux alentours de 800m des lignes italiennes, celles-ci, à la discipline d'acier, ouvrent le feu. Mitrailleuses et obus au phosphore blanc illuminent le plateau qui sert de champ de bataille. Repérés, les jeunes miliciens chargent en courant, l'un d'entre eux tenant le drapeau national à la main, criant "Çok yaşa Türkiye ! ". Ils sont tous massacrés.
Pertes anatoliennes : 7 000 tués, 3 500 blessés
Pertes italiennes : 325 tués, 200 blessés
Action 2
ACTION JAUNE
24 à 36h après le début de l'assaut sur la frontière, le fer de lance de l'APA et de la Russie devra enfoncer les lignes ennemies et se précipiter vers Antalya, qui est selon les rapports militaires assez faiblement défendue. Les 48 000 soldats ont pour ordre de ne pas reculer, et de se saisir de la ville afin de mettre fin une fois pour toute aux jacasseries italo-grecques. Pour ce faire, les commissaires politiques bolchéviques ont toute liberté d'exercer leur autorité sur les officiers anatoliens.
Chances de succès : 45 (+15 si 1 est un succès), jet de dé : 9 -> SUCCES
Le lendemain de l'assaut contre les lignes italiennes, l'armée anatolienne s'élance à travers les montagnes vers un point faible des défenses italiennes. L'assaut est frontal, violent, et sanglant. Les troupes italiennes sont prises au dépourvu face au nombre de soldats anatoliens et de leurs alliés russes qui apportent avec eux professionnalisme et savoir-faire.
Rapidement, les lignes italiennes cèdent, beaucoup de soldats se rendent. La route vers Antalya est ouverte, et les anatoliens savent qu'il ne faut pas tarder. La marche forcée couvre les quelques kilomètres qui séparent la ville avant le soir, et l'avant-garde de cavalerie kurde la rejoint même aux alentours de midi. Celle-ci tombe aisément, sans grand combat. La garnison italienne, forte de quelques milliers d'hommes, décidant de ne pas prolonger les combats.
Pertes anatoliennes : 900 tués, 1 000 blessés
Pertes italiennes : 8 00 tués, 1 000 blessés, 3 000 prisonniers
Pertes russes : 210 tués, 500 blessés
Re: Operasyon Makarna
Suite à la prise d'Antalya, l'état-major anatolien offre la possibilité à tous les soldats italiens présents en Anatolie de se rendre prisonniers. Ils seront tous bien traités, et disposeront d'un droit de passage vers le port d'Antalya d'où ils pourront rejoindre l'Italie, sans être blessés ni inquiétés.
Re: Operasyon Makarna
Βασίλειον τῆς Ἑλλάδος / Royaume de Grèce
« Elefthería í thánatos »
● Operasyon Makarna ●
« Elefthería í thánatos »
● Operasyon Makarna ●
................La reprise des combats en Lycie italienne inquiète vivement le Gouvernement de Sa Majesté. Si, à Constantinople, on ne s’oppose pas outre mesure à la reprise d’Antalya par les Turcs – c’est là leur bon droit, selon Venizélos, conformément au Traité de Constantinople –, l’on craint toutefois que les soldats de la République socialiste fédérale d’Anatolie soient un peu trop euphoriques à la suite de leur victoire et ne tentent de lancer des escarmouches en Carie matériellement italienne et juridiquement grecque. Ainsi, outre le message adressé à la Société des Nations par l’ambassadeur grec, l’état-major procède à une mobilisation partielle de ses troupes dans la région afin d’être paré à intervenir pour défendre les intérêts du Royaume en Carie et plus généralement la frontière entre l’Anatolie et la Grèce. Pour cela, ce sont près de 60'000 soldats qui vont être déployés le long de la frontière du thème de Carie et du thème de Phrygie (jusqu’à Eskişehir). Un émissaire est envoyé auprès des Italiens pour les rassurer quant aux objectifs de la manœuvre, qui n’est que purement défensive.
Sirda- Modérateur
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Re: Operasyon Makarna
Regno d’Italia
Campagne de Lycie
Le mois de juillet 1923 est donc celui de la fin du mandat italien. Obtenue à la suite des négociations qui débouchèrent sur le traité de Sèvres, occupée depuis la fin de la Grande Guerre, cette bande de terre d’Anatolie méridionale venait d’être percée par les troupes socialistes du maréchal Cakmak. Huit mois plus tôt, l’armée turque avait été défaite par le maréchal Diaz lors d’un assaut frontal sur Antalya : l’hiver 1922 avait porté chance aux troupes de Rome, l’été 1923 avait sonné leur glas. Qu’est-ce qui changea la donne ? Stratégiquement, l’état-major italien avait décidé entre temps de réorganiser ses défenses et de les étaler sur la frontière. Le but était d’assurer les limites du mandat alors que tous les alliés naturels de l’Italie venaient de lui tourner le dos au sommet de Constantinople. Politiquement, le déclenchement de la guerre civile en métropole au mois de février coupait le maréchal Diaz de ses contacts au ministère de la Guerre, et donc toute directive. La seule qui tenait était de tenir le territoire à tout prix.
En juillet 1923 donc, Cakmak lance l’offensive contre Diaz. Les Anatoliens attirent les Italiens sur les fronts Ouest et Est où la valeur de ces derniers est prouvée : c’est une victoire éclatante de Rome contre les marxistes, une véritable boucherie. À tel point que de nombreux soldats en ressortent traumatisés chez les vainqueurs. Au centre du front cependant, et c’est là que le plan des Turcs avait du sens, les défenses italiennes sont enfoncées facilement suite à la diminution des effectifs en hommes et en matériel. Antalya est prise à la fin du mois. Immédiatement, les camps grec et anatolien envoient des missives à l’état-major adverse : les prisonniers italiens et ceux qui souhaitent se réfugier peuvent connaître l’asile en Anatolie avant d’être rapatriés en métropole, ou bien continuer le combat en Carie italienne qui passera grecque au Nouvel An 1924.
Au sein de l’état-major italien, c’est la désorganisation qui domine depuis la prise d’Antalya. Les troupes chargées de défendre la ville l’avaient cédée trop facilement selon les officiers supérieurs qui souhaitent appliquer la décision du roi à la lettre : tenir les restes de la Lycie. Avant que la cité ne tombe, le commandement du contingent en Lycie (dont le maréchal Diaz) a pu monter à bord de l’armada de navires protégeant le port, avec quelques centaines de soldats, et de partir pour Rhodes. Aucun bombardement n’est ordonné avant le départ, Diaz craignant pour la vie des prisonniers. Sur l’île, la situation est stabilisée. Missive après missive, Diaz se rend compte du délitement de son contingent. Suite au déclenchement de la guerre civile en février 1923, déjà nombre de ses soldats s’interrogeaient sur l’intérêt d’une guerre « coloniale » contre des « frères prolétaires ». La défaite contre les Anatoliens vient de provoquer l’effondrement de la partie Est du front, au profit du socialisme. À Mut, Silifke, Anamur ou encore Alanya, des « comices combattants » ou comices de soldats s’organisent, hissent le drapeau rouge et contactent leurs anciens ennemis pour demander l’asile politique. C’est près de 15 000 hommes, avec leur équipement. Leur but est de rejoindre si possible la métropole et de poursuivre le combat contre l’élite bourgeoise, et si ce n’est pas possible de rester en Anatolie jusqu’à ce que la situation soit clarifiée à Rome.
Concernant la partie centrale du front, elle est dorénavant occupée par les Anatoliens qui tiennent bien la ville. La flotte s’est réfugiée et reste aux mains de Diaz le royaliste, mais la quasi-totalité des avions est perdue. À l’ouest, les officiers italiens réussissent à empêcher les sympathisants communistes dans leurs rangs de propager l’idée de rébellion, et organisent la retraite vers l’Ouest. Diaz, débarquant à Marmaris et y installant son nouvel état-major, ordonne aux 20 000 hommes restants de s’établir sur la frontière de la Carie et de sympathiser avec les Grecs. Les royalistes, sur ordre de Diaz, doivent tenir cette région (grâce à la logistique du royaume de Grèce, selon l’accord signé quelques mois plus tôt entre le gouvernement royaliste et Athènes) puis aideront à l’annexion au Nouvel An 1924. Pour les Italiens, il s’agit d’empêcher toute révolution au sein de leurs rangs, préserver le maximum de la flotte et des 20 000 soldats de l’infanterie, tenir jusqu’à l’arrivée des Grecs en 1924 et (si la situation en métropole le permet) reprendre la Lycie. Il est à noter que les communications entre Diaz et le gouvernement royaliste se font de plus en plus rares, les anciens camps de réfugiés turcs sont ouverts (sauf celui de Mugla en Carie, autour de 100 000 civils) soit près de 800 000 civils, et le maréchal italien demande à l’état-major adverse de présenter ses prisonniers à Antalya où des navires pourront les récupérer.
En juillet 1923 donc, Cakmak lance l’offensive contre Diaz. Les Anatoliens attirent les Italiens sur les fronts Ouest et Est où la valeur de ces derniers est prouvée : c’est une victoire éclatante de Rome contre les marxistes, une véritable boucherie. À tel point que de nombreux soldats en ressortent traumatisés chez les vainqueurs. Au centre du front cependant, et c’est là que le plan des Turcs avait du sens, les défenses italiennes sont enfoncées facilement suite à la diminution des effectifs en hommes et en matériel. Antalya est prise à la fin du mois. Immédiatement, les camps grec et anatolien envoient des missives à l’état-major adverse : les prisonniers italiens et ceux qui souhaitent se réfugier peuvent connaître l’asile en Anatolie avant d’être rapatriés en métropole, ou bien continuer le combat en Carie italienne qui passera grecque au Nouvel An 1924.
- MARÉCHAL ARMANDO DIAZ :
Au sein de l’état-major italien, c’est la désorganisation qui domine depuis la prise d’Antalya. Les troupes chargées de défendre la ville l’avaient cédée trop facilement selon les officiers supérieurs qui souhaitent appliquer la décision du roi à la lettre : tenir les restes de la Lycie. Avant que la cité ne tombe, le commandement du contingent en Lycie (dont le maréchal Diaz) a pu monter à bord de l’armada de navires protégeant le port, avec quelques centaines de soldats, et de partir pour Rhodes. Aucun bombardement n’est ordonné avant le départ, Diaz craignant pour la vie des prisonniers. Sur l’île, la situation est stabilisée. Missive après missive, Diaz se rend compte du délitement de son contingent. Suite au déclenchement de la guerre civile en février 1923, déjà nombre de ses soldats s’interrogeaient sur l’intérêt d’une guerre « coloniale » contre des « frères prolétaires ». La défaite contre les Anatoliens vient de provoquer l’effondrement de la partie Est du front, au profit du socialisme. À Mut, Silifke, Anamur ou encore Alanya, des « comices combattants » ou comices de soldats s’organisent, hissent le drapeau rouge et contactent leurs anciens ennemis pour demander l’asile politique. C’est près de 15 000 hommes, avec leur équipement. Leur but est de rejoindre si possible la métropole et de poursuivre le combat contre l’élite bourgeoise, et si ce n’est pas possible de rester en Anatolie jusqu’à ce que la situation soit clarifiée à Rome.
- DEUX MEMBRES DU COMICE COMBATTANT D'ALANYA DEVANT LE DRAPEAU ROUGE :
Concernant la partie centrale du front, elle est dorénavant occupée par les Anatoliens qui tiennent bien la ville. La flotte s’est réfugiée et reste aux mains de Diaz le royaliste, mais la quasi-totalité des avions est perdue. À l’ouest, les officiers italiens réussissent à empêcher les sympathisants communistes dans leurs rangs de propager l’idée de rébellion, et organisent la retraite vers l’Ouest. Diaz, débarquant à Marmaris et y installant son nouvel état-major, ordonne aux 20 000 hommes restants de s’établir sur la frontière de la Carie et de sympathiser avec les Grecs. Les royalistes, sur ordre de Diaz, doivent tenir cette région (grâce à la logistique du royaume de Grèce, selon l’accord signé quelques mois plus tôt entre le gouvernement royaliste et Athènes) puis aideront à l’annexion au Nouvel An 1924. Pour les Italiens, il s’agit d’empêcher toute révolution au sein de leurs rangs, préserver le maximum de la flotte et des 20 000 soldats de l’infanterie, tenir jusqu’à l’arrivée des Grecs en 1924 et (si la situation en métropole le permet) reprendre la Lycie. Il est à noter que les communications entre Diaz et le gouvernement royaliste se font de plus en plus rares, les anciens camps de réfugiés turcs sont ouverts (sauf celui de Mugla en Carie, autour de 100 000 civils) soit près de 800 000 civils, et le maréchal italien demande à l’état-major adverse de présenter ses prisonniers à Antalya où des navires pourront les récupérer.
- SYMPATHISANTS GRECS ET ITALIENS EN CARIE :
Tour 2 — Défense - Fortification de la Carie
Nature de l’action : retraite et organisation des défenses italiennes en Carie
Effectifs, équipements, organisation :
Forces terrestres :
– 20 000 royalistes sous le commandement de Diaz
Forces aériennes :
– Néant
Forces maritimes :
– vingtaine de navires basés à Antalya
– 2 dreadnoughts de classe Conte di Cavour
– 2 dreadnoughts de classe Andrea Doria
- CARTE DE LA LIGNE DE FRONT :
Ligne marron : frontière greco-italienne
Ligne bleue : frontière greco-anatolienne
Ligne rouge : défenses italiennes
Ligne violette : extension de la frontière grecque selon le traité de Constantinople, pour l'instant de jure italien et de facto vide
Triangle rouge : état-major italien commandé par Diaz
Étoile verte : camp de réfugiés anatoliens de Mugla (sous bonne garde italienne)
Détails de l’action : après la rébellion du front oriental (15 000 hommes proclament les comices) et la perte définitive d’Antalya, l’état-major royaliste sous la houlette de Diaz décide de poursuivre le combat en Lycie. Après un passage à Rhodes sous bonne garde française, le maréchal ordonne la retraite des 20 000 soldats loyalistes vers l’Ouest pour se réfugier en Carie italienne. Là, la surveillance du dernier camp de réfugiés turcs est ordonnée ; une ligne de front est établie (suivant plus ou moins celle de la future annexion grecque) ; toute incursion adverse doit être empêchée. Les principales voies de communication sont contrôlées, des défenses établies dans les principales villes tandis que la flotte est en alerte à Marmaris, prête à partir pour bombarder les côtes ou garantir la retraite des forces terrestres. A la différence du plan précédent, les Alpini restants patrouillent dans les campagnes sur le front et ont pour ordre d'aller prévenir le contingent le plus proche lorsqu'une attaque se prépare. La logistique est assurée par le biais de l’armada et du royaume de Grèce. La situation doit rester telle qu’elle est jusqu’à l’arrivée des Grecs au Nouvel An 1924 ou bien la fin de la guerre civile en métropole : Diaz se mettra en mouvement ensuite.
Alaminsk- Grand Consul
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Re: Operasyon Makarna
Avec la libération d'Antalya, la guerre contre l'Italie s'achève. En revanche, du fait de l'évacuation des troupes vers la Carie grecque, et de mouvements de troupes qui laissent penser autant du côté grec que du côté italien à une reprise des hostilités et à un danger pesant sur les territoires occidentaux de l'Anatolie, les prisonniers de guerre italiens seront libérés une fois que la totalité des troupes italiennes aura quitté l'Anatolie, Carie grecque incluse. Ils seront en revanche extrêmement bien traités, et sont transportés aux alentours de Konya où ils occuperont des camps de refugiés re-habilités.
Re: Operasyon Makarna
Regno d’Italia
Campagne de Lycie
Comme le prévoyaient les accords secrets signés entre le gouvernement grec et la faction royaliste, la Carie sous autorité romaine est cédée à Athènes au 1er janvier 1924. Même si la chute d’Antalya, la formation des comices en Lycie orientale et les négociations avec la Grèce avaient mis fin au mandat de fait, l’arrivée de la délégation grecque à Marmaris marquait symboliquement l’arrêt de l’empire italien en Asie. Au cours des quelques semaines séparant la retraite vers la Carie de la sécession, les 20 000 soldats placés sous le commandement de Diaz avaient fortifié la frontière et gardé le camp de réfugiés anatoliens de Mugla. Pendant cette période, Athènes avait comme promis fourni tout le matériel nécessaire à la survie des troupes italiennes, dont une partie infime était prête à repartir au combat (et si possible aux côtés des frères chrétiens).
Mais les échos entendus depuis Smyrne et Konya indiquaient bien une certaine « entente » gréco-anatolienne : aucune offensive n’était prévue, d’un côté ou de l’autre. Pour Armando Diaz, ancien stratège de la victoire lors de la Grande Guerre et autorité suprême de la Lycie, cela pouvait se comprendre : Grecs et Anatoliens s’étaient déchirés depuis des années, au cours de combats sanglants auxquels les Italiens n’ont pu goûter que sur la fin. Les désirs de paix sont dorénavant plus forts que tout en Anatolie. Les soldats de Rome d’ailleurs étaient globalement satisfaits de ce dénouement. La guerre civile en métropole avait explosé il y a une dizaine de mois, et même si le front s’était stabilisé, il n’en restait pas moins que nombre de soldats ne savaient pas ce qu’il était advenu de leurs familles. C’est ainsi qu’après avoir pillé les richesses des populations turcophones, le contingent italien laissa sa place aux postes-frontière et au camp de Mugla à l’armée grecque, avant qu’une cérémonie de sécession soit organisée à Marmaris. Athènes laissait le choix aux Italiens de devenir citoyens du royaume de Grèce, ou bien d’être rapatriés en Italie. Armando Diaz choisit la seconde option au nom du contingent.
Après un passage à Rhodes tenu par les Français, le maréchal prit le large — direction Cagliari — avec 20 000 royalistes et un corps d’officiers acquis à sa cause. Ce que ne savent pas les soldats, c’est qu’ils n’iront pas rejoindre leurs familles, mais iront se battre contre leurs anciens frères d’armes passés révolutionnaires. Reste à savoir s’ils suivront Diaz jusqu’au bout.
- LE DREADNOUGHT CONTE DI CAVOUR AU LARGE DE MARMARIS :
Mais les échos entendus depuis Smyrne et Konya indiquaient bien une certaine « entente » gréco-anatolienne : aucune offensive n’était prévue, d’un côté ou de l’autre. Pour Armando Diaz, ancien stratège de la victoire lors de la Grande Guerre et autorité suprême de la Lycie, cela pouvait se comprendre : Grecs et Anatoliens s’étaient déchirés depuis des années, au cours de combats sanglants auxquels les Italiens n’ont pu goûter que sur la fin. Les désirs de paix sont dorénavant plus forts que tout en Anatolie. Les soldats de Rome d’ailleurs étaient globalement satisfaits de ce dénouement. La guerre civile en métropole avait explosé il y a une dizaine de mois, et même si le front s’était stabilisé, il n’en restait pas moins que nombre de soldats ne savaient pas ce qu’il était advenu de leurs familles. C’est ainsi qu’après avoir pillé les richesses des populations turcophones, le contingent italien laissa sa place aux postes-frontière et au camp de Mugla à l’armée grecque, avant qu’une cérémonie de sécession soit organisée à Marmaris. Athènes laissait le choix aux Italiens de devenir citoyens du royaume de Grèce, ou bien d’être rapatriés en Italie. Armando Diaz choisit la seconde option au nom du contingent.
- LE MARÉCHAL ARMANDO DIAZ :
Après un passage à Rhodes tenu par les Français, le maréchal prit le large — direction Cagliari — avec 20 000 royalistes et un corps d’officiers acquis à sa cause. Ce que ne savent pas les soldats, c’est qu’ils n’iront pas rejoindre leurs familles, mais iront se battre contre leurs anciens frères d’armes passés révolutionnaires. Reste à savoir s’ils suivront Diaz jusqu’au bout.
Alaminsk- Grand Consul
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