[Validé] République portugaise
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[Validé] République portugaise
République portugaise / República Portuguesa
Informations générales :
Informations principales :
Nom : République portugaise / República Portuguesa
Nombre d'habitants : 6 millions d'habitants
Superficie totale : 92 391 km²
Religion : Laïc
Langue officielle : Portugais
Capitale : Lisbonne
Monnaie : Escudo portugais
Description :
La République portugaise naît à la suite du coup d'Etat organisé par le Parti républicain portugais, le 5 octobre 1910. Le régime se veut démocratique et laïc, et émerge à la suite des vagues d'instabilités qui frappent la monarchie portugaise au début du XXème siècle, celle-ci ayant été marquée par une famille royale trop dépensière, une situation sociale et politique très instable, un clergé trop puissant et une dépendance vis-à-vis du Royaume-Uni trop importante. En 1914, le Portugal affronte l'Allemagne dans les colonies d'Afrique, mais ne rentre en guerre qu'à partir de 1916, après que le Portugal se saisisse de tous les navires allemands et austro-hongrois stationnés dans leurs ports, à la demande de Londres. Le Portugal rentre alors officiellement en guerre avec l'Allemagne et ses alliés, et participera à des offensives contre les Allemands dans le Nord de la France et en Flandre, et affrontera les troupes allemandes dans les colonies africaines, comme en Angola, ou au Mozambique. À la sortie de la guerre, le Portugal est ruiné par ses excès militaire : l'inflation a explosé, la dépendance vis-à-vis du Royaume-Uni n'a fait que de se renforcer au vu des nombreuses dettes (qui dépassent les 20 millions de pounds) que doit l'Etat Portugais à l'allié britannique. Malgré les 50 millions de pounds que doit l'Allemagne au Portugal, la situation économique ne saurait être restauré qu'à travers la restauration de la dette, car c'est toute la fiscalité du Portugal qui est en branle, ainsi que sa stabilité monétaire.
Informations politiques :
Président : Antonio José de Almeida
Président du Ministère : Antonio Granjo
Président du Sénat de la République : Augusto Bareto
Composition du Sénat de la République :
Parti démocrate : 36 sièges
Parti républicain évolutionniste : 27 sièges
Centre catholique portugais : 1 siège
Indépendants : 7 sièges
Davoan- Haut Commissaire
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Re: [Validé] République portugaise
République portugaise
Au Sénat de la République, l'anarchieDepuis 1919 et la signature des divers traités mettant fin à la Première Guerre mondiale, le Portugal est plongé dans une atmosphère chaotique, et ce que ce soit en politique ou en économie. Avec la contraction de dettes énormes à la Banque centrale mais surtout, auprès de Londres, l'économie portugaise souffre d'un retard et de déséquilibres budgétaires énormes, auxquels personne ne semble apte à trouver des solutions. À gauche, comme à droite, l'on peine à établir de véritables issue à cette crise financière dans lequel le pays est plongé, lui qui fait face à une montée dangereuse de l'inflation et à un déséquilibre monétaire redoutable. Au Sénat, l'on tente de tomber d'accord, de proposer au gouvernement les solutions à prendre, mais les débats sont incessants, et personne n'arrive à rien. De plus, la perte de crédibilité de la République auprès de ses citoyens, après les épisodes douloureux et répétés des dictatures militaires, n'arrange en rien la situation, et plonge le Portugal dans un marasme économique, politique et social. Antonio Granjo, président du Ministère et chef du gouvernement, tente de consolider l'assise du Parti démocrate et de faire s'entendre ceux-là avec le Parti républicain évolutionniste, mais rien n'aboutit, et le blocage semble continu et inarrêtable.
Pour M. Granjo, il s'agit avant tout d'un problème fiscal qu'il faut régler, car en effet, la rentabilité d'une fiscalité déconstruite par une République inefficace, ne permet pas de faire rentrer suffisamment d'argent dans les caisses, et l'Etat reste inactif, contraint de contracter toujours plus de dettes, et de faire gonfler l'inflation et de faire perdre de sa valeur à sa monnaie, parce qu'il ne peut qu'entretenir l'économie déjà en place, qui bientôt sera à l'arrêt si une solution n'est pas trouvée. L'hégémonie du secteur primaire, qui de surcroît souffre d'une latence technologique énorme, pose un gros problème, car l'exportation des produits industriels et la taxation d'entreprises pourrait permettre de faire rentrer plus d'argent dans les caisses, et de rétablir à terme, une balance budgétaire moins négative - qui ne deviendrait positive qu'avec une réforme fiscale conséquente au niveau des particuliers. Cet ensemble de désastres économique met à mal le pouvoir du Président de Almeida, qui a confié à Granjo la tâche de trouver un nouveau ministre de l'Economie, et un nouveau ministre des Finances, pour pallier aux problèmes actuels. Déjà à Lisbonne, des manifestations éclatent de temps à autres, notamment de la part des rares ouvriers pour lesquels les revenus se font de plus en plus maigres, faute d'un secteur secondaire suffisamment solide et rentable.
Si la situation continue dans ce sens, il est probable qu'une révolution éclate, ou tout du moins que la situation ne vire à la catastrophe, et que de Almeida ne soit destitué et remplacé soit par un autre Président, dans le meilleur des cas, soit par un troisième dictateur, dans le pire des cas. C'est donc une course contre la montre pour de Almeida, qui, plus que tout, ne craint la montée en force des socialistes et des étatistes de manière général, le Président préférant quant à lui la voie du libéralisme et de l'investissement étranger dans la modernisation portugaise. Granjo va donc devoir trouver une solution, sinon quoi, lui et le Président seront forcés de convoquer des élections anticipées, pour éviter un coup d'Etat ou le renversement de la République, en qui la population avait pourtant placé beaucoup d'espoirs.
Davoan- Haut Commissaire
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Re: [Validé] République portugaise
República Portuguesa
Plus d'espoir pour Granjo !
Le peuple portugais est las. Las parce qu'il n'y a bientôt plus rien à acheter et surtout, plus les moyens de le faire. Las de voir que les débats au Sénat de la République s'enchaînent depuis des mois voire des années, mais que l'immobilisme dans lequel le gouvernement est plongé reste le même. Les mots ne suffisent plus pour apaiser les esprits, et maintenant, Granjo est face au mur. Dans les campagnes portugaises, dans les villes, mais aussi dans les colonies, qui souffrent encore plus de cette incapacité de l'Etat portugais à assurer les fonctions vitales qui sont les siennes, les pensées divergentes fusent. Dans les villes, où l'industrie a commencé à voir le jour, c'est vers le communisme que l'on se tourne, et il en va de même pour les paysans et les ouvriers des plus petites villes, aussi peu nombreux soient-ils. Dans les colonies, c'est une autre histoire. L'incapacité financière du Portugal de subvenir aux besoins de ses colons et des populations coloniales crée un climat de presqu'affrontement entre les deux parties. D'un côté les colons se sentent encore plus abandonnés que ceux de la métropole, car ils sont dans un territoire étranger, entouré de gens qui ne leur ressemblent pas, et qu'ils doivent tenir au nom de l'Etat portugais, alors que celui-ci semble avoir oublié leur existence même. De l'autre côté, les populations colonisés aspirent à l'indépendance, à se sortir des griffes d'un Portugal inutile, qui ne leur fournit rien d'autre que la famine, l'exploitation et les affrontements de plus en plus récurrents avec les autorités coloniales.
En bref, le Portugal est au plus bas, socialement, et M.Granjo n'a plus que deux décisions devant lui : soit laisser sa place, soit accepter de prendre des décisions, avec le Président, sinon quoi ce sera la révolution socialiste, voire communiste, qui risquerait d'éclater dans les rues de Lisbonne, de Porto et des autres grands centres économiques et sociaux du pays. Mais ce n'est pas de la classe ouvrière en tant que groupe économique que le danger viendrait, selon Granjo et son gouvernement. Non, en réalité, ce sont les catholiques, que l'Etat portugais va devoir retenir. Cet état républicain, laïc mais plus intolérant qu'autre chose, a décidé de prendre pour bouc-émissaire la religion et ses représentants, au point de s'en prendre aux Eglises, mais le problème, pour la population, est que l'Etat n'est pas plus capable que l'Eglise de leur éviter la ruine, la misère, la faim et le chômage. C'est même parfois auprès des clercs que les plus affamés trouvent refuge.
Cet acharnement de l'Etat vis-à-vis de l'Eglise catholique au Portugal en a rendu las plus d'un, et c'est de cette lassitude que pourrait découler une révolution catholique, conservatrice, et anti-républicaine. Plus dangereux que les socialistes, qui souhaitent conserver la laïcité - sans tolérer quant à eux l'acharnement envers la religion catholique - et surtout la démocratie, les conservateurs chrétiens souhaitent revenir à la Royauté, et revenir à une monarchie, peut-être constitutionnelle, mais plus probablement absolue. Et pour Granjo et l'ensemble des démocrates, ce serait une catastrophe que de voir leurs efforts de renverser le régime monarchique, aboutir à son retour, à cause de leur incompétence.
En bref, Granjo doit se ressaisir : c'est sa dernière chance de s'attirer les bonnes faveurs de sa population, soit en se retirant, soit en agissant, mais il n'y aura rien d'autre qu'il puisse faire pour contenir la colère du peuple, qui risque de s'avérer dangereuse et chaotique, au vu du temps que le petit peuple portugais à passer à souffrir des conséquences de la passivité de l'Etat portugais.
En bref, le Portugal est au plus bas, socialement, et M.Granjo n'a plus que deux décisions devant lui : soit laisser sa place, soit accepter de prendre des décisions, avec le Président, sinon quoi ce sera la révolution socialiste, voire communiste, qui risquerait d'éclater dans les rues de Lisbonne, de Porto et des autres grands centres économiques et sociaux du pays. Mais ce n'est pas de la classe ouvrière en tant que groupe économique que le danger viendrait, selon Granjo et son gouvernement. Non, en réalité, ce sont les catholiques, que l'Etat portugais va devoir retenir. Cet état républicain, laïc mais plus intolérant qu'autre chose, a décidé de prendre pour bouc-émissaire la religion et ses représentants, au point de s'en prendre aux Eglises, mais le problème, pour la population, est que l'Etat n'est pas plus capable que l'Eglise de leur éviter la ruine, la misère, la faim et le chômage. C'est même parfois auprès des clercs que les plus affamés trouvent refuge.
Cet acharnement de l'Etat vis-à-vis de l'Eglise catholique au Portugal en a rendu las plus d'un, et c'est de cette lassitude que pourrait découler une révolution catholique, conservatrice, et anti-républicaine. Plus dangereux que les socialistes, qui souhaitent conserver la laïcité - sans tolérer quant à eux l'acharnement envers la religion catholique - et surtout la démocratie, les conservateurs chrétiens souhaitent revenir à la Royauté, et revenir à une monarchie, peut-être constitutionnelle, mais plus probablement absolue. Et pour Granjo et l'ensemble des démocrates, ce serait une catastrophe que de voir leurs efforts de renverser le régime monarchique, aboutir à son retour, à cause de leur incompétence.
En bref, Granjo doit se ressaisir : c'est sa dernière chance de s'attirer les bonnes faveurs de sa population, soit en se retirant, soit en agissant, mais il n'y aura rien d'autre qu'il puisse faire pour contenir la colère du peuple, qui risque de s'avérer dangereuse et chaotique, au vu du temps que le petit peuple portugais à passer à souffrir des conséquences de la passivité de l'Etat portugais.
Davoan- Haut Commissaire
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Re: [Validé] République portugaise
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Granjo, l'échec incarné.
Le Président du Ministère a failli à sa tâche. Le Président de la République, tout aussi incapable, est lui aussi méprisé, mais ce n'est rien en comparaison de la vague de haine dont est victime Granjo. Cette vague de haine, principalement motivée par une droite en colère mais aussi par un Parti démocrate portugais désireux de faire changer les choses, s'accentue alors que Granjo immobilise les deux chambres, et suspends les séances en cours à ce moment-là. Pour les Portugais, c'est de trop, et à Lisbonne, ce sont dix-mille personnes qui se rassemblent devant la résidence de Granjo, et qui, une fois celui-ci sorti, dans l'espoir d'apaiser les foules, se fait lyncher, insulter et même frappé. Une fois blessé grièvement, la police et l'armée parviennent à disperser la foule, mais le mal est fait : Antonio Granjo a été tué par le peuple Portugais, dans un excès de colère et de haine que nul n'aurait su justifier. Tous les politiciens, aussi virulente fut leur opposition à la passivité de Granjo, présentent leurs condoléances, et tous les journaux pointent du doigt la barbarie propre à cet acte lâche qu'est le meurtre d'un représentant du peuple, par le peuple lui-même. Ainsi, pour pallier à la situation catastrophique dans laquelle se trouve le pays, Antonio José de Almeida, le Président de la République, a décidé de confier les rennes du pays à Liberato Pinto, colonel de l'armée portugaise et membre du Parti Démocratique. Inspiré par des idéaux d'un socialisme libéral, Liberato Pinto ne cache pas son admiration pour les performances du soviétisme en Russie, et critique l'incapacité de l'Occident à avoir fait mieux que Lénine à Moscou. C'est, indirectement, l'affirmation d'une nouvelle marche à suivre pour le Portugal, celle d'une marche vers le socialisme, que Pinto estime nécessaire et inévitable pour le Portugal, au vu de la situation, s'ils veulent éviter de tomber dans la dictature, ou de retourner à la monarchie, alors que l'instabilité à l'échelle nationale et coloniale donne du crédit aux discours des royalistes, qui se sont renforcés dernièrement.
Le socialisme de Pinto, pourquoi faire ?
Il est question de socialisme, oui, mais pour autant, cela ne règle pas la question du gel des revenus fiscaux du Portugal, et de l'endettement vis-à-vis de la Banque Centrale, et de l'allié Britannique. Pour Pinto, il va falloir encore creuser la dette, en empruntant une somme colossale à la Banque Centrale, à la fois pour mettre en place un plan d'industrialisation massive de la métropole et des colonies, mais aussi pour se débarrasser de la dette envers Londres, qui plombe littéralement l'avancée de l'économie portugaise. La difficulté des Portugais à payer les taxes réside surtout dans l'incapacité financière de l'Etat à subvenir à leurs besoins en matière salariale. De plus, le Portugal n'est pas la première cible des investissements étrangers, même pas de l'allié Britannique, et donc, il va falloir, pour pallier à ce problème, contracter une énorme dette dans l'optique d'augmenter les investissements directs de l'Etat dans l'économie. Le secteur privé est donc quasiment inexistant, tout comme l'industrie de manière générale, le Portugal étant encore une puissance économique archaïque, aux yeux des normes occidentales. L'Allemagne, l'Italie, la France et désormais l'Union Soviétique dépasseront de trop loin le Portugal pour que celui-ci espère encore peser à l'échelle internationale et européenne. Dans les mois à venir, Pinto rentrera en contact avec divers magnats de l'industrie français, italiens, britanniques, pour tenter de négocier l'arrivée de capitaux au Portugal, pour tenter de diminuer l'addition envers la Banque Centrale, mais les espoirs sont minces, et le Président du Ministère sait pertinemment qu'il ne faut pas trop en attendre des investisseurs étrangers, et que la quasi-totalité des fonds devront être déboursés par le Portugal, au prix d'une dette monstrueuse. La tactique est simple : l'industrialisation massive des colonies et de la métropole, l'emploi de la quasi-totalité des Portugais des villes et des populations coloniales, avec des salaires suffisamment élevés pour être rentable après taxation, et surtout, la production massive de produits destinés à l'exportation. Cette stratégie devrait permettre de générer suffisamment de fonds pour, d'ici des années certes, atteindre un certain équilibre budgétaire.
Davoan- Haut Commissaire
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Re: [Validé] République portugaise
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Les citoyens d’Afrique Portugaise :
L’Angola, le Mozambique, la Guinée sont des territoires portugais en Afrique, riches de ressources et surtout, de main d’œuvre, mais délaissés par un gouvernement jusque-là en crise. La situation, en métropole, n’a pas permis, jusque-là, de subvenir aux besoins des populations coloniales, et des Portugais sur place, qui se sont tous sentis abandonnés par Lisbonne, quitte à renforcer un fort sentiment de liberté, et une volonté indépendantiste. Pinto estime que pour que la stabilité en métropole soit retrouvée, et pour y lancer une économie industrialisée, il faut tout d’abord pour cela exploiter au maximum les capacités des colonies Africaines. Loin de Lénine, de Marx, et de leurs volontés de libérer les peuples colonisés, Pinto estime cependant que les autochtones des colonies doivent être considérés comme des Portugais avant tout, pour déjà s’assurer de minimiser au maximum la rupture entre Lisbonne et ses territoires colonisés. Il s’agira donc d’abord de mettre une fin définitive au travail forcé des autochtones, sur la base de la race, et d’arrêter au fur et à mesure, les discriminations entre les colonisés instruits, et ceux qui ne le sont pas. De toute manière, les autochtones instruits ne représentent qu’une infime partie des populations locales, au vu du peu d’infrastructures installées par les différents gouvernements portugais, depuis l’acquisition de ces colonies. C’est donc une réforme sociale et humaine qui doit être engagée, avec la participation des colons sur place, avant d’engager une quelconque réforme économique qui permettrait dès lors de relancer l’économie portugaise et de faire revivre le nœud économique, financier du Portugal, c’est-à-dire la métropole. Fini donc la ségrégation raciale et de l’instruction, et une campagne de régularisation de la situation des populations colonisées est mise en place. Les services civils se voient dotés de nouveaux fonds, et parmi les alphabétisés de la métropole, beaucoup sont envoyés en mission par l’Etat pour veiller au bon déroulement des démarches et des procédures d’accord de la nationalité aux populations sur place.
Le paradis de l’Afrique de l’Ouest portugaise :
La population de cette colonie est énorme, presque équivalente à celle de la métropole, et pourtant, il n’y a que peu de territoire qui soient développés. La situation catastrophique au pays n’a pas permis aux métropolitains de prendre conscience de l’intérêt qu’il y avait à s’installer dans ce paradis en Afrique, aux mains du Portugal, et pourtant, la valeur des ressources minières et agricoles sur place a pendant longtemps déjà permis la prospérité du Portugal. Mais l’incapacité financière de la République à subvenir aux besoins ne serait-ce que de la métropole a mis à mal cette nouvelle prospérité qu’aurait pu connaître l’Afrique de l’Ouest portugaise, notamment grâce à l’exploitation des minerais de diamants trouvés aux alentours de 1917, mais aussi des nombreuses ressources agricoles qui servent déjà à l’exportation depuis Luanda de tabac, de cacao, d’ivoire, de coton, et d’énormément de ressources naturelles propre à la colonie portugaise. Diamang, l’énorme compagnie d’extraction de diamants locale, a été presque mise à l’arrêt par les grèves incessantes des travailleurs angolais, généralement forcés de travailler dans des conditions inhumaines dans les mines, pour renforcer encore plus le monopole de la compagnie, qui maintenant, menace de s’écrouler, à cause de l’instabilité économique du pays, et de ses difficultés à faire exporter son diamant, qui pourtant a encore de la valeur aujourd’hui. Mais ce qui a encore plus d’intérêt pour le Portugal aujourd’hui, et notamment dans sa volonté d’industrialiser massivement, et dès lors, de mécaniser peu à peu les exploitations agricoles et minières – lesquelles, pour reprendre l’exemple de Diamang, sont volontairement laissées au stade le moins avancé de la mécanisation, car cela revient moins cher à l’entreprise d’employer à bas coût des ouvriers africains – c’est les minerais de fer, que l’on peut trouver massivement et qui sont peu exploités, car déjà, le travail à la main, mal payé et forcé des autochtones, ne permet pas d’atteindre une grande rentabilité. Mais la situation change avec la régularisation de la situation des habitants autochtones de l’Afrique de l’Ouest portugaise, car ceux-ci seront payés au même prix que les Portugais, les colons, qui travaillent sur place dans la colonie.
Par ailleurs, Pinto a décidé qu’il serait préférable de profiter de la situation de Diamang, presque dramatique et sur le point de basculer – la perte de son monopole est tout proche – pour nationaliser l’entreprise, et récupérer une partie de ses revenus. L’entreprise est pourtant à capitaux mixtes, mais 51% sont donc repris par le gouvernement portugais, quitte à s’endetter au début de cette nouvelle année, mais qui permettront déjà d’ajouter un certain surplus de fonds annuellement aux finances de la République. Pinto espère pouvoir compter sur les locaux et les colons pour collaborer à faire de l’Afrique de l’Ouest portugaise un paradis de prospérité et d’industrie, car tous en ont besoin, locaux comme métropolitains, s’ils veulent que la situation se débloque et que le Portugal se sorte du marasme économique dans lequel il a été plongé encore plus longtemps que prévu à cause de l’inactivité de Granjo et de son gouvernement. Ce sont donc des capitaux qui sont injectés dans le recrutement de nouvelle main d’œuvre pour l’extraction massive de minerais de fer, qui doit, pour 1925, monter à une valeur de 1 millions de tonnes de fer extraits annuellement. Pour ça, des experts portugais mais aussi étrangers, au besoin, sont convoqués pour analyser le terrain dans l’ensemble des régions de la colonie, et pour établir de nouvelles mines. Les mains d’œuvres agricoles des plantations les moins productives, soit celles qui sont dépassées de loin par celles concentrées autour de Luanda, le centre névralgique de l’économie coloniale portugaise ici, sont appelées à venir travailler dans ces mines de fer. D’ici que les stocks de fer grimpent, alors des industries de production de machine pourront être montées et mises en activité, et dès lors, la mécanisation permettra d’augmenter radicalement la production et de fournir des équipements pour augmenter les revenus des exploitations agricoles, où pourront retourner travailler ceux qui en ont été sorties pour aller dans les mines. L’objectif est qu’à terme, le secteur agricole et industriel connaissent tous deux une croissance folle, permettant à la fois de subvenir aux besoins du Portugal – entendons là les colonies et la métropole – et de pouvoir exporter massivement les produits coloniaux.
Par ailleurs, Pinto a décidé qu’il serait préférable de profiter de la situation de Diamang, presque dramatique et sur le point de basculer – la perte de son monopole est tout proche – pour nationaliser l’entreprise, et récupérer une partie de ses revenus. L’entreprise est pourtant à capitaux mixtes, mais 51% sont donc repris par le gouvernement portugais, quitte à s’endetter au début de cette nouvelle année, mais qui permettront déjà d’ajouter un certain surplus de fonds annuellement aux finances de la République. Pinto espère pouvoir compter sur les locaux et les colons pour collaborer à faire de l’Afrique de l’Ouest portugaise un paradis de prospérité et d’industrie, car tous en ont besoin, locaux comme métropolitains, s’ils veulent que la situation se débloque et que le Portugal se sorte du marasme économique dans lequel il a été plongé encore plus longtemps que prévu à cause de l’inactivité de Granjo et de son gouvernement. Ce sont donc des capitaux qui sont injectés dans le recrutement de nouvelle main d’œuvre pour l’extraction massive de minerais de fer, qui doit, pour 1925, monter à une valeur de 1 millions de tonnes de fer extraits annuellement. Pour ça, des experts portugais mais aussi étrangers, au besoin, sont convoqués pour analyser le terrain dans l’ensemble des régions de la colonie, et pour établir de nouvelles mines. Les mains d’œuvres agricoles des plantations les moins productives, soit celles qui sont dépassées de loin par celles concentrées autour de Luanda, le centre névralgique de l’économie coloniale portugaise ici, sont appelées à venir travailler dans ces mines de fer. D’ici que les stocks de fer grimpent, alors des industries de production de machine pourront être montées et mises en activité, et dès lors, la mécanisation permettra d’augmenter radicalement la production et de fournir des équipements pour augmenter les revenus des exploitations agricoles, où pourront retourner travailler ceux qui en ont été sorties pour aller dans les mines. L’objectif est qu’à terme, le secteur agricole et industriel connaissent tous deux une croissance folle, permettant à la fois de subvenir aux besoins du Portugal – entendons là les colonies et la métropole – et de pouvoir exporter massivement les produits coloniaux.
Pinto, ou le modèle socialiste-humaniste portugais :
Plus qu’un rêve que beaucoup penseraient irréalisables au vu de l’état actuel des finances portugaises, Pinto rejette l’idée qu’il faut se concentrer sur l’équilibre budgétaire, et préfère engager une extension radicale des capacités financières et fiscales du Portugal, pour ensuite atteindre l’équilibre budgétaire, sans devoir à chaque fois tailler dans les budgets de chaque ministère, et sacrifier le confort et la modernité auquel les paysans, les ouvriers et les citadins portugais aspirent, eux qui voient leurs voisins européens se hisser sur des empires industriels et coloniaux qui semblent fonctionnels, alors que le Portugal souffre d’une évidente latence vis-à-vis de ses alliés Britanniques, ou du nouveau colosse soviétique, qui déjà met à mal l’ordre instauré à la fin de la Grande Guerre. Le monde semble retomber dans le brouillard de la guerre, mais Pinto l’a affirmé devant ses citoyens, le Portugal ne se réengagera pas sur le terrain de l’affrontement avec quelque puissance que ce soit, et ne sera là que pour fournir ses produits aux plus offrants, quitte à profiter du désespoir économique et financier des autres, qui ont fait l’erreur d’en revenir aux méthodes guerrières que pourtant, au lendemain de la guerre la plus sanglante de l’Histoire humaine. En bref, le Portugal choisit la voie de l’économie et du pacifisme, mais compte cependant se renforcer, pour se protéger contre les éventuelles menaces monarchistes et fascistes qui planent tout autour de lui, en Europe notamment. Pinto, bien que plus tolérant, n’en reste pas moins un fervent détracteur du monarchisme et de toutes les traditions conservatrices, qui tenteraient de mettre à mal l’idéal d’une République socialiste et humaniste tel qu’il souhaite l’instaurer. En Roumanie, en Russie, le message du socialisme semble avoir été compris, certes différemment, mais l’on y fait passer les droits humains avant tout. Pour les Soviétiques, l’idée de la paix doit encore être digérée, alors que ceux-ci se réengagent dans des hostilités au profit de la Turquie meurtrie par une guerre sanguinaire face aux Grecs, mais le modèle Roumain plaît, et les journaux transmettront beaucoup des nouvelles des camarades de Bucarest. Cependant, la voie de Moscou ou de Bucarest ne plaisent pas à Pinto, qui croit encore au libéralisme et à la collaboration avec les puissances capitalistes, parmi lesquels le plus grand allié du Portugal, la monarchie britannique.
Davoan- Haut Commissaire
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