[A/RES/002][Royaume-Uni][Situation sur le mandat en Palestine]

Le gouvernement de Sa Majesté le roi George VI, Imperator Rex, présente à l’honorable Assemblédes Nations-Unis un rapport concernant le mandat et l’occupation britannique en terre de Palestine.

Considérant les tensions ethniques et religieuses, les révoltes et la criminalité rampante de la Palestine mandataire. Considérant les derniers recensements en Palestine mandataire et le haut taux d’immigration juive en Palestine. Considérant le respect du Conseil de Sécurité pour les droits des populations autochtones de Palestine, le haut-commissariat aux affaires Palestinienne recommande la fin du mandat international assumé par le Royaume-Uni au plus tard le 1 Août 1949.

Contenu

Partie I - Partition territoriale

Solution de partage territoriale de la délégation britannique:

Le Gouvernement de Sa Majesté a été chargé, aux termes du mandat, d'établir en Palestine un foyer national pour le peuple juif. Le Royaume-Uni préconise donc la création d’Israël sous la forme d’État au choix du nouveau pays, selon les directives des Nations-Unis. L’objectif du gouvernement de Sa Majesté est la mise en place d’un État d'Israël totalement indépendant du Royaume-Uni et ce le plus rapidement possible. Ce territoire inclut la cité de Jérusalem qui aura droit à un statut spécial avec des pouvoirs élargis afin de respecter le bon ordre.

Le gouvernement de Sa Majesté préconise l’union des territoires arabes de Palestine à l’Émirat de Transjordanie sous la direction de Son Altesse Abdullah. Les peuples de ces territoires étant de la même ethnie, le gouvernement britannique estime qu’il serait avantageux pour les Palestiniens de s’unir avec la Transjordanie afin d’établir un état plus fort et désenclaver ainsi l’Émirat de Transjordanie en lui offrant un port. Le Royaume-Uni ne préconise pas l’établissement d’un Dominion dans le cas de la Transjordanie, estimant que les bases de l’Émirat sont assez solide pour assumer ce nouveau rôle clé. Le gouvernement de Sa Majesté s’engage à continuer la collaboration avec l’Émirat de Transjordanie et mettre un terme, à la suite d’un accord avec le gouvernement de Sa Majesté, à la présence militaire, au contrôle des affaires étrangères et au contrôle financier sur l'Émirat.

Partie II - Constitution

La constitution de l’État d'Israël devra comprendre, mais ne limitera pas au strict respect de la liberté de culte, du libre-mouvement des populations et de l’égalité devant la loi.

Partie III - En conclusion

Le gouvernement britannique souhaite laisser une large marge de manœuvre aux acteurs du territoires palestiniens afin de respecter au mieux les volontés des populations du mandat de Palestine. En outre, le gouvernement britannique s’estime ouvert à faire des changements au plan soumis aujourd’hui, mais assume que si aucun arrangement n’est pris par l’Assemblé, le Royaume-Uni se retira tout de même de Palestine selon un nouvel échéancier jugé soutenable par le gouvernement de Sa Majesté et soumettra par l’occasion l’entièreté de la question palestinienne à l’Assemblé Générale sans toutefois y jouer un rôle conséquent.