Sommet Diplomatique de Taliin.
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Sommet Diplomatique de Taliin.
REPUBLIQUE D'ESTONIE
Narva, symbole de la frontière russo-estonienne
Un sommet entre pays slaves et pays baltes, au sujet de la révolution biélorusse.
Alors que les relations restent froides, malgré le ''dégel'' enclenché par l'élection d'un maire russophone à Taliin, succédé d'une visite de la présidente estonienne au Kremlin en avril 2019, me Kaljulaid a contacté le président de la fédération de Russie, m Vladimir Poutine, afin de convenir d'un sommet, sur la question biélorusse.
Si l'Estonie est le seul des trois pays baltes à ne pas avoir de frontière avec le "pays aux yeux bleus" dirigé par le président controversé Alexandre Loukachenko, l'Estonie dispose tout de même d'une large frontière avec le "rival" russe (bien que les deux pays ne soient pas comparables dans beaucoup de domaines...), et d'une approche politique relativement "pacifique", vis à vis de l'est, comparé à ses deux voisins.
Ce sommet aura trois sujets principaux :
1 La sécurité aux frontières de l'UE.
2 L'éventualité d'une guerre civile en Biélorussie.
3 Les perspectives économiques, et les éventuelles coopérations entre les pays baltes, et la Russie.
Rencontre russo-estonienne dans la capitale russe, en avril 2019.
La situation à Minsk devient de plus en plus tendue, alors que plusieurs morts sont à déplorer coté révolutionnaires. (photo datant de cet été)
Je m'apelle Jean-Claude !- Gratte-papier
- Messages : 36
Date d'inscription : 16/11/2020
Re: Sommet Diplomatique de Taliin.
Российская Федерация
Sommet de TallinnÀ l'invitation de l'Estonie à Tallinn pour un sommet diplomatique, la Fédération de Russie a répondu par la positive, étant représentée par le président Vladimir Poutine en personne, profitant de cette occasion symbolique de se rendre dans un des pays baltes, traditionnellement opposés aux intérêts russes. Le dirigeant russe a notamment salué "le pragmatisme et la volonté de dialogue de l'Estonie, qui à la différence d'autres pays européens, ne cède pas aux arguments russophobes de certains mouvements nationalistes", avant d'éclaircir la position russe sur les trois points évoqués par son homologue estonienne :
Sur la sécurité aux frontières de l'Union Européenne, Vladimir Poutine a réitéré qu'en aucun cas la Fédération de Russie n'avait l'intention de s'en prendre à des membres de l'Union Européenne, quels qu'ils soient. Le président russe a notamment précisé que des traités fixant les frontières avaient été mis en oeuvre avec l'ensemble des pays baltes, à l'exception de l'Estonie avec laquelle la ratification prend du temps. Pour Poutine, "si la ratification effective de ce traité de 2014 ne peut se faire du fait de l'insistance de certaines parties du paysage politique estonien à le modifier pour faire référence à des traités passés qui indiqueraient des revendications sur le territoire russe, la Russie compte bien respecter l'accord signé même en absence de ratification". Enfin, Vladimir Poutine a précisé que l'importance accordée par la Fédération de la Russie à la protection des droits des minorités russes ne devait pas être comprise comme de l'ingérence dans les frontières européennes, mais comme une inquiétude justifiée quant aux droits bafoués "de gens qui parlent notre langue, qui comprennent nos références bien que nos passeports ne soient pas les mêmes". L'inquiétude russe concernant le droit de vote et les postes de fonctionnaires interdits à 6,5% (en 2015) de la population estonienne considérée comme non-citoyenne car russophone a ainsi été réitérée, tout comme concernant l'interdiction de diffusion de certains médias russophones basés en Russie en Estonie.
Concernant la Biélorussie, la position russe est très claire : les événements et la contestation se déroulant actuellement au Belarus sont un problème interne à celui-ci, et aucune autre ne doit s'ingérer dans les affaires biélorusses. Cependant, Poutine a déclaré que "dans l'éventualité où la volonté de certains autres états de souffler sur les braises de manifestations civiles provoquerait une guerre civile, Minsk est un allié de Moscou, et nous défendons nos alliés", référence à peine voilée à l'exil de certains dissidents biélorusses de premier plan en Lituanie. La situation n'est cependant pas préoccupante selon le chef d'état russe, pour qui "la suppression d'émeutes violentes par les forces de l'ordre biélorusses se fait dans le cadre d'un schéma de maintien de l'ordre établi, et non pas dans un but de terreur étatique".
Enfin, à propos des perspectives économiques, le président russe s'est montré bref en déclarant que la Russie était ouverte à l'établissement de liens économiques forts entre la Fédération de Russie et l'espace balte, en discuter plus en avant ne ferait pas sens tant que les sanctions européennes contre l'économie russe seraient maintenues.
Thalassin- Modérateur
- Messages : 2342
Date d'inscription : 27/10/2013
Age : 24
Re: Sommet Diplomatique de Taliin.
Mr Jüri Ratas, premier ministre estonien.
Pour ce qui est de la politique intérieure, L'Estonie garde son entière souveraineté. L'Estonie réserve ses postes publics au peuple estonien, notamment dans les domaines sensibles. Cependant, en tant que nation pivot, nous pensons que L'Estonie se doit de nouer des liens avec tout le monde européen, et nous considérons les russes comme faisant partie du monde européen.
C'est dans cette optique que le Riigikogu, tablera sur la question russe dans quelques mois. En effet, si les russes ne sont pas estoniens, les lois de 1994 sont à mettre à jour, sans naïveté, mais avec fermeté, et bienveillance. Et de ce fait, nous pourrons éventuellement travailler avec la douma, voire même le gouvernement russe, afin de permettre aux russes vivant en Estonie, de nouer un dialogue, et de leur permettre de vivre correctement avec nous.
Pour ce qui est des médias russes, une éventuelle ouverture est possible. La chaîne RT, ou encore le média Sputnik (quand ils ne font pas dans le racolage complotiste...), ont prouvés au monde qu'ils pouvaient être de qualité. Si ces médias peuvent offrir une "pensée parallèle", aux estoniens, et offrir un autre point de vue, cela serait une bonne chose. Car la pluralité des opinions permettent de penser par soi-même, et il faut penser par soi-même, dans une société mondialisée. Même si cela passe par écouter le point de vue de l'ennemi (et évidemment quand je parle d'ennemi, je ne parle pas de la Russie, qui ne l'est plus, et avec qui nous devons (j'insiste là dessus) nouer un dialogue).
Pour ce qui est de la question biélorusse, l'objectif estonien est la neutralité. Le but de ce sommet est de discuter des suites de la situation biélorusse, en cas d'éventuelle guerre civile. Si nous parvenons à travailler ensemble et à trouver un point d'accord (et je suis plutôt du côté de mon homologue russe, sur l'attitude de la Lituanie que je trouve moi aussi ingérente (en toute amitié avec les lituaniens bien entendu), cela nous aiderait grandement en cas de difficultés (migratoires, sécuritaires, géopolitiques), mais aussi de trouver une issue politique à une crise politique importante. Aux frontières de deux grandes entités politiques, que sont l'UE, et la Russie.
Et enfin pour ce qui est de l'économie, L'Estonie est prête à travailler avec l'Union Européenne sur la question. Car en effet, les sanctions à l'encontre de la Russie, ont étés un échec pour beaucoup de pays européens. Et si dès aujourd'hui dans un monde globalisé, nous n'arrivons pas à tisser des liens avec la Russie (qui serviraient les intérêts de L'Estonie et de son peuple, L'Estonie n'est pas à vendre !), cela serait un échec pour nous, du fait de l'essor du monde Pacifique.
Pour ce qui est de la politique intérieure, L'Estonie garde son entière souveraineté. L'Estonie réserve ses postes publics au peuple estonien, notamment dans les domaines sensibles. Cependant, en tant que nation pivot, nous pensons que L'Estonie se doit de nouer des liens avec tout le monde européen, et nous considérons les russes comme faisant partie du monde européen.
C'est dans cette optique que le Riigikogu, tablera sur la question russe dans quelques mois. En effet, si les russes ne sont pas estoniens, les lois de 1994 sont à mettre à jour, sans naïveté, mais avec fermeté, et bienveillance. Et de ce fait, nous pourrons éventuellement travailler avec la douma, voire même le gouvernement russe, afin de permettre aux russes vivant en Estonie, de nouer un dialogue, et de leur permettre de vivre correctement avec nous.
Pour ce qui est des médias russes, une éventuelle ouverture est possible. La chaîne RT, ou encore le média Sputnik (quand ils ne font pas dans le racolage complotiste...), ont prouvés au monde qu'ils pouvaient être de qualité. Si ces médias peuvent offrir une "pensée parallèle", aux estoniens, et offrir un autre point de vue, cela serait une bonne chose. Car la pluralité des opinions permettent de penser par soi-même, et il faut penser par soi-même, dans une société mondialisée. Même si cela passe par écouter le point de vue de l'ennemi (et évidemment quand je parle d'ennemi, je ne parle pas de la Russie, qui ne l'est plus, et avec qui nous devons (j'insiste là dessus) nouer un dialogue).
Pour ce qui est de la question biélorusse, l'objectif estonien est la neutralité. Le but de ce sommet est de discuter des suites de la situation biélorusse, en cas d'éventuelle guerre civile. Si nous parvenons à travailler ensemble et à trouver un point d'accord (et je suis plutôt du côté de mon homologue russe, sur l'attitude de la Lituanie que je trouve moi aussi ingérente (en toute amitié avec les lituaniens bien entendu), cela nous aiderait grandement en cas de difficultés (migratoires, sécuritaires, géopolitiques), mais aussi de trouver une issue politique à une crise politique importante. Aux frontières de deux grandes entités politiques, que sont l'UE, et la Russie.
Et enfin pour ce qui est de l'économie, L'Estonie est prête à travailler avec l'Union Européenne sur la question. Car en effet, les sanctions à l'encontre de la Russie, ont étés un échec pour beaucoup de pays européens. Et si dès aujourd'hui dans un monde globalisé, nous n'arrivons pas à tisser des liens avec la Russie (qui serviraient les intérêts de L'Estonie et de son peuple, L'Estonie n'est pas à vendre !), cela serait un échec pour nous, du fait de l'essor du monde Pacifique.
Je m'apelle Jean-Claude !- Gratte-papier
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Date d'inscription : 16/11/2020
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